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Bilan de compétences


--anonyme--

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Bonjour Allumette,

J'ai trouvé ma psy grâce ...aux pages jaunes ! En recherchant "psychologue du travail" situé à proximité de chez moi. Bon...elle est à 3/4 d'heure de chez moi en voiture...pas vraiment à proximité... Mais je la trouve très bien donc je fais l'effort du déplacement

Il faut savoir que j'ai déjà rencontré une psy non spécialisée mais j'ai vite tourné en rond avec elle.

La différence est comme aller voir son médecin généraliste et un médecin spécialisé

Es-tu sûre de cette histoire de 15 ans d'ancienneté pour prétendre à un bilan de compétence car ce n'est pas le cas chez moi. On peut faire la demande quand on veut mais....elle est rarement acceptée car ça coûte cher et l'éducation nationale est pauvre.

Après, moi, j'ai envie de travailler sur cette notion "d'implication" car je pense que je serais pareil dans n'importe quel métier. Et que du coup, le problème ne vient pas du métier de prof mais que c'est sur mon rapport au travail (terme général) que je dois travailler. Suis-je claire ?

As-tu déjà une idée de reconversion ?

Arrives-tu à préparer ta rentrée malgré l'envie de partir ? Pas de "schizophrénie" en vue, comme dirait ma psy ?

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  • 2 mois plus tard...

Bonjour kool,

est-ce que depuis ton dernier message tu as avancé dans le travail avec ta psy? J'espère que ça t'a apporté des billes pour la suite. :)

Et toi Allumette, où en es-tu? ;)

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@kool, bonjour, je ne sais pas exactement pour cette histoire de 15 ans de métier, mais l'assistante sociale de mon académie m'a clairement dit qu'il n'y avait plus d'argent dans les caisses et que la réponse à une prise en charge d'un bilan de compétences serait non :chris:

Je me demande comment ils ont fait pour trouver l'argent de la prime des recteurs :scratch:

@galictia, bonjour, j'ai eu un entretien avec une assistante sociale, donc, car c'était la personne se rapprochant le plus d'une "conseillère mobilité carrière" ... j'ai eu quelques réponses à mes questions mais c'est à moi à aller fureter sur internet pour des démarches concrètes. Je pense m'inscrire au concours SAENES, comme tant d'autres, et sans grand enthousiasme comme tant d'autres aussi. Ce genre de poste ne pourra être qu'un poste par défaut pour moi mais je crois que presque tout est mieux que ma situation et ma lassitude actuelles.

Concernant la médecine de prévention, je viens d'apprendre par une copine d'une autre académie qui voulait voir un médecin, que celui ci ne reçoit plus directement et que tout se fait sur dossier et à distance dans un premier temps. Il est beau, le service public :(

Et toi, galictia ?

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Bonjour !

Je n'ai pas beaucoup vu ma psy car je manque de temps. Elle est à 3/4 d'heure de chez moi, je travaille à temps plein, le mercredi après-midi j'ai les enfants... Du coup, j'avance pas vite dans ma réflexion...

Elle m'a dit que j'aime mon métier et pense que je suis une bonne maitresse.

Sur le 1er point, elle a raison. Encore que...souvent, en classe, je subis l'agitation, le manque d'attention, le bruit. Oh ! j'arrive toujours à capter l'attention, à mettre les CP au travail mais...à quel prix !! Je suis épuisée ! Je suis soit en position de persécuteur, soit victime mais jamais en position de sauveur (ce que je voulais être en devenant maitresse). Persécuteur, victime et sauveur sont des mots qu'emploie ma psy.

Sur le 2e point, je reste réservée. Certes, mes pratiques pédagogiques ne sont pas mauvaises mais je trouve que je manque de patience envers les enfants et trop souvent je crie en classe.

Ma psy m'a raconté une histoire. C'est l'histoire d'un colibri (vous savez, ce tout petit oiseau) qui voit une forêt en feu. Il fait plein d'aller-retour à la rivière pour essayer d'éteindre le feu. Les autres le traitent de fou mais lui répond "je ne suis pas fou, je fais ma part c'est tout". Voilà, ma psy voudrait que je me contente de "faire ma part" car c'est sûr, vu les conditions de travail, la société, etc..., je n'arriverai pas à sauver tous les enfants.

La question est: de mon métier, je m'en faisais un idéal. Suis-je prête à en faire le deuil ?

Autre question que soulève cette fable: le plus gros oiseau qui pourrait bien nous aider à sauver la forêt, j'ai nommé le ministère de l'éducation nationale !, bat des ailes dans tous les sens mais ne va pas chercher de l'eau. Alors, la forêt ne sera jamais éteinte ! A quoi sert le colibri alors ?

Pour l'instant je n'ai que 2 certitudes:

1. Au vu du nombre d'heures que je travaille à la maison, je ne serai pas capable de reprendre des études en même temps que préparer ma classe. Voilà qui limite les choses !

2. Je suis arrivée épuisée en vacances et mon corps me l'a douloureusement fait comprendre.

Je suis encore loin d'avoir pris ma décision à savoir si je reste ou pas. En ce moment, j'ai l'impression d'être un petit colibri à l'aile cassée. Même si je me contente de faire ma part, jusqu'à quand vais-je pouvoir faire les aller-retour à la rivière avant de tomber ?

En espérant que mes réflexions écologiques vous aident à y voir plus clair,

A bientôt !

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Bonjour !

Je n'ai pas beaucoup vu ma psy car je manque de temps. Elle est à 3/4 d'heure de chez moi, je travaille à temps plein, le mercredi après-midi j'ai les enfants... Du coup, j'avance pas vite dans ma réflexion...

Elle m'a dit que j'aime mon métier et pense que je suis une bonne maitresse.

Sur le 1er point, elle a raison. Encore que...souvent, en classe, je subis l'agitation, le manque d'attention, le bruit. Oh ! j'arrive toujours à capter l'attention, à mettre les CP au travail mais...à quel prix !! Je suis épuisée ! Je suis soit en position de persécuteur, soit victime mais jamais en position de sauveur (ce que je voulais être en devenant maitresse). Persécuteur, victime et sauveur sont des mots qu'emploie ma psy.

J'ai connu ça aussi, et pareil je trouve qu'à un moment c'est trop inconfortable; se positionner comme tu l'as très justement dit devient très difficile et on n'a plus l'impression de pouvoir être soi. Comme tu dis, c'est à un prix tel qu'on se demande si ça vaut encore le coup de continuer.

Sur le 2e point, je reste réservée. Certes, mes pratiques pédagogiques ne sont pas mauvaises mais je trouve que je manque de patience envers les enfants et trop souvent je crie en classe.

Oui, mais comment et depuis quand en es-tu arrivée là? Je pense qu'il y a une grosse différence entre quelqu'un qui s'aperçoit au bout d'une année ou quelques mois, qu'il n'a pas finalement la patience requise pour ce métier, et quelqu'un dont la patience et les qualités humaines face aux élèves s'émoussent au fil du temps. A cause de quoi, c'est ça la question.

Ma psy m'a raconté une histoire. C'est l'histoire d'un colibri (vous savez, ce tout petit oiseau) qui voit une forêt en feu. Il fait plein d'aller-retour à la rivière pour essayer d'éteindre le feu. Les autres le traitent de fou mais lui répond "je ne suis pas fou, je fais ma part c'est tout". Voilà, ma psy voudrait que je me contente de "faire ma part" car c'est sûr, vu les conditions de travail, la société, etc..., je n'arriverai pas à sauver tous les enfants.

La question est: de mon métier, je m'en faisais un idéal. Suis-je prête à en faire le deuil ?

Autre question que soulève cette fable: le plus gros oiseau qui pourrait bien nous aider à sauver la forêt, j'ai nommé le ministère de l'éducation nationale !, bat des ailes dans tous les sens mais ne va pas chercher de l'eau. Alors, la forêt ne sera jamais éteinte ! A quoi sert le colibri alors ?

Ouarf, la fable du colibri, même les psys la ressortent dans ce contexte alors?! :scratch: Si Pierre Rabhi entendait ça... Faut pas pousser. Je crois qu'elle aurait pu se contenter de te dire qu'il fallait relativiser, que non tu ne pouvais pas sauver le monde (les élèves).

Moi on m'aurait dit ça, j'aurais rétorqué que même en ayant conscience de ça, je ne vois pas comment ça pourrait m'aider: ça ne règle pas le problème de la patience, de la souffrance due au bruit etc. Ok, on peut se dire que tant pis on va faire la moitié du programme, arrêter de s'inquiéter de leur niveau en fin d'année etc. Mais ça n'est qu'une facette de l'iceberg; je crois que ta psy ne se rend pas compte qu'au quotidien, la part à faire est bien plus grosse, bien plus demandeuse en énergie parce que non, on ne peut pas faire l'économie du silence (relatif) en classe, ni de la mise au travail! Je ne comprends pas comment sa comparaison peut t'aider à mieux vivre la journée de classe. :idontno:

Pour l'instant je n'ai que 2 certitudes:

1. Au vu du nombre d'heures que je travaille à la maison, je ne serai pas capable de reprendre des études en même temps que préparer ma classe. Voilà qui limite les choses !

Ah mais ça, je suis persuadée du contraire! ;) Bon, tout dépend du type d'études aussi, mais il y a sûrement moyen de rentabiliser son temps. Et puis paradoxalement, quand on a plusieurs choses à mener de front, on arrive beaucoup mieux à distinguer les priorités et à être plus efficace pour se dégager du temps, crois-moi. Ca serait dommage de laisser tomber cette idée, là tu trouves un peu l'excuse du boulot pour te fermer des portes, non? :blush:

2. Je suis arrivée épuisée en vacances et mon corps me l'a douloureusement fait comprendre. Hé bien déjà c'est quelque chose d'en avoir conscience. ;) Moi non plus je ne trouve pas normal d'arriver en vacances en état de loque, on est trop nombreux à être familier de ça. Donc oui, tu as besoin de t'alléger au quotidien pour ne plus subir.

Je suis encore loin d'avoir pris ma décision à savoir si je reste ou pas. En ce moment, j'ai l'impression d'être un petit colibri à l'aile cassée. Même si je me contente de faire ma part, jusqu'à quand vais-je pouvoir faire les aller-retour à la rivière avant de tomber ?

Je crois qu'on ne peut pas trop prendre de sage décision quand on est trop fatigué, énervé, épuisé, etc. Il faut avoir un minimum d'espace dans sa tête.

Je n'aime pas du tout cette idée à laquelle tu es arrivée, qu'il faudrait faire ces allers-retours: grrr ça m'énerve que ta psy ait réussi à te mettre ce genre de chose en tête! Parce que là encore c'est vouloir faire ce qu'on attend de toi, sauver dans une moindre proportion. Mais pour quoi? ET pourquoi? A mon avis, quand tu auras les réponses à ces questions, tu en sauras un peu plus sur "je reste ou je ne reste pas". ;)

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  • 2 semaines plus tard...

Bonjour Galictia,

Je m'excuse d'avoir mis du temps à te répondre. J'ai beaucoup réfléchi suite à ton message et je cherchais quoi t'écrire.

Bonjour !
Je n'ai pas beaucoup vu ma psy car je manque de temps. Elle est à 3/4 d'heure de chez moi, je travaille à temps plein, le mercredi après-midi j'ai les enfants... Du coup, j'avance pas vite dans ma réflexion...

Elle m'a dit que j'aime mon métier et pense que je suis une bonne maitresse.
Sur le 1er point, elle a raison. Encore que...souvent, en classe, je subis l'agitation, le manque d'attention, le bruit. Oh ! j'arrive toujours à capter l'attention, à mettre les CP au travail mais...à quel prix !! Je suis épuisée ! Je suis soit en position de persécuteur, soit victime mais jamais en position de sauveur (ce que je voulais être en devenant maitresse). Persécuteur, victime et sauveur sont des mots qu'emploie ma psy.

J'ai connu ça aussi, et pareil je trouve qu'à un moment c'est trop inconfortable; se positionner comme tu l'as très justement dit devient très difficile et on n'a plus l'impression de pouvoir être soi. Comme tu dis, c'est à un prix tel qu'on se demande si ça vaut encore le coup de continuer. Oui, c'est ça, Est-ce que ça vaut encore le coup ?

Sur le 2e point, je reste réservée. Certes, mes pratiques pédagogiques ne sont pas mauvaises mais je trouve que je manque de patience envers les enfants et trop souvent je crie en classe.
Oui, mais comment et depuis quand en es-tu arrivée là? Je pense qu'il y a une grosse différence entre quelqu'un qui s'aperçoit au bout d'une année ou quelques mois, qu'il n'a pas finalement la patience requise pour ce métier, et quelqu'un dont la patience et les qualités humaines face aux élèves s'émoussent au fil du temps. A cause de quoi, c'est ça la question. C'est au fil du temps, en ce qui me concerne. Je crois que c'est la fatigue car je me couche vraiment trop tard, et puis l'usure.

Ma psy m'a raconté une histoire. C'est l'histoire d'un colibri (vous savez, ce tout petit oiseau) qui voit une forêt en feu. Il fait plein d'aller-retour à la rivière pour essayer d'éteindre le feu. Les autres le traitent de fou mais lui répond "je ne suis pas fou, je fais ma part c'est tout". Voilà, ma psy voudrait que je me contente de "faire ma part" car c'est sûr, vu les conditions de travail, la société, etc..., je n'arriverai pas à sauver tous les enfants.
La question est: de mon métier, je m'en faisais un idéal. Suis-je prête à en faire le deuil ?
Autre question que soulève cette fable: le plus gros oiseau qui pourrait bien nous aider à sauver la forêt, j'ai nommé le ministère de l'éducation nationale !, bat des ailes dans tous les sens mais ne va pas chercher de l'eau. Alors, la forêt ne sera jamais éteinte ! A quoi sert le colibri alors ?

Ouarf, la fable du colibri, même les psys la ressortent dans ce contexte alors?! :scratch: Si Pierre Rabhi entendait ça... Faut pas pousser. Je crois qu'elle aurait pu se contenter de te dire qu'il fallait relativiser, que non tu ne pouvais pas sauver le monde (les élèves).

Moi on m'aurait dit ça, j'aurais rétorqué que même en ayant conscience de ça, je ne vois pas comment ça pourrait m'aider: ça ne règle pas le problème de la patience, de la souffrance due au bruit etc. Ok, on peut se dire que tant pis on va faire la moitié du programme, arrêter de s'inquiéter de leur niveau en fin d'année etc. Mais ça n'est qu'une facette de l'iceberg; je crois que ta psy ne se rend pas compte qu'au quotidien, la part à faire est bien plus grosse, bien plus demandeuse en énergie parce que non, on ne peut pas faire l'économie du silence (relatif) en classe, ni de la mise au travail! Je ne comprends pas comment sa comparaison peut t'aider à mieux vivre la journée de classe. :idontno:
Quand elle m'a sorti la fable du colibri, on était en train de parler de mon envie d'être un sauveur (et non un persécuteur ni une victime). On ne parlait pas du bruit, de la patience.... Tu as raison, je ne dois pas occulter ces facettes de l'iceberg.

Pour l'instant je n'ai que 2 certitudes:
1. Au vu du nombre d'heures que je travaille à la maison, je ne serai pas capable de reprendre des études en même temps que préparer ma classe. Voilà qui limite les choses !

Ah mais ça, je suis persuadée du contraire! ;) Bon, tout dépend du type d'études aussi, mais il y a sûrement moyen de rentabiliser son temps. Je n'arrive pas (encore ?) à rentabiliser. Tous les ans, voir tous les deux ans, je change de niveau ! Et puis paradoxalement, quand on a plusieurs choses à mener de front, on arrive beaucoup mieux à distinguer les priorités et à être plus efficace pour se dégager du temps, crois-moi. Ca serait dommage de laisser tomber cette idée, là tu trouves un peu l'excuse du boulot pour te fermer des portes, non? :blush: Effectivement, c'est peut-être une excuse car, en ce moment, ce que j'ai surtout envie, c'est de ne plus travailler !
2. Je suis arrivée épuisée en vacances et mon corps me l'a douloureusement fait comprendre. Hé bien déjà c'est quelque chose d'en avoir conscience. ;) Moi non plus je ne trouve pas normal d'arriver en vacances en état de loque, on est trop nombreux à être familier de ça. Donc oui, tu as besoin de t'alléger au quotidien pour ne plus subir. Mon corps ne va pas beaucoup mieux malgré les deux semaines de vacances. Mais quand je ne travaille pas, je culpabilise. Quand je culpabilise et que je sens le travail s'amonceler, je me sens oppressée. et quand je me sens oppressée, je sui irritable ! Des fois, j'aimerais ne pas avoir d'enfants (à moi, hein !) pour pouvoir travailler plus ! Et je me dis que je suis folle de penser comme ça !

Je suis encore loin d'avoir pris ma décision à savoir si je reste ou pas. En ce moment, j'ai l'impression d'être un petit colibri à l'aile cassée. Même si je me contente de faire ma part, jusqu'à quand vais-je pouvoir faire les aller-retour à la rivière avant de tomber ?
Je crois qu'on ne peut pas trop prendre de sage décision quand on est trop fatigué, énervé, épuisé, etc. Il faut avoir un minimum d'espace dans sa tête. ça fait plusieurs années maintenant que je me pose ces questions, je n'avance pas

Je n'aime pas du tout cette idée à laquelle tu es arrivée, qu'il faudrait faire ces allers-retours: grrr ça m'énerve que ta psy ait réussi à te mettre ce genre de chose en tête! Parce que là encore c'est vouloir faire ce qu'on attend de toi, sauver dans une moindre proportion. Surtout, qu'avec l'expérience, je m'aperçois que le système Education Nationale ne sauve pas grand monde. La réussite dans les études dépend surtout du niveau socio-culturel des parents !! Mais pour quoi? Pour l'espoir, qui persiste malgré tout, que mon enseignement est utile aux enfants ? ET pourquoi? Pour l'amour de la transmission des connaissance ? Par intérêt pour les enfants ? Parce que je ne sais pas ce que je pourrai faire d'autre. (Je ne suis pas sûre de bien saisir la différence entre tes deux questions ...) A mon avis, quand tu auras les réponses à ces questions, tu en sauras un peu plus sur "je reste ou je ne reste pas". ;)

Ce qui me fait réfléchir en ce moment c'est que ma psy m'avait déjà parlé une fois du triangle "persécuteur-victime-sauveur". Et bien figure toi, que , dans ma tête, ça s'était transformé en "tyran-martyr-sauveur" ! Alors quand j'ai dit à ma psy que , parfois, je me sentais un martyr en classe (les enfants étant des tyrans qui s'ignorent) et qu'elle m'a rappelé que le martyr c'est celui qui meurt pour sa cause....j'en ai eu les larmes aux yeux !!

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Re-coucou Galictia,

Je viens de parcourir ton blog. J'adore ! J'y retournerai.

Bonjour kool,

merci à toi pour ta visite. ;)

Bonne continuation dans ta réflexion, au plaisir de lire de tes nouvelles. :)

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Ma réflexion...Je tourne en rond oui !

Hier soir, j'ai réalisé que certes j'aime mon travail mais que si je travaille autant (c'est-à-dire si tard le soir que je suis fatiguée le lendemain, dès le lundi !!) c'est surtout parce que j'appréhende la journée de classe. Alors je passe du temps à tâcher de penser à tout, je prépare des séances supplémentaires au cas où j'ai du temps en classe, je change souvent d'idée et j'hésite toujours avoir de choisir telle ou telle séance, tel ou tel manuel. Bref, j'aime mais je suis trop angoissée. Je le sais mais je n'arrive pas à me raisonner alors je continue à me coucher trop tard et le colibri se fatigue...

J'attends un déclic. Mais lequel ? Saurai-je le reconnaître ?

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Crois moi,en te fatiguant à ce point pour bien faire, si tu subis une inspection où l'on te dit que tu ne travailles pas assez ....et bien tu vas l'avoir ce fameux déclic . Tu te diras toute cette souffrance, toute cette peine pour ça. Avoir "Négligé" ta famille ta vie pour ça. ... enfin je ne te le souhaite pas... mais ça n'est pas ça la vie. Et si tu te poses la question partir /rester, c'est que tu penses à partir en tout cas. N'attends pas de ne plus supporter pour vraiment commencer à chercher une reconversion car là c'est un réel CALVAIRE :cry:

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J'ai de la chance, je n'ai été inspectée qu'une fois et ça s'est très bien passé. Mais, je ne suis pas à l'abri...

J'ai vu un ostéopathe hier, pour des douleurs dorsales récalcitrantes. Pour lui, l'origine du problème, c'est le stress !!!

Il est vrai que je pense qu'il faudra que je parte un jour. Reste à trouver pour faire quoi...

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Oui c'est la grande question que beaucoup SE posent quand la motivation s'estompe. Commence à y réfléchir et faire des recherches même minimes dès à présent ainsi le moment venu tu auras déjà des billes même petites.

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