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Posté(e)

Coucou

pour les évaluations , prévenez vous les élèves ? Vous leur donnez les titres des leçons sur lesquelles portent les évaluations ou non ?

Posté(e)

pour histoire gée (et sciences si je faisais) oui je les préviens. Pour français maths je ne leur dis pas, je leur donne les leçons à réviser en devoirs par contre. Ils ne sont pas très malins... je fonctionne en plan de travail sur 3 semaines, j'évalue après, à chaque fois ils étaient surpris lol.

Posté(e)

Je préviens systématiquement, comme ça ils ne peuvent pas se sentir "piégés" ;)

Posté(e)

Je préviens toujours mes élèves. Ils savent aussi précisément ce qu'ils doivent savoir pour réussir leur évaluation.

En français et en maths, j'utilise PIDAPI. Ils sont évalués quand ils sont prêts. Et s'ils ne valident pas les compétences évaluées, ils se ré-entraînent.

Aussi, je pense que l'évaluation surprise n'est pas représentative des acquis de l'élève mais plutôt de sa capacité à réviser ses leçons même quand il n'y a pas d'évaluation prévue. Hors nous cherchons bien à évaluer les acquis...

Il ne faut pas oublier les élèves fragiles qui sont inquiets voire angoissés par les évaluations. Les prévenir, les préparer, c'est se montrer bienveillants pour qu'ils prennent confiance en eux et qu'ils réussissent.

Une petite vidéo sur l'évaluation (même si ça n'aborde pas le "je préviens ou pas", je la trouve intéressante ;)

L'évaluation

:)

Posté(e)

Je rejoins l'avis de Delphi et me demande : quel est l'interet, en fait, de ne pas prevenir ?

Manue, je me souviens qu'a 9,10, 11 ans, et encore plus avant, j'avais bien d'autres preoccupations que de deviner ce sur quoi j'allais prochainement etre evaluee. Faire les devoirs en rentrant oui, mais anticiper sur ce qui pourrait potentiellement faire l'objet d'une evaluation ... et j'etais pourtant bonne eleve et aimais l'ecole, alors que dire des autres profils d'eleves. Pour autant, peut on dire que, pour cette raison, ils "ne sont pas malins" ? Un peu dur non ? ;)

Pour ma part aussi l'evaluation est prevue a l'avance et les eleves savent exactement ce sur quoi ils vont etre interroges, aucune surprise.

Posté(e)

Pour le jour de l'évaluation je leur donne toujours les leçons à réviser sur quoi porte l'évaluation, il n'y a rien à deviner, juste à faire ses devoirs. Il n'y a rien de dur dans ma façon de procéder. Et ce sont bien sûr des notions apprises et travaillées en classe, dont les leçons ont été vues plusieurs fois. Pour moi ils n'ont pas à travailler plus pour l'évaluation que le reste du temps (hormis histoire géo...) et je trouve que les prévenir risque au contraire de les amener à n'apprendre leurs leçons que quand il y a une évaluation, et ça ne montre en rien de ce qui est acquis ou pas. L'acquis doit l'être à long terme.

Posté(e)

Je préviens toujours. Mais (et je pense que quelque part, je vais rejoindre l'idée de manue89) je m'interroge de plus en plus sur l'évaluation surtout en maths et français (je n'évalue pas la DDM perso, mais je sais que si j'avais des C3 j'évaluerais la HG). C'est grâce à l'évaluation qu'on met une "note" (que ce soit un chiffre, une lettre ou autre). Or, elle n'est que le reflet de la performance de l'élève à un moment T, qui a peut-être justement révisé pile pour l'éval', mais ne saura plus faire 1 semaine après. J'envisage sérieusement de ne plus faire d'évaluations (enfin, pour la rentrée, je fonctionnerai encore de manière "traditionnelle" surtout que je ne serai pas seule sur la classe), mais de me baser sur une sorte d'évaluation continue. Et puis, ça permettrait de faire avancer les élèves, et qu'ils ne restent pas sur un ECA sur lequel on n'a pas le temps de revenir (mais là, c'est encore un long travail de réflexion quant à la mise en place pour moi).

Posté(e)

Je me permets d'apporter mon point de vue qui diffère de ce que je viens de lire.

A mon sens, vous mettez trop d'importance aux évaluations... surtout en prévenant les élèves, en les préparant. Notre rôle n'est pas de préparer des élèves à réussir les évaluations.

Je pense que c'est cela qui met toute cette pression autour d'elles.

Notre rôle en lien avec nos évaluations, est de veiller à bien faire émerger les performances de nos élèves afin de pouvoir (ré)agir si nécessaire.

Je ne préviens pas mes élèves quand il y a une évaluation. Cela me permet d'avoir un regard plus précis et plus juste des réussites et des éventuelles difficultés de chacun des élèves. Cela ne reflète donc pas d'un niveau de "préparation" à cette évaluation.

Ensuite, je leur explique bien que l'évaluation n'est qu'une ETAPE...

Une étape qui est là pour apporter des informations sur ce qui est plutôt bien fixé et sur ce qu'il faut améliorer. J'offre la possibilité aux élèves, sur un créneau spécial de remédiation personnalisé dans l'emploi du temps, de montrer (par le biais de mini-évaluation) que l'élève a avancé sur ses difficultés antérieures.

(Donc une évaluation dite "ratée" n'est pas grave... tant qu'on agit après ! Cela enlève beaucoup de pression) :)

Parallèlement à cela, je n'aime pas quand une évaluation, surtout dès le collège, ne résume à cette question récurrente de la part d'un trop grand nombre de personnes concernées (élèves, parents, professeurs) :

"Comment t'as eu ?" :unsure:

... et, peu importe la réponse (mise à part la réaction spontanée en fonction du numéro), on passe à préparer au mieux la prochaine évaluation ! sans trop (voir jamais) se préoccuper des réussites et des échecs de l'évaluation précédente et surtout sans AGIR sur ses difficultés...

Pourquoi ? Parce qu'il faut préparer la prochaine évaluation ! Du coup l'enseignement devient trop de "la préparation aux évaluations".

Cela se résume pour beaucoup d'élèves :

1) on prépare (au mieux)

2) on constate (sans agir)

3) on vide (ben oui, on sera évalués sur autre chose...)

1) on (re)prépare - etc...

(désolé : c'était mon p'tit coup de gueule du dimanche) :)

Posté(e)

On est d'accord :)

Et d'ailleurs les évaluations que je fais passer, je les corrige, et je les fais corriger aux élèves individuellement, en pointant les erreurs, et ils se corrigent et je recorrige.

Par contre ce que je ne fais pas, car je ne sais pas comment faire, c'est retravailler et réévaluer ensuite ce qui est vraiment non compris. Je le fais ponctuellement, en APC, et aussi certaines notions je les évalue plusieurs fois quand ce sont des notions nouvelles et difficiles (la division, les fractions par exemple) mais je ne sis pas faire un parcours individualisé pour chaque élève. Et ceci me pose aussi le problème du livret scolaire qu'on doit rendre donc on met dedans ce qui a été travaillé et évalué, mais on ne va pas tout remettre dans le prochain bulletin, et on ne va pas tout réévaluer, on n'a pas le temps de toutes façons.

Posté(e)

Je me permets d'apporter mon point de vue qui diffère de ce que je viens de lire.

A mon sens, vous mettez trop d'importance aux évaluations... surtout en prévenant les élèves, en les préparant. Notre rôle n'est pas de préparer des élèves à réussir les évaluations.

Je pense que c'est cela qui met toute cette pression autour d'elles.

Notre rôle en lien avec nos évaluations, est de veiller à bien faire émerger les performances de nos élèves afin de pouvoir (ré)agir si nécessaire.

Je ne préviens pas mes élèves quand il y a une évaluation. Cela me permet d'avoir un regard plus précis et plus juste des réussites et des éventuelles difficultés de chacun des élèves. Cela ne reflète donc pas d'un niveau de "préparation" à cette évaluation.

Je crois surtout qu'il ne faut pas faire d'amalgame. Nous parlons d'évaluation à un instant T mais pas d'évaluation sommative pour laquelle on note A ou NA dans le livret sans jamais revenir dessus.

Faire passer une évaluation et prévenir, ce n'est pas nécessairement mettre une pression. Tout dépend bien entendu du discours de l'enseignant et de sa façon de faire.

Il y a les savoirs et les savoirs faire et il me semble qu' il n'y a donc pas une seule façon d'évaluer :

- Évaluation en continu dans le cahier du jour des enfants la technique opératoire de la multiplication (je note les progrès et les acquisitions de chacun) et lorsque je constate une faiblesse, je retravaille avec les élèves qui ont besoin. Je trouve que c'est plutôt adapté aux savoir-faire.

- Évaluation à un instant T : "La semaine prochaine, il y aura une évaluation sur la Révolution française".

Je trouve que c'est plutôt adapté à ce qui doit être mémorisé. L'enfant fait un travail de mémorisation et se prépare.Les élèves doivent retenir le vocabulaire spécifique, les dates, le nom des personnages clés... et même avec un rebrassage en classe, le travail personnel de mémorisation est important.

Avec ce type d'évaluation, il est tout à fait possible de remédier aux difficultés observées pour permettre à l'enfant de progresser. Effectivement, on ne revient pas nécessairement sur le contenu mais plutôt sur la forme. Comment aider cet enfant à retenir le vocabulaire, les noms, les dates pour la prochaine séquence d'histoire ? Alors tant pis, il n'aura pas retenu les dates concernant la Révolution française mais je vais faire en sorte qu'il arrive à progresser au niveau de la mémorisation pour ce qui va venir.

Pis pourquoi pas évaluer les savoirs faire lors d'une évaluation instant T et un savoir lors d'une évaluation en continu...

"Préparer à une évaluation" est effectivement une formulation maladroite. En réalité, on apprend aux enfants à mémoriser des textes, des dates, des noms, des mots de vocabulaire et l'évaluation sert à évaluer si l'enfant a bien acquis ce vocabulaire, s'il est capable de mémoriser un texte et de le restituer (poésie). Pour cela, on leur donne les outils nécessaires pour qu'ils y arrivent et on évalue cette capacité et ces nouvelles connaissances. Donc quand on dit qu'on les prépare à l'évaluation, en fait on fait un raccourci de "on leur apprend à retenir le nouveau vocabulaire, à mémoriser un texte...". L'évaluation est un moyen d'observer les acquis, pas une fin en soi.

Nous répondions à la question de Tisa, et il me semble qu'elle parle d'évaluation à un instant T. Ce n'est pas le seul moyen d'évaluer les élèves mais s'en est un. Et lorsque j'évalue de cette façon, il y a un travail de mémorisation, qui certes a déjà été fait mais qui demande certainement une consolidation, et encore une consolidation avant l'évaluation. Bien entendu, l'intérêt est que ces acquis restent et c'est là toute la difficulté... Mais je pense qu'il est plus important que les enfants maîtrisent les savoirs faire (chercher une information, lire et comprendre des supports variés, mémoriser une leçon...) plutôt que les savoirs. On leur apprend tout le long du cycle 3, des noms, des dates, des mots de vocabulaire, mais rares sont les élèves qui ont retenu la totalité à la fin de leur CM2. Ils en gardent une mémoire globale mais pas précise... C'est aussi mon cas :tongue: Oui, on vide partiellement. Mais bon, les élèves ne sont pas des machines qui stockent les connaissances ad vitam aeternam ! Alors qu'ils vident, qu'ils vident !!!!

S'ils ne retiennent pas la date de la Déclaration des Droits de l'Homme, au moins ils seront comment la chercher s'ils ont besoin de l'information (comme nous quand nous préparons nos leçons).

S'ils ne retiennent pas à vie la poésie apprise en CP, ils seront mémoriser leur texte pour le jour J (théâtre, discours, chanson...).

:happy:

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