Myrthil Posté(e) 30 août 2015 Posté(e) 30 août 2015 Bonjour, Je prends le poste de direction cette année et j'ai déjà 6 convocations de réunion pour l'année scolaire 2015-2016 par la mairie (3 comités de pilotage et 3 commissions scolaires). Je voulais savoir à combien il faut s'attendre de réunions avec la mairie, j'espère qu'il n'y en aura pas d'autres Merci
Araneda Posté(e) 30 août 2015 Posté(e) 30 août 2015 Ca dépends vraiment des communes ! L'an passée , une commission de dérogation et.... bien c'est tout !
biscottinne Posté(e) 30 août 2015 Posté(e) 30 août 2015 petite précision de vocabulaire, la mairie ne peut te convoquer mais slmt t'inviter... concrètement, ça veut dire que tu n'as pas d'obligation à y aller (le maire n'est pas ton supérieur hiérarchique) mais que tu peux choisir ou non d'y aller, selon tes dispos (les réunions mairie ont svt lieu le soir) et surtout selon l'ordre du jour (te concerne t-il? parce que si il s'agit de l'organisation des TAP...). Il est aussi possible que un de tes collègue y aille à ta place en cas d'impossibilité. Après, pour une première année de prise de fonction, il est aussi judicieux d'essayer d'y aller au mieux, surtout à la première, pour se faire connaitre, connaitre les intervenants, connaitre le fonctionnement etc. Pour répondre à ta question, oui, comme l'a dit Araneda, ça dépend des communes! il faut tout de même t'attendre à rencontrer régulièrement la mairie de manière moins formelle que ces différentes commissions, car une partie de notre fonction est bien le lien municipalité-école.
Freddd Posté(e) 30 août 2015 Posté(e) 30 août 2015 Et tu peux ne pas y aller ! Tu n'es jamais convoqué, juste "invité" normalement. Après cela dépend de tes relations avec la commune, de ton temps libre, de tes motivations, etc.
Myrthil Posté(e) 30 août 2015 Auteur Posté(e) 30 août 2015 Merci, car les premières réunions se sont calées sur mes éventuelles dates de conseil d'école (première semaine de reprise de novembre), donc en gros en une semaine j'aurai 3 réunion coup sur coup .....
dada Posté(e) 30 août 2015 Posté(e) 30 août 2015 Comme l'ont dit les collègues, la mairie peut t'inviter pas te convoquer....Ici c'est généralement 2 grosses réunions dans l'année, l'an passé je n'ai pas pu me rendre à l'une d'elle, on m'a bien fait comprendre que j'avais fait un choix.....
Tinsel Posté(e) 30 août 2015 Posté(e) 30 août 2015 Moi ils ont casé la seule réunion de l'année un jeudi à 14h Sur le compte rendus ils regrettent mon absence!!! Je suis allée leur expliquer ma façon de penser!!!
pedro9940 Posté(e) 18 février 2016 Posté(e) 18 février 2016 (modifié) Bonjour, Bon va falloir à un moment être à la hauteur. Désolé de ma franchise mais il faut avoir des épaules pour être directeur des écoles et de plus en plus. Le PE est un fonctionnaire d'Etat, c'est simple. Une municipalité n'est donc pas habilitée à le convoquer pour quoique ce soit, pas plus que le gérant d'un supermarché ou le responsable d'une autre administration. A ce titre, on ne peut recevoir que des invitations comme cela été dit. Pour ce qui est des comité de pilotage du PEDT et autres commissions, cela ne fait pas partie des obligations de service. De plus en ce qui me concerne je considère que je n'ai pas à participer à des instances dont le but est de garantir un parcours éducatif avant après et pendant l'école. Avant et après: cela dépasse mes compétences et mes attributions: je n'ai aucune légitimité à définir ce que doivent faire les enfants au mois d'août par exemple, cela relève de la vie privée des gens; Pendant: cela ne relève pas de la compétence mairie, mais bien de l'EN et du personnel enseignant Garantir: au nom de quoi? Les directeurs d'école ne sont pas chefs d'établissement et ne peuvent engager l'EN Tout cela au nom de la continuité et cohérence éducative soi-disant.... Vaste blague. Continuité? Mais l'école est par définition un lieu de rupture éducative. Peut on me donner des exemples d'activités qui s'inscrivent dans la continuité? Cohérence? Quand on voit par ex l'état de la prise en charge de EBP (Rased, CMPP, IME, Médecine scolaire, Clis, ...), on cherche en vain une quelconque cohérence. Alors il est vrai qu'on trouvera toujours des directeurs (trices) et enseignants champions du monde qui ne se contentent pas d'être des mâitres d'école et se considèrent comme des maîtres à penser, qui se sentent obligés d'avoir une opinion sur tout et vouloir éclairer le monde de leurs lumières. Par ailleurs il faut bien avoir à l'esprit que les enseignants qui se mêlent de ce qui se passe en dehors de l'école sont les premiers à s'indigner de l'intrusion des mairies et des parents dans leurs pratiques pédagogiques et leur travail en général. Pour ce qui me concerne, je n'ai participé à aucun comité de pilotage, vous vous en doutez. Je vous mets ci dessous ma réponse anonymée à une cordiale convocation reçue pour un mercredi à 20h00 à 50 km de chez moi.. Objet : Comité pilotage PEDT Madame, Par votre courrier reçu le 21 janvier, vous m’invitez à participer à une première réunion du comité de pilotage pour la rédaction du PEDT dont souhaite se doter la Communauté des Communes du XXXXXX. Je vous en remercie mais sachez que je suis amené à décliner votre invitation pour plusieurs raisons. La première tient tout d’abord à ce que l'objectif de la réforme des rythmes scolaires- « réorganiser le temps scolaire en fonction des rythmes des enfants afin de favoriser les apprentissages » -a été altéré par une mise en place des TAP largement guidée par des considérations financières, comme le démontrent les multiples et diverses organisations de la semaine scolaire instaurées dans les écoles . La réforme des rythmes scolaires s'est transformée en une réforme du périscolaire et a entraîné, sans que la qualité des animateurs et des activités proposées soit remise en cause, des conséquences préjudiciables non seulement pour les apprentissages mais aussi pour le climat et la prégnance de l'institution scolaire. Dès la communication de l'organisation de la semaine scolaire retenue pour la commune de XXXXXX, l'équipe enseignante avait alerté sur ces travers qui n'ont fait que se confirmer depuis. Compte tenu de cela, participer à une réflexion afin de «proposer un parcours éducatif cohérent et de qualité avant, pendant et après l'école, organisant ainsi dans le respect des compétences de chacun la complémentarité des temps éducatifs» me semble hors de propos. Notons au passage que la mise en place de l'organisation de la semaine en place ne satisfait pas aux dispositions réglementaires encadrant les activités périscolaires organisées dans les locaux scolaires pendant le temps scolaire (article L216-1 du Code de l’Éducation modifié par la loi n°2013-595 du 8 juillet 2013 ). La deuxième raison tient au fait qu'il ne m'appartient pas de « piloter » la vie privée des élèves.Tout ce qui se passe avant ou après la classe ne saurait émaner d'un enseignant : ce n'est ni dans ses missions, ni dans ses compétences, ni dans sa légitimité. Cela relève des parents et j'ose aller plus loin en affirmant qu'il serait même inquiétant pour l'avenir que les enseignants s'en mêlent. La troisième raison résulte de l'objet du PEDT qui est de «garantir la continuité éducative entre les projets d'école et les activités proposées en dehors du temps scolaire ». Qu'est-ce qui relève d'une « continuité éducative », qu'est-ce qui n'en relève pas ? Garanti par qui, par quoi ? Comment vais-je garantir de ce qui se fait en dehors de l'école ? Selon quelle légitimité ? Inversement, comment une collectivité territoriale va-t-elle garantir un projet d'école dont l'élaboration relève de la seule compétence des enseignants ? Et de la même manière au nom de quoi? Pour finir, fonctionnaire d’État soumis à un statut bien précis, je ne puis me mettre dans le cadre de mes fonctions, au service d'une collectivité territoriale pour la rédaction d'un projet qui relève de ses seules compétence et responsabilité et qui sort du cadre de la direction d'une école . C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le ministère de l’Éducation nationale, dont je relève, ne délivre pas des ordres de mission et ne prévoit pas de défraiement affectés à la participation des directeurs d'école aux comités de pilotage des PEDT. Modifié 18 février 2016 par pedro9940 2
mamiebrossard Posté(e) 18 février 2016 Posté(e) 18 février 2016 Ici, on a une réunion en début d'année pour voir les grandes lignes de la mairie (budget, commandes, fournisseurs ...) et ensuite parfois quelques réunions non obligatoires où je participe selon les ordres du jour et l'intérêt de l'école dedans
dada Posté(e) 18 février 2016 Posté(e) 18 février 2016 Ici nous sommes invités une à deux fois par an, quelque fois plus , quelque fois moins ...
gihem Posté(e) 18 février 2016 Posté(e) 18 février 2016 Bonjour, Bon va falloir à un moment être à la hauteur. Désolé de ma franchise mais il faut avoir des épaules pour être directeur des écoles et de plus en plus. Le PE est un fonctionnaire d'Etat, c'est simple. Une municipalité n'est donc pas habilitée à le convoquer pour quoique ce soit, pas plus que le gérant d'un supermarché ou le responsable d'une autre administration. A ce titre, on ne peut recevoir que des invitations comme cela été dit. Pour ce qui est des comité de pilotage du PEDT et autres commissions, cela ne fait pas partie des obligations de service. De plus en ce qui me concerne je considère que je n'ai pas à participer à des instances dont le but est de garantir un parcours éducatif avant après et pendant l'école. Avant et après: cela dépasse mes compétences et mes attributions: je n'ai aucune légitimité à définir ce que doivent faire les enfants au mois d'août par exemple, cela relève de la vie privée des gens; Pendant: cela ne relève pas de la compétence mairie, mais bien de l'EN et du personnel enseignant Garantir: au nom de quoi? Les directeurs d'école ne sont pas chefs d'établissement et ne peuvent engager l'EN Tout cela au nom de la continuité et cohérence éducative soi-disant.... Vaste blague. Continuité? Mais l'école est par définition un lieu de rupture éducative. Peut on me donner des exemples d'activités qui s'inscrivent dans la continuité? Cohérence? Quand on voit par ex l'état de la prise en charge de EBP (Rased, CMPP, IME, Médecine scolaire, Clis, ...), on cherche en vain une quelconque cohérence. Alors il est vrai qu'on trouvera toujours des directeurs (trices) et enseignants champions du monde qui ne se contentent pas d'être des mâitres d'école et se considèrent comme des maîtres à penser, qui se sentent obligés d'avoir une opinion sur tout et vouloir éclairer le monde de leurs lumières. Par ailleurs il faut bien avoir à l'esprit que les enseignants qui se mêlent de ce qui se passe en dehors de l'école sont les premiers à s'indigner de l'intrusion des mairies et des parents dans leurs pratiques pédagogiques et leur travail en général. Pour ce qui me concerne, je n'ai participé à aucun comité de pilotage, vous vous en doutez. Je vous mets ci dessous ma réponse anonymée à une cordiale convocation reçue pour un mercredi à 20h00 à 50 km de chez moi.. Objet : Comité pilotage PEDT Madame, Par votre courrier reçu le 21 janvier, vous m’invitez à participer à une première réunion du comité de pilotage pour la rédaction du PEDT dont souhaite se doter la Communauté des Communes du XXXXXX. Je vous en remercie mais sachez que je suis amené à décliner votre invitation pour plusieurs raisons. La première tient tout d’abord à ce que l'objectif de la réforme des rythmes scolaires- « réorganiser le temps scolaire en fonction des rythmes des enfants afin de favoriser les apprentissages » -a été altéré par une mise en place des TAP largement guidée par des considérations financières, comme le démontrent les multiples et diverses organisations de la semaine scolaire instaurées dans les écoles . La réforme des rythmes scolaires s'est transformée en une réforme du périscolaire et a entraîné, sans que la qualité des animateurs et des activités proposées soit remise en cause, des conséquences préjudiciables non seulement pour les apprentissages mais aussi pour le climat et la prégnance de l'institution scolaire. Dès la communication de l'organisation de la semaine scolaire retenue pour la commune de XXXXXX, l'équipe enseignante avait alerté sur ces travers qui n'ont fait que se confirmer depuis. Compte tenu de cela, participer à une réflexion afin de «proposer un parcours éducatif cohérent et de qualité avant, pendant et après l'école, organisant ainsi dans le respect des compétences de chacun la complémentarité des temps éducatifs» me semble hors de propos. Notons au passage que la mise en place de l'organisation de la semaine en place ne satisfait pas aux dispositions réglementaires encadrant les activités périscolaires organisées dans les locaux scolaires pendant le temps scolaire (article L216-1 du Code de l’Éducation modifié par la loi n°2013-595 du 8 juillet 2013 ). La deuxième raison tient au fait qu'il ne m'appartient pas de « piloter » la vie privée des élèves.Tout ce qui se passe avant ou après la classe ne saurait émaner d'un enseignant : ce n'est ni dans ses missions, ni dans ses compétences, ni dans sa légitimité. Cela relève des parents et j'ose aller plus loin en affirmant qu'il serait même inquiétant pour l'avenir que les enseignants s'en mêlent. La troisième raison résulte de l'objet du PEDT qui est de «garantir la continuité éducative entre les projets d'école et les activités proposées en dehors du temps scolaire ». Qu'est-ce qui relève d'une « continuité éducative », qu'est-ce qui n'en relève pas ? Garanti par qui, par quoi ? Comment vais-je garantir de ce qui se fait en dehors de l'école ? Selon quelle légitimité ? Inversement, comment une collectivité territoriale va-t-elle garantir un projet d'école dont l'élaboration relève de la seule compétence des enseignants ? Et de la même manière au nom de quoi? Pour finir, fonctionnaire d’État soumis à un statut bien précis, je ne puis me mettre dans le cadre de mes fonctions, au service d'une collectivité territoriale pour la rédaction d'un projet qui relève de ses seules compétence et responsabilité et qui sort du cadre de la direction d'une école . C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le ministère de l’Éducation nationale, dont je relève, ne délivre pas des ordres de mission et ne prévoit pas de défraiement affectés à la participation des directeurs d'école aux comités de pilotage des PEDT. Un ton aussi péremptoire laisse songeur. C'est ta façon de voir les choses, grand bien t'en fasse. Mais épargne-nous ce ton moralisateur. Personnellement, je travaille beaucoup avec la mairie ou le CSC du quartier et de nombreux projets montés en collaboration ont vu le jour: cours de français pour les parents allophones, projets artistiques liant TAP et APC, réflexion sur la collation matinale et l'importance du petit-déjeuner ... On échange nos points de vue, nos idées, nos pratiques et c'est souvent productif. On se prête également du matériel. Cela a un effet positif sur le climat scolaire car les parents voient qu'il y a des liens et une communication entre nous. J'ai toujours pensé que l'école ne pouvait s'isoler de son environnement et s'arc-bouter sur ses prérogatives en faisant fi des autres acteurs éducatifs. Alors, certes, j'aimerais que ce boulot de l'ombre soit mieux reconnu par l'institution mais ça me ferait mal d'adopter une posture comme la tienne. Ceci dit sans animosité.
Pascal Oudot Posté(e) 18 février 2016 Posté(e) 18 février 2016 Beaucoup a été dit. Après... tout dépend de ta conception de la mission de directrice d'école. Personnellement, quand la municipalité fait l'effort de m'inviter à une réunion qui concerne le temps global de l'enfant hors temps familial, je fais aussi l'effort d'y aller, parce que je considère ma mission comme allant au-delà de celle d'un simple fonctionnaire d'état qui compterait ses heures; c'est autant une question de respect que d'implication. Ensuite toute intervention de ma part qui peut pallier méconnaissance ou incompréhension du rôle de l'école, ou éviter frottements ou blocages, m'évitera évidemment des conflits ou des soucis plus tard. Une réunion de ce genre est souvent un investissement, dans tous les sens du terme. Après, il faut évidemment, au-delà du titre rigolo de "directeur d'école", se sentir réellement directeur d'école. C'est un métier et une mission, c'est exigeant mais ça peut être passionnant. Se positionner correctement vis-à-vis de ses partenaires en est une partie primordiale.
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