Recommandations élaborées par le ministère chargé de la Santé à destination des directeurs d’école et chefs d'établissement pour prévenir les effets de la canicule

[cyrille1]

Surtout qu'à partir de 11h30, il n'y a plus de coins à l'ombre dans la cour.

[sylvielise]

38° au 3è étage de l'école à 11h30.

ça commence à devenir dangereux !

Vous n'avez pas prévenu votre hiérarchie ?

[orime]

Faire venir le CHSCT pourrait être une idée...nous n'avons pas un droit de retrait au delà d'une certaine température ?

[Paul Getty]

Ou peut être plutôt l'interpeller par le biais du RSST, ce que je ferai moi-même dès demain...

[muralth]

Ah ah ah record battu : 47° devant la porte de la classe d'une collègue....mais heureusement un peu moins en classe !

[Paul Getty]

Faire venir le CHSCT pourrait être une idée...nous n'avons pas un droit de retrait au delà d'une certaine température ?

Tu pourrais exercer ton droit de retrait à condition de mettre tes élèves à l'abri en attendant le passage d'un élu du CHSCT...

Que disent les textes de la Fonction Publique ?

Décret n° 82-453 du 28 mai 1982 modifié par le décret n° 95-680 du 9 mai 1995

Article 5-6

« Si un agent a un motif raisonnable de penser que sa situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ou s’il constate une défectuosité dans les systèmes de protection, il en avise immédiatement l’autorité administrative.

Aucune sanction, aucune retenue sur salaire ne peut être prise à l’encontre d’un agent ou d’un groupe d’agents qui se sont retirés d’une situation de travail dont ils avaient un motif raisonnable de penser qu’elle présentait un danger grave et imminent pour la vie ou la santé de chacun d’eux.

La faculté ouverte au présent article doit s’exercer de telle manière qu’elle ne puisse créer pour autrui une nouvelle situation de danger grave et imminent. »

Article 5-7

« Si un membre du comité d’Hygiène et de Sécurité constate qu’il existe une cause de danger grave et imminent, notamment par l’intermédiaire d’un agent qui s’est retiré de la situation de travail définie au premier alinéa de l’article 5-6, il en avise immédiatement le chef de service ou son représentant et consigne cet avis dans le registre établi dans les conditions fixées à l’article 5-8. Il est procédé à une enquête immédiate par le chef de service en compagnie du membre du Comité d’Hygiène et de Sécurité ayant signalé le danger. Le chef de service prend les mesures nécessaires pour remédier à la situation et informe le comité des décisions prises. »

Circulaire de la fonction publique FP/4 n° 1871

du 24-01-96

« à cet égard, même si le décret ne l’impose pas, il apparaît tout à fait opportun qu’un membre du CHS compétent soit informé de la situation en cause. »

et

http://www.sudeducation.org/Registre-de-danger-grave-et,4627.html Registre de danger grave et imminent

Précision importante sur les utilisateurs/trices

Des lectrices et lecteurs avisé-es de notre brochure "Et voilà le travail !" nous ont fait remarquer que le passage sur le Registre de danger grave et imminent (RDGI) pouvait porter à confusion sur un point : qui peut écrire dans ce registre ?

Information à télécharger

Pour le Registre de santé et sécurité au travail (RSST), aucun doute : tous les personnels (et même les usager-es) peuvent y inscrire ce qu’ils/elles estiment mériter d’y figurer.

Ce Registre de santé et sécurité au travail doit donc être accessible à tout moment pour toutes et tous.

Mais le Registre de danger grave et imminent est, lui, destiné à un autre usage. Seuls trois catégories de personnes peuvent le renseigner comme le précise très clairement le décret n°82-453 à son article 5-8 :

[Le Registre de danger grave et imminent ] est tenu, sous la responsabilité du chef de service, à la disposition :

des membres du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ;

de l’inspection du travail ;

des inspecteurs santé et sécurité au travail du présent décret.

Tout avis figurant sur le registre doit être daté et signé et comporter l’indication des postes de travail concernés, de la nature du danger et de sa cause, du nom de la ou des personnes exposées, les mesures prises par le chef de service y sont également consignées.

Concrètement si un-e ou plusieur-es salarié-es font valoir leur droit de retrait (pour rappel : une simple information orale à son chef de service suffit pour cela), ce sont les représentant-es du personnel en CHSCT académique ou départemental qui devront faire le déplacement pour renseigner le Registre de danger grave et imminent et déposer un droit d’alerte.

Cela n’enlève rien au caractère obligatoire de sa mise à disposition, bien au contraire.

Ah ah ah record battu : 47° devant la porte de la classe d'une collègue....mais heureusement un peu moins en classe !

Bof, c'est pas très drôle, en fait...

[HappyPomme]

Ben ici, on reste dehors tant qu'il y a de l'ombre pour tout le monde. Les élèves ont interdiction de courir et de se mettre au soleil. Ils peuvent du coup ramener des petits jeux. Et ils ne s'en privent pas et ça se passe bien.

Quand on est en classe (parce que de temps en temps, quand même, on y est, notamment quand le soleil tape trop fort sur la cour), ça devient vite l'étuve. Les élèves ont le droit à la bouteille d'eau en classe ou d'aller boire quand ils veulent.

Bref, ces recommandations ne sont pas d'une grande utilité car on sait prendre nos responsabilités et nos précautions pour gérer au mieux avec les élèves, mais je suppose que s'ils ne faisaient rien là-haut, on pourrait tout aussi bien le leur reprocher. Donc bon.

[muralth]

Ah ah ah record battu : 47° devant la porte de la classe d'une collègue....mais heureusement un peu moins en classe !

Bof, c'est pas très drôle, en fait...

On était sidéré par la mesure, on a même mis plusieurs thermomètres (on est dans l'Ouest de la France, loin des grosses chaleurs habituelles dans le sud !).

Et non ce n'est pas drôle, mais en même temps, que faire : c'est une situation totalement exceptionnelle, il devait faire 34/35 dans les classes, alors on a fait une super journée science en maternelle sur l'eau, on a été trempé une partie du temps, et tout s'est bien passé finalement.

Mais heureusement que ce n'est qu'un jour (dès aujourd'hui, les températures avaient baissé).

[sylvielise]

Ben ici, on reste dehors tant qu'il y a de l'ombre pour tout le monde. Les élèves ont interdiction de courir et de se mettre au soleil. Ils peuvent du coup ramener des petits jeux. Et ils ne s'en privent pas et ça se passe bien.

Quand on est en classe (parce que de temps en temps, quand même, on y est, notamment quand le soleil tape trop fort sur la cour), ça devient vite l'étuve. Les élèves ont le droit à la bouteille d'eau en classe ou d'aller boire quand ils veulent.

Bref, ces recommandations ne sont pas d'une grande utilité car on sait prendre nos responsabilités et nos précautions pour gérer au mieux avec les élèves, mais je suppose que s'ils ne faisaient rien là-haut, on pourrait tout aussi bien le leur reprocher. Donc bon.

On peut prendre nos responsabilités, je suis bien d'accord.

Bien sûr que mes élèves peuvent sortir pour boire ou avoir une bouteille d'eau.

Bien sûr qu'on fait attention.

Mais qu'ils, (là haut) évitent de nous agacer avec leurs fax des 3 pages pour des c***neries inapplicables dans pas mal de cas :

Qualité de l'eau (m**de, l'eau potable ça existe en France !,Qualité de la bouffe ??? (depuis quand je peux gérer çà !), salle fraiche avec des volets ???(bien sûr coco, on va t'en construire une dans la minute).

Ce qu'ils font c'est se dédouaner pour éviter des plaintes éventuelles au TA pas pour aider.

La seule chose utile c'est les signes de "coups de chaleur" : les reconnaître, les traiter, les signaler.

Le reste de leur baratin....

[nonau]

La semaine de trop....

[Didou88]

Je vois qu'il est possible de faire sortir les enfants à l'ombre... J'ai eu l'obligation de les rentrer cet am, alors qu'on était sorti 10 minutes pour quitter notre étuve, avec interdiction d'aller au soleil et de courir. Je viens de découvrir dans ce post que des recommandations ont été données, mais elles sont interprétées comme bon le semble .... Vivement mercredi !

[Polythene Pam]

Notre hyène adorée a piqué une crise d'hystérie mardi, voulant empêcher la sortie de trois classes de notre école, parce qu'elle avait vu les élèves sans casquette, alors qu'ils se rendaient au bus. Il était 9 heures, il faisait 25°C, les casquettes et l'eau étaient dans les sacs. Elle a barjoté en disant qu'on était en alerte 3 (ce qui était faux), mais les collègues ne se sont pas dégonflés et ont poursuivi leur chemin jusqu'au car.

C'est sûr, la canicule a grillé les neurones de certains.

Après l'éclipse, la vague de chaleur.

Vivement demain, oui....