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Reconversion vers PE, vos avis?s


Melboubou

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Oui j'avais lu cela par rapport à la rémunération. Comment se renseigner sur les conditions de travail dans le privé dans sa région?

J'ai trouvé ce document, un guide édité par un syndicat (c'était pas pour faire de la pub, mais je trouve ce guide bien fait). En plus des rémunérations, il présente les conditions de recrutement, l'avancement etc.

Bon, il date de 2009, je ne sais pas si c'est toujours d'actualité (ça n'a pas dû augmenter des masses de toute façon! :).

Sinon ici, des infos de 2014.

Sûrement que des collègues du privé passeront te répondre. ;)

Merci, ce document explique mal de choses, ce que je ne comprends pas c'est comment est-on titulaire de son poste dans le privé si on signe un contrat tous les ans...pourquoi signer si on est sur son poste? --> le directeur est responsable de son école, des locaux, des enseignements dispensés par les collègue, il te fait signer au moment de ton affectation dans l'école pour officialiser auprès de l'IEN, des services de l'état pour ta paye, et de la DDEC. Un directeur a le droit de refuser le candidat proposé par la DDEC mais il doit avoir des arguments solides: par exemple un candidat qui ne correspond pas au projet de l'école (quelqu'un qui ne parle pas breton dans une école bilingue)

Je me demandais si dans le privé sous contrat les conditions de travail (élèves, parents, proximité de l'affectation...) étaient plus faciles?

Des choses mieux (postes davantage choisis, mixité dans les classes, un réseau d'aide mieux conservé en échange d'une hausse des effectif par classe) et d'autres moins (salaire, retraite, avancement des échelons, effectifs par classe, locaux vieillots, obtention d'un AVS). Je dis ça en comparant avec mes amis du public. En gros en moyenne c'est pareil dans ma région, l'ouest: en ville le privé reçoit davantage de demandes de familles aisées ou assez catho par rapport à la campagne ou c'est varié, les écoles privées de villes sont historiquement dans des quartiers aisés et peu en zep.

Plus souvent des petites écoles des 4 à 6 classes.

-->Puisqu'à l'origine les zep étaient des zones agricoles peu habitées, et que pour ouvrir une école il faut tenir 5 ans sans aide de l'état pour les salaires des enseignants (alors qu'il faut déjà gérer les locaux, les parents bénévoles construisent et réparent eux mêmes dès que possible...) donc les quelques écoles de zep privées ont souvent été ouvertes en tant qu'annexe d’une autre école située à proximité pour conserver les salaires payés par l'état. On a donc des écoles privées de bordure de centre ville qui ont été "mises en sommeil"(les locaux servent à autre chose) faute d'inscription alors que leurs annexes en bordure de zep font le plein 3 kilomètres plus loin.

Comment ça se passe pour postuler? On a une liste des postes proposés et on choisit celui auquel on veut postuler? --> tu as le droit à 3 vœux d'école (choix dans une liste des postes vacants ou susceptibles de l'être) et un vœux de secteur, si tu as un de tes 3 voeux, tant mieux, sinon on peut te proposer un poste au second mouvement par rapport à ton voeux de secteur géographique (tu as le droit de refuser mais ça veut dire que tu va rester sur ton poste s'ils ne proposent rien d'autre), si on ne te propose rien, tu dois rester sur ton poste et retenter le mouvement l'année suivante. Priorité d'abord ceux qui quitte une direction, les priorités médicales ou familiales justifiées, puis l'ancienneté, puis les débutants au troisième mouvement, ensuite ceux qui arrivent d'une autre région.

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Alors Melboubou, du coup tu vas tenter le concours dans le privé ? :)

Pour l'instant je ne sais pas du tout. J'essaie de "digérer" toutes ces informations, de faire la part des choses entre la représentation idéalisée, que toute personne souhaitant faire ce métier a, et les réalités des conditions de travail. J'essaie d'imaginer si je pourrais m'adapter à ce métier, ses exigences, et faire avec les (nombreux) inconvénients. Pour l'instant, ce que j'ai le plus de mal à envisager, c'est que ma vie de famille en pâtisse. Surement parce que mes enfants sont encore tout petits et que je n'imagine pas avoir peu de temps à leur consacrer alors qu'actuellement je m'en occupe à plein temps.

Pour ce qui est du privé vs public, il faut voir mais je crois que dans mon département (74), il y a peu d'écoles privées, donc ce serait pas forcément plus facile...

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En tout cas, avec ton concours PE en poche, tu pourrais revenir en arrière si notre métier ne te convenait pas : tu as un diplôme d'éduc entre les mains.

C'est quand même une sécurité :)

Alors si cela te tente vraiment... est-ce un si grand risque ?

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En tout cas, avec ton concours PE en poche, tu pourrais revenir en arrière si notre métier ne te convenait pas : tu as un diplôme d'éduc entre les mains.

C'est quand même une sécurité :)

Alors si cela te tente vraiment... est-ce un si grand risque ?

Oui c'est rassurant sous cet aspect. Mais ça demande un fort investissement de passer le concours en faisant un master et ça génère un stress, donc j'aimerais le faire en étant sure de moi.

Oui j'avais lu cela par rapport à la rémunération. Comment se renseigner sur les conditions de travail dans le privé dans sa région?

J'ai trouvé ce document, un guide édité par un syndicat (c'était pas pour faire de la pub, mais je trouve ce guide bien fait). En plus des rémunérations, il présente les conditions de recrutement, l'avancement etc.

Bon, il date de 2009, je ne sais pas si c'est toujours d'actualité (ça n'a pas dû augmenter des masses de toute façon! :).

Sinon ici, des infos de 2014.

Sûrement que des collègues du privé passeront te répondre. ;)

Merci, ce document explique mal de choses, ce que je ne comprends pas c'est comment est-on titulaire de son poste dans le privé si on signe un contrat tous les ans...pourquoi signer si on est sur son poste? --> le directeur est responsable de son école, des locaux, des enseignements dispensés par les collègue, il te fait signer au moment de ton affectation dans l'école pour officialiser auprès de l'IEN, des services de l'état pour ta paye, et de la DDEC. Un directeur a le droit de refuser le candidat proposé par la DDEC mais il doit avoir des arguments solides: par exemple un candidat qui ne correspond pas au projet de l'école (quelqu'un qui ne parle pas breton dans une école bilingue)

Je me demandais si dans le privé sous contrat les conditions de travail (élèves, parents, proximité de l'affectation...) étaient plus faciles?

Des choses mieux (postes davantage choisis, mixité dans les classes, un réseau d'aide mieux conservé en échange d'une hausse des effectif par classe) et d'autres moins (salaire, retraite, avancement des échelons, effectifs par classe, locaux vieillots, obtention d'un AVS). Je dis ça en comparant avec mes amis du public. En gros en moyenne c'est pareil dans ma région, l'ouest: en ville le privé reçoit davantage de demandes de familles aisées ou assez catho par rapport à la campagne ou c'est varié, les écoles privées de villes sont historiquement dans des quartiers aisés et peu en zep.

Plus souvent des petites écoles des 4 à 6 classes.

-->Puisqu'à l'origine les zep étaient des zones agricoles peu habitées, et que pour ouvrir une école il faut tenir 5 ans sans aide de l'état pour les salaires des enseignants (alors qu'il faut déjà gérer les locaux, les parents bénévoles construisent et réparent eux mêmes dès que possible...) donc les quelques écoles de zep privées ont souvent été ouvertes en tant qu'annexe d’une autre école située à proximité pour conserver les salaires payés par l'état. On a donc des écoles privées de bordure de centre ville qui ont été "mises en sommeil"(les locaux servent à autre chose) faute d'inscription alors que leurs annexes en bordure de zep font le plein 3 kilomètres plus loin.

Comment ça se passe pour postuler? On a une liste des postes proposés et on choisit celui auquel on veut postuler? --> tu as le droit à 3 vœux d'école (choix dans une liste des postes vacants ou susceptibles de l'être) et un vœux de secteur, si tu as un de tes 3 voeux, tant mieux, sinon on peut te proposer un poste au second mouvement par rapport à ton voeux de secteur géographique (tu as le droit de refuser mais ça veut dire que tu va rester sur ton poste s'ils ne proposent rien d'autre), si on ne te propose rien, tu dois rester sur ton poste et retenter le mouvement l'année suivante. Priorité d'abord ceux qui quitte une direction, les priorités médicales ou familiales justifiées, puis l'ancienneté, puis les débutants au troisième mouvement, ensuite ceux qui arrivent d'une autre région.

Et en année de PES?

Le voeux de secteur peut-il concerner un seul département? Peut-on se retrouver dans un autre département que celui demandé?

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Oui j'avais lu cela par rapport à la rémunération. Comment se renseigner sur les conditions de travail dans le privé dans sa région?

J'ai trouvé ce document, un guide édité par un syndicat (c'était pas pour faire de la pub, mais je trouve ce guide bien fait). En plus des rémunérations, il présente les conditions de recrutement, l'avancement etc.

Bon, il date de 2009, je ne sais pas si c'est toujours d'actualité (ça n'a pas dû augmenter des masses de toute façon! :).

Sinon ici, des infos de 2014.

Sûrement que des collègues du privé passeront te répondre. ;)

Merci, ce document explique mal de choses, ce que je ne comprends pas c'est comment est-on titulaire de son poste dans le privé si on signe un contrat tous les ans...pourquoi signer si on est sur son poste? --> le directeur est responsable de son école, des locaux, des enseignements dispensés par les collègue, il te fait signer au moment de ton affectation dans l'école pour officialiser auprès de l'IEN, des services de l'état pour ta paye, et de la DDEC. Un directeur a le droit de refuser le candidat proposé par la DDEC mais il doit avoir des arguments solides: par exemple un candidat qui ne correspond pas au projet de l'école (quelqu'un qui ne parle pas breton dans une école bilingue)

Je me demandais si dans le privé sous contrat les conditions de travail (élèves, parents, proximité de l'affectation...) étaient plus faciles?

Des choses mieux (postes davantage choisis, mixité dans les classes, un réseau d'aide mieux conservé en échange d'une hausse des effectif par classe) et d'autres moins (salaire, retraite, avancement des échelons, effectifs par classe, locaux vieillots, obtention d'un AVS). Je dis ça en comparant avec mes amis du public. En gros en moyenne c'est pareil dans ma région, l'ouest: en ville le privé reçoit davantage de demandes de familles aisées ou assez catho par rapport à la campagne ou c'est varié, les écoles privées de villes sont historiquement dans des quartiers aisés et peu en zep.

Plus souvent des petites écoles des 4 à 6 classes.

-->Puisqu'à l'origine les zep étaient des zones agricoles peu habitées, et que pour ouvrir une école il faut tenir 5 ans sans aide de l'état pour les salaires des enseignants (alors qu'il faut déjà gérer les locaux, les parents bénévoles construisent et réparent eux mêmes dès que possible...) donc les quelques écoles de zep privées ont souvent été ouvertes en tant qu'annexe d’une autre école située à proximité pour conserver les salaires payés par l'état. On a donc des écoles privées de bordure de centre ville qui ont été "mises en sommeil"(les locaux servent à autre chose) faute d'inscription alors que leurs annexes en bordure de zep font le plein 3 kilomètres plus loin.

Comment ça se passe pour postuler? On a une liste des postes proposés et on choisit celui auquel on veut postuler? --> tu as le droit à 3 vœux d'école (choix dans une liste des postes vacants ou susceptibles de l'être) et un vœux de secteur, si tu as un de tes 3 voeux, tant mieux, sinon on peut te proposer un poste au second mouvement par rapport à ton voeux de secteur géographique (tu as le droit de refuser mais ça veut dire que tu va rester sur ton poste s'ils ne proposent rien d'autre), si on ne te propose rien, tu dois rester sur ton poste et retenter le mouvement l'année suivante. Priorité d'abord ceux qui quitte une direction, les priorités médicales ou familiales justifiées, puis l'ancienneté, puis les débutants au troisième mouvement, ensuite ceux qui arrivent d'une autre région.

Et autre question :) : peut-on être à mi-temps quand on débute?

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Oui je crois aussi que la première année (celle équivalente à professeur stagiaire) doit être à temps plein.

Dans le privé, l'affectation en année de PES est souvent correcte, c'est ensuite en T1 que le poste est souvent beaucoup moins sympa (poste fractionné ou alors éloignement géographique)

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Sacré choix que tu as à faire Melboubou. :online2long:

Avec tous ces messages, tu as matière à réflexion.

Pour rebondir sur ce que vient d'écrire Lady Oscar, je rajouterais qu'il faut donc bien avoir en tête que préparer le concours, le passer et le réussir, c'est difficile (plus ou moins, selon chaque situation personnelle) mais que ce n'est que le début: trop de collègues se sentent comme soulagés d'avoir réussi le concours et déchantent par la suite à cause de leurs conditions pénibles de travail. Il ne vaut mieux pas se dire qu'on est tranquille quand on a le concours: pour caricaturer en négatif, le concours, c'est juste le pass pour rentrer dans la cage aux fauves. :getlost: Ou bien le concours, c'est juste comme réussir à être recruté, mais après il faut enchaîner avec la période d'essai sans compter ses heures ni la pression.

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Sacré choix que tu as à faire Melboubou. :online2long:

Avec tous ces messages, tu as matière à réflexion.

Pour rebondir sur ce que vient d'écrire Lady Oscar, je rajouterais qu'il faut donc bien avoir en tête que préparer le concours, le passer et le réussir, c'est difficile (plus ou moins, selon chaque situation personnelle) mais que ce n'est que le début: trop de collègues se sentent comme soulagés d'avoir réussi le concours et déchantent par la suite à cause de leurs conditions pénibles de travail. Il ne vaut mieux pas se dire qu'on est tranquille quand on a le concours: pour caricaturer en négatif, le concours, c'est juste le pass pour rentrer dans la cage aux fauves. :getlost: Ou bien le concours, c'est juste comme réussir à être recruté, mais après il faut enchaîner avec la période d'essai sans compter ses heures ni la pression.

Je n'aurais pas dit mieux.

Expérience perso : le concours c'était peanuts, finger in the nose. Quand je voyais les copines bosser, j'en étais bien, bien loin. Et concours obtenu avec un excellent classement.

PES au top, un vrai bonheur qui te fait dire que tu es là où tu devais être, que tu ne t'es pas trompée de voie.

T1 : un enfer pour toute la première partie, avec un poste dont je n'aurais même pas imaginé qu'il soit possible. J'en ai beaucoup parlé sur ce forum l'an dernier. Avec une réaffectation obtenue après un long combat, l'année s'est mieux terminée.

T2 : un poste "moins pire" qu'en T1 mais pas facile (4 quarts) dans un cycle que je n'aime pas et que je n'avais pas demandé. Et la santé qui continue d'en prendre un coup.

Bref, je déchante effectivement. Les premières années sont généralement difficiles, sauf à avoir de la chance et/ou un moral d'acier et/ou une santé en béton armé, j'en sais rien. Après, chaque métier a ses avantages et ses difficultés. Il faut peser le pour et le contre.

Remarque, en travaillant déjà avec les plus jeunes, tu fais déjà tes armes côté immunité :sweatingbullets:

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Et comment tu le vis au bout de 8 ans ?

Comment le vivais-tu au début ?

C'est vraiment une partie du métier bien méconnue, ça. Oui, on a la sécurité de l'emploi mais combien de temps avant d'avoir un poste qui nous convienne ? Il peut se passer 10 ans. 10 ans de notre vie, de notre carrière, de galère (même si, je sais, ce n'est pas toujours rose ailleurs non plus hein). Ca fait quand même beaucoup.

Après, ça dépend aussi où on est, les efforts qu'on est prêt à faire ou pas (est-ce qu'on est prêt à aller dans la campagne profonde avec triple, quadruple niveau ? est-ce qu'on est prêt à aller dans les zep les plus dures ? est-ce qu'on est prêt à être mobile quelques années ?). On n'a pas toujours le choix. Mais certains choix permettent de se poser plus rapidement. Ou alors c'est que le département est vraiment bouché ou mal fichu au niveau de son mouvement.

C'est quand tu essayes de raconter ton affectation que les gens autour de toi se rendent compte que ce n'est pas si simple. L'autre jour, en famille, je disais que je ne ferais sans doute pas ce métier toute ma vie. Personne n'a critiqué. Pourtant, ils aiment bien charrier d'habitude. Je crois qu'ils commencent à comprendre (et je n'en suis pas à 8 ans de carrière comme Bidulbuk...).

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