la lecture à partir d'albums

[sebmac]

Moi je ne fais pas de polémique je fais ce que je pense être le mieux pour les élèves. (Tout en sachant que ce n'est que mon avis et que personne ne détient la vérité en terme de pédagogie, et certainement pas les circonscriptions - voir page 1)

Je sais que d'autres ne sont pas d'accord avec l'utilisation de l'album pour l'apprentissage de la lecture, mais qu'importe, il font autrement et certainement aussi bien que moi.

Cela fait 6 ans que j'utilise des albums pour la lecture, je n'ai jamais utilisé de manuel en classe.

Je travaille avec des élèves en difficulté qui n'ont que peu de contact avec le livre et la lecture à la maison.

Effectivement, on se doit (encore plus dans le quartier où je travaille) de leur donner le goût de la lecture. C'est pourquoi, sur les conseils avérés d'une collègue de l'AIS, je leur lis tous les soir un passage d'un album. Cette fois, pas de commentaire, pas de question. On lit le passage et on rentre à la maison.

[Cumulonimbus]

Merci Victor pour ce roman éclairé...

Pour résumer, on nous présente l'apprentissage du code comme un plat d'épinards à faire avaler aux gamins (tout comme la grammaire conj au CM)...

et faut pas manger d'épinards au resto sinon on les dégoûte de la gastronomie...

Je conclurai mon point de vue en disant : faites aimer les épinards aux élèves (!), ils ne seront jamais dégoûtés du resto ! Et vive la gastronomie !

(le codage, décodage, c'est un jeu, quand même, non ? )

Bon, par contre, le chou fleur, moi, franchement...

:P

[océane]

faisons aimer le chou fleur a cumulonimbus !!!

[cendrillon]

Moi aussi, je me fiche des modes. Ma conscience me dicte ma façon d'enseigner. J'observe mes élèves, j'évalue leurs difficultés, et j'y remédie de mon mieux.

Je travaille sur Ratus (et oui, les fonds de tiroirs de mon école!!!), et j'y ajoute des textes pour le plaisir.

On joue à travailler le code, et on se régale en lisant des vraies histoires...

C'est tout!

J'aime mon travail, et je n'ai pas du tout l'intention de me laisser pourrir la vie par des rats de bibliothèque qui n'ont peut-être pas vu beaucoup d'enfants...