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Projet de modification de nos ORS!


nonau

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Dans le même temps, je ne comprends pas ce qu'ils cherchent.

Malgré leur comm., ils savent bien qu'ils ont de plus en plus de mal à recruter et qu'en enlevant le peu d'attrait qu'à encore ce métier, cela va être encore plus difficile.

Tout comme ils savent qu'ils ne pourront pas jouer sur une possible revalorisation : ils n'ont pas l'argent pour.

 

Donc quel est le but recherché ?

A mon avis, tu peux jeter un il vers ce qui s'est fait au Royaume Uni, avec la privatisation de la gestion des écoles (d'abord celles qui avaient les moins bons résultats aux tests nationaux, puis élargissement de la mesure), livrées à des entreprises privées pour qu'elles en tirent profit, et en France, la multiplication des statuts et des intervenants dans les écoles annonce la dissolution des corps enseignants parmi les animateurs, les intervenants, les avs, etc.

 

 

Je pencherai plus vers une territorialisation que vers une privatisation pour les 15 ans à venir. Cf les nouveaux rythmes.....

 

Une école des territoires comme ils disent, dans un contexte de diminution drastique des aides aux collectivités, entrainera automatiquement une privatisation...Une école des territoires dans le contexte électoral local serait un catastrophe! Imaginez que  Ménard ou Rachline deviennent nos donneurs d'ordre... J'y pense souvent, d'autant plus qu'actuellement je dois travailler avec des élus pas très en phase avec leurs missions. Ils ne sont pas sur une ligne politique extrême, pas méchants, mais ils sont franchement incompétents. Je me dis qu'avec ce genre de personnes aux manettes de la pédagogie, une catastrophe s'annonce.

 

Ensuite ce puzzle s'emboite parfaitement, d'un côté une territorialisation, de l'autre la modification de nos ORS, la disparition des circo, la suppression du concours et du statut, le projet de réforme clientéliste de l'évaluation des enseignants.

 

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3 syndicats: FO, sud, CGT.

 

Mais comme la désinformation ou la censure règnent dans les syndicats majoritaires peu de collègues sont au courant...

 

voilà !

 

Il faut que les collègues aient le réflexe d'aller voir les pages des autres syndicats que le snuipp et le SE

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Dans le même temps, je ne comprends pas ce qu'ils cherchent.

Malgré leur comm., ils savent bien qu'ils ont de plus en plus de mal à recruter et qu'en enlevant le peu d'attrait qu'à encore ce métier, cela va être encore plus difficile.

Tout comme ils savent qu'ils ne pourront pas jouer sur une possible revalorisation : ils n'ont pas l'argent pour.

 

Donc quel est le but recherché ?

A mon avis, tu peux jeter un il vers ce qui s'est fait au Royaume Uni, avec la privatisation de la gestion des écoles (d'abord celles qui avaient les moins bons résultats aux tests nationaux, puis élargissement de la mesure), livrées à des entreprises privées pour qu'elles en tirent profit, et en France, la multiplication des statuts et des intervenants dans les écoles annonce la dissolution des corps enseignants parmi les animateurs, les intervenants, les avs, etc.

 

 

Je pencherai plus vers une territorialisation que vers une privatisation pour les 15 ans à venir. Cf les nouveaux rythmes.....

 

Une école des territoires comme ils disent, dans un contexte de diminution drastique des aides aux collectivités, entrainera automatiquement une privatisation...Une école des territoires dans le contexte électoral local serait un catastrophe! Imaginez que  Ménard ou Rachline deviennent nos donneurs d'ordre...

 

Ensuite ce puzzle s'emboite parfaitement, d'un côté une territorialisation, de l'autre la modification de nos ORS, la disparition des circo, la suppression du concours et du statut, le projet de réforme clientéliste de l'évaluation des enseignants.

 

 

Oui. Le PS le sait (Boissinot par exemple). Il ne présenteront pas le RU comme modèle (trop repoussoir), mais plutôt la Suède ou les charters schools américaines gérées par des fondations (le retour des dames patronesses et des généreux mécènes) ou des associations de parents (community schools). C'est plus présentable pour des socio libéraux.

 

Les entraves au droit de grève et les campagnes de presse contre nous (le Monde, l'Obs), la désinformation (Peillon sur les résultats "catastrophiques" de PISA 2012 ou bien la supériorité soi disant prouvée de la semaine de 5 jours) permettront de faire passer tout ça tranquillement.

 

La seule question est: qui de la droite (PS), de la droite dure (LR) ou de l'extrême droite enterrera l'éducation nationale?

 

Les paris sont ouverts.

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L'Education Nationale est déjà morte. Le mammouth est un zombie.

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L'Education Nationale est déjà morte. Le mammouth est un zombie.

 

487901-reconstitution-squelette-mammouth

L'Education Nationale !

Avec même un gentil monsieur du ministère qui maquille le tout pour faire croire que tout est neuf et en parfait état de marche...

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  • 2 semaines plus tard...

Voilà ce qu'a donné la réunion du 11 février au ministère avec les partenaires sociaux.

A souligner que le Sgen Cfdt, le se unsa et le snuipp soutiennent cette réforme de nos ORS! D'ailleurs ils ne communiquent pas sur ce projet déjà très avancé...Pour ceux qui avaient encore des doutes sur les syndicats majoritaires...

 

Voilà la vérité:

 

http://33.fo-snudi.fr/IMG/pdf/12-02-2016_-_modification_des_ors-2.pdf

 

http://www.sudeducation.org/Droits-et-obligations-des-6337.html

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Moi aussi ils vont nous dégoûter de faire ce métier

Qui va en pâtir ? Les enfants en general

Pas nos enfants çar on est là mais les enfants en general un bon gâchis

Ils ne comprennent rien à rien

Résistance

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Se rappeler que les enseignants ne sont pas seuls: le problème est le même dans le secteur de la santé:

 

 

« Et bonne santé hein, la santé, c’est le plus important ! » Loin de relever de la simple politesse, ce vœu, traditionnel à l’époque du nouvel an, exprime une idée forte. La santé – physique, mentale, sociale – est le pilier fondamental sans lequel il est impossible pour un être humain de mener une existence sans contrainte. Pourtant, en France, ces dernières années, l’hôpital a été mis à mal, les soignants ont été pressés comme des citrons et la Santé s’est vue ôter le droit d’avoir un ministère à elle toute seule. Résultat des courses: une institution dévoyée et une sourde colère qui gronde du côté des professionnels du secteur sanitaire. Au Comptoir, nous avons voulu revenir sur les effets destructeurs de la libéralisation de ce service public en donnant la parole aux soignants, qui en sont les secondes victimes, juste après les patients.

 

https://comptoir.org/2016/02/12/malaise-a-lhopital-on-nose-pas-regarder-les-gens-dans-les-yeux/

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Ils sont en train de tout casser sous nos yeux avec la complicité de certains! Les avancées de 36 et de 45, la sécurité sociale, le statut de la fonction publique et son efficacité...

 

Prochaine étape ce sera quoi? Les congés payés? Ils ont même commencé à généraliser le travail le dimanche!

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Il faut savoir ce que l'on veut: si on milite pour une école des territoires (PEDT), on doit en tirer toutes les conséquences: fin du statut de fonctionnaire d'état, extension des ORS pour "mieux articuler temps scolaire et péri scolaire", augmentation des inégalités.

 

Vu les restrictions budgétaires (notamment les dotations aux communes), ça revient également à militer pour le "travailler plus pour gagner moins".

 

Entre parenthèses, la réforme du collège, qui maintient toutes les classes bilangues à Paris, tout en les supprimant massivement dans certaines académies, montre bien ce que sera cette école des territoires.

 

Soit les signataires de l'appel de Bobigny étaient très naïfs, soit ils nous ont manipulés. Les inégalités territoriales existaient avant mais on pourrait croire que des organisations et partis politiques se revendiquant de la gauche auraient à cœur de mener une politique visant à les réduire et non à les augmenter.

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Je reprends l'article du blog du Comptoir que j'ai cité plus haut pour donner sa conclusion.

Remplacez "soignants" par "enseignants" et "de la Santé" par "de l’Éducation" et on s'y retrouve entièrement::

 

Tiraillés entre une conscience professionnelle qui, bien qu’intacte en chacun d’eux, est dévoyée par l’institution, et une volonté de changer leurs conditions de travail, les soignants semblent être aujourd’hui dans l’impasse. Ils montrent cependant des mécontentements qui leurs sont largement communs à propos des politiques gouvernementales et de l’orientation que le monde de la Santé est en train de prendre. Ce ressentiment partagé est pour le moment en sommeil, mais il pourrait demain devenir une force, si ces salariés commençaient à se réunir, à discuter du fond de leurs problèmes, à se mettre d’accord, s’ils parvenaient à prendre conscience de leur unité. Le grand allié du libéralisme, c’est la solitude, l’un des effets collatéraux de notre société individualiste.

https://comptoir.org/2016/02/12/malaise-a-lhopital-on-nose-pas-regarder-les-gens-dans-les-yeux/

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