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Posté(e)

Cet enfant ne sait pas demander.

Il ne le fera pas plus à l'école qu'à la maison.

3 fois alors qu'un adulte l'a conduit aux toilettes en "exigeant" qu'il fasse pipi, traduit un malaise de l'enfant, une trop grande pression, une trop grande fatigue.

Ou le fait qu'il porte la couche très souvent à la maison, non ?

et pourtant, un enfant qui est juste proche de la propreté n'a besoin parfois que d'un coup de pouce.

Lui expliquer pourquoi c'est important d'aller aux toilettes

pourquoi c'est agréable d'être sec

pourquoi on a confiance en lui pour être un grand et que on sait qu'il est capable de ne plus s'oublier.

après toutes les solutions qui passent par l'empathie envers l'enfant sont bonnes

C'est le rôle des parents, ça.

L'idée de ne pas le prendre la matinée entière est bonne. Ça respectera l'enfant, n'interrompra pas la scolarité et mettra les parents devant leurs responsabilités.

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Posté(e)

Je ne pense pas avoir dit qui doit faire quoi...

cet enfant est jeune c'est avec la maman, l'histoire de cette famille et l'école qu'il faut trouver la meilleure solution.

Il y a quelques années la maturité physiologique et psychologique faisait partie du texte légal qui permettait de refuser un enfant pas propre à l'école.

Ce texte n'existe plus, tous les enfants doivent être accueillis à l'école que ce soit dans de bonnes conditions ou non, avec les moyens nécessaires ou non.

Il ne nous reste que notre force de conviction pour un grand nombre de situations.

C'est malheureux pour les enfants; mais il faut aussi se protéger et ne pas se mettre en faute professionnelle si la famille revendique un droit et qu'elle ne veut pas entendre que quelques jour de pause peuvent suffire à l'enfant pour prendre ses marques.

C'est pour cela que je posais la question qu'en pense la maman est-elle disponible ou revendicative?

Posté(e)

On a un peu le meme probleme cette annee dans ma nouvelle ecole

Une ps pas tres propre pipi caca dans la culotte on a beau l emmener elle ne fait pas...idem chez elle

Un tps qui fait beaucoup pipi et ne demande pas trop ( pourtant propre chez lui)

Et un ps pas encore rentre de decembre qui met encore des couches et ne mange pas a la cuillere...

Posté(e)

Bonjour,

je me permets de répondre, non pas en tant qu'enseignante -ce que j'espère pouvoir faire des l'année prochaine ! - Mais en tant que maman. Pour ma fille aînée, j'ai été confrontée aux mêmes problèmes : l'apprentissage de la propreté était en cours en septembre, mais pas parfaitement acquis. Sur les conseils de ma pédiatre, j'ai affirmé que l'enfant était propre (je sais, c'était un semi mensonge mais, étant desinscrite de la crèche par obligation, je n'avais pas vraiment d'autre choix !). Le premier trimestre s'est relativement bien passé, avec en moyenne un accident par semaine . Puis, en décembre, nous avons dû déménager en Allemagne. Le déménagement l'a perturbée, et les accidents se sont multipliés. Aussi, les maîtresses allemande m'ont-elles demandé de lui remettre des couches. Et, finalement, cette solution de couches culottes (que L'enfant gère tout seul ou presque) a été salvateur : ça a levé la pression que je ressentais, et donc indirectement celle que ressentait ma fille, et je pense que cela a été beaucoup plus facile à gérer pour les maîtresses. Le problème s'est réglé de lui-même en un mois ou deux.

D'où, ma question : n'est-il pas envisageable de demander à la maman de lui mettre à nouveau et momentanément des couches culottes, qui simplifieraient grandement la tâche des Atsem ? Peut-être en faisant intervenir l'enfant lui-même dans le changement des couches, afin qu'il se responsabilise ? (Bien évidemment, pas pour le cacas ;) cet enfant n'est visiblement pas encore propre, quoi qu'en dise la maman, qui affirme peut-être le contraire uniquement par crainte de le voir renvoyé de l'école... et, d'après ce que j'ai lu, aucun texte ne permettant de refuser la scolarisation d'un enfant par défaut de propreté, cette solution, quoi que inhabituelle chez nous, pourrait-elle être envisageable ?

Quoi qu'il en soit, bon courage pour gérer ce problème délicat !

Posté(e)

Je l'ai mis en place dans ma classe l'année dernière pour un élève. Il était propre au retour des vacances d'automne (après quelques visites chez un pédopsy).

Et quel confort pour tout le monde !

Posté(e)

Ici encore un caca ce matin....un ps...

Posté(e)

On parle d'un enfant qui n'a pas encore 3 ans!!!

Je reste persuadée que certaines familles ne sont pas le lieu idéal pour apprendre la propreté...

Un enfant qui fait pipi, c'est parfois pour "monopoliser" l'attention de l'adulte. Je suis pour ne pas se précipiter à changer un enfant mouillé, surtout si c'est un multirécidiviste... je ne peux pas me permettre de perdre mon atsem à tout bout de champ; elle ne change les enfants QUE pendant la récré en fin de matinée.

Ma Belle sœur qui travaille en maison de retraite me dit que cela s'apparente à de la maltraitance; ben, en tout cas, ça fait ses preuves chaque année.

Posté(e)

nous on commence à 8h20 et la récrée est 2h plus tard ça peut faire tard pour certains enfants

Après je pense que ça dépend du nombre d'enfants qui ont encore des accidents. S'il n'y a qu'un enfant ça va s'ils sont plus nombreux c'est plus compliqué

Posté(e)

Et cet enfant couvert de pipi, il fait quoi dans la classe jusqu'à la récré ? Il joue sur les tapis ? s'assoie sur les bancs du regroupement ? et met du pipi partout ?

ou il est puni et attend qu'on veuille bien le changer pendant X temps.

Est-ce vraiment bienveillant ?

Posté(e)

J'ai des TPS/PS, avec un effectif réduit pour le moment, en REP. Plusieurs enfants ont de petits accidents dans la journée. J'essaie de rassurer les parents, on les change. Plus on va se focaliser là-dessus, plus l'enfant va se braquer... Ayant repéré ceux qui ne demandent pas à faire pipi, nous les sollicitons plus souvent. On va bientôt accueillir un petit qui a encore une couche-culotte, car retard de développement. Cela dit, je suis bien consciente que ce n'est pas pareil avec 20 enfants, et avec 30... De toute façon, 30 PS, ce n'est vraiment pas bienveillant...

Posté(e)

Bonjour,

je me permets de répondre, non pas en tant qu'enseignante -ce que j'espère pouvoir faire des l'année prochaine ! - Mais en tant que maman. Pour ma fille aînée, j'ai été confrontée aux mêmes problèmes : l'apprentissage de la propreté était en cours en septembre, mais pas parfaitement acquis. Sur les conseils de ma pédiatre, j'ai affirmé que l'enfant était propre (je sais, c'était un semi mensonge mais, étant desinscrite de la crèche par obligation, je n'avais pas vraiment d'autre choix !). Le premier trimestre s'est relativement bien passé, avec en moyenne un accident par semaine . Puis, en décembre, nous avons dû déménager en Allemagne. Le déménagement l'a perturbée, et les accidents se sont multipliés. Aussi, les maîtresses allemande m'ont-elles demandé de lui remettre des couches. Et, finalement, cette solution de couches culottes (que L'enfant gère tout seul ou presque) a été salvateur : ça a levé la pression que je ressentais, et donc indirectement celle que ressentait ma fille, et je pense que cela a été beaucoup plus facile à gérer pour les maîtresses. Le problème s'est réglé de lui-même en un mois ou deux.

D'où, ma question : n'est-il pas envisageable de demander à la maman de lui mettre à nouveau et momentanément des couches culottes, qui simplifieraient grandement la tâche des Atsem ? Peut-être en faisant intervenir l'enfant lui-même dans le changement des couches, afin qu'il se responsabilise ? (Bien évidemment, pas pour le cacas ;) cet enfant n'est visiblement pas encore propre, quoi qu'en dise la maman, qui affirme peut-être le contraire uniquement par crainte de le voir renvoyé de l'école... et, d'après ce que j'ai lu, aucun texte ne permettant de refuser la scolarisation d'un enfant par défaut de propreté, cette solution, quoi que inhabituelle chez nous, pourrait-elle être envisageable ?

Quoi qu'il en soit, bon courage pour gérer ce problème délicat !

En Allemagne, ce sont des jardins d'enfants et non des écoles maternelles.

L'école maternelle ne devrait pas être l'endroit où on met son enfant parce que c'est moins cher que la crèche.

Les couches, il faut aussi les changer.

Posté(e)

Bonjour,

je me permets de répondre, non pas en tant qu'enseignante -ce que j'espère pouvoir faire des l'année prochaine ! - Mais en tant que maman. Pour ma fille aînée, j'ai été confrontée aux mêmes problèmes : l'apprentissage de la propreté était en cours en septembre, mais pas parfaitement acquis. Sur les conseils de ma pédiatre, j'ai affirmé que l'enfant était propre (je sais, c'était un semi mensonge mais, étant desinscrite de la crèche par obligation, je n'avais pas vraiment d'autre choix !). Le premier trimestre s'est relativement bien passé, avec en moyenne un accident par semaine . Puis, en décembre, nous avons dû déménager en Allemagne. Le déménagement l'a perturbée, et les accidents se sont multipliés. Aussi, les maîtresses allemande m'ont-elles demandé de lui remettre des couches. Et, finalement, cette solution de couches culottes (que L'enfant gère tout seul ou presque) a été salvateur : ça a levé la pression que je ressentais, et donc indirectement celle que ressentait ma fille, et je pense que cela a été beaucoup plus facile à gérer pour les maîtresses. Le problème s'est réglé de lui-même en un mois ou deux.

D'où, ma question : n'est-il pas envisageable de demander à la maman de lui mettre à nouveau et momentanément des couches culottes, qui simplifieraient grandement la tâche des Atsem ? Peut-être en faisant intervenir l'enfant lui-même dans le changement des couches, afin qu'il se responsabilise ? (Bien évidemment, pas pour le cacas ;) cet enfant n'est visiblement pas encore propre, quoi qu'en dise la maman, qui affirme peut-être le contraire uniquement par crainte de le voir renvoyé de l'école... et, d'après ce que j'ai lu, aucun texte ne permettant de refuser la scolarisation d'un enfant par défaut de propreté, cette solution, quoi que inhabituelle chez nous, pourrait-elle être envisageable ?

Quoi qu'il en soit, bon courage pour gérer ce problème délicat !

En Allemagne, ce sont des jardins d'enfants et non des écoles maternelles.

L'école maternelle ne devrait pas être l'endroit où on met son enfant parce que c'est moins cher que la crèche.

Les couches, il faut aussi les changer.

Oui, en Allemagne, ce sont des jardins d'enfants, néanmoins ils accueillent des enfants du même age, pas avant 3 ans et jusqu'à 6 ans et ont un projet pédagogique; les classes comprennent 25 élèves pour 1 enseignante et 1 assistante. Les 2 systèmes ont donc des similitudes.

L'école n'est certes pas un lieu qui doit servir de garderie, mais on ne peut pas non plus estimer qu'un enfant qui a un retard au niveau de l'acquisition de la propreté n'a pas les mêmes besoin d'enseignement qu'un enfant propre. A partir de 3 ans, effectivement, l'école a beaucoup à apporter aux enfants, et je trouve difficile d'exclure un enfant à ce seul motif- les textes de plus semblent aller dans ce sens.

A partir de là, n'est il pas plus facile d'accepter un élève en couche, où le problème est maîtrisé, que de le laisser venir en slip, avec des accidents qui peuvent nuire aux bon déroulement des enseignements, en plus d'être plus compliqués à gérer pour l'équipe enseignante?

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