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question sur le comptage de syllabes en CP!


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Posté(e)

Bonsoir!

Je suis en train de préparer des fiches de phono pour un élève de GS qui sait lire et je me pose la question : comment travaille-t-on les syllabes en CP...
Je m'explique : je trouve des fiches où il faut trouver le son dans un mot, situer dans quelle syllabe on l'entend... je comprends bien sûr l'exercice, mais je trouve 2 sortes de façon de faire, soit on travaille avec les syllabes orales, mais sur certaines fiches ce sont les syllabes écrites.
ex : agrafeuse : sur certaines fiches, il y a 3 cases, sur d'autres 4!!!
On fait comment en vrai en CP? helpppppppppppp!

Merci!

Posté(e)

Je suis en CP et je me suis prise la tête avec cette question.

Les CPC de ma circo disaient que l'important c'est de choisir une méthode de compter les syllabes (orales ou écrites) et de s'y tenir.

Pour ce qui est des exercices de phono, pour moi, comme on se base sur ce que l'on entend, il est plus logique pour moi de se baser sur la syllabe orale. Ex. on dit ca-niche et non ca-ni-che sinon comment expliquer à l'enfant qu'on ne dit pas re-na-re pour renard.

donc pour caniche, je mets 2 cases.

Posté(e)

Oui, mais on apprend A LIRE donc ce sont les syllabes écrites qu'il faut repérer et situer, donc comme on écrit CA-NI-CHE, il y a trois syllabes donc trois cases.

C'est bien ce qui fait la différence avec RE-NARD.

Si vraiment on veut absolument n'en mettre que deux (et honnêtement, je ne comprends absolument pas pourquoi), il faut bien spécifier à chaque fois aux enfants qu'en vérité, quand on écrit, il y en a trois. Sinon, on créée de la difficulté là où il n'y avait pas lieu d'y en avoir car les élèves oublieront systématiquement les "e" de la fin voire même d'autres lettres.

Posté(e)

Perso, je leur dis qu'à l'oral on n'entend pas le e mais que quand on lit, ont lit le e qui fait partie de la syllabe et c'est pour cela qu'on a une syllabe de plus à l'écrit.

Posté(e)

j'utilise aussi les syllabes orales. Quand on demande à un élève dans quelle syllabe on entend le son [?], justement on parle de l'oral et pas de l'écrit pour moi. Par contre en situation de production d'écrits là je travaille sur les syllabes écrites.

Posté(e)

Oui, mais on apprend A LIRE donc ce sont les syllabes écrites qu'il faut repérer et situer, donc comme on écrit CA-NI-CHE, il y a trois syllabes donc trois cases.

C'est bien ce qui fait la différence avec RE-NARD.

Si vraiment on veut absolument n'en mettre que deux (et honnêtement, je ne comprends absolument pas pourquoi), il faut bien spécifier à chaque fois aux enfants qu'en vérité, quand on écrit, il y en a trois. Sinon, on créée de la difficulté là où il n'y avait pas lieu d'y en avoir car les élèves oublieront systématiquement les "e" de la fin voire même d'autres lettres.

le principe de la phono c'est d'être basée sur l'oral, sur ce qu'on entend. Toutes les méthode (phono, phonoludos...) utilisées en mater ne sont basées que sur l'oral. Partir d'emblée sur les syllabes écrit et on est sûr de planter tous les élèves qui avaient compris...

C'est une bonne base de travail entre gs/cp avec échange de matériel qui permet de faire de la remédiation en début de cp pour ceux qui n'entendent pas correctement ; tout montre qu'un enfant qui n'entend pas les syllabes aura beaucoup de mal à apprendre à lire donc patience et introduire les syllabes écrites quand ils sont prêts. :)

Posté(e)

Oui, mais on apprend A LIRE donc ce sont les syllabes écrites qu'il faut repérer et situer, donc comme on écrit CA-NI-CHE, il y a trois syllabes donc trois cases.

C'est bien ce qui fait la différence avec RE-NARD.

Si vraiment on veut absolument n'en mettre que deux (et honnêtement, je ne comprends absolument pas pourquoi), il faut bien spécifier à chaque fois aux enfants qu'en vérité, quand on écrit, il y en a trois. Sinon, on créée de la difficulté là où il n'y avait pas lieu d'y en avoir car les élèves oublieront systématiquement les "e" de la fin voire même d'autres lettres.

le principe de la phono c'est d'être basée sur l'oral, sur ce qu'on entend. Toutes les méthode (phono, phonoludos...) utilisées en mater ne sont basées que sur l'oral. Partir d'emblée sur les syllabes écrit et on est sûr de planter tous les élèves qui avaient compris...

C'est une bonne base de travail entre gs/cp avec échange de matériel qui permet de faire de la remédiation en début de cp pour ceux qui n'entendent pas correctement ; tout montre qu'un enfant qui n'entend pas les syllabes aura beaucoup de mal à apprendre à lire donc patience et introduire les syllabes écrites quand ils sont prêts. :)

Je suis tout à fait d'accord !

Posté(e)

Là, on parle du CP, et jusqu'à preuve du contraire, on apprend à lire avec les yeux et pas les oreilles.

D'ailleurs, cette oralisation de la lecture n'est pas sans poser de problème et a été un temps décriée. A mes débuts, notamment.

D'ailleurs, il s'agit d'exercices écrits puisque la collègue parle de cases.

Cela dit, on peut tout à fait faire entendre le "e" final à des élèves de maternelle et en expliquer l'existence à l'écrit même si on le prononce mal à l'oral.

De plus, dans le sud, on prononce souvent ce "e" final à l'oral.

Je ne vois vraiment pas l'utilité de faire comme s'il n'existait pas.

En tous cas, il est primordial de ne pas mentir aux élèves.

Posté(e)

Là, on parle du CP, et jusqu'à preuve du contraire, on apprend à lire avec les yeux et pas les oreilles.

D'ailleurs, cette oralisation de la lecture n'est pas sans poser de problème et a été un temps décriée. A mes débuts, notamment.

D'ailleurs, il s'agit d'exercices écrits puisque la collègue parle de cases.

Cela dit, on peut tout à fait faire entendre le "e" final à des élèves de maternelle et en expliquer l'existence à l'écrit même si on le prononce mal à l'oral.

De plus, dans le sud, on prononce souvent ce "e" final à l'oral.

Je ne vois vraiment pas l'utilité de faire comme s'il n'existait pas.

En tous cas, il est primordial de ne pas mentir aux élèves.

on ne dit pas qu'il ne faut pas le faire remarquer mais qu'il est nécessaire d'attendre le bon moment pour le faire.

Concernant les cases à cocher, nous ne sommes pas dans l'écrit puisque l'élève oralise un dessin qu'il voit pour cocher le bon phonème. (comme les pas de l'éléphant dans phonoludos par exempleà

Si le mot est écrit alors là oui l'élève peut entourer, faire des vagues sous les syllabes...

Généralement dans ces exercices, c'est l'enseignant qui oralise le mot ou bien l'enfant qui oralise lui-même, dans sa tête ; ce n'est pas de la lecture stricto senso mais des exercices préparatoires puis complémentaires à la lecture pour justement aider l'élève à rentrer pleinement dans la lecture.

Posté(e)

Mais à quoi sert cet exercice si ce n'est pas pour pouvoir ensuite écrire le mot ?

Et pour pouvoir écrire le mot, il faut savoir où "poser" ce fameux son.

On ment bien à l'élève si on lui dit que CANICHE n'a que deux syllabes et on multiplie les chances qu'il ne sache pas ensuite l'orthographier.

Je trouve donc plus simple de lui dire dès le départ qu'il a trois syllabes, même si parfois, certaines personnes ne prononcent pas la fin de la troisième.

Posté(e)

J'explique à mes élèves qu'il y a des syllabes "muettes" : (au nord de la Seine en tout cas) on entend une seule syllabe dans "vague" et on ne lit pas "va-gueuh" mais bien "vag(ue)", par contre on écrit bien "va-gue" => deux syllabes à l'écrit, une seule à l'oral.

Les syllabes étant travaillées à l'oral en GS, en début d'année de CP pour moi on est sur le modèle oral (et la phono est majoritairement des exercices oraux, l'exercice écrit de cocher une case n'est qu'une transposition d'un exercice oral).

Par contre, à mon avis, l'un des boulots du CP est de basculer justement du côté du code écrit : bref de passer de je coche une case par rapport à des syllabes orales à j'encode des syllabes écrites dont certaines seront muettes. C'est un cap à passer pour les élèves. Dans ma classe, ça passe davantage par un travail quotidien sur ardoise avec dictée et dictée muette que par sur un travail sur fiche, mais il y a des fiches d'encodage très bien faites sur les sites de Zaubette, de Sanleane et d'autres où on commence par compléter uniquement la syllabe qui manque avant de passer au mot en entier.

Pour un élève de GS lecteur et dans le cadre d'un travail différencié individuel, surtout si vous envisagez un saut de classe à terme, je pense que faire des fiches d'encodage à côté de tes fiches de phono serait approprié.

Posté(e)

Comme je me sers des alphas( méthode phonique) en parallèle de ma méthode ( taoki) écrire la syllabe " niche" ne pose aucun problème à la plupart de mes élèves. Ils écrivent ce qu'ils entendent. Certes cela demande une très bonne conscience phonémique mais c'est justement ce que je travaille avec mes élèves. Concernant le e final, il suffit de leur parler du e muet. Je ne vois pas ce qu'il y a de très compliqué.

La lecture ne pose pas de problème particulier car là aussi je leur demande doraliser chaque son qu'il voit. On travaille énormément sur les sons.

Dire qu'on ne lit pas avec les oreilles est un non sens. Oui bien sûr que premièrement il faut voir pour lire. Mais on a aussi besoin de s'entendre pour comprendre le sens. Surtout au CP. Mes élèves quand ils lisent, surtout au début, ont besoin de se répéter ce qu'ils lisent pour comprendre. Lire c'est aussi comprendre et non seulement déchiffrer.

La syllabe écrite pour moi complique les choses. Personne ne dit ca-ni-che, personne ne lit ca-ni-che et pourtant on veut que les élèves écrivent ca-ni-che. Pour moi, ça n'a pas de sens.

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