montagny Posté(e) 6 juillet 2015 Posté(e) 6 juillet 2015 http://www.dirlo.fr/blog_levolution_du_metier_de_directeur_decole_doit_aller_audela-522.html Au moins les esprits avancent... Plusieurs syndicats sont avec nous. A l'étranger, AEFE, le directeur du primaire fait partie de l'équipe de direction au même titre que l'adjoint du secondaire tout en laissant l'évaluation pédagogique à l'IEN et c'est très confortable pour tous. On remet une couche l'an prochain et ça ira!
Matt Hieu Posté(e) 6 juillet 2015 Posté(e) 6 juillet 2015 Pourvu que ça évolue, ça légitimerait beaucoup de décisions allant dans l'intérêt collectif plutôt que de se heurter à des boucliers d'intérêts particuliers.
mayre Posté(e) 7 juillet 2015 Posté(e) 7 juillet 2015 Donc, si je lis ce billet: - absence d'autonomie administrative et de responsabilité. Là, pour le coup, il ne faudra plus chercher de soutien, on sera seul. Je pense que quelqu'un de distancié permet de dépassionner un débat, et l'IEN peut permettre ça quand il est dans une logique humaine et pas purement administrative. C'est le recrutement des IEN et les priorités qu'on leur donne qu'il faudrait revoir. - Un chef pédagogique... Quand je lis ça, ça me donne de frissons, connaissant quelques rares directeurs qui en profiteraient pour m'imposer des méthodes qui ne sont pas les miennes. Je préfère mille fois l'échange pour progresser dans ma pratique comme faire progresser celles de mes adjoints. Celui qui se prétend détenteur de l'unique voie de la réussite ne peut que se tromper, à mon sens. Par contre, se saisir des idées des uns et des autres, enrichir sa pratique, la remettre en cause, oui. Et c'est possible, avec le dialogue, avec une formation qui irait dans le sens du partage d'expérience (plutôt qu'en distanciellle pour, encore une fois, diminuer les coûts). Plus long,mais plus efficace, à mon sens. - Trop d'écoles... Ah ben ça, on a vu, hein, la tendance à supprimer les services de proximité. Cela va tout à fait dans le sens des communes nouvelles avec une centralisation des écoles dans un endroit, a fortiori assez loin du lieu d'habitation. Rien que ma commune, dans un RPI de 9 classes, est un exemple typique de ce qui nous attend. Rattachement à une commune à 15 minutes de chez nous, 45 minutes de trajet en car (avec le ramassage pour le collège) au lieu des 5 minutes pépère. C'est tellement mieux... Tout ça sous couvert d'émulation pédagogique? La vraie question, c'est la rationalisation des moyens et la diminution du coût pour l'Etat. Alors, doit-on privilégier l'accès à l'école ou la diminution des coûts? - L'absence de mixité: est-elle liée à l'implantation des écoles ou à une politique de la ville constituant des quartiers défavorisés au lieu de favoriser la construction de logements sociaux dans les quartiers aisés? Ou à la suppression dans certaines villes des cartes scolaires? Ou à la favorisation des écoles privées avec la loi Carle? - L'inéquité des territoires est aussi liée au fait qu'il n'y a aucune norme de budget pédagogique. Oui, il devrait exister un minimum par élève à donner par les communes. C'est une question de volonté politique, là où il ne devrait y avoir que l'intérêt des élèves. Certaines communes donnent 48€ par élève, quand certaines n'en donnent "que" 21. Oui, cela génère des inégalités. Mais non, le statut ne donne pas une réponse à ce problème. - Monter un super établissement (collège-écoles)... Alors là, mon cauchemar. Franchement, quel intérêt pédagogique? Que les profs se méprisent moins? Je ne crois pas que cela favorise cela, car l'éloignement persistera à cause du nombre. Quand on voit ce qui se passe dans les grands groupes scolaires, avec pour le coup un cloisonnement maternelle-élémentaire, je préfère mille fois ma petite école de 5 classes ou il existe une vraie connivence maternelle-élémentaire. Alors, oui, le rapport pointe des problèmes, mais je suis en total désaccord avec les "solutions"qui sont prônées. C'est mon point de vue. On ne peut pas mettre tout sur le problème du directeur, beaucoup de choses relèvent d'une politique générale. Et oui, je suis toujours opposée à un statut, qui s'accompagnera de nouvelles missions et de nouvelles responsabilités. Je suis donc un "cadavre syndical" (sic). Par contre, oui mille fois à une revalorisation des directeurs, car la déshérence des directeurs s'explique plus par l'inéquation entre les responsabilités (et donc le temps de travail) et notre fiche de paye que par l'absence de statut... 1
dada Posté(e) 7 juillet 2015 Posté(e) 7 juillet 2015 Tout comme toi Mayre, j'ai du mal avec les gros établissements prônés par ce rapport, département rural, je tiens à nos petites structures parce que je tiens à ma campagne et que mettre des petits bouts de 3 ans dans les cars pour rejoindre la grosse ville ça m'agace... Les budgets n'en parlons pas, on le voit ici très régulièrement c'est tout et n'importe quoi.... Plutôt que chef pédagogique qui entraine une relation de supérieur, je préfère le terme guide pédagogique, et si on regarde les textes, c'est déjà le cas, le directeur insuffle la dynamique d'école. Autonomie administrative et responsabilité, que l'on commence d'abord par nous considérer comme des acteurs du système et non pas comme des élèves à qui ont donne de bons ou de mauvais points... Après, que le directeurs d'une école ait quelques marges de manœuvre pour faire avancer un peu plus autoritairement certaines choses pourquoi pas car on le lit souvent ici ou ailleurs, ok il y a des directeurs chefaillons mais il y a aussi des équipes totalement ingérables parce qu'il considère que le directeur est un enseignant comme les autres avec JUSTE sa fonction... Ce n'est pas le cas et je dirais même de moins en moins.
mamiebrossard Posté(e) 7 juillet 2015 Posté(e) 7 juillet 2015 Je ressens exactement la même chose que vous mayre et dada
Matt Hieu Posté(e) 7 juillet 2015 Posté(e) 7 juillet 2015 Je comprends parfaitement vos points de vue mayre, dada et mamiebrossard... Pour les petites structures, j'en suis un ferveur défenseur pour y avoir été élève et enseignant, ce sont des écoles qui favorisent l'acquisition de l'autonomie, la patience et l'altruisme... D'un autre côté, je pense qu'un vrai statut de directeur d'école est nécessaire et ceux qui en abuseraient seraient perdants. Et c'est comme tu dis dada pour avoir une marche de manoeuvre pour débloquer certaines situations.
mayre Posté(e) 7 juillet 2015 Posté(e) 7 juillet 2015 Comme en son temps (c'est un sujet qui revient de manière récurrente, hein, et le mieux serait de poursuivre le débat sur ce post), je re-mets en garde les directeurs sur ce qui accompagnera ce "statut", à savoir ces super-structures qui sont mentionnées (EPEP de M.Reiss, puis E2P, puis...). Et pour être non prosélyte, je vais citer ce qu'en pensaient trois syndicats il y a 6 ans déjà, oui, oui, ce n'est pas neuf, cette "idée", et on y va doucement (oui, je sais que certains vont dire des syndicats "gauchistes immobiles", mais, hein..): - Sud Education: Il sera désormais possible de regrouper les écoles d'un secteur géographie (sur une commune ou plus) en un Etablissement Public d'Enseignement Primaire doté d'un Conseil d'Administration (CA), d'un président de CA, d'un super directeur, d'un conseil pédagogique... Tout d'abord casser un peu plus l'Education Nationale:Le but affiché d'entrée de jeu est de « permettre une gestion mutualisée de moyens destinés aux écoles ». Nous avons trop bien que derrière le mot « mutualisation », les patrons et l'Etat entendent toujours « réduction des moyens ». Ce projet d'EPEP, issu de la loi de décentralisation relève d'une volonté de l'Etat de se débarrasser de l'enseignement primaire et d'en transférer la gestion aux collectivités territoriales.Des statutsIl est doté de statuts qui fixent le siège de l'EPEP, la liste des écoles concernées, la composition et les modalités de désignation des membres du Conseil d'Administration, la durée de l'expérimentation (maximum 5 ans), l'étendue des compétences transférées par la ou les communes pour la gestion de l'établissement, et les modalités de calcul de la contribution financière de chaque commune.Un Conseil d'Administration (CA)Le CA sera composé de 10 membres maximum s'il y a moins de 6 écoles, et de 20 membres maximum s'il y en a plus. Composition du CA :50 % de représentants des communes (ou intercommunalité)30 à 40 % de représentants des directeurs et des enseignants des écoles10 à 20 % de représentants des parents d'élèves Quoi qu'il arrive, les communes dirigeront les écoles puisqu'elles auront toujours au moins 50 % des sièges dans les CA. C'est la décentralisation !Parmi les attributions du CA, organe délibérant de l'EPEP on peut noter : qu'il adopte le projet d'établissement sur proposition du conseil pédagogique; qu'il donne son accord au recrutement de personnels non-enseignants; adopte le budget et le compte administratif de l'établissement; donne son avis sur l'organisation de la structure pédagogique de l'établissementLe directeur, organe exécutifIl est « désigné par l'autorité académique », c'est à dire que l'autorité académique à toute latitude pour nommer qui elle veut parmi les postulants, c'est à dire à la tête du client... Le rôle de ce super directeur, qui sera l'autorité hiérarchique des enseignants sera de : préparer le projet d'établissement; arrêter la structure pédagogique; recruter du personnel non-enseignant (et demain peut être les enseignants eux mêmes)Le Conseil PédagogiqueIl aura « pour mission de coordonner l'action pédagogique des écoles concernées et de préparer la partie pédagogique du projet d'établissement ». Il sera constitué du directeur de l'EPEP, des directeurs des écoles, et des membres enseignants élus au CA (rappel : 30 à 40 % des enseignants seulement). En clair, les questions pédagogiques ne sont plus du ressort de tous les enseignants des écoles. - Le SE-Unsa: Deux points suscitent la désapprobation du SE-Unsa. "Refus absolu de voir l'organisation des écoles sous tutelle des maires qui se retrouvent majoritaires à 50% voire 60% dans le conseil d'administration de ces Epep... Désaccord quant au statut de responsable hiérarchique, assigné au directeur de l'Epep et disproportions des pouvoirs de ce directeur. Il y a beaucoup à craindre quant au fameux « statut d'emploi » de certains directeurs qui doit être discuté dans l'autre groupe de travail : recrutement, responsabilités, traitement... mais qui rejoint, naturellement, la problématique du directeur de l'Epep. Ce dernier ressemble en tous points à un chef d'établissement d'EPLE mais version premier degré". - Snuipp: EPEP : Qu’est-ce que cela changerait ?Le fonctionnement retenu et les lieux de décisions sont lourds de significations :Dans sa dernière version le projet de décret ne mentionne plus le conseil d’école, le conseil des maîtres. Ceprojet met en place un nouveau conseil (le conseil pédagogique) présidé par le directeur de l’EPEP. Ce directeur «d’un type nouveau» doté d’un statut d’emploi fonctionnel lui attribuant un rôle hiérarchique, organise le conseil pédagogique et prépare la partie pédagogique du projet d’établissement.Le CA adopte la partie pédagogique du projet d’établissement. C’est un changement complet du fonctionnement de l’école. Le C.A. est composé de 50 % de représentants des communes, la voix prépondérante du président donne une majorité aux représentants des communes. La composition du CA est très déséquilibrée et renforce le pouvoir des élus locaux. Enfin, le directeur prépare et exécute les décisions du CA...Les questions essentielles ne sont pas posées : En quoi le statut d’EPEP répond aux besoins des usagers ? En quoi améliore-t-il le fonctionnement du service public d’éducation ? - Le Snudi-FO: Les directeurs sont confrontés chaque jour davantage à la multiplication des sollicitations, des tâches diverses et des partenaires imposés. Cette situation est le produit direct des orientations ministérielles de remise en cause de nos garanties statutaires de fonctionnaire d’Etat qui impose la flexibilité et la déréglementation pour accélérer les suppressions de postes dans l’Education nationale. L’empilement des tâches doit cesser. Ainsi la mastérisation des concours conduit à l’envoi de 50 000 étudiants en stage « en responsabilité » dans des classes pendant 4 à 5 semaines. Elle transférera immanquablement la prise en charge de la formation de ces étudiants sur les directeurs comme ce fut déjà le cas avec les stages filés. L’Aide Personnalisée et son cortège de bilans, tableaux de présence, fiches de suivi … désorganisent les écoles et aggravent les conditions de travail des enseignants comme des directeurs.Il faut mettre un terme au processus de déréglementation et de flexibilité. Cette situation ne saurait être le prétexte pour instrumentaliser les directeurs et en faire le cheval de Troie des EPEP. « Proposer d’installer dans le 1er degré une structure ayant les compétences d’un établissement public » au niveau duquel « les modalités d’organisation doivent se prendre » comme le revendique le SGEN-CFDT (*), c’est accroître l’autonomie des écoles au détriment d’une réglementation nationale inscrite dans le statut général de la fonction publique et les statuts particuliers.Qu’est-ce qu’un établissement public composé « des écoles d’un quartier ou d’un chef lieu de canton » ou « d’un collège et des écoles qui l’entourent » sinon un EPEP ? C’est exactement ce que propose M. F. Reiss, député du Bas Rhin, et initiateur de la proposition de loi sur les EPEP, pour introduire du « contrat dans le statut » (1) et ouvrir la voie au transfert vers les collectivités territoriales.C’est exactement ce que rejettent les enseignants depuis 5 ans rejoints par 86% des maires (2) selon une étude réalisée pour l’AMF* et l’ANDEV* en octobre 2009. Un « statut d’emploi fonctionnel » ou des garanties statutaires gage de l’indépendance professionnelle Revendiquer un « statut d’emploi fonctionnel » (*) pour les directeurs au prétexte que « trop de décisions concernant la gestion de l’école sont prises à l’inspection académique (…), à la mairie » revient de fait à les extraire du statut d’enseignant fonctionnaire d’Etat pour en faire une catégorie à part placée au dessus de leurs collègues enseignants et en dehors de l’Education nationale. Comme tout emploi fonctionnel, il peut être ouvert à tous les corps de fonctionnaire sans garantir aux directeurs un accès privilégié.Comme tout emploi fonctionnel, l’accès est conditionné au bon vouloir de la hiérarchie livrant les personnels aux pressions diverses et au mérite.Il viendrait de plus s’ajouter au dispositif déjà existant de rémunération au mérite (hors classe) décriée par l’ensemble de nos collègues et que le ministre entend amplifier avec le « Pacte de carrière ». Le SNUDI FO rappelle les propos du député Reiss à propos des perspectives d’accès au poste de directeur d’EPEP pour les actuels directeurs d‘école : « Beaucoup de candidats et bien peu d’élus ».Ni « statut d’emploi fonctionnel », ni « établissement public », non aux EPEP, non aux fusions d’écoles, oui à un directeur par école. La défense des conditions de travail des directeurs nécessite l’ouverture de négociations sur l’amélioration des décharges de service, l’amélioration financière, l’allègement des tâches et la clarification des responsabilités.
montagny Posté(e) 7 juillet 2015 Auteur Posté(e) 7 juillet 2015 Pour avoir travaillé dans des grandes structures à l'étranger (15, 23, 31 puis 74 classes) je peux affirmer que cela n'est pas un frein à la vie de l'école. Dans des écoles à 3 classes tu as des enseignants incapables de travailler avec son voisin...donc ce n'est pas le nombre qui fait la qualité de l'enseignement. Quant à la mutualisation des moyens, il n'y a pas photo : quand un maitre E passe plus du tiers de son temps sur la route, dans une structure plus grande il est dispo 100% auprès des élèves et les économies faites sur les trajets permet de renforcer l'aide. Je n'ai travaillé qu'avec des directeurs qui guidaient et non imposaient au niveau pédagogique ; dans des grands groupes tu as des décloisonnements et des échanges de service très efficaces (jusqu'à des PE qui ne font que le sport avec des horaires fixes (ce qui évite à certains de faire sauter cette matière) dans des infrastructures dignes de ce nom). Dans des regroupements, celui qui fait bande à part se met lui-même de côté ; je ne préconise pas non plus le tout en commun et le partage absolu mais les échanges permettent d'instaurer une certaine cohérence (je ne dis pas que cela n'existe pas dans les petites stuctures mais dans les grandes c'est d'office). Il est normal que les maires et d'autres défendent leur école de village mais ce modèle est delui du 19ème siècle avec des principes qui ne sont plus en adéquation avec la société et son évolution (voir Hors série de Sciences Humaines de ces derniers mois très bien fait). Je vais commencer une direction 17 classes en septembre et je reviendrai pour vous dire si mon avis est toujours le même ou non.... 1
mayre Posté(e) 7 juillet 2015 Posté(e) 7 juillet 2015 Les EPEP ne sont pas "simplement" des grandes structures, et c'est tout le problème! (Et bon retour en France! )
mamiebrossard Posté(e) 8 juillet 2015 Posté(e) 8 juillet 2015 Ben personnellement, si c'est pour en venir à un mini collège ou chaque Pe fait une matière, non merci, je n'ai pas signé pour ça !
Lexdra Posté(e) 8 juillet 2015 Posté(e) 8 juillet 2015 Poarf poarf poarf Ça avance, ça avance il parait... Il parait aussi qu'on m'a allégé mes tâches ... HA ? Où ça ? Où ça ? Ha bha non, on me l'a alourdi. Pour la deuxième année successive je vais être déchargée par un PES donc durant une journée je suis maître surnuméraire. Le RASED ne venant pas chez nous (enfin si, pour faire un ou deux bilans et ne jamais nous donner leurs conclusions faute de temps) je fais son boulot. Je me tape donc : la direction, ma classe, le dispositif plus de maître et j'aide le pauvre PES qui se fait bouffer comme un nounours au chocolat par mes magnifiques nains. Ce n'est pas l'ESPE qui va les aider de toute façon ces pauvres petits, il ne faudrait pas qu'ils débordent sur leurs heures perso, ils ne sont pas payés. Ha bha oui ...Le changement c'est maintenant. L'avancement sans queue ni tête, j'en ai ma claque. Lorsqu'on me parle de changement, d'allègement ou autre j'en tremble d'avance en me disant intérieurement : qu'est-ce que je vais encore devoir faire ? Cette année pour alléger nos tâches on nous a créé un tableau de suivi des élèves. Il faut y enregistrer à l'intérieur tous les élèves qui sont en difficulté et qu'est-ce qui est fait pour eux (même ceux qui ont des rendez-vous ortho sans difficulté). Il parait que c'est pour nous alléger et ne pas nous demander 100 fois les mêmes choses. Bon, on a tout de même eu les mêmes enquêtes que d'habitude. En vrai c'était juste pour contrôler les interventions du RASED... Sérieusement, je préférerai faire l'APC :/
Namas Posté(e) 8 juillet 2015 Posté(e) 8 juillet 2015 Donc, si je lis ce billet: - Trop d'écoles... Ah ben ça, on a vu, hein, la tendance à supprimer les services de proximité. Cela va tout à fait dans le sens des communes nouvelles avec une centralisation des écoles dans un endroit, a fortiori assez loin du lieu d'habitation. Rien que ma commune, dans un RPI de 9 classes, est un exemple typique de ce qui nous attend. Rattachement à une commune à 15 minutes de chez nous, 45 minutes de trajet en car (avec le ramassage pour le collège) au lieu des 5 minutes pépère. C'est tellement mieux... Tout ça sous couvert d'émulation pédagogique? La vraie question, c'est la rationalisation des moyens et la diminution du coût pour l'Etat. Alors, doit-on privilégier l'accès à l'école ou la diminution des coûts? C'est le cas chez nous depuis 5 ans : regroupement des 4 écoles du RPI en une école de 9 classes. 100 % bénéfique, aucun regret de personne, quel que soit le point de vue. - mutualisation des équipements : et oui, c'est bien, ça permet de profiter évidemment d'équipement que tu ne peux pas mettre dans 4 écoles différentes. On a une salle informatique équipée de 29 postes qui profite de façon très régulière à 6 classes (le la GS au CM2). C'était impossible à imaginer en RPI. Le matos EPS qui sert à tout le monde, les équipements sportifs qui sont tous à proximité - le travail d'équipe : dois-je vraiment développer pour montrer l'intérêt, ou bien ça paraît évident ? - Le transport, parlons-en : avant tous les élèves étaient transportés, certains faisaient avant 20 min matin, midi, début d'après midi et soir. Maintenant, c'est 4 x 7 min maxi. Oui, c'est mieux, et même beaucoup mieux... Sans compter que la cantine est à côté de l'école, donc oui, c'est vraiment mieux. - Coûts de fonctionnement évidemment à la baisse (avant 4 chauffages anciens, de mauvaises isolations, 4 copieurs...) avec un bâtiment neuf beaucoup plus confortable pour les élèves. - Les populations des villages voisins ont bien acquis le fait que cette école, c'est bien leur école de village, même si elle est à 3 km de leur village... Tous ne sont pas idiots, et les querelles de clochers ont été vaincues. Je répète : 100 % bénéfice pour les élèves, pour les enseignants, pour les parents, pour les finances communales.
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