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Laisser partir une élève avec les gendarmes ?


mial10

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Bonjour,

Une des mes élèves est maltraitée, j'ai donc réalisé une info préoccupante et la machine judiciaire est en route.

Il est fort possible que les gendarmes viennent chercher cette élève à l'école afin qu'elle soit vue par un médecin légiste.

Dans quelles conditions ai-je le droit de laisser cette enfant partir avec les gendarmes pendant le temps scolaire ?

Merci d'avance pour vos réponses.

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C'est à ton ien qu'il faut poser la question par écrit!

Je ne suis pas directrice...mais à mon avis, ça dépasse largement le stade des questions qu'on se pose et auxquelles les collègues directeurs peuvent répondre par habitude/expérience...

Bon courage en tous cas... (déjà eu les services sociaux venant chercher un enfant en classe pour le retirer à sa famille...Ce fut un moment difficile...)

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Normalement les gendarmes/policiers interviennent directement à l'école sur ordre du procureur ou du juge des enfants, donc tu dois les laisser emmener l'élève.

Vécu une année, un gamin arrive le matin avec la lèvre explosee, une pommette gonflée et des bleus plein le dos. Il explique que "tonton" (beau père) s'est fâché très fort...

La directrice tel direct à l'ien. En 1 h l'ien avait tel au procureur et dbt d'am les gendarmes étaient venus chercher le petit pour faire constater les coups à l'hôpital et prendre sa déposition.

Concrètement l'ien s'était bien bougée!! Elle était même passée à l'école sur le temps de midi pour expliquer la procédure au petit...

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ilfaut que toi tu demandes au médecin scolaire de venir constater les coups...

après si le médecin constate elle fera une note et il est probable que la machine va s'emballer

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Déjà vécu aussi, mais quand les policiers sont venus, les parents avaient été prévenus et étaient là également, sans toutefois pouvoir voir leurs enfants retirés.

Il paraît que c'était obligatoire.

Ça a été très difficile pour tout le monde car ça s'est passé au moment de la sortie des classes et nous avons dû garder tous nos élèves confinés ... mais avec fenêtres donnant sur la grille où braillaient les parents maintenus par des policiers, tandis que les services sociaux, avec d'autres policiers, allaient chercher les enfants que nous avions envoyés dons le bureau du directeur.

Ce serait tellement plus simple d'aller chercher les enfants directement chez eux !

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Si les gendarmes se présentent , ils auront le papier de la commission rogatoire.

S'ils sont tranquilles ils attendent la sortie de la classe ...

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les trois fois ou j'ai vécu un placement d'enfant suite à un signalement (entre autre) de ma part, les gendarmes sont intervenus à domicile

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les trois fois ou j'ai vécu un placement d'enfant suite à un signalement (entre autre) de ma part, les gendarmes sont intervenus à domicile

Tu as de la chance, car à l'école, c'est traumatisant pour tout le monde !

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Je lis un truc qui me fait intervenir.

En cas de maltraitance avérée et de danger immédiat (justifiant un signalement et non un simple RIP), on avertit directement le procureur ET SURTOUT PAS LES PARENTS. Les services judiciaires, sociaux et médicaux doivent pouvoir intervenir sans craindre de voir un parent débouler pour interférer dans les procédures, ou s'en prendre aux protagonistes...

De la même manière, une fois la procédure de signalement au parquet engagée, il ne faut SURTOUT PAS remettre l'enfant aux parents (même en fin de journée) si les forces de l'ordre doivent venir le chercher. C'est une situation extrêmement délicate et dangereuse qui ne peut se gérer sans l'appui actif de l'IEN.

Quant au retrait de l'enfant par les gendarmes, ce n'est jamais par hasard ni sans raison. Ils interviennent sur ordre du parquet qui a jugé le signalement sérieux, et le retrait urgent. Dans ces situations, il n'est pas rare de voir l'enfant partir en pouponnière ou en foyer en l'espace de 2 ou 3 heures : que le retrait intervienne sur temps scolaire est certes difficile, mais impératif au regard de l'urgence qui prime sur tout le reste.

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les trois fois ou j'ai vécu un placement d'enfant suite à un signalement (entre autre) de ma part, les gendarmes sont intervenus à domicile

Tu as de la chance, car à l'école, c'est traumatisant pour tout le monde !

S'ils le font à l'école, c'est pour une raison bien précise. Tu sais pour tuer un enfant, il suffit de quelques secondes. "Bonjour, nous sommes les gendarmes, nous venons prendre vos enfants. Oh mince, vous ne voulez pas ouvrir la porte. Oh mince, vous avez un couteau. Oh mince vous avez égorgé votre enfant et nous n'avons pas eu le temps de défoncer la porte. (tu t'imagines bien qu'ils ne pourront pas faire venir le GIGN pour installer des explosifs sur la porte. Et les portes qui se défoncent à coups d'épaule, ce n'est que du cinéma !) Oh mince, il est mort MAIS au moins nous n'avons pas traumatisé ses camarades de classe." J'exagère volontairement le trait. Mais voilà pourquoi parfois la situation est telle que les gendarmes - sous les ordres du procureur - interviennent à l'école. Et là, on leur dit MERCI et c'est tout. :) Quand on voit le nombre d'IP qui n'aboutissent jamais :cry: , le jour où on sait que les enfants vont enfin être en sécurité, on se réjouit tout simplement !

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Vécu aussi récemment pour une autre raison... :fear:

Nous avons averti l'IEN, le médecin scolaire, les parents en voyage à l'étranger (le fautif étant le 1/2 frère, jeune adulte, qui gardait l'élève pendant leur voyage et non les parents), les grands parents (à la demande des parents pour éviter que leur enfant parte le soir dans un foyer ou autre le temps du trajet de retour en France) et les gendarmes. Le médecin scolaire a constaté les preuves.

Les gendarmes ont parlé avec mon directeur, m'ont demandé de leur rapporter exactement les propos, ont parlé avec l'élève.

A la sortie, ils ont interpelé le 1/2 frère venu chercher l'élève (ils l'ont d'abord emmené dans l'école, le temps que les élèves de l'école sortent) puis, quand ils l'ont emmené, ça hurlait dans toute l'école (insultes...), les élèves de l'étude ont entendu tous ces hurlements :sad:. L'élève a été emmené avec sa grand mère pour des examens avec un médecin.

Oui, on se satisfait qu'elle ne soit pas retournée chez son 1/2 frère. Après, les interpellations à la sortie de l'école, même si c'est délicat à gérer avec les autres familles car ils ont beau tenter être discrets, des gendarmes à l'école, ça n'est jamais discret... Mais comme ils nous ont expliqué, pour eux, c'est la meilleure façon de pouvoir interpeler le suspect car s'ils intervenaient chez lui et qu'il était absent, quelqu'un pourrait toujours le prévenir que les gendarmes sont venus...

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les trois fois ou j'ai vécu un placement d'enfant suite à un signalement (entre autre) de ma part, les gendarmes sont intervenus à domicile

Tu as de la chance, car à l'école, c'est traumatisant pour tout le monde !

S'ils le font à l'école, c'est pour une raison bien précise. Tu sais pour tuer un enfant, il suffit de quelques secondes. "Bonjour, nous sommes les gendarmes, nous venons prendre vos enfants. Oh mince, vous ne voulez pas ouvrir la porte. Oh mince, vous avez un couteau. Oh mince vous avez égorgé votre enfant et nous n'avons pas eu le temps de défoncer la porte. (tu t'imagines bien qu'ils ne pourront pas faire venir le GIGN pour installer des explosifs sur la porte. Et les portes qui se défoncent à coups d'épaule, ce n'est que du cinéma !) Oh mince, il est mort MAIS au moins nous n'avons pas traumatisé ses camarades de classe." J'exagère volontairement le trait. Mais voilà pourquoi parfois la situation est telle que les gendarmes - sous les ordres du procureur - interviennent à l'école. Et là, on leur dit MERCI et c'est tout. :) Quand on voit le nombre d'IP qui n'aboutissent jamais :cry: , le jour où on sait que les enfants vont enfin être en sécurité, on se réjouit tout simplement !

En presque HS je peux t'assurer que non, je ne tiens pas à rentrer dans les détails mais j'ai déjà assisté à un défonçage de porte avec mini bélier par le GIGN pour un problème d'abus d'enfant. Les gars sont intervenus en urgence, j'ai été hyper admirative de voir ça pour sauver un enfant. Par contre, que de cauchemars par la suite....

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