helenel Posté(e) 11 octobre 2015 Posté(e) 11 octobre 2015 Voilà, je suis trèèèèèèèèèèèès souvent confrontée en classe à un certain excès d'enthousiasme de mes élèves , en particulier en histoire/géo/sciences/histoire de l'art/textes en lecture/littérature/grammaire... Ils participent bien (trop!).. et du coup des séances qui sur le papier devraient prendre 45 minutes débordent à fond... Il y a les interventions intéressantes ("les peintures rupestres d'altamira me rappellent celle de la grotte chauvet"...) ... et les autres (paysages "naturels" : "moi, mon papa, quand il était petit, il allait souvent dans les champs du voisin et blablabla..".). Le truc c'est que, quel que soit le sujet, si je ne gère pas, ça n'en finit plus... Comment vous gérez les interventions des élèves ? ou plutôt comment les limitez-vous?
Goëllette Posté(e) 11 octobre 2015 Posté(e) 11 octobre 2015 Tu fixes un horaire précis que tu respectes et ensuite, tu leur proposes d'écrire leurs anecdotes. Ça te fait une séance d'expression écrite toute trouvée et ils lisent leurs productions corrigées sur un autre temps.
floriane56 Posté(e) 11 octobre 2015 Posté(e) 11 octobre 2015 L'année dernière, avec mes CP, pour certaines séances, je distribuais à chaque élève une boite avec 5 jetons (boite picbille). A chaque fois, qu'un élève prenait la parole, il devait enlever un jeton. Lorsqu'un élève n'avait plus de jetons, il ne pouvait plus participer. Du coup, cela les incitait à ne pas parler pour ne rien dire. De plus, quand mes "grands parleurs" ne pouvaient plus participer alors c'était à mes "petits parleurs" de s'exprimer. Au final, lors d'une séance, tous les élèves participaient.
calia Posté(e) 11 octobre 2015 Posté(e) 11 octobre 2015 L'année dernière, avec mes CP, pour certaines séances, je distribuais à chaque élève une boite avec 5 jetons (boite picbille). A chaque fois, qu'un élève prenait la parole, il devait enlever un jeton. Lorsqu'un élève n'avait plus de jetons, il ne pouvait plus participer. Du coup, cela les incitait à ne pas parler pour ne rien dire. De plus, quand mes "grands parleurs" ne pouvaient plus participer alors c'était à mes "petits parleurs" de s'exprimer. Au final, lors d'une séance, tous les élèves participaient. 5 interventions chacun pour une séance? Parce qu'avec une classe à 25, ça fait 125 interventions, c'est énorme! Ici (CP aussi), souvent je limite à une intervention par élève et je coupe court quand l'intervention commence par "moi, chez moi, etc..." en disant que là, on ne parle pas de lui. Je ne suis pas super satisfaite non plus, car je passe sans doute à côté d'interventions intéressante et en plus les élèves sont parfois frustrés, mais je ne vois pas comment gérer autrement.
fleurdecorail Posté(e) 12 octobre 2015 Posté(e) 12 octobre 2015 J'ai été confrontée au même problème. Maintenant, je donne la parole à un ou deux élèves et puis basta. C'est un petit peu frustrant pour eux, mais au moins on finit la séance... En fait, je garde l'oeil sur l'horloge.
cycy31320 Posté(e) 12 octobre 2015 Posté(e) 12 octobre 2015 Je rappelle sans arret le sujet pour couper court à tout ce qui n'en traite pas (ce qui commence par moi ou tonton ou papi traite rarement de la préhistoire ) Je me vois pas mettre en place quelque chose en plus "juste" pour ça. Je gère sur le moment, quand un élève qui ne parle jamais lève le doigt je l’interroge. Celui qui a toujours le doigt levé je l'interroge moins. Au final, ils sont toujours 4-5 à monopoliser la parole..
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