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T20... Pensez-vous à la reconversion ?


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Je me reconnais un peu dans ce que tu dis . Même si j'ai un double niveau de puis 7 ans et ça commence à faire long. Je me préserve au maximum et mêmesi c'est le mal j'utilise pas mal internet .

Mon frère qui était moins bon élève que moi , a moins de diplôme universitaires que moi gagne presque 1000€ de plus que moi .

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Bonjour à tous!!!

Et respects car malgré une réaliste remise en question de notre rôle, vous essayez, testez, ne baissez pas les bras.....

Je me reconnais dans tous vos propos et dans notre énergie en montagnes russes: une fois tout en haut où l'on s'imagine pouvoir oeuvrer au changement, la fois suivante tout en bas, en burn-out total avec l'impression de ne servir à rien, d'être dénigré par l'ensemble de la population et de devoir chaque jour convaincre nos chères têtes blondes que OUI, réaliser des efforts est important, gratifiant et que NON, la vie n'est pas une succession de moments qui doivent tous aller dans notre sens :heat:

Et voilà le HIC, nous sommes également conditionnés (à notre insu) par une société qui met hautement en avant le plaisir sous toutes ses formes et malheur à celui qui en serait privé quelques instants par jour (voir la pub qui décroche la palme d'or!!!).

Donc, nous réclamons à corps et à cris .... TOUT !!! La béatitude de corps et d'esprit, des enfants qui roulent, un métier pas trop épuisant et satisfaisant, la RECONNAISSANCE, les sous (important mais cela ne résout pas tout, voir "La sobriété heureuse" de Pierre Rabhi), les loisirs et j'en passe.

Et c'est humain!!!!! Nous sommes tous pareils!!!! Moi la première! Mais je me dis: faisons ce que nous avons à faire et laissons couler.... arrêtons de trop mentaliser, analyser, décrypter, revendiquer....Juste ce qu'il faut mais pas trop... De la mesure dans tout.

On est souvent englué dans son quotidien et lorsqu' un vrai grand malheur arrrive on se dit "P...., c'que j'étais bien sans le savoir" :secret:

Ceci n'est pas une leçon de morale, comme je l'ai déjà dit, je suis la première à me plaindre de mes cours multiples (n'ai jamais connu un cours simple...), de mes 11h de boulot par jour ( :unsure: ) , des toutes les réunions, animations, parents éplorés, de mes nombreux stagiaires qui défilent et me prennent du temps, du fait que je n'ai quasiment personne pour m'aider à gérer mes enfants et ma grande maison (enfin si mon homme mais il bosse aussi) MAIS MAIS MAIS je suis issue de part mes origines d'un pays en guerre où un mort par jour est à déplorer dans notre famille (IRAK), où la plupart de mes cousines n'ont ni métier, ni liberté, ni possibilité d'écrire ce que j'écris ALORS.....alors quoi? Je n'en sais pas plus que vous mais je puis vous dire ceci, la vie est terrible et sublime à la fois!!

Amitiés à tous et à toutes :wub:

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Il y a pire ailleurs, ok. Il y a aussi beaucoup mieux. Personnellement je ne vais pas continuer à subir en regardant défiler ma vie par peur de l'inconnu. La peur c'est malheureusement ce qui pousse les gens à rester dans un malheur confortable plutôt que de se lancer vers quelque chose qui pourrait les rendre heureux. Alors oui il y a des risques... mais j'ai envie de prendre le risque de m'épanouir, car moi aussi j'y ai droit.

Soit on se plaint et on agit, soit on ne dit rien. Je ne me plains pas pour me plaindre, comme beaucoup le font, j'explique juste ce qui me pousse à vouloir changer de métier. Où est le mal là dedans? Même ici j'ai l'impression d'être jugée quand j'évoque l'envie de changer de métier. J'aimerais avoir des témoignages de gens qui pensent à la reconversion, et non de ceux qui tentent de nous convaincre que c'est un mauvais choix. Si certains se complaisent dans ces conditions de vie tant mieux pour eux. J'aspire à autre chose. On n'a qu'une vie, et je n'ai pas envie de passer à côté de la mienne. Si on veut un boulot qui nous correspond il faut être un minimum ambitieux. J'ai décidé que je l'étais...

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Effectivement Petit Pied, ton attitude est légitime!

Alors, concrètement, ma directrice y pensait également, elle s'est renseignée pour passer des concours et si mes souvenirs sont bons, il y avait peu de passerelles de l'EN vers le reste alors que du reste vers l'EN, les facilités étaient plus importantes. Elle a pensé au monde culturel, les musées, entre autres.

Tu as des envies particulières, d'autres professions t'attirent?

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Il y a pire ailleurs, ok. Il y a aussi beaucoup mieux. Personnellement je ne vais pas continuer à subir en regardant défiler ma vie par peur de l'inconnu. La peur c'est malheureusement ce qui pousse les gens à rester dans un malheur confortable plutôt que de se lancer vers quelque chose qui pourrait les rendre heureux. Alors oui il y a des risques... mais j'ai envie de prendre le risque de m'épanouir, car moi aussi j'y ai droit.

Soit on se plaint et on agit, soit on ne dit rien. Je ne me plains pas pour me plaindre, comme beaucoup le font, j'explique juste ce qui me pousse à vouloir changer de métier. Où est le mal là dedans? Même ici j'ai l'impression d'être jugée quand j'évoque l'envie de changer de métier. J'aimerais avoir des témoignages de gens qui pensent à la reconversion, et non de ceux qui tentent de nous convaincre que c'est un mauvais choix. Si certains se complaisent dans ces conditions de vie tant mieux pour eux. J'aspire à autre chose. On n'a qu'une vie, et je n'ai pas envie de passer à côté de la mienne. Si on veut un boulot qui nous correspond il faut être un minimum ambitieux. J'ai décidé que je l'étais...

Je pense comme toi, ça vaut le coup de tenter .... de se sentir mieux!

J'a beau être T17 à l'échelon 9, dès que mes petits seront ados (7-8 ans environ), je passerai des concours administratifs.

Je gagnerai (peut être) un peu moins en salaire, et encore, mais vu l'âge auquel on va devoir cotiser, je ne me vois pas continuer à m'user la santé comme ça encore 10 ans (j'en ai 44 bientôt).

En n'étant plus PE, je risque peut être d'avoir des horaires plus tardifs parfois (réunions etc ...), c'est pour ça que je dois attendre que mes gamins soient autonomes, car leur père part au boulot à 20 heures le soir .....

Je reste PE et ça me pèse (affreuse classe de CM2), uniquement car je suis à 5 minutes à pied de l'école, que mes enfants sont à la mater d'à côté.

Et que je rentre tôt chez moi, donc pas de problème de garde en fin de journée quand on compagnon se prépare à aller au boulot.

Mes contraintes sont strictes uniquement à cause des horaires.

Dans quelques années, basta !

Mes ados seront capables de se gérer si il y a des soirs où je dois rentrer plus tard.

Je n'aurai aucun scrupule à baisser en paye.

Nerveusement je suis à bout, je chope tous les virus de l'école, et je ne tolère plus le bruit.

Les années qu'il me restera en tant que PE vont donc me sembler bien longues !!

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Il y a pire ailleurs, ok. Il y a aussi beaucoup mieux. Personnellement je ne vais pas continuer à subir en regardant défiler ma vie par peur de l'inconnu. La peur c'est malheureusement ce qui pousse les gens à rester dans un malheur confortable plutôt que de se lancer vers quelque chose qui pourrait les rendre heureux. Alors oui il y a des risques... mais j'ai envie de prendre le risque de m'épanouir, car moi aussi j'y ai droit.

Soit on se plaint et on agit, soit on ne dit rien. Je ne me plains pas pour me plaindre, comme beaucoup le font, j'explique juste ce qui me pousse à vouloir changer de métier. Où est le mal là dedans? Même ici j'ai l'impression d'être jugée quand j'évoque l'envie de changer de métier. J'aimerais avoir des témoignages de gens qui pensent à la reconversion, et non de ceux qui tentent de nous convaincre que c'est un mauvais choix. Si certains se complaisent dans ces conditions de vie tant mieux pour eux. J'aspire à autre chose. On n'a qu'une vie, et je n'ai pas envie de passer à côté de la mienne. Si on veut un boulot qui nous correspond il faut être un minimum ambitieux. J'ai décidé que je l'étais...

+ 1 Je me suis reconvertie du privé vers PE mais je sais que le jour où j'en aurai marre, ben je ne mettrai pas ma santé, mes relations avec ma famille en péril, je changerai. Alors, si tu as une idée de ce que tu souhaites faire, n'hésite pas, fonce.

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ah oui si il y a bien une chose qui me pèse c'est le bruit. Je commence à avoir des acouphènes c'est horrible. Ma hantise les récrés sous le préau les jours de pluie d'ailleurs du coup on reste dans la classe !!!!

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ah oui si il y a bien une chose qui me pèse c'est le bruit. Je commence à avoir des acouphènes c'est horrible. Ma hantise les récrés sous le préau les jours de pluie d'ailleurs du coup on reste dans la classe !!!!

mets des boules quiès/ Il aura fallu attendre ma dernière année pour y penser!

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Effectivement Petit Pied, ton attitude est légitime!

Alors, concrètement, ma directrice y pensait également, elle s'est renseignée pour passer des concours et si mes souvenirs sont bons, il y avait peu de passerelles de l'EN vers le reste alors que du reste vers l'EN, les facilités étaient plus importantes. Elle a pensé au monde culturel, les musées, entre autres.

Tu as des envies particulières, d'autres professions t'attirent?

En effet malheureusement les passerelles quand on vient de l'EN sont rares... et la reconversion professionnelle n'est pas aidée. J'ai la chance de ne pas avoir d'enfants donc pas de charges familiales, ce qui me permet de demander une dispo dans un premier temps et de chercher un job alimentaire pour financer ma formation qui se fera en weekend et quelques rares semaines durant l'année. Le monde culturel est en effet accessible en étant PE, mais pour en avoir parlé avec la responsable mobilité carrière à l'IA, les places sont chères (notamment pour travailler dans les musées). J'ai choisi une formation qui n'a rien à voir avec l'EN, je suis passionnée par les médecines alternatives et j'aimerais, après ma formation, m'installer en libéral. C'est quelque chose qui demandera un grand investissement personnel, j'en suis consciente, mais être son propre patron dans une activité qui nous passionne, ça n'a pas de prix. Et si je me plante et bien tant pis, car grâce à la dispo je ne serai pas à la rue, je pourrai revenir dans l'éducation nationale (même si ça serait le pire scénario pour moi).

Amelie35, si tu as des enfants en bas âge, peux-tu te permettre de te mettre à temps partiel pour éventuellement commencer à bosser tes concours?

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Effectivement Petit Pied, ton attitude est légitime!

Alors, concrètement, ma directrice y pensait également, elle s'est renseignée pour passer des concours et si mes souvenirs sont bons, il y avait peu de passerelles de l'EN vers le reste alors que du reste vers l'EN, les facilités étaient plus importantes. Elle a pensé au monde culturel, les musées, entre autres.

Tu as des envies particulières, d'autres professions t'attirent?

En effet malheureusement les passerelles quand on vient de l'EN sont rares... et la reconversion professionnelle n'est pas aidée. J'ai la chance de ne pas avoir d'enfants donc pas de charges familiales, ce qui me permet de demander une dispo dans un premier temps et de chercher un job alimentaire pour financer ma formation qui se fera en weekend et quelques rares semaines durant l'année. Le monde culturel est en effet accessible en étant PE, mais pour en avoir parlé avec la responsable mobilité carrière à l'IA, les places sont chères (notamment pour travailler dans les musées). J'ai choisi une formation qui n'a rien à voir avec l'EN, je suis passionnée par les médecines alternatives et j'aimerais, après ma formation, m'installer en libéral. C'est quelque chose qui demandera un grand investissement personnel, j'en suis consciente, mais être son propre patron dans une activité qui nous passionne, ça n'a pas de prix. Et si je me plante et bien tant pis, car grâce à la dispo je ne serai pas à la rue, je pourrai revenir dans l'éducation nationale (même si ça serait le pire scénario pour moi).

Amelie35, si tu as des enfants en bas âge, peux-tu te permettre de te mettre à temps partiel pour éventuellement commencer à bosser tes concours?

Petit Pied

Je réponds à ta question afin de montrer que certaines situations sont compliquées et empêchent d'avancer (du moins, temporairement).

J'en ai déjà parlé sur le forum, dans un moment de désespoir, de toutes façons je suis vraiment anonyme ici.

J'ai été à 75% de septembre à décembre 2012, pour mon 2ème enfant. J'ai dû demander en catastrophe de reprendre à 100% dès janvier, pour raison sociale.

Il s'avère que mon concubin n'a pas proratisé les dépenses communes du foyer, il a continué à vouloir qu'on fasse 50/50 pour les dépenses (je n'étais pas au courant que ça se passerait comme ça).

Je te laisse imaginer la situation dans laquelle je me suis retrouvée pour assumer, en ayant 2 enfants.

Donc 50/50 pour les dépenses, sauf que lui gagnait 2250 euros mensuels et moi à 75%, j'étais à 1500.

Bref.

D'autre part, dans ces conditions, me mettre à temps partiel ne serait plus possible, même si je le pouvais financièrement, car dans le 93, on ne peut en avoir qu'en cas d'enfant de moins de 3 ans.

Et le comble, c'est que je me suis laissée embobiner l'an dernier pour l'acquisition d'un appartement avec lui.

On rembourse 50/50.

On n'a pas de compte commun (bien sûr il ne le souhaite pas vu qu'il gagne plus que moi).

Au départ il y a eu un semblant de prorata.

Puis il a changé d'avis.

Donc je n'ai pas les moyens de me remettre à une formation, j'ai besoin de mon salaire à 100 %.

Et c'est encore plus dur de vouloir changer sa vie, de métier et qu'on est pieds et poings liés ......

A la recherche de solutions, avant de craquer complètement !!!!

Ma grande erreur ayant été de ne pas tenir compte de mes besoins de changement de métier et d'être tombée dans le panneau de me mettre un lourd crédit immobilier sur le dos.

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Ah oui en effet ta situation paraît bien difficile... L'idéal serait d'obtenir un détachement mais j'imagine que tu as déjà étudié la question. En tout cas je te souhaite bien du courage. T'es-tu arrêtée?

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Ah oui en effet ta situation paraît bien difficile... L'idéal serait d'obtenir un détachement mais j'imagine que tu as déjà étudié la question. En tout cas je te souhaite bien du courage. T'es-tu arrêtée?

Non, je ne suis pas arrêtée, mais je suis à plat.

J'ai peur que la dépression ne refasse surface, comme l'an dernier (6 mois de CLM).

Non, je n'ai pas demandé de détachement, pour le moment ma situation est figée : je me dois de rester au plus près de l'école de mes enfants, être disponible pour eux et avoie des horaires en concordance avec les leurs : leur père travaille en horaires décalés et pas de famille à proximité.

La totale, osons bien le dire ....

Merci pour tes encouragements, je t'envoie la même chose !! (réalise que tu n'a pas charge de famille et que de nombreuses possibilités s'offrent à toi).

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