Aller au contenu

Bilan de compétences


--anonyme--

Messages recommandés

Non, je n'ai pas envie de changer. J'ai environ 10 ans d'ancienneté dont 5 dans cette école mais j'ai, tous les ans, changé de niveau. J'ai même été complément de service. En fait, j'aspire à me poser dans un niveau de manière à pouvoir moins travailler car j'aurai des choses prêtes d'avance.

La ZEP en maternelle, j'aime. Tu te sens vraiment utile.

La ZEP en primaire, je n'aime pas. Insolence, violence...Faut dire que j'ai fait de la zone violence.

Là, je suis à la campagne. J'aime le grand air.

Dans une petite école. Des fois ça m'étouffe à cause du regard des autres et des fois j'aime cette ambiance où tout le monde se connaît, car ça fait famille.

J'aime mes collègues

et puis, quand on part, on ne sait pas où on va arriver...

Je ne crois pas que changer d'école supprimerais mes difficultés face à ce métier.

Mais merci d'avoir poser cette question qui fait avancer ma réflexion !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui c'est sur que la zone violence, c'est pas le top, je parle juste de la zep "normale".

Tant mieux si tu y trouves ton compte quand même dans ton école. Il arrivera forcément une année où tu auras un niveau que tu as déjà eu. Et si t'es collègues sont sympa, c'est déjà pas mal. C'est vrai qu'on sait ce qu'on perd, mais on ne sait pas ce qu'on gagne.

Mais c'est vrai que, étant zil, j'ai vu beaucoup de collègues pas super bien dans leur école mais qui avaient trop peur du changement. C'est dur de quitter une école quand on y a fait son trou.

Pour ma part, le fait d'être zil m'a fait voir les choses autrement. J'aimerai avoir une classe à moi mais bon si je ne l'ai pas ça ne sera pas la fin du monde. Et je suis presque sûre que si j'arrive à avoir ma classe, je redeviendrais zil un jour ou l'autre. Ça fait du bien aussi de voir plein d'écoles, collègues, élèves, parents différents.

En tout cas bon courage à toi, j'espère que tu arriveras à voir notre métier, si prenant soit il, un peu plus sereinement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Moi, ZIL, je ne pourrais pas. Ne pas savoir de quoi sera fait mon lendemain, aller toujours dans les mêmes écoles, là où les collègues craquent, à juste titre. ça m'angoisse d'avance...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas forcément. En 3 ans je n'ai jamais remplacé un collègue qui a craqué, et, même en zone violence, je ne suis pas souvent retournée dans les mêmes écoles. Mais bon, c'est vrai que pour beaucoup, ça ne ressemble pas au poste idéal.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 5 semaines plus tard...

Bonjour Celizia,

Peux-tu nous donner de tes nouvelles ?

Moi les vacances, au lieu de me faire apprécier le métier de prof, me donnent envie de quitter ce métier car même en vacances, je pense toujours au boulot et travailler à la maison....j'ai de plus en plus de mal.....

Oui, je suis de moins en moins motivée....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Kool, je suis navrée de te savoir démotivée après ces vacances. J'espère que ça va aller un peu mieux. As-tu pu effectuer de nouvelles démarches ou avancer dans tes réflexions ?

De mon côté, je viens d'arrêter mon bilan de compétences en cours, j'en aurai fait un peu plus que la moitié.

J'ai choisi d'arrêter parce que ça n'a pas ouvert à d'autres pistes, si ce n'est celles que j'avais déjà (concours administratifs ou formatrice pour adultes).

Et la fin du bilan devait se focaliser uniquement sur ces pistes déjà définies. Or, je pense pouvoir le faire par moi-même, et j'avoue que ça devient dur financièrement et le bilan représentait un certain coût. Mais je ne veux démotiver personne : ce n'est que mon expérience par rapport à ce bilan, certains en ont des expériences positives.

J'ai aussi mes résultats de tests de personnalité. Pas de grandes surprises, je retrouve les aspects qui me font vraiment défaut : Il ressort que je fais tout pour éviter les conflits, quitte à me mettre en retrait, à faire passer les désirs des autres avant etc etc, que je bride moi-même mes ambitions... Bref, un peu déprimant !

En attendant, j'ai passé mes concours administratifs le mois dernier, j'attends les résultats des écrits, que j'aurai d'ici peu.

Depuis, je remets à jour mes CV pour commencer à les envoyer dans tous les organismes de formation que je peux trouver ! Pour de la formation en remise à niveau ou en perfectionnement en orthographe. Ca me motive beaucoup (plus que les concours administratifs ! ), mais ce sont surtout des CDD qui sont proposés et les salaires ne font pas rêver.. Enfin, j'ai envie d'essayer pour voir ce que ça peut donner et ne pas avoir ce regret. A suivre donc !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Celizia,

La première semaine est toujours la plus dure car je culpabilise de ne pas avoir assez travaillé durant les vacances et j'appréhende le retour. Nous voilà à la fin de cette première semaine et je constate, comme à chaque fois, que j'ai réussi, je me suis encore levée le matin (bon, avec deux enfants à la maison ça aide !), que j'ai tenu ma classe, que les élèves avaient assez à travailler, cartes je me suis couchée trop tard et j'ai fini crevée mais j'ai survécu...Donc aujourd'hui je vais mieux. Mais ces vacances m'ont fait réaliser à quel point j'en avais assez de travailler à la maison !

Et puis...Lundi j'ai eu un mot d'une maman. Pas grave, mais désagréable. Mardi: matinée agréable mais les élèves ont été pénibles l'après-midi et en plein cours d'histoire, 5 min avant l'heure de la sortie, certains ont commencé à faire leur cartable ! Je précise que ce ne sont que des CE2 ! Mercredi a été correct mais ma matinée me manque. Jeudi, c'est ma directrice qui déprimait; elle a l'impression d'être en échec car elle n'arrive pas à résoudre les problèmes de comportements de certains élèves. Et je suis sensible aux états d'âme des autres, ça ne m'aide pas. Alors, oui, la semaine s'est passée, sans casse, mais ne devrais-je pas faire un métier moins déprimant ????

Je ne savais pas qu'on pouvais arrêter son bilan en cours. C'est une bonne chose. Je suis désolée d'apprendre qu'il t'aura peu servi au final.

Combien as-tu dépensé finalement ? Combien d'heures par semaine as-tu consacré à ton bilan ?

Je note que tu parles des "aspects qui te font défaut"...Je préférerais que je parle de tes points forts. Tu en as, c'est obligé !! As-tu fait le test des intelligences multiples dont je t'avais déjà parlé ? C'est un test POSITIF justement. Moi je trouve que c'est une qualité de chercher à éviter les conflits. De ne pas se mettre sur le devant de la scène, aussi.

Comment as-tu préparé les concours ? As-tu trouvé les épreuves difficiles ? Tiens moi au courant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

Bonjour,

Je suis désolée de revenir poster aussi tard, j'ai traversé une mauvais phase, mais ça n'excuse pas...

J'espère que la fin d'année ne s'annonce pas trop difficile. Où en es-tu de tes interrogations ?

De mon côté, j'ai eu beaucoup de nouveau. J'ai appris que j'étais admise au concours de secrétaire administratif, je suis donc soulagée, d'autant plus que je pensais m'être plantée sur quelques questions à l'oral.

Pour l'instant, je sais juste que je vais intégrer le ministère de l'intérieur en septembre, je ne sais rien de plus pour les postes ni le lieu où je veux atterrir, sachant que le concours est régional.

Pour les épreuves, l'écrit se compose de deux épreuves, (vu que je l'ai passé en externe, une seule si on le passe en interne).

La première consiste en une note de synthèse. C'est celle que je redoutais le plus, vu qu'il y a vraiment une méthodologie particulière, il faut maîtriser le style administratif, qu'on découvre complètement en tant qu'instit. J'avoue que je ne m'étais pas vraiment entraînée, mais j'avais bien regardé la méthodo dans mes bouquins et cours du CNED. Le jour J, j'étais plutôt rassurée vu que le dossier à traiter portait sur un sujet accessible (le gaspillage alimentaire), avec des documents très compréhensibles, il n'y avait pas par exemple de textes de lois dans le corpus, ça m'a semblé bien moins complexe que les sujets que j'avais regardés dans les annales. Par contre, il fallait rédiger deux notes de synthèse distinctes au lieu d'une seule habituellement, donc je pense que beaucoup ont été déstabilisés, ça a dû pas mal se jouer sur la rapidité et la capacité à terminer les deux notes. (j'ai terminé sur le fil !).

L'autre épreuve d'écrits ne concerne que les externes, sachant que c'est une épreuve à options. (j'avais pris : enjeux de la france contemporaine et de l'union européennes, les autres options portent sur le gestion, les rh ou les problèmes économiques et sociaux par exemple) J'avais bien bossé pour cette épreuve. Le sujet cette fois-ci est tombé sur un point assez annexe et secondaire du programme, mais j'ai quand même essayé de recaser du mieux possible des trucs que j'avais appris dans mes cours ou lu dans des journaux.

Au final, pour les écrits, je pense que le concours est accessible pour quelqu'un qui a déjà passé un concours de prof, par contre, il faut bien bosser la méthodo de la première épreuve et bien se tenir au courant de l'actu, en plus du programme officiel du concours, du moins pour mon option.

Pour l'oral, l'épreuve est composée en deux parties : un exposé de dix minutes sur un texte qui peut porter sur n'importe quelle politique publique en lien avec le ou les ministères pour lesquels on passe le concours (cette année, c'était EN et intérieur), puis des questions du jury qui peuvent être très variées : pourquoi on passe le concours, quel est notre parcours, connaissance des dernières lois des ministères concernés, mise en situation professionnelle...

Je m'en suis bien sortie pour le texte, qui est tombé sur un domaine que je maîtrisais bien (l'aménagement du territoire). Pour les questions, je n'ai pas vraiment eu de pièges ou de surprises, les questions correspondaient à ce à quoi je pouvais m'attendre. Par contre, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir été déstabilisée à un moment et de m'être bien emmêlée les pinceaux dans mes réponses. Au final, j'ai eu ma meilleure note à l'oral, donc, on ne peut jamais se fier à ses impressions !

Pour préparer les épreuves, j'avais acheté des bouquins de préparation au cours, et j'étais inscrite au CNED. Très honnêtement, j'ai bossé leurs cours mais je n'ai pas eu le courage de renvoyer mes devoirs. J'ai aussi contacté des secrétaires administratifs en poste pour prendre des renseignements sur le métier. Si jamais le concours d'adjoint (que j'ai passé aussi) ou de secrétaire administratif peut intéresser certains, je serais ravie de donner plus d'infos !

Pour le bilan, j'ai en effet pu arrêter sans souci, vu que c'était de ma propre initiative que je l'avais commencé, je pense. J'aurai dépensé la moitié (350 euros).

Pour les heures par semaine, honnêtement, pas énormément, je devais préparer quelques docs avant chaque entretien, ça devait me prendre deux ou trois heures. Par contre, ça m'aurait pris davantage de temps si j'avais été au bout, puisque, à la fin, il faut aller démarcher des entreprises ou administrations, rencontrer des personnes et en rendre compte.

Merci pour le test que tu proposes, effectivement nettement plus positif !

Bon courage à tous ceux en poste pour la fin d'année, et aux autres pour avancer dans vos démarches.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je viens de lire cet échange.

J'envisage de passer le concours d'ADAENES l'année prochaine après avoir passé une année scolaire catastrophique. Je me suis inscrite au PAF et je pense acheter un bouquin en plus. Par contre, j'hésite pour le CNED, ça coûte vraiment cher...

Je suis allée voir la conseillère AISSE (dispositif "seconde carrière") du rectorat, et elle m'a aidée à y voir un peu plus clair dans mes projets, mais je n'ai pas fait de bilan de compétence.

Comme beaucoup d'enseignant(e)s, j'étais persuadée de "ne rien savoir faire". Et j'ai un peu discuté avec des non-enseignants, je leur ai raconté mes tâches multiples de directrice (je le suis restée 7 ans, avant d'abandonner cette année, et le bilan de ce changement est très négatif, comme je regrette d'avoir pris cette décision!). En fait, nous sommes tellement polyvalents, en tant que PE, que nous perdons de vue que nous avons beaucoup de capacités : d'organisation, de synthèse, de préparation, de formation, d'adaptation, et j'en oublie!

J'ai la chance d'avoir un nouveau poste au mouvement, je fais tout pour que ça se passe bien pour la rentrée prochaine (analyse, sophrologie, "aide chimique") et surtout prise de recul, de distance, activités extérieures, passer plus de temps avec ma famille, mes amis. 25 ans à me stresser pour que tout soit toujours parfait, ça laisse des traces, mais en même temps, je vais toujours avec plaisir à l'école (jamais de mal à me lever le matin) et j'aime enseigner. Je veux me donnner une dernière chance avant d'essayer d'aller voir ailleurs.

Vos échanges m'ont été précieux, dans l'exposé de vos doutes, de vos angoisses, parce que je vis la même chose.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Rosethé,

Oui, nous sommes nombreux à nous retrouver sur pas mal d'interrogations.

Tu as tout à fait raison pour la polyvalence, malheureusement, ce n'est pas vraiment reconnu à l'extérieur, et il est souvent difficile de valoriser une expérience

d'enseignant, c'est bien dommage...

J'ai vu dans ton message que tu disais continuer aller à l'école avec plaisir, je pense déjà que c'est un facteur très important (ce n'était plus du tout le cas pour moi), et ça mérite certainement en effet de se donner une dernière chance, tant les processus de reconversion peuvent être coûteux (en investissement, énergie, mobilité etc...)

J'espère sincèrement que tu arriveras à prendre du recul dans ton nouveau poste, je sais que d'autres sur le forum y sont parvenus. Il sera toujours temps par la suite d'aller voir ailleurs éventuellement.

Je te souhaite dans tous les cas une très bonne continuation !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

Bonjour à toutes,

Désolée d'avoir été moins présente en fin d'année mais j'étais débordée.

Celizia: FELICITATIONS ! :yahoo: Une nouvelle vie commence pour toi ! :yahoo::yahoo:

J'espère que tu continueras à nous donner de tes nouvelles

Pour la rentrée, je quitte le cycle 3 et débute en CP. Je suis ravie car j'ai toujours voulu enseigner dans cette classe. Mais voilà, j'ai déjà bossé 1 semaine cet été (j'avais mis mes enfants au centre de loisirs) mais c'est insuffisant. En plus, je préférerais nettement profiter de l'été et de mes filles que de rester enfermée dans mon bureau. Je culpabilise aussi de devoir me séparer d'elles. Cette semaine, je recommence (centre de loisirs pour les enfants et bureau pour moi ) mais j'ai fait une liste de tout ce que je dois faire pour la rentrée et je me sens déjà débordée, parfois oppressée.

J'ai commencé à voir une psy spécialisée dans le travail. Objectif: me trouver une idée de métier. Mais elle me sens trop investie dans mon métier de prof pour travailler sur une reconversion. Ce serait un peu schizophrénique, dit-elle. Elle me propose alors de travailler sur mon "implication dans le métier " car oui, je suis déjà très investie dans ma future classe. Je suis un peu déçue car ce n'était pas mon but premier mais je me dis qu'elle a peut-être raison. Affaire à suivre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai commencé à voir une psy spécialisée dans le travail. Objectif: me trouver une idée de métier.

Bonjour kool,

je te comprends, il n'est pas évident dans ce métier de ne pas s'impliquer ou de le faire en "dilettante" ou à visée purement alimentaire.

Je souhaiterais que ceux qui nous disent de lâcher prise se mettent à notre place ne serait ce qu'un mois ou une année.

C'est pour ça que je veux absolument quitter ce métier, trop prenant à tous les niveaux.

Concernant ta psy spécialisée dans le travail, peux tu m'en dire plus ? me dire comment tu l'as trouvée etc ?

dans mon département, je n'arrive même pas à avoir un RDV avec un conseiller mobilité carrière, il n'y en a pas, et je n'avance pas au niveau de ce que je pourrais faire à l'avenir. Je suis presque sûre qu'il me faudra passer par un bilan de compétences, mais malheureusement à mes frais, car je n'ai pas 15 ans de métier.

merci de ta réponse et bon courage pour la rentrée

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...