fleur_de_java Posté(e) 5 mars 2015 Posté(e) 5 mars 2015 Ce qui veut dire qu'en ZEP je pourrai me retrouver avec quasi autant d'élèves que les classes ordinaires... Dans mon école on est en moyenne à 20 / classe avec un CM1/CM2 à 16... Bref, j'aime bosser dans ma CLIS mais je me pose la question de la pérénité de ma motivation dans les conditions qui se préparent... Sinon, quel est l'intérêt de n'avoir les élèves que pour les maths et le français ? Les non lecteurs qui sont censés être en CM ne resteront-ils pas finalement en continu dans nos classes ? Et bon courage aux collègues pour gérer mon Jean-Maurice...
Goëllette Posté(e) 5 mars 2015 Posté(e) 5 mars 2015 Ce qui veut dire qu'en ZEP je pourrai me retrouver avec quasi autant d'élèves que les classes ordinaires... Dans mon école on est en moyenne à 20 / classe avec un CM1/CM2 à 16... Bref, j'aime bosser dans ma CLIS mais je me pose la question de la pérénité de ma motivation dans les conditions qui se préparent... En même temps, si tu te retrouves avec les mêmes élèves plus tous les autres, en "classe banale", les conditions ne seront pas meilleures !
fleur_de_java Posté(e) 5 mars 2015 Posté(e) 5 mars 2015 Ce qui veut dire qu'en ZEP je pourrai me retrouver avec quasi autant d'élèves que les classes ordinaires... Dans mon école on est en moyenne à 20 / classe avec un CM1/CM2 à 16... Bref, j'aime bosser dans ma CLIS mais je me pose la question de la pérénité de ma motivation dans les conditions qui se préparent... En même temps, si tu te retrouves avec les mêmes élèves plus tous les autres, en "classe banale", les conditions ne seront pas meilleures ! Je n'ai pas dit le contraire
prune2007 Posté(e) 5 mars 2015 Posté(e) 5 mars 2015 Et au niveau effectif global de l'école, ça serait quoi l'idée ? Dans mon école : 7 classes ordinaires + une clis. Les élèves de clis ne sont pas comptabilisés, comme vous le savez, dans l'effectif pour les ouvertures/fermetures - logique d'ailleurs. Par contre, si jamais on passe à une ULIS école, j'espère que les élèves de CLIS seront comptabilisés dans l'effectif global, sinon merci les classes encore plus chargées !
alinedu39 Posté(e) 5 mars 2015 Posté(e) 5 mars 2015 (modifié) Et au niveau effectif global de l'école, ça serait quoi l'idée ? Dans mon école : 7 classes ordinaires + une clis. Les élèves de clis ne sont pas comptabilisés, comme vous le savez, dans l'effectif pour les ouvertures/fermetures - logique d'ailleurs. Par contre, si jamais on passe à une ULIS école, j'espère que les élèves de CLIS seront comptabilisés dans l'effectif global, sinon merci les classes encore plus chargées ! Ah bah moi mes élèves ont compté dans l'ouverture de la 9ème classe ! Par contre la Clis n'a pas compté comme une classe. Sans mes élèves, il n'y aurait pas eu d'ouverture et le collègue de CM1 aurait gardé ses 33 élèves ! J'ai entendu parler de ce changement dès le stage école de novembre. Nos élèves seront inscrits sur la liste d'appel de leur classe d'âge donc ils compteront bien dans les effectifs de l'école. Après les conseillers pédas nous ont bien dit qu'effectivement, certains élèves seront inscrits dans une classe ordinaire, celle de leur classe d'âge donc, mais qu'ils n'y seront jamais ou quasiment jamais. A priori on pourra continuer à inclure dans la classe "de niveau". Sinon, le pour : comme les élèves compteront dans les effectifs de leur classe d'âge, les collègues ne pourront pas les refuser en inclusion en EPS par exemple sous prétexte qu'ils sont trop nombreux. Le contre : la conseillère péda disait qu'on pourrait faire des échanges : en gros, on récupère sur certains créneaux des élèves de classe ordinaire en grosse difficulté pour travailler avec eux en petit groupe. En gros on remplace les maitres E du Rased... Modifié 5 mars 2015 par alinedu39
Goëllette Posté(e) 5 mars 2015 Posté(e) 5 mars 2015 Ce qui veut dire qu'en ZEP je pourrai me retrouver avec quasi autant d'élèves que les classes ordinaires... Dans mon école on est en moyenne à 20 / classe avec un CM1/CM2 à 16... Bref, j'aime bosser dans ma CLIS mais je me pose la question de la pérénité de ma motivation dans les conditions qui se préparent... En même temps, si tu te retrouves avec les mêmes élèves plus tous les autres, en "classe banale", les conditions ne seront pas meilleures ! Je n'ai pas dit le contraire C'était surtout un commentaire dépité de ma part, face à la situation ... déprimante !
clis Posté(e) 6 mars 2015 Posté(e) 6 mars 2015 BONJOUR j ai lu qq reponses, et pour rajouter un petit commentaire, moi aussi j ai ete en clis pendant des années et je l ai quittée! ce n est pas parce qu on quitte kla Clis qu on doit quitter le spe pour se sentir mieux lol je suis en HDj avec jeunes psychotiques ou autistes ados grands ados et je revis car on est soutenu et jamais seuls dans la difficulte!!! tout est adapté! finis la CLIS ou on se bat tout seul!!
Lexdra Posté(e) 7 mars 2015 Posté(e) 7 mars 2015 Et au niveau effectif global de l'école, ça serait quoi l'idée ? Dans mon école : 7 classes ordinaires + une clis. Les élèves de clis ne sont pas comptabilisés, comme vous le savez, dans l'effectif pour les ouvertures/fermetures - logique d'ailleurs. Par contre, si jamais on passe à une ULIS école, j'espère que les élèves de CLIS seront comptabilisés dans l'effectif global, sinon merci les classes encore plus chargées ! Ah bah moi mes élèves ont compté dans l'ouverture de la 9ème classe ! Par contre la Clis n'a pas compté comme une classe. Sans mes élèves, il n'y aurait pas eu d'ouverture et le collègue de CM1 aurait gardé ses 33 élèves ! J'ai entendu parler de ce changement dès le stage école de novembre. Nos élèves seront inscrits sur la liste d'appel de leur classe d'âge donc ils compteront bien dans les effectifs de l'école. Après les conseillers pédas nous ont bien dit qu'effectivement, certains élèves seront inscrits dans une classe ordinaire, celle de leur classe d'âge donc, mais qu'ils n'y seront jamais ou quasiment jamais. A priori on pourra continuer à inclure dans la classe "de niveau". Sinon, le pour : comme les élèves compteront dans les effectifs de leur classe d'âge, les collègues ne pourront pas les refuser en inclusion en EPS par exemple sous prétexte qu'ils sont trop nombreux. Le contre : la conseillère péda disait qu'on pourrait faire des échanges : en gros, on récupère sur certains créneaux des élèves de classe ordinaire en grosse difficulté pour travailler avec eux en petit groupe. En gros on remplace les maitres E du Rased... Ils sont très intelligents, c'est ainsi que le RASED finira par tout de même disparaître. Cette année on est bien passé au directeur - maître surnuméraire grâce aux FSR. On a l'impression qu'ils avancent à tâtons mais point du tout, tout semble calculer. Cette année je suis déchargée par une FSR donc je passe une journée par semaine avec différents groupes d'élèves en difficulté. Tout le monde applaudit vu que le RASED ne peut pas venir et on me donne même des tuyaux, des documents, des manuels, etc. Futur : les élèves en difficulté sont pris par le directeur, le maître de CLIS Plus de passage en SEGPA après le CM2. Les directeurs expérimentés vont prendre sous leur aile les nouveaux. La formation à distance (déjà en place mais pourquoi s'arrêter à la moitié du temps...) Quoi d'autres ?
Tampopo Posté(e) 8 mars 2015 Posté(e) 8 mars 2015 Je plussoie, je suis certaine qu'ils savent très bien où ils vont, et ça me fait peur !
Goëllette Posté(e) 8 mars 2015 Posté(e) 8 mars 2015 Je plussoie, je suis certaine qu'ils savent très bien où ils vont, et ça me fait peur ! Mais bien entendu qu'ils le savent !
loula1102 Posté(e) 15 mars 2015 Posté(e) 15 mars 2015 + 1, côté moral en berne!!!! Ils sont en train de me dégoûter de faire mon métier aussi. Je ne suis pas en CLIS mais en ULIS. Et après 10 ans de spécialisé (j'ai passé mon concours pour faire cela, une spécialisation dès que j'en ai eu la possibilté), j'en ai ras le bol! Non pas de mes élèves, mais de tout le reste. Le sentiment de ne pouvoir faire mon métier qu'à moitié sous la lourdeur administraive que demande la coordination pour les 4ème, 3ème, du manque de considération que l'on peut avoir pour ces élèves. Dans mon département, on ne regarde pas ce qui est mieux pour eux, mais on résonne en coût de transport. Et enfin, clou du spectacle, la présence de l'enseignant n'est pas nécessaire à une ESS. Je n'ai qu'à transmettre un écrit et c'est bon! Donc, à quoi je sers? Encore une chance, mon principal, s'est fâché et m'a défendu, car lui voit mon travail au quotidien avec les élèves et les familles. Mais, la je suis en train de perdre "la gnaque, l'énergie" que j'avais à faire mon métier.
Goëllette Posté(e) 16 mars 2015 Posté(e) 16 mars 2015 Je compatis. Je pense que leur but est de prendre des décisions économiques, donc on tolère la présence des familles aux équipes de suivi, qu'on peut "entortiller" en leur faisant croire qu'on les écoute et que la solution proposée est la meilleure pour leur enfant, mais on veut éviter la présence des enseignants qui eux, parlent du quotidien et sont un peu plus au courant des conséquences de telle ou telle proposition ... J'ai une pensée pour un élève que je connais depuis sa petite section et qui présentait déjà, manifestement, des signes extérieurs de handicap et, très rapidement, en MS, a montré certaines limites dans les apprentissages. La famille (par ailleurs en grande détresse sociale, avec l'alcoolisme des deux parents, notamment), au départ, a nié les difficultés et l'enfant n'a pas été suivi. Puis pendant un CP très difficile, un suivi a peu à peu été mis en place, il a redoublé le CP, mais la famille a toujours refusé les propositions d'orientation et certains suivis. On n'a jamais réussi à savoir quel était son handicap exact et du coup, il reste en classe banale, avec AVS, mais a au moins deux ans de retard scolaire et un comportement complètement décalé avec ses camarades de classe qui ont pourtant deux ans de moins que lui. Il est maintenant au CM2, qu'il a lui aussi redoublé, et enfin, on se demande ce qu'on va faire de lui plus tard ... Pourtant, il y en a eu, des équipes de suivi, auxquelles débarquaient une dizaine de spécialistes de tous poils, dès que la famille sentait que l'école allait demander une orientation ! Les enseignants n'ont jamais été entendus quand ils décrivaient la réalité de la classe et tiraient la sonnette d'alarme. Et on ne sait pourtant toujours pas avec certitude quel est son handicap. Quel gâchis ! Que d'argent public dépensé pour peu de résultats effectifs ! Et quel est l'avenir de ce môme ? Désolée, c'était mon courroux de début de semaine. Bon courage à tous !
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