Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Bonjour,

Merci pour vos réponses. Je vais profiter des vacances pour réfléchir à tout ça!

Bonnes vacances pour les concerné(e)s!

  • Réponses 74
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • Goëllette

    11

  • anso22

    11

  • doubleR

    8

  • Troubadour

    8

Posté(e)

Pour les forcer à avancer dans leur travail, je met une appréciation dans le cahier à la fin de chaque quinzaine au moment où le cahier rentre à la maison pour signature. J'utilise une partie des récrés ainsi que les temps d'arts plastiques pour faire terminer ce qui n'a pas été fait avant.

oh... et l'ambiance de classe est comment ?? Ce sont des enfants, pas des bêtes de somme...

C'est notre travail de sélectionner les activités qu"il peuvent réussir à faire dans le temps imparti. Ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité de l'activité, non ?

:idontno:

Exact, et c'est le reproche que je fais aux fameux "plan de travail" qui sont des liasses de fiches que les élèves font plus ou moins en les bâclant.

Je leur préfère des exercices très ciblés sur le cahier de classe, avec un temps imparti clair et une correction individuelle.

Tout dépend du statut du plan de travail....Dans ma classe, ce n'est absolument une liasse de photocopies avec des exos ludiques et sans aucun lien avec ce qui est fait en classe. Mes élèves reçoivent chaque quinzaine la liste des exos correspondants aux notions qui vont être travaillées en classe pendant la quinzaine. Les exos sont faits dans le cahier du jour et les corrections sont toutes faites soit par les élèves seuls, soit avec mon aide.

Dans mon fonctionnement antérieur, sans plan de travail, mes élèves ne faisaient déjà pas tous la même quantité d'exos (toujours dans le cahier du jour) en fonction de leur vitesse et de leurs compétences. Avec ce plan de travail, j'arrive à mieux différencier et les élèves sont beaucoup plus occupés en autonomie (sur les compétences travaillées en classe...) ce qui me permet d'aider ceux qui ont besoin de moi. Mon système ne vient donc pas en plus d'autre chose ou à la place des leçons ou exos d'entraînement : c'est ma base pour mes leçons et les entraînements.

Loin de moi l'idée d'avoir des cahiers non corrigés qui rentrent à la maison : en tant que maman, je n'apprécierais pas non plus et effectivement mes élèves n'auraient rien appris. Simplement, les élèves rapides ont l'occasion de faire des exos plus complexes que les autres, mais tous mes élèves travaillent les mêmes notions.

Posté(e)

Pour les forcer à avancer dans leur travail, je met une appréciation dans le cahier à la fin de chaque quinzaine au moment où le cahier rentre à la maison pour signature. J'utilise une partie des récrés ainsi que les temps d'arts plastiques pour faire terminer ce qui n'a pas été fait avant.

oh... et l'ambiance de classe est comment ?? Ce sont des enfants, pas des bêtes de somme...

C'est notre travail de sélectionner les activités qu"il peuvent réussir à faire dans le temps imparti. Ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité de l'activité, non ?

:idontno:

Pour l'ambiance de classe : pas de problème. Elle est très bonne avec des élèves qui s'entraident.

En travaillant autrement, j'imagine que tu obliges tout de même tes élèves à avoir un minimum de rendement au niveau des exercices ? Ils sont quand même à l'école pour travailler même si effectivement ce ne sont pas des bêtes de somme !

Posté(e)

Pour les forcer à avancer dans leur travail, je met une appréciation dans le cahier à la fin de chaque quinzaine au moment où le cahier rentre à la maison pour signature. J'utilise une partie des récrés ainsi que les temps d'arts plastiques pour faire terminer ce qui n'a pas été fait avant.

oh... et l'ambiance de classe est comment ?? Ce sont des enfants, pas des bêtes de somme...

C'est notre travail de sélectionner les activités qu"il peuvent réussir à faire dans le temps imparti. Ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité de l'activité, non ?

:idontno:

Exact, et c'est le reproche que je fais aux fameux "plan de travail" qui sont des liasses de fiches que les élèves font plus ou moins en les bâclant.

Je leur préfère des exercices très ciblés sur le cahier de classe, avec un temps imparti clair et une correction individuelle.

Tout dépend du statut du plan de travail....Dans ma classe, ce n'est absolument une liasse de photocopies avec des exos ludiques et sans aucun lien avec ce qui est fait en classe. Mes élèves reçoivent chaque quinzaine la liste des exos correspondants aux notions qui vont être travaillées en classe pendant la quinzaine. Les exos sont faits dans le cahier du jour et les corrections sont toutes faites soit par les élèves seuls, soit avec mon aide.

Dans mon fonctionnement antérieur, sans plan de travail, mes élèves ne faisaient déjà pas tous la même quantité d'exos (toujours dans le cahier du jour) en fonction de leur vitesse et de leurs compétences. Avec ce plan de travail, j'arrive à mieux différencier et les élèves sont beaucoup plus occupés en autonomie (sur les compétences travaillées en classe...) ce qui me permet d'aider ceux qui ont besoin de moi. Mon système ne vient donc pas en plus d'autre chose ou à la place des leçons ou exos d'entraînement : c'est ma base pour mes leçons et les entraînements.

Loin de moi l'idée d'avoir des cahiers non corrigés qui rentrent à la maison : en tant que maman, je n'apprécierais pas non plus et effectivement mes élèves n'auraient rien appris. Simplement, les élèves rapides ont l'occasion de faire des exos plus complexes que les autres, mais tous mes élèves travaillent les mêmes notions.

Encore une fois, je décrivais "un certain type" de plan de travail, très répandu depuis quelques années.

Dans ton fonctionnement, par contre, ce qui me "chiffonne", c'est le moment où tu fais tes nouvelles leçons : le même pour tous ou tu différencies aussi pour ça ?

Posté(e)

Pour le moment, je fais mes nouvelles leçons en même temps pour tous. Ca me permet d'emmener tout le monde sur les mêmes notions : tout le monde entend parler de tout ainsi. Il est vrai que pour aller au fond de ma démarche, il faudrait que j'arrive à différencier les moments des leçons. Mais j'avoue que je n'ai pas encore trouvé la façon de faire...mais je cogite.

Posté(e)
Pour l'ambiance de classe : pas de problème. Elle est très bonne avec des élèves qui s'entraident.

En travaillant autrement, j'imagine que tu obliges tout de même tes élèves à avoir un minimum de rendement au niveau des exercices ? Ils sont quand même à l'école pour travailler même si effectivement ce ne sont pas des bêtes de somme

Pour répondre à ta question : non, je ne suis pas en demande d'un "rendement". Je demande que les exercices soient bien fait (du moins le mieux possible). C'est à dire que si à 10h00, je donne 2 exercices à faire (qui peuvent être un peu différents pour les plus faibles, et un 3ème exo plus ardu pour les rapides), à 10h45 c'est fini et corrigé individuellement la plupart du temps. Donc il n'y a pas de "rendement" à avoir, je donne un temps pour le faire et c'est tout.

Si c'est l'heure de la récré et qu'on n'a pas terminé, et bien on reprend après la récré. Je ne garde pas les élèves lors de la récré pour "forcer" à finir. Je n'ampute pas les séances de sport ou d'arts visuels non plus. Si jamais on n'a pas eu le temps de faire tout ce que j'avais prévu, je reporte tout simplement.

Posté(e)

Pour le moment, je fais mes nouvelles leçons en même temps pour tous. Ca me permet d'emmener tout le monde sur les mêmes notions : tout le monde entend parler de tout ainsi. Il est vrai que pour aller au fond de ma démarche, il faudrait que j'arrive à différencier les moments des leçons. Mais j'avoue que je n'ai pas encore trouvé la façon de faire...mais je cogite.

Mais quel est l'intérêt de différencier les temps de leçon ?

Ça agrandit le fossé entre les bons et les moins bons qui en plus, n'entendent même plus les leçons en rapport avec leur classe.

Posté(e)

Je me questionne en ce moment sur les compétences à atteindre. En effet, certaines me semblent indispensables pour le suivi de la scolarité, d'autres moins. Il y a peut-être moyen de faire certaines leçons aux élèves qui sont en mesure de les assimiler et ne pas les proposer aux autres (ou alors plus tard). Je préfère par exemple (en CM2) que tous mes élèves sachent conjuguer le passé composé par contre si certains partent en 6ème sans savoir accorder le participe passé avec l'auxiliaire avoir, je n'aurai pas l'impression d'avoir mis le reste de leur scolarité en danger.

Je ne veux absolument pas dire par là que je vais laisser certains élèves sur le bord du chemin : je vais plutôt tout faire pour qu'ils acquièrent des bases solides en français et en maths sur des compétences qui me semblent essentielles. Je pense de plus en plus que tous les élèves ne sont pas prêts pour entendre les mêmes choses au même moment.

Pour répondre à Anso : que fais-tu si certains élèves n'avancent manifestement pas ? Tu laisses le cahier vide ? Je sais que dans le meilleur des mondes, les enfants ont envie de travailler mais il y a quand même des récalcitrants (peut-être que dans mon école ?). Je ne prive pas la classe entière de sport ou d'Art Pla mais il m'arrive de le faire pour un ou deux élèves...Cette solution ne me satisfait pas mais je n'ai pas trouvé la recette miracle qui marche à tous les coups.

Posté(e)

Je me questionne en ce moment sur les compétences à atteindre. En effet, certaines me semblent indispensables pour le suivi de la scolarité, d'autres moins. Il y a peut-être moyen de faire certaines leçons aux élèves qui sont en mesure de les assimiler et ne pas les proposer aux autres (ou alors plus tard). Je préfère par exemple (en CM2) que tous mes élèves sachent conjuguer le passé composé par contre si certains partent en 6ème sans savoir accorder le participe passé avec l'auxiliaire avoir, je n'aurai pas l'impression d'avoir mis le reste de leur scolarité en danger.

Je ne veux absolument pas dire par là que je vais laisser certains élèves sur le bord du chemin : je vais plutôt tout faire pour qu'ils acquièrent des bases solides en français et en maths sur des compétences qui me semblent essentielles. Je pense de plus en plus que tous les élèves ne sont pas prêts pour entendre les mêmes choses au même moment.

Pour répondre à Anso : que fais-tu si certains élèves n'avancent manifestement pas ? Tu laisses le cahier vide ? Je sais que dans le meilleur des mondes, les enfants ont envie de travailler mais il y a quand même des récalcitrants (peut-être que dans mon école ?). Je ne prive pas la classe entière de sport ou d'Art Pla mais il m'arrive de le faire pour un ou deux élèves...Cette solution ne me satisfait pas mais je n'ai pas trouvé la recette miracle qui marche à tous les coups.

En même temps : avoir et le COD placé avant le verbe ce n'est plus au programme même des CM2.

Je plaisante, car j'ai bien compris l'idée.

Posté(e)

Je me questionne en ce moment sur les compétences à atteindre. En effet, certaines me semblent indispensables pour le suivi de la scolarité, d'autres moins. Il y a peut-être moyen de faire certaines leçons aux élèves qui sont en mesure de les assimiler et ne pas les proposer aux autres (ou alors plus tard). Je préfère par exemple (en CM2) que tous mes élèves sachent conjuguer le passé composé par contre si certains partent en 6ème sans savoir accorder le participe passé avec l'auxiliaire avoir, je n'aurai pas l'impression d'avoir mis le reste de leur scolarité en danger.

Je ne veux absolument pas dire par là que je vais laisser certains élèves sur le bord du chemin : je vais plutôt tout faire pour qu'ils acquièrent des bases solides en français et en maths sur des compétences qui me semblent essentielles. Je pense de plus en plus que tous les élèves ne sont pas prêts pour entendre les mêmes choses au même moment.

Donc tu es quand même exigeante, ce qui n'est pas le cas de tous les enseignants, hélas.

Cependant, si tous les enseignants depuis le CP reportent les leçons qui ne leur semble pas être primordiales, ce n'est pas le passé composé que tu verras avec tes plus faibles en CM2 ... c'est le présent des verbes du premier groupe !

C'est cela qui me chiffonne avec la différenciation à outrance.

Il me semble impératif que les élèves en difficultés aient conscience de ces difficultés, du chemin qui reste à parcourir, des points de programme qu'il leur reste à voir, et mettent les bouchées doubles pour arriver à les combler (au lieu de moitiés de bouchées, dans certaines classes).

Posté(e)

Pour éviter que les élèves de CM2 arrivent en ne sachant rien ou pas grand chose, on peut aussi s'entendre entre collègues pour voir ce qui paraît indispensable pour intégrer le niveau du dessus. C'est déjà ce que je fais avec ma collègue qui a les CE2. Elle voit par exemple la multiplication à un chiffre et me laisse la multiplication à 2 chiffres pour le CM1. Les années où son groupe va bien, elle va plus loin et je récupère les élèves à un niveau supérieur. Il faut effectivement définir un niveau minimum à atteindre pour chaque année.

Après pour les élèves qui sont vraiment décrochés par rapport au reste de la classe, nous mettons toujours une copie du bulletin classique à côté du bulletin qu'ils ont validé à leur niveau afin que les familles se rendent compte de la différence entre ce qu'ils réussissent et ce qui est vraiment attendu.

Je préfère ensuite avoir des élèves qui ont envie de venir en classe parce qu'ils voient leurs progrès plutôt que des élèves complètement noyés sous les notions qu'ils ne comprennent pas.

Posté(e)

Je n'écrivais pas que tes collègues et toi ne discutiez pas de tout cela, mais simplement que c'était le risque.

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...