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Partenariat entre AESH, enseignants du primaire et professionnels de santé.


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Posté(e)

Bonjour,

Je suis actuellement étudiante en ergothérapie. Je suis en dernière année et je prépare mon mémoire. Je souhaite prouver l'intéret d'un partenariat entres les AESH, les enseignants du primaire et les ergothérapeutes pour faciliter l'intégration scolaire d'un enfant en situation de handicap. il me semble qu'au travers des PPS les enseignants travaillent déjà en lien avec les professionnels de santé, mais j'ai l'impression que les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), sont en retrait.

Comment travaillez-vous avec les AESH ? Voyez-vous l'intérêt d'un tel partenariat ?

Merci d'avance pour vos réponses.

Posté(e)

AESH? Peux tu me définir ce sigle, j'ai un doute...

Le souci de "travailler avec..." c'est le temps...

J'ai aussi eu le souci pour des enfants en situation de handicap de me retrouver face à des partenaires qui me demandaient beaucoup, au delà de ma mission d'enseignement, mais ne me donnait rien (ni aide, ni conseil, je ne savais même pas de quoi souffrait l'enfant "secret médical" et ITEP ou autre qui faisait des promesses aux parents sur l'avenir scolaire de leur enfant...)

  • J'adhère 2
Posté(e)

AESH c'est les accompagnants des élèves en situation de handicap, autrement dit auxiliaire de vie scolaire mais visiblement on parle d'AESH maintenant.

D'accord, je comprend ce "manque de temps" mais justement ce qui m'importe moi c'est comment peut-on améliorer cette coopération, qu'est ce qui pose problème actuellement, comment cette coopération peut elle se faire ? et est ce que il y a "de la place" pour un professionel de santé ?

Posté(e)

Alors évidemment qu'on travaille avec les AESH puisque c'est à nous de leur dire ce qu'ils doivent faire et plus ou moins comment !

Par contre en fonction des personnes c'est plus ou moins facile et ce tout simplement parce que le recrutement est fait "n'importe comment" : pas de formation, des personnes qui sont parfois dans de telles m***** qu'ils ne peuvent pas s'impliquer, d'autres qui malheureusement n'ont pas les capacités intellectuelles ou motrices pour ça .... et puis c'est un contrat précaire mal payé ....

Alors heureusement il y a des personnes super mais c'est un peu la loterie parfois même si maintenant ils mettent au moins en place une formation pendant le contrat !

Deux exemples cette année :

- un homme qui était gentil mais qui n'a rien compris à ce que je lui demandais, qui faisait l'inverse de ce que je disais, mettait en "danger" mon élève .... Quand on devait se voir pour discuter de l'élève et alors que c'était lui qui avait fixé l'horaire ne venait pas et ensuite disait qu'il avait autre chose à faire

- une femme adorable qui s'est énormément impliquée avec l'élève, prenant des initiatives à bon escient mais demandant quand il s'agissait de quelque chose d'important, prenait le temps de discuter avec nous pour voir comment réagir, agir, travailler ....

Mais en même temps je ne jette pas la pierre : ils ont un contrat très mal payé, ne sont pas reconnus, ont un CDD ... pas de quoi donner envie de s'investir !

En ce qui concerne les autres professions médicales en contact avec nous, je rejoins Lilou, Très souvent, nous devons donner toutes les informations mais on ne reçoit rien en retour, ni aide, ni conseil, ni même des mots pour dire ce qu'a l'enfant : du coup c'est très frustrant car on prend du temps pour faire au mieux, pour faire avancer l'élève (bien souvent, c'est nous qui avons fait enclencher les choses ) et on a rien en retour ...

Et il faut aussi imaginer qu'on a pas qu'un seul enfant en classe mais bien souvent dans 1 classe, il y a au moins 2 ou 3 enfants minimum qui ont des soins extérieurs : orthophonistes, ergo, psy, orthoptistes, psychomotricien ...

Donc on a du mal à se dédoubler !

Je pense qu'il faudrait au moins que les professionnels de santé acceptent de nous donner des conseils MAIS en y mettant les formes parce que j'ai aussi connu des personnes qui nous ordonnaient de faire comme ci ou comme ça et même si je reconnais que ce sont des professionnels plus avisés sur le sujet, il faut aussi qu'ils se rendent compte que parfois matériellement c'est impossible à mettre en place : je pense notamment à une infirmière cette année qui me disait de prévoir une grande cabane en carton au fond de la classe pour mon élève, que je devais le laisser faire plus ou moins ce qu'il voulait : sauf que dans une classe avec 25 autres gamins c'est juste impossible ....

Voilà j'espère e pas avoir été trop vindicative :blush: mais c'est juste pour faire comprendre l'ensemble du tableau :bleh:

  • J'adhère 1
  • 4 mois plus tard...
Posté(e)

C'est un sujet ultra important mais difficile. Tout dépend de la personne. Chaque cas est différent car il y a peu de choses institutionnalisées au quotidien.

Dans mon école ou oublie régulièrement l'AESH lors de la réunion éducative alors qu'elle est partie prenante.

Qui doit donner les instructions aux AESH quand l'instit n'est pas formée au trouble spécifique d'un élève. Il s'écoule 4 mois avant que la réunion n'arrive. Pas toujours facile de se positionner (chacun doit rester à sa place).

On ne rencontre pas assez les professionnels qui suivent l'enfant et certains ne se déplacent pas aux équipes de suivi de scolarisation ou équipes éducatives car ce n'est pas leur créneau horaire...

Pas simple mais beaucoup de volontés de part et d'autres qui finissent pas s'essouffler !

A+

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