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Conseils d'admis- quels sont vos retours sur le crpe 2015? Merci!!!!


Zacchita

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Les non-admissibles/admis qui liront ton message se sentiront encore plus déçus alors qu'ils viennent lire ce post sans doute pour chercher des trucs et astuces pour améliorer leurs résultats aux prochains examens...

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Les non-admissibles/admis qui liront ton message se sentiront encore plus déçus alors qu'ils viennent lire ce post sans doute pour chercher des trucs et astuces pour améliorer leurs résultats aux prochains examens...

Je n'osais pas le dire , moi qui ais bossé comme une dingue....

Je me sentais déjà une merde..... :-(

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En effet, ton témoignage n'a aucun intérêt majorette...

:/

Vous n'êtes pas obliger de le lire, et comme je l'ai indiqué ce n'est pas l'exemple à suivre.

Chacun a son bagage perso, son parcours et j'ai un parcours universitaire et professionnel qui m'a permis de rebondir à la sortie des écrits.

Le concours n'a rien avoir avec l'ancienne version où il y avait quand même bcp de matières, là c'est moins concentré. Je donne mon avis, il est largement accessible à une personne qui à un M2.

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En effet, ton témoignage n'a aucun intérêt majorette...

:/

Vous n'êtes pas obliger de le lire, et comme je l'ai indiqué ce n'est pas l'exemple à suivre.

Chacun a son bagage perso, son parcours et j'ai un parcours universitaire et professionnel qui m'a permis de rebondir à la sortie des écrits.

Le concours n'a rien avoir avec l'ancienne version où il y avait quand même bcp de matières, là c'est moins concentré. Je donne mon avis, il est largement accessible à une personne qui à un M2.

Me sentant concernée car j'ai trimé comme une dingue....ton message me faire bondir donc c'est dure de ne pas lire....

Si on est pas obligé de le lire, il était plus vite fait de t'abstenir ....

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En effet, ton témoignage n'a aucun intérêt majorette...

:/

Vous n'êtes pas obliger de le lire, et comme je l'ai indiqué ce n'est pas l'exemple à suivre.

Chacun a son bagage perso, son parcours et j'ai un parcours universitaire et professionnel qui m'a permis de rebondir à la sortie des écrits.

Le concours n'a rien avoir avec l'ancienne version où il y avait quand même bcp de matières, là c'est moins concentré. Je donne mon avis, il est largement accessible à une personne qui à un M2.

Me sentant concernée car j'ai trimé comme une dingue....ton message me faire bondir donc c'est dure de ne pas lire....

Si on est pas obligé de le lire, il était plus vite fait de t'abstenir ....

C'est aussi la règle du jeu d'un concours, tu peux bosser et ne pas l'avoir, c'est pas un examen où ton objectif est d'obtenir une note. Là c'est se placer parmi une autre quantité de candidats.

Ma méthode a été stratégique, j'ai pas miser sur les écrits mais sur les oraux.

Tout comme le fait que la chance joue bcp c'est une réalité. En CSE je suis tombée sur un sujet qui a déstabilisé bcp de personnes, Le sujet qui n'avait rien avoir le système éducatif directement (le développement durable) était en lien avec mon sujet de sciences.

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Ce qui me dérange dans ton post est la douleur ou la frustration qu'un non-admis/sible peut avoir en lisant que les écrits étaient faciles, donc en gros ils se sentent sûrement mauvais. Je l'ai vécu l'an passé qd je l'ai loupé et qu'autour de moi tout le monde disait que c'était donné !!

C'est aussi le fait que tu donnes l'impression d'intervenir juste pour te mettre en valeur et partager ta réussite, et ça, ça fait mal mais surtout ça irrite crois-moi.

C'est dommage car j'ai déjà lu de tes posts et je les trouvais toujours intéressants.

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Ce qui me dérange dans ton post est la douleur ou la frustration qu'un non-admis/sible peut avoir en lisant que les écrits étaient faciles, donc en gros ils se sentent sûrement mauvais. Je l'ai vécu l'an passé qd je l'ai loupé et qu'autour de moi tout le monde disait que c'était donné !!

C'est aussi le fait que tu donnes l'impression d'intervenir juste pour te mettre en valeur et partager ta réussite, et ça, ça fait mal mais surtout ça irrite crois-moi.

C'est dommage car j'ai déjà lu de tes posts et je les trouvais toujours intéressants.

A défaut de dire que les sujets étaient faciles cette année, pour avoir travailler sur les sujets des années précédentes, je dirais qu'ils étaient quand même moins sélectifs (en tout cas pour le groupement de l'académie de Paris que j'ai passé). Je pense par exemple qu'un très bon candidat en maths avait moins la possibilité de faire la différence ou de combler une faiblesse qu'il aurait pu avoir en français. Maintenant, ce qui compte étant la place et non la note, la difficulté du sujet a une influence moindre sur les résultats.

Sinon, en ce qui me concerne, premier passage pour moi cette année, en candidat libre, j'ai bossé avec le CNED pendant l'année. Cned dont l'intérêt majeur est la possibilité de préparer deux à trois exams blanc par matière avec des corrections qui collent assez bien à ce qui se pratique le jour du concours. En dehors de cela, pour ce qui est de travailler les écrits, j'ai préféré les Hatier à ce que propose le CNED. En revanche, excellent travail de leur part concernant le CSE.

Mes conseils après coup pour être efficace le jour du concours :

-Travailler de façon importante la méthode de la dissertation. Quelque soit sa qualité finale, le temps que vous avez mis à la terminer est presque plus important. Cela ne vaut pas le coup d'investir 20 minutes de plus pour 1 points par exemple. Du coup, il faut que cela devienne automatique, quelque soit le sujet et ne pas chercher à donner dans le lyrisme. Il faut que cela soit court et efficace. De plus, le barème de correction de la dissert consiste à cocher des items et à vérifier leur présence. Il faut donc privilégier l'efficacité et ne pas s'handicaper pour la suite.

- La partie connaissance de la langue est celle qui offre le meilleur ratio temps/points, comme c'est aussi la plus simple et systématique à travailler, ça vaut plutôt le coup de passer du temps dessus en période de révisions.

- Pour les maths, peu de conseils à donner, le concours demande le niveau du programme de 3ème, ayant eu un bac S, je n'ai pas éprouvé de difficultés particulières et me rend assez peu compte des difficultés qui peuvent être rencontrés ceux qui n'ont pas vu une équation depuis leur classe de seconde. A défaut, pour ce qui est de la forme du concours, je dirais de ne surtout pas se bloquer sur une question ou un exercice, l'optique doit toujours être de récupérer autant de points que possible, ça serait dommage de ne pas répondre à une question dont on connait la réponse par manque de temps.

- Concernant les oraux, ne pas oublier qu'une partie de la note dépend aussi de votre aisance à l'oral et que vos connaissances ne sont pas les seules à être évaluées.

- Pour la création de son dossier,c'est l'épreuve que j'ai le mieux réussi, donc je me permet de donner une piste pour ce que je pense être une bonne méthode. Etablir une problématique claire et précise et la marteler tout au long de la présentation écrite comme orale. S'appuyer sur le rôle que l'EN donne à la matière est souvent le plus simple (exemple en géographie, comment les hommes vivent et aménagent leur espace). Dans la partie scientifique, ne s'attarder que sur les savoirs qui seront enseignés aux élèves et ne pas ouvrir trop de pistes connexes que les correcteurs pourraient vous demander de développer lors des questions.

C'est ce que j'ai retenu de ce concours pour ce qui est de sa partie formelle.

Soyons clair, chacun à ses méthodes de travail. En ce qui me concerne, je l'ai préparé en total autonomie, avec mon rythme de travail. La clé de la réussite est aussi et surtout de vous connaître et connaître vos capacités (suis-je efficace si je travaille 5 ou 6 heures de suite) pour adapter les révisions à quelque chose qui va vous convenir.

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En effet, ton témoignage n'a aucun intérêt majorette...

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Vous n'êtes pas obliger de le lire, et comme je l'ai indiqué ce n'est pas l'exemple à suivre.

Chacun a son bagage perso, son parcours et j'ai un parcours universitaire et professionnel qui m'a permis de rebondir à la sortie des écrits.

Le concours n'a rien avoir avec l'ancienne version où il y avait quand même bcp de matières, là c'est moins concentré. Je donne mon avis, il est largement accessible à une personne qui à un M2.

Me sentant concernée car j'ai trimé comme une dingue....ton message me faire bondir donc c'est dure de ne pas lire....

Si on est pas obligé de le lire, il était plus vite fait de t'abstenir ....

C'est aussi la règle du jeu d'un concours, tu peux bosser et ne pas l'avoir, c'est pas un examen où ton objectif est d'obtenir une note. Là c'est se placer parmi une autre quantité de candidats.

Ma méthode a été stratégique, j'ai pas miser sur les écrits mais sur les oraux.

Tout comme le fait que la chance joue bcp c'est une réalité. En CSE je suis tombée sur un sujet qui a déstabilisé bcp de personnes, Le sujet qui n'avait rien avoir le système éducatif directement (le développement durable) était en lien avec mon sujet de sciences.

Je sais bien que le concours c'est la loi et beaucoup de chance.

Une personne me connait très bien ici via un autre forum.....

Sans rentrer dans les détails, depuis mes 7 ans j'ai toujours voulu être enseignante mais à l'âge de 9 ans un maître nageur m'a coulé et j'ai mis 29 ans à vaincre ma peur de l'eau pour enfin décrocher l'an dernier le fameux 50 m de Natation

Deuxièmement les maths ça n'a jamais été mon fort et on ne m'a pas aidé pour aimer non plus bien au contraire.

Puis je viens d'avoir 40 ans donc c'est loin très loin.

j'ai eu un super prof de maths via Forprof qui m'a enlevé mon allergie aux maths et m'a fait apprécier puis aimer les maths

J'ai rattrapé plein de lacunes mais j'ai loupé l'admissibilité à cause de cela et pourtant j'ai cravachée.

Les polygones d'air de pic ont eu raison de moi.

J'ai effacé 2 exos que je pensais faux car jugé trop faciles , une non matheuse qui dit cela lol( et pour moi, c'était pas possible des exos trop faciles) alors qu'ils etaient bons'

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Ce qui me dérange dans ton post est la douleur ou la frustration qu'un non-admis/sible peut avoir en lisant que les écrits étaient faciles, donc en gros ils se sentent sûrement mauvais. Je l'ai vécu l'an passé qd je l'ai loupé et qu'autour de moi tout le monde disait que c'était donné !!

C'est aussi le fait que tu donnes l'impression d'intervenir juste pour te mettre en valeur et partager ta réussite, et ça, ça fait mal mais surtout ça irrite crois-moi.

C'est dommage car j'ai déjà lu de tes posts et je les trouvais toujours intéressants.

A part ta dernière phrase ou je ne peux rien dire car j'ai lu peu de sujets encore, j'ai eu le même ressenti : douleur, frustration,une merdasse, et son intervention juste pour se mettre en valeur " je n'ai pas ouverts un livre avant le 1er mai, j'ai trouvé les ecrits trop faciles, et j'ai eu le concours"

Tant mieux, mais ça fait si mal de lire ça qd on est pas admissible et que les livres et autres ont les a ouverts dès septembre.

Je ne sacrifie plus ce concours au détriment de mes enfants, mais je le repasse jusqu'à l'avoir

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Je peux essayer de donner quelques conseils basiques, qui s'adressent surtout aux candidats libres :

1) Comme dirait la sorcière dans Blanche-Neige : "il ne faut rien négliger!". C'est là mon principal conseil. Il faut se dire qu'il y a 5 matières à travailler - maths, français, EPS, option, système éducatif -, et que toutes comptent, en n'oubliant pas que les deux dernières comptent un peu plus. Il faut donc travailler plus longtemps sur ces trois dernières, et il faut les travailler avant les épreuves d'admissibilité - cela permet d'acquérir les connaissances, et de se mettre dans l'état d'esprit qu'on a DEJA réussi les écrits -.

Ainsi, il faut compter environ, selon les coefficients:

AVANT LES ECRITS (de septembre à avril), sur 10h d'apprentissage (ah, oui, il vaut mieux commencer en septembre ou avant) :

- 2h30 à 3H pour le français (compte pour 1/6 de la note totale)

- 2h30 à 3H pour les maths (compte pour 1/6 de la note totale)

- 4 à 5H pour l'EPS, l'option et le système éducatif (apprendre le SE peut être utile pour les 3èmes parties de maths et de français) : ce sont les 4/6 restants !

APRES LES ECRITS (en mai et début juin), sur 10h d'apprentissage (une fois les écrits réussis, on s'accorde deux jours de détente et on reprend tout de suite) :

- 3H30 pour le dossier (compte pour 1/4 de la note totale - n'oubliez pas que c'est + que le français ou les maths ! )

- 3H30 pour le système éducatif (compte pour 1/4 de la note totale - idem)

- 4H pour l'EPS (1/6 de la note totale)

NE FAITES L'IMPASSE SUR AUCUN SUJET, ET SUR AUCUN NIVEAU (même les maternelles) !

2) Il faut connaître ses forces et ses faiblesses, pour cartonner dans les matières où vous êtes bons, et limiter la casse dans les matières où vous êtes faibles. Il y a toujours des points à grapiller dans les domaines où on se sent nuls (pour ma part, les oraux, ça a toujours été mon point faible, j'ai donc passé un temps considérable sur l'élaboration de mon dossier pour chercher la perfection et assurer au moins l'exposé). Si vous êtes mauvais en maths, il faut s'entraîner sur des annales et s'apercevoir par exemple qu'il vaut mieux sauter une question plutôt que de passer 10 minutes dessus sans résultat.

3) Les annales, les annales, encore les annales. En conditions réelles si possible... Ce n'est pas évident à se motiver quand on est tout seul, de faire une annale le samedi de 8h à 12h, puis de passer 3h l'après-midi à la correction. On a l'impression de perdre du temps, mais le résultat est payant. Ca me paraît plus important que de lire des cours. La constance dans le travail paie. Si vous avez du mal à vous motiver chez vous, allez travailler dans une Bibliothèque universitaire ou une médiathèque : vous serez entourés par des gens qui travaillent et vous n'aurez pas les tentations de l'ordi, du smartphone, de la tv etc. Ah ! J'oubliais : je lis souvent "quel livre est mieux pour réviser ?". La réponse : il n'y en a pas UN, mais plusieurs. J'en ai emprunté plusieurs dans chaque matière, de plusieurs éditions dans une bibliothèque universitaire (emprunté, pour éviter d'acheter, ça revient cher à force!) : ils sont complémentaires. Et l'emprunt vous oblige à recopier ou prendre des notes, puisque vous ne pouvez pas écrire dessus. Ca vous oblige aussi à vous dépêcher de travailler puisque vous devez rendre le livre à telle date. Il en faut PLUSIEURS, surtout pour le système éducatif.

4). L'exigence envers soi. Il ne faut pas hésiter à se saquer lorsqu'on s'auto-évalue, pour ma part je me suis noté comme quand j'étais en classe prépa, autrement dit, avec des systèmes du type : commencer la note de la synthèse en français à 5,5/11 et enlever 0,5 dès qu'il y a un mal dit ou une erreur, ajouter quelques bonus lorsqu'il y a quelque chose qui est dit tel quel dans le corrigé du livre... ; -1 point dès qu'il y a une rature ou du tipp-ex ; -0,5 en maths lorsque la démonstration n'est pas complète même si tout est juste, etc. Les maths sont de niveau brevet des collèges / seconde : c'est très accessible : raison de plus pour ne rien laisser passer. Le français, je dirais que c'est niveau bac...

Pour les oraux, il faut s'enregistrer ou parler devant un miroir ou mieux devant quelqu'un. Et là, pareil, faire une grille de notation qui s'appuie sur ses faiblesses : pour ma part, la forme à l'oral est mauvaise en général, le fond est plutôt bon : ma grille de notation consacrait donc une grande part à l'intonation, aux "euh", aux "blancs", au dynamisme, à la qualité de l'expression, à la puissance de la voix, à la posture physique etc. (en fait plus des 2 tiers de la note totale).

Pour éviter la déprime, le fait de se saquer a des limites : faites en sorte d'être un petit peu plus indulgent au fur et à mesure, pour que vos notes ne diminuent pas, et que vous voyiez dès progrès. C'est artificiel, mais même si c'est 0,5 point en plus, c'est important pour le moral.

5) Rassurez-vous avec les statistiques. Dites-vous qu'à l'écrit, il y aura environ 55% de présents sur les inscrits, que parmi ces présents, environ 55% seront pris pour l'oral (plus de la moitié!) et que parmi les 45% des non pris, il y a ceux qui ont été éliminés à cause d'une matière (note <10/40) - si vous avez bien bossé, ça ne doit pas arriver -, ceux qui sont venus en touristes, ceux qui n'ont pas de maîtrise ou de master et/ou qui sont sortis depuis longtemps du cursus scolaire, ceux qui ont le niveau mais qui ne sont pas préparés à ce type d'épreuves... Cela fait en gros 7 chances sur 10 de réussir l'écrit.

Pour l'oral, c'est à peu près la même proportion : si vous avez bien réussi les écrits, dites-vous que vous avez une légère avance par rapport à d'autres (je dis bien légère, car les écrits ne comptent que pour un tiers, et les oraux, pour deux tiers.). Dites-vous aussi que pour l'option, si vous avez beaucoup travaillé sur votre dossier, la note ne doit pas être catastrophique, au contraire, en général les notes sont bonnes. Là aussi, les statistiques sont en votre faveur : certains candidats auront peut-être réussi un autre concours et ne passeront pas les oraux, d'autres auront bâclé leur dossier en quelques heures parce qu'ils auront sous-estimé l'épreuve. Là aussi, celui qui a travaillé peut avoir à peu près 7 chances sur 10 de réussir l'oral.

6) Tant qu'on est dans la course, ce n'est jamais perdu : ce n'est pas parce qu'on a raté une épreuve que tout est raté. Certains candidats réussissent même avec un 1/60 à l'oral.

7) A l'oral, si on ne sait pas quelque chose, ne pas hésiter à le dire plutôt que de tourner autour du pot. C'est ce que j'ai fait (et m'a fait croire que j'avais complètement raté l'épreuve d'option). Il faut essayer de rester calme tout le long : si l'un des examinateurs est froid, un peu agressif ou vous bombarde de questions pointues, dites-vous que c'est un jeu de rôle : la personne n'est pas comme ça et n'a rien contre vous, elle vous teste pour voir si vous savez bien réagir (elle est payée pour jouer ce rôle...). Montrez de la confiance en vous, même si vous êtes morts de trouille : il faut que l'examinateur se dise : "j'aimerai bien confier mes enfants à cette personne".

8) Saisissez toute opportunité d'exercer une activité en lien avec les écoles. Pour ma part, j'ai eu la chance de pouvoir donner des cours d'anglais dans un périscolaire pendant cette période de révision. J'ai aussi eu l'occasion d'aller visiter des écoles en Suède et de travailler sur leur système éducatif. Si vous pouvez faire des stages, c'est encore mieux. Sinon, essayez de penser à vos expériences passées (surveillant, colonies, garde d'enfants, conseils municipaux ou conseils des élèves, réunion parent-prof etc.) qui peuvent vous faire connaître des enfants, ou même à votre expérience en tant qu'élève (ex : comment votre expérience du sport à l'école vous guide en tant que prof pour enseigner cette matière ?).

9) Votre parcours en candidat libre peut être un atout : passer par l'ESPE n'est pas forcément la voie royale. Les connaissances que vous acquérez dans les livres sont à peu près les mêmes que les étudiants d'ESPE. En revanche, vous avez des expériences supplémentaires qu'ils n'ont pas. Vous n'avez peut-être pas toute la méthodologie, mais vous êtes moins scolaire à ce niveau. Vous pourrez placer ici ou là un schéma étudié en marketing ou une théorie en psychologie dans votre épreuve de système éducatif, évoquer la fois où vous alliez à la piscine avec votre cousin qui a peur de l'eau en épreuve d'EPS, évoquer la politique de recrutement de votre entreprise dans le cadre d'une épreuve d'ICM ou du système éducatif etc. Les exemples fourmillent.

Enfin, si malgré cela vous ne l'avez pas réussi cette année, dites-vous que ce que vous avez appris dans l'année, vous le savez et ce n'est plus à faire l'année prochaine, si vous continuez à travailler, ça ne pourra qu'être meilleur au prochain concours.

Bonne chance à tous ceux qui vont le passer en 2016 :)

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