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Posté(e)

Il y a beaucoup de témoignages par le biais de l'association qui prouvent que le problème peut être résolu au moins en grande partie en quelques mois si l'enseignant(e) accepte de participer pour.

Posté(e)

Un co est arrivé juste avant les vacances de la toussaint. Il a pleuré jusqu'aux vacances, a été complètement silencieux jusqu'a noël et j'ai commencé à entendre une toute petite voix. Maintenant il me dit une ou deux phrases pas jour, un miracle.

Ne pas les brusquer, ça ne sert a rien et mettre en place les nouveaux pap individuel pour adapter le travail. Je pensée que c'est le lieux à faire

Posté(e)

Sinon Bertaga, es-tu sûr que c'est 2 x 1h par semaine à investir la classe avec un parent ? Cela me paraît énorme.

Je ne sais pas si ça pourra vous aider mais l'association vient de publier un nouveau document avec ce passage :

Facteurs qui contribuent au maintien du mutisme sélectif

Augmentation de l’attention et de l’affection

Associations négatives renforcées par un manque d’intervention ou de gestion appropriées

Acceptation exagérée du mutisme

Capacité à transmettre avec succès des messages non verbaux

Influence de sœurs ou de frères souffrant aussi de mutisme sélectif

Modèles de communication négatifs au sein de la famille

Peu d’occasions de s’intégrer dans la communauté

Et voici un des nombreux témoignages qui montrent que l'investissement de l'enseignant(e) aide et permet une résolution du mutisme :

"Cette année, ma fille a eu une maîtresse FABULEUSE, douce et compréhensive. Elle parle maintenant (dernière année de maternelle) sans problème à ses camarades et depuis la mise en place du kit école de XX elle arrive à répondre à sa maîtresse (dans l'oreille, c'est déjà énorme). [...]"

Posté(e)

Sinon Bertaga, es-tu sûr que c'est 2 x 1h par semaine à investir la classe avec un parent ? Cela me paraît énorme.

Je ne sais pas si ça pourra vous aider mais l'association vient de publier un nouveau document avec ce passage :

Facteurs qui contribuent au maintien du mutisme sélectif

Augmentation de l’attention et de l’affection

Associations négatives renforcées par un manque d’intervention ou de gestion appropriées

Acceptation exagérée du mutisme

Capacité à transmettre avec succès des messages non verbaux

Influence de sœurs ou de frères souffrant aussi de mutisme sélectif

Modèles de communication négatifs au sein de la famille

Peu d’occasions de s’intégrer dans la communauté

Et voici un des nombreux témoignages qui montrent que l'investissement de l'enseignant(e) aide et permet une résolution du mutisme :

"Cette année, ma fille a eu une maîtresse FABULEUSE, douce et compréhensive. Elle parle maintenant (dernière année de maternelle) sans problème à ses camarades et depuis la mise en place du kit école de XX elle arrive à répondre à sa maîtresse (dans l'oreille, c'est déjà énorme). [...]"

Oui c'est bien une heure deux fois par semaine en début d'année... je ne le ferai pas. l'association préconise 20 minutes 2x par semaine. c'est que je proposerai à prendre ou à laisser.

Je ne connaissais pas ces facteurs de maintien, je les note pour ma rencontre avec la famille demain. D'autant plus que ma future élève est mutique à l'école non pas depuis quelques mois mais depuis plus de 4 ans!

Posté(e)

Mon fils est mutique sélectif mais tout à fait normal à la maison. Je ne pense pas que cela puisse être considéré comme un handicap, d'autant plus qu'avec un peu d'investissement de la maîtresse ou du maître, le comportement peut rapidement être amélioré.

Mon fils est mutique sélectif mais tout à fait normal à la maison. Je ne pense pas que cela puisse être considéré comme un handicap, d'autant plus qu'avec un peu d'investissement de la maîtresse ou du maître, le comportement peut rapidement être amélioré.

c'est un véritable handicap à l'école à mon sens au contraire.

l'investissement ne fait pas tout, sinon ce serait simple pour tout le monde et ce post n'existerait pas ainsi que les témoignages précédents... as-tu des pistes qui ont marché pour ton fils ?

Pour l'instant, mon fils est en moyenne section et rien n'a été mis en place pour lui. Le personnel enseignant considère qu'il est juste têtu et ne veut pas parler. Il a donc systématiquement des points rouges à tout ce qui est évaluation orale. Après le reconnaître comme handicapé je sais pas, pas facile pour les parents.

Il y a beaucoup de témoignages par le biais de l'association qui prouvent que le problème peut être résolu au moins en grande partie en quelques mois si l'enseignant(e) accepte de participer pour.

Je rejoins lola9, l'enfant mutique subit une incapacité à faire quelque chose qui devrait pouvoir etre fait. C'est un handicap à l'école au meme titre les nombreux troubles de l'apprentissage reconnus par la mdph et ouvrant des droits à des aides en classe.

L'élève que je vais accueillir, je le répète, n'a pas parlé depuis 4 ans en milieu scolaire. Alors que tout le monde est bienveillant et s'investit, respectant à la lettre les protocoles définis par l'association...

Posté(e)

C'est sûr qu'on a pas le même avis quand on est du côté parent ou enseignant. L'essentiel reste de faire au mieux pour chaque enfant.

Posté(e)

2 x 20 minutes cela me paraît très bien.

Posté(e)

Merci pour l'ouverture de ce post en tous cas. Il m'a permis de me documenter. Mon élève correspond parfaitement au profil... Et je suis contente de pouvoir trouver des trucs et astuces pour l'aider... j'espère que ça aidera un peu !

Posté(e)

Merci aussi pour ce post.

J'ai eu durant cette année une jeune fille d'origine turque qui correspond tout à fait au profil. Je ne connaissais pas ce trouble et les parents n'ayant eu, pour des raisons familiales, le temps d'amener cette enfant consulter un psychologue ou un orthophoniste comme je l'avais proposé, je n'ai pas vraiment pu l'aider cette année... elle finit donc son cp avec des difficultés dans beaucoup de domaines...

Posté(e)

J'ai eu une élève mutique l'an dernier. Elle est dans cette situation depuis sa première scolarisation.

En gs elle parlait à l'oreille de la maîtresse en fin d'année. Pareil avec moi en cp il a fallu plusieurs mois pour qu'elle puisse me lire des mots. C'est à peine audible mais bon.

J'avais proposé à la maman d'enregistrer la petite qui lit pour que je puis l'entendre mais l'élève a refusé donc la maman n'a pas insisté.

La maman a aussi voulu mettre en place le protocole dont on parle mais mon directeur n'était pas trop chaud pour faire entrer l'association dans l'école. Elle parle un peu à certains enfants mais pas à tous les adultes même en dehor du cadre scolaire.

Mais pour moi c'est plus profond que "juste" une incapacité à parler. Dans le cas dont je parle, elle a beaucoup de mal à produire de l'écrit "libre". Il fallait que je lui dise quoi écrire pour qu'elle l'écrive. Elle sourit parfois dans des situations qui ne s'y pretent pas et évitent beaucoup le regard, se balance sur sa chaise.

Cette année pendant plusieurs semaines, elle restait dans l'encadrement de la porte de l'école et y retournait tout le temps après qu'on l'ait ramenée sur la cour, ou invitée à jouer avec d'autres, Puis elle glissait dans le couloir doucement...

bref dans mon cas c'est un ensemble de choses et moi j'ai le sentiment qu'un travail avec l'enseignante de l'année en cours ne ferait pas tout mais ce n'est que mon avis et avec cet élève en particulier.

Posté(e)

J'ai eu une élève mutique l'an dernier. Elle est dans cette situation depuis sa première scolarisation.

En gs elle parlait à l'oreille de la maîtresse en fin d'année. Pareil avec moi en cp il a fallu plusieurs mois pour qu'elle puisse me lire des mots. C'est à peine audible mais bon.

J'avais proposé à la maman d'enregistrer la petite qui lit pour que je puis l'entendre mais l'élève a refusé donc la maman n'a pas insisté.

La maman a aussi voulu mettre en place le protocole dont on parle mais mon directeur n'était pas trop chaud pour faire entrer l'association dans l'école. Elle parle un peu à certains enfants mais pas à tous les adultes même en dehor du cadre scolaire.

Mais pour moi c'est plus profond que "juste" une incapacité à parler. Dans le cas dont je parle, elle a beaucoup de mal à produire de l'écrit "libre". Il fallait que je lui dise quoi écrire pour qu'elle l'écrive. Elle sourit parfois dans des situations qui ne s'y pretent pas et évitent beaucoup le regard, se balance sur sa chaise.

Cette année pendant plusieurs semaines, elle restait dans l'encadrement de la porte de l'école et y retournait tout le temps après qu'on l'ait ramenée sur la cour, ou invitée à jouer avec d'autres, Puis elle glissait dans le couloir doucement...

bref dans mon cas c'est un ensemble de choses et moi j'ai le sentiment qu'un travail avec l'enseignante de l'année en cours ne ferait pas tout mais ce n'est que mon avis et avec cet élève en particulier.

Merci pour ton riche témoignage,

je pense comme toi, que ce n'est pas qu'une incapacité. D'ailleurs, on préconise un suivi psy pour trouble anxieux (et un suivi orthophonique).

J'ai rencontré ma future élève et sa famille. La petite fille a décidé qu'elle me parlera (en tete à tete et dans la classe) pour me réciter ses poésies et mettre en voix sa lecture... Effectivement, chaque enfant souffrant de ce trouble le manifeste à sa façon.

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