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Des trucs pour enfants relevant d'ITEP


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Je cherche des idées très, très pratiques, simples pour un élève ce1 qui ira certainement en ITEP. Loin des psy, des maîtres spécialisés ... vous qui en avez dans vos classes, avez-vous trouvé des petits trucs qui marchent ? (même tout petits ?)

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Un exemple qui a marché un temps...

Dans le couloir, il avait un poisson avec 5 petites bulles avec patafix. Il devait souffler pour chacune et les accrocher au fur et à mesure. Il a adhéré... mais de retour en classe... toujours ... plus ou moins compliqué !

En classe, je me mets près de lui et pose les mains sur ses épaules... mais je ne peux pas rester 10 minutes !

C'est épuisant...

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Quand je remplaçais en ITEP, ce qui marchait bien c'était les regroupements pour écouter une histoire: ils tenaient assis et arrivaient plus ou moins à ne pas se disputer...! En tout cas ils écoutaient assez bien les histoires!

en fait je remarquais que certains ne supportaient pas de se retrouver à leur bureau, seuls devant leurs difficultés...

Bien sûr on ne peut pas faire que des regroupements! As-tu essayé le travail en tutorat?

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Moi j'ai un élève de CM2 qui devrait partir en ITEP si tout va bien pour la 6ème.

Je l'accueille depuis peu dans ma classe (j'ai soulagé ma collègue qui l'avait toute la semaine) et suis un peu démunie.

Je lui propose des activités manuelles le plus possible. Par exemple il doit découper des mots pour reconstituer des phrases.

Plus il est occupé et moins il dérange ses camarades.

Je n'ai aucune ambition d'enseignement. L'idée c'est qu'il dérange le moins possible les autres.

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Ma collègue a un élève de CE2 qui vient dans ma classe de CE1 le vendredi après-midi.

C'est impossible de le faire bosser, mais il adore jouer à des constructions genre mécano et lire toutes les unes de la pile de petits quotidiens.

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C'est difficile, cette attente... Et il y a les autres à faire travailler.

Chaque élève relevant d'ITEP a son propre profil. Pour te donner des pistes plus précises, ce serait peut-être que tu nous parles de lui, et de tes ambitions pour lui.

Pour une Pépette, j'avais par exemple tendu une grosse bande de tissu entre les pieds avant de sa chaise : elle canalisait une partie de son énergie en forçant dessus avec ses pieds. Ca lui libérait un peu la tête pour autre chose : elle pouvait travailler une dizaine de minutes comme cela.

Sinon, elle avait le droit d'aller dans le hall, porte ouverte, pour se rouler par terre, se mouiller la nuque et le visage quand elle se sentait emporter. Parfois, je l'y transportais manu militari, et l'y plantait là, parce qu'elle ne sentait pas la crise arriver.

Le contact physique, comme le dit K01 ça marche bien. Mais ça dépend de notre humeur à nous. Si on est plutôt dans le "je comprends que c'est compliqué pour toi, mais là ce n'est pas le moment ni le lieu de s'agiter, je touche ton bras pour t'aider à t'apaiser", ça peut marcher. Si on est soi-même tendu et à bout de nerf, ça ne sert strictement à rien. Bref, dans une même journée, c'est du tout au tout. D'autant que l'élève peut ne pas supporter le contact à ce moment-là.

Sur un blog, j'avais vu une "oasis", que j'avais adaptée pour un autre élève : lui, son truc c'était regarder les paillettes tomber au fond d'une bouteille ou le sable couler dans le sablier. Il se calmait tout seul, alors que 15 minutes avant il m'insultait ou lançait des livres dans la classe.

Pour les difficultés chroniques, c'est plus dur.

La Pépette citée plus haut vidait et refaisait don casier, son cartable, sa trousse, des dizaines de fois par jour (en fait chaque fois qu'elle se sentait en difficulté). J'ai fini par la laisser faire, lui laisser un espace plus grand pour qu'elle ne déborde pas trop sur ses voisins, et marqué son territoire au scotch sur le sol. Nous tolérions le désordre dans son carré à elle, pas ailleurs. Du coup elle rangeait ou dérangeait, assise souvent par terre, mais elle écoutait plus ou moins les leçons.

Comme elle passait le reste de la journée à déchiqueter ses affaires scolaires en menus morceaux, j'ai opté pour les cahiers relevés et rangés sur ma table dès la fin d'une activité. En cas de feuille que j'aurais oubliée de relever et qu'elle aurait détruite : tant pis, tu peux aller travailler à côté de quelqu'un, mais je t'ai donné une feuille et n'en donnerai pas d'autre. En cas de besoin de matériel : crayon prêté mais rendu dès le travail terminé.

Le coloriage ne serait à rien pour elle, elle l'avait en horreur. J'ai testé les ateliers découpages mais les ciseaux se sont avérés dangereux pour elle (coupures, cheveux self-coupés car un copain l'avait regardée trop longtemps...)

Mon autre élève lui adorait les livres sur la mythologie. J'ai fait un appel à la circo pour en récupérer le plus possible. Ca a bien fonctionné.

Lui pouvait travailler quand il était isolé. Sur sa table, j'avais monté un grand isoloir en carton qu'il pouvait mettre ou enlever à ma demande ou à la sienne. Il ne voyait pas les autres et finalement n'était plus vu par les autres.

Parfois il travaillait, parfois ne pouvait pas. Alors il bidouillait : colle, scotch, chutes de papier de couleurs, feutres... Mais soit dans son oasis, soit dans le hall sur un petit bureau installé là, visible depuis la classe.

Pour moi le plus gros problème a toujours été de préserver les autres élèves, de tolérer la différence mais ne pas la laisser se généraliser : la tentation est forte pour certains élèves de se mettre aussi à colorier quand on travaille en conjugaison... Et donc de se mettre à faire des "crises" aussi.

Comme c'est ça ma priorité, j'ai chaque fois fait en sorte de laisser ces élèves atypiques avoir leur espace à eux à l'intérieur (ou à la marge) de la classe, sans que cela pollue mon espace à moi. Quelle est ta priorité à toi ?

Bref, ce pavé pour dire que chaque élève a un profil à lui, que tu as des attentes à toi et que les analyser peut permettre de faire avancer les choses.

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et cet élève n'a pas d'AVS ? Il n'est pas suivi ?

En ESS, pour mon élève , l'infirmière m'a dit : il en est au stade du nourrisson (besoin d'être bercé, câliné, ...) et est comme un chaton : "se perche" par peur.

Comme mon élève ne supporte pas le groupe et n'entre dans aucun apprentissage même en relation duelle, l'avs est avec lui dans la bibliothèque qui touche la classe et on a convenu en ESS que lorsqu'il en a besoin, ils peuvent sortir pour 2 activités : "jardinage : en gros manipuler de la terre même pour la jeter" et jouer avec un ballon

Dans la bibliothèque, il est soit en "bricolage" : découper, coller, jouer avec des cartons..., soit sur l'ordi avec des jeux ou il faut cliquer le plus vite possible

Il fait aussi des parties de cache-cache, se met dans un carton quand il a besoin de s'isoler ....

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