Pablo Posté(e) 3 février 2015 Posté(e) 3 février 2015 Y a quand même quelque chose que je ne comprends pas... le médecin du centre doit bien être au courant de toutes les possibilités dont vous parlez, genre équipe médicale du futuroscope, IDE... pourquoi refuse -t-il? Je suis tout à fait d'accord avec vous pour vouloir emmener ces enfants à tout prix, mais là assise derrière mon écran, je me dis que si il se passe le moindre truc et que le médecin avait formellement émis un avis défavorable, vous allez être en première ligne.
Malo3741 Posté(e) 3 février 2015 Auteur Posté(e) 3 février 2015 De toute façon nous ne pourrons pas les emmener sans l'accord du médecin (à moins de les enlever au milieu de la nuit...!). Effectivement je ne comprends pas pourquoi on ne nous a pas proposé d'autres solutions, mais j'ai appris aujourd'hui que tout ça est aussi une histoire de guéguerre interne: les cadres du foyer se contredisent et celui qui aura le dernier mot aura gagné! Et les enfants dans tout ça?!
Athenajulie Posté(e) 9 février 2015 Posté(e) 9 février 2015 Même problématique ici. Juste pour l'anecdote : l'équipe enseignante a refusé de manipuler la pompe à insuline d'un élève parce que trop de responsabilités sont engagées et il s'agissait d'un élève avec un diabète très instable. Résultat, l'enseignante qui devait recevoir l'élève dans sa classe s'est faite taxer d'égoïste, non professionnelle et s'opposant à la scolarisation d'un enfant pendant l'équipe éducative (directeur, parents, enseignant référent et médecin scolaire ont qualifié sa position d'inacceptable). L'IEN s'est pointé à l'école avec une menace de faute professionnelle pour la collègue. Nous lui avons rappelé nos obligations et notre droit à ne pas faire de geste médical (entrer une valeur d'un dosage dans une pompe à insuline étant un geste médical). L'IEN a tenté de nous démontrer que comme l'injection est faite par une machine et qu'on se contente de paramétrer une dose qu'il ne s'agissait pas d'un geste médical... Textes à l'appui et confirmation de l'ordre des médecins, nous avons maintenu notre demande : des infirmiers doivent se déplacer pour le faire, ça n'est pas notre rôle. On a tenté de nous culpabiliser "mauvais enseignants, pas de sens de la citoyenneté, exclusion d'enfant en situation d'handicap" et blablabla... Nous avons rétorqué que la loi de 2005 était une avancée mais qu'il manquait des moyens pour la mise en oeuvre et que nous n'avions pas à engager nos responsabilités personnelles pour y palier. Bref, nous avons obtenu la présence des infirmiers... mais nous demeurons dans l'esprit général des enseignants peu enclins à la souffrance de l'enfant et aujourd'hui ma collègue s'est encore pris une remarque sur le sujet au cours de son inspection. Alors que, dans le fond, il s'agissait de mettre un terme à des "bricolages internes" néfastes à la prise en charge de la santé de l'enfant.
Goëllette Posté(e) 10 février 2015 Posté(e) 10 février 2015 Même problématique ici. Juste pour l'anecdote : l'équipe enseignante a refusé de manipuler la pompe à insuline d'un élève parce que trop de responsabilités sont engagées et il s'agissait d'un élève avec un diabète très instable. Résultat, l'enseignante qui devait recevoir l'élève dans sa classe s'est faite taxer d'égoïste, non professionnelle et s'opposant à la scolarisation d'un enfant pendant l'équipe éducative (directeur, parents, enseignant référent et médecin scolaire ont qualifié sa position d'inacceptable). L'IEN s'est pointé à l'école avec une menace de faute professionnelle pour la collègue. Nous lui avons rappelé nos obligations et notre droit à ne pas faire de geste médical (entrer une valeur d'un dosage dans une pompe à insuline étant un geste médical). L'IEN a tenté de nous démontrer que comme l'injection est faite par une machine et qu'on se contente de paramétrer une dose qu'il ne s'agissait pas d'un geste médical... Textes à l'appui et confirmation de l'ordre des médecins, nous avons maintenu notre demande : des infirmiers doivent se déplacer pour le faire, ça n'est pas notre rôle. On a tenté de nous culpabiliser "mauvais enseignants, pas de sens de la citoyenneté, exclusion d'enfant en situation d'handicap" et blablabla... Nous avons rétorqué que la loi de 2005 était une avancée mais qu'il manquait des moyens pour la mise en oeuvre et que nous n'avions pas à engager nos responsabilités personnelles pour y palier. Bref, nous avons obtenu la présence des infirmiers... mais nous demeurons dans l'esprit général des enseignants peu enclins à la souffrance de l'enfant et aujourd'hui ma collègue s'est encore pris une remarque sur le sujet au cours de son inspection. Alors que, dans le fond, il s'agissait de mettre un terme à des "bricolages internes" néfastes à la prise en charge de la santé de l'enfant. La loi de 2005 est à l'origine de beaucoup de soucis et n'a pas tellement arrangé l'existence des handicapés. Et le diabète de type 2 est en partie le résultat d'une mauvaise hygiène de vie, donc si les enseignants sont de mauvais enseignants parce qu'ils refusent de prendre le risque de faire des gestes médicaux, on peut aussi taxer les parents de déficients pour en avoir provoqué l'apparition.
sweetyvoice Posté(e) 10 février 2015 Posté(e) 10 février 2015 Même problématique ici. Juste pour l'anecdote : l'équipe enseignante a refusé de manipuler la pompe à insuline d'un élève parce que trop de responsabilités sont engagées et il s'agissait d'un élève avec un diabète très instable. Résultat, l'enseignante qui devait recevoir l'élève dans sa classe s'est faite taxer d'égoïste, non professionnelle et s'opposant à la scolarisation d'un enfant pendant l'équipe éducative (directeur, parents, enseignant référent et médecin scolaire ont qualifié sa position d'inacceptable). L'IEN s'est pointé à l'école avec une menace de faute professionnelle pour la collègue. Nous lui avons rappelé nos obligations et notre droit à ne pas faire de geste médical (entrer une valeur d'un dosage dans une pompe à insuline étant un geste médical). L'IEN a tenté de nous démontrer que comme l'injection est faite par une machine et qu'on se contente de paramétrer une dose qu'il ne s'agissait pas d'un geste médical... Textes à l'appui et confirmation de l'ordre des médecins, nous avons maintenu notre demande : des infirmiers doivent se déplacer pour le faire, ça n'est pas notre rôle. On a tenté de nous culpabiliser "mauvais enseignants, pas de sens de la citoyenneté, exclusion d'enfant en situation d'handicap" et blablabla... Nous avons rétorqué que la loi de 2005 était une avancée mais qu'il manquait des moyens pour la mise en oeuvre et que nous n'avions pas à engager nos responsabilités personnelles pour y palier. Bref, nous avons obtenu la présence des infirmiers... mais nous demeurons dans l'esprit général des enseignants peu enclins à la souffrance de l'enfant et aujourd'hui ma collègue s'est encore pris une remarque sur le sujet au cours de son inspection. Alors que, dans le fond, il s'agissait de mettre un terme à des "bricolages internes" néfastes à la prise en charge de la santé de l'enfant. La loi de 2005 est à l'origine de beaucoup de soucis et n'a pas tellement arrangé l'existence des handicapés. Et le diabète de type 2 est en partie le résultat d'une mauvaise hygiène de vie, donc si les enseignants sont de mauvais enseignants parce qu'ils refusent de prendre le risque de faire des gestes médicaux, on peut aussi taxer les parents de déficients pour en avoir provoqué l'apparition. Je ne peux pas laisser passer une chose pareille !!! Mon neveu est diabétique de type II et son origine est uniquement d'origine génétique . Je le revois encore à 7 ans lors de l'apparition des 1ers symptômes et de l'apprentissage à l'hôpital de son "régime" nous dire que c'était vraiment injuste avec tous les légumes qu'il mangeait depuis qu'il est tout petit !!! Sinon pour l'insuline les collègues ont eu totalement raison, c'est une chose d'accompagner un enfant à la mesure de son dextro, ça en est une autre d'entrer une mesure de dosage d'insuline !! Mon neveu n'avait evidement pas d'infirmière pour doser son insuline au moment du repas, c'est mon frère qui était obligé à l'époque de venir avant le repas de la cantine lui administrer ... depuis qu'il est au collège (infirmière dans l'établissement) c'est beaucoup plus simple !!!
Goëllette Posté(e) 10 février 2015 Posté(e) 10 février 2015 Mais pas pour tous, je t'assure, et quand tu te renseignes, tu t'aperçois qu'autrefois, il s'agissait d'un diabète "de vieux", apparaissant après 40 ans ... Et pourtant, depuis quelques années, de nombreux enfants en sont atteints.
sweetyvoice Posté(e) 10 février 2015 Posté(e) 10 février 2015 Tu as raison ... j'ai confondu avec le diabète de type I dont est atteint mon neveu ... mais je crois qu'ici si nous parlons d'insuline il s'agit justement de type I non ??? Donc le rapport avec les parents m'avait interpellée !
Goëllette Posté(e) 11 février 2015 Posté(e) 11 février 2015 Non, l'insuline fait aussi partie du traitement des diabètes de type 2.
liliclaire Posté(e) 11 février 2015 Posté(e) 11 février 2015 Bonjour, Je suis partie en voyage scolaire avec un enfant diabétique (mon fils ) did depuis ses 18mois, c'était l'an dernier et Pierre avait 9ans. J'ai donc un point de vue des deux côtés du côté des parents et je peux vous dire que l'éducation nationale n'est pas tendre avec nous, et PMI...aussi (je n'ai pas pu travailler jusqu'au 6ans de Pierre) et du côté de l'enseignant (cela fait deux ans que j'ai Pierre dans ma classe !) Les deux enfants qui doivent partir sont ils traités par pompe ou par injections ? Cela change bien la donne ! En effet, par injection les doses sont très fixes, on les change moins... et surtout si il y a un problème dans la journée aucun moyen d'arrêter l'insuline présente dans le corps.. En cas de pompe à insuline, la dose est fluctuante selon les moments, l'activité, et les envies aussi parfois ! C'est ce que permet la pompe à insuline s'adapter à l'enfant (qui peut manger de tout !) à sa vie...mais avec aussi quelques contraintes. Le seul geste que les enseignantes de mon fils avait le devoir de faire si convulsion...c'était de couper le fil (ordre des médecins scolaires, PMI, chu...) avec un ciseaux ou autres...mais après il faut remettre la pompe et un KT dans les 2h qui suivent ! (donc l'enfant si il sait le faire ou bien ...puis suite à cela il faut respecter tout un protocole : 2h après dextro si tel résultat il faut faire ceci ou cela...) Il est à noter que pour les nuits on demande aux enfants et aux familles d'avoir du glucagon (si Hypo avec perte de connaissance). Il me semble que dans le cas d'un voyage scolaire, il faut avoir au minimum un glucagon par enfant ! La piqure car s'est une piqure à faire, peut être faite par n'importe qui (ou pompier, ou médecin...) seulement il faut avoir le glucagon. D'un sens, je comprends les enseignants, emmener un enfant did c'est bien, mais il faut connaitre les contraintes et le mieux étant d'avoir un adulte pour cet enfant (si hypo, il peut se reposer et suivre après). L'AJD recommande d'ailleurs qu'un adulte les accompagne : http://ajd-diabete.fr/le-diabete/vivre-avec-le-diabete/la-scolarite/ Pour mon fils, je suis partie avec ma maman, qui était là pour Pierre au cas où, pouvoir s'arrêter au milieu d'une visite si besoin pouvoir, rejoindre le groupe...mais la nuit je m'en chargeais ! (Pierre a besoin d'être contrôlé toutes les 3h toutes les nuits !) Je suis toujours surprise des différences... Oui, j'ai déjà eu des élèves diabétiques et ai fait les dextro, qui d'autre pour les faire ?Pour la grande élève de CM1, c'est moi qui adaptais les repas de cantine en fonction de ses dextro. En classe verte ou toute l'année ?Toute l'année, quand tu as une gamine très déraisonnable qui se retrouve en hyper et face à un plateau de frites, il faut bien lui dire ce qu'elle a le droit de manger ou non. Donc tous les midi, je l'emmenais à la cantine (ou ma collègue) et sélectionnais ce qu'elle avait le droit de manger ou non. Je n'ai jamais vu d'infirmière à l'école, ni pour elle ni pour d'autres.Et d'ailleurs, elle était très souvent en hypo (sa mère augmentait ses doses d'insuline sans autorisation du médecin), à n'importe quel moment de la journée, il faut bien savoir faire les dextro. Et en cas de perte de connaissance aussi... Est-ce réellement le rôle d'un enseignant ?C'est le rôle de ses parents, plutôt, et en CM1, il est largement temps qu'un élève ayant une maladie chronique se gère seul. Sans aucun doute...J'ai toujours un peu de mal avec tes jugements à l'emporte pièce. Je n'envisage pas de dire à une gamine de 9 ans de gérer seule un truc aussi grave que les repas quand on est diabétique. Surtout quand la mère de ladite gamine ne maîtrise elle-même pas bien le sujet et décide d'augmenter son insuline pour lui permettre de manger davantage de sucreries... Les dextrose, les enseignants n'ont pas obligation de savoir les faire ! L'enfant peut le faire seul, l'enseignant doit connaitre les signes d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie ! (même si chez mon fils par exemple les signes sont les mêmes ! par contre les dextros il a su les faire à 3ans !) Pour les repas, Alors, là, ce sont deux courants deux pensées chez les did : - doit on tout leur interdire, et tout contrôler au risque qu'un jour où l'autre l'enfant fasse des bêtises - doit on tout leur permettre au risque d'envoyer plus d'insuline pour que l'enfant puisse vivre comme les autres..Je fais partie donc des parents qui laissent faire l'enfant ! Si il veut une grosse assiettes de frites ok, il veut des bonbons ok, on envoie plus d'insuline alors, le chu ne dit rien (il est inférieur au ratio poids/kg/insuline et pour le chu son diabète est très bien géré, même si il fait des hypo presque tous les jours et des hypers presque tous les jours... normal c'est un type 1 !) Eh oui, le type 1 est fluctuant presque toute sa vie aussi Une émotion un peu vive, et hop Pierre grimpe en hyper, l'inverse aussi, changement de saison : changement des besoins d'insuline..! Même problématique ici. Juste pour l'anecdote : l'équipe enseignante a refusé de manipuler la pompe à insuline d'un élève parce que trop de responsabilités sont engagées et il s'agissait d'un élève avec un diabète très instable. Résultat, l'enseignante qui devait recevoir l'élève dans sa classe s'est faite taxer d'égoïste, non professionnelle et s'opposant à la scolarisation d'un enfant pendant l'équipe éducative (directeur, parents, enseignant référent et médecin scolaire ont qualifié sa position d'inacceptable). L'IEN s'est pointé à l'école avec une menace de faute professionnelle pour la collègue. Nous lui avons rappelé nos obligations et notre droit à ne pas faire de geste médical (entrer une valeur d'un dosage dans une pompe à insuline étant un geste médical). L'IEN a tenté de nous démontrer que comme l'injection est faite par une machine et qu'on se contente de paramétrer une dose qu'il ne s'agissait pas d'un geste médical... Textes à l'appui et confirmation de l'ordre des médecins, nous avons maintenu notre demande : des infirmiers doivent se déplacer pour le faire, ça n'est pas notre rôle. On a tenté de nous culpabiliser "mauvais enseignants, pas de sens de la citoyenneté, exclusion d'enfant en situation d'handicap" et blablabla... Nous avons rétorqué que la loi de 2005 était une avancée mais qu'il manquait des moyens pour la mise en oeuvre et que nous n'avions pas à engager nos responsabilités personnelles pour y palier. Bref, nous avons obtenu la présence des infirmiers... mais nous demeurons dans l'esprit général des enseignants peu enclins à la souffrance de l'enfant et aujourd'hui ma collègue s'est encore pris une remarque sur le sujet au cours de son inspection. Alors que, dans le fond, il s'agissait de mettre un terme à des "bricolages internes" néfastes à la prise en charge de la santé de l'enfant. Ben c'est votre droit et je l'approuve totalement en tant que maman (même si c'est difficile,je l'avoue) Une infirmière c'est contraignant mais c'est son métier ! Apprendre à gérer les doses d'insuline c'est difficile et c'est différent selon chaque enfant, chaque protocole.. Et puis le jour où le KT s'arrache vous auriez fait comment ? c'est déjà arrivé à Pierre...! Les infirmières sont venues le remettre, parce que le poser ok pas de soucis pour l'enfant mais après il y a encore un protocole à respecter !
Lison Posté(e) 11 février 2015 Posté(e) 11 février 2015 Liliclaire, l'enfant DID que nous avons actuellement à l'école n'a été diagnostiqué qu'en novembre. Il est encore très maladroit pour faire lui-même les dextro (il a 4 ans). Il est hospitalisé cette semaine pour avoir une pompe, on refera le PAI dès son retour parce que ça change tout ! Pour l'élève dont je parlais précédemment, elle était en obésité grave donc il fallait tout de même contrôler les choses
Malo3741 Posté(e) 14 février 2015 Auteur Posté(e) 14 février 2015 Bonjour à tous La situation semble réglée... Notre médecin EN, après s'être mieux renseignée, nous a informé que nous n'avons pas le droit de donner de l'insuline à un enfant, car il faut un professionnel médical pour cela. Donc impossible de partir sans infirmière... Mais elle a contacté son médecin conseiller technique à la DSDEN qui a contacté le DASEN... Bref nous emmenons bien une infirmière du foyer médicalisé. J'ai dû réservé une place adulte en plus au Futuroscope, mais le foyer prend en charge le surcoût (Faut pas abuser!). Bref j'ai réussi nous emmenons les enfants! Merci à tous pour vos conseils précieux! Dans tous les cas ce sujet aura permis de constater une fois de plus la disparité qui existe dans la façon de traiter les situations particulières...!
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