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insultes et menaces par un parent ...


Sawyer

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Je comprends ce que tu dis Pepettebond. Cependant : où irait-on si on donnait une chance à tous les parents, on ne s'en sortirait pas.

Je crois que la plainte s'impose.

Information préoccupante cela arrive souvent devant des tribunaux et les assistants sociaux mettent leur nez dans la famille c'est aussi même si ce n'est as plainte une manière efficace de traiter le problème et de faire en sorte qu'il ne se reproduise plus ...

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Finalement, ce monsieur est venu s'excuser (très gêné) à midi en présence du directeur et de l'inspecteur.. .ça soulage déjà bien !

Je vais voir les gendarmes tout à l'heure ... Le fait qu'il y ait eu des excuses me fait hésiter entre plainte et main courante du coup ...

L'autonome a ouvert un dossier de Protection Juridique Professionnel (PJP) pour l'instant et me recontacte prochainement

C'est bien pour éviter ce dilemme qu'il est important d'aller rapidement déposer une plainte, car c'est vraiment trop facile d'être menaçant puis de s'excuser en apprenant qu'on risque quelque chose et pour éviter les suites.

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Merci pour vos retours :

Suite de l"histoire :

L'IEN (réactif) a appelé l'école ce matin en m'assurant de son soutien et en me conseillant aussi la plainte. Il est venu en personne dans la matinée (après avoir transmis mon rapport au DASEN et contacté je ne sais plus quelle cellule chargée de ce type de situation.)

Nous avons ensemble complété une fiche "incident grave" relatant les faits et transmise à l'IEN, DSDEN, parquet de la ville proche, gendarmerie ....

La personne témoin qui est intervenue pendant l'altercation s'est aussi manifestée spontanément comme étant prête à témoigner si besoin.

Finalement, ce monsieur est venu s'excuser (très gêné) à midi en présence du directeur et de l'inspecteur.. .ça soulage déjà bien !

Je vais voir les gendarmes tout à l'heure ... Le fait qu'il y ait eu des excuses me fait hésiter entre plainte et main courante du coup ...

L'autonome a ouvert un dossier de Protection Juridique Professionnel (PJP) pour l'instant et me recontacte prochainement

Et la prochaine fois que ce monsieur aura consommé trop d'alcool, ses excuses tiendront-elles toujours ?

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  • 2 semaines plus tard...

Bonjour,

Je me permets d'intervenir car j'ai vécu presque la même chose.

Insultes et menaces d'un "père" d'élève alors qu'il venait chercher ses enfants complètement ivre et qu'il a voulu "faire un bisou" à un autre enfant (le fils d'un de ses amis de loisirs alcoolisés...).

Je me suis évidemment interposée.

J'ai essuyé de nombreuses insultes, menaces. Face à lui, ses enfants et aux autres enfants, je suis restée très calme, très posée (même si à l'intérieur, j'étais complètement effrayée, mes mains tremblaient dans les poches de mon manteau et mes genoux s’entrechoquaient).

J'ai porté plainte à la gendarmerie (on avait même appelé les gendarmes qui sont intervenus 1h30 après...). Mon Inspecteur ma totalement soutenue, j'ai fait un dossier à l'Autonome...

Au début, j'ai longtemps culpabilisé. Peur de détruire sa vie, d'en avoir "fait trop"... sauf, que suite à cela, j'ai fait une dépression.

Aujourd'hui, je ne culpabilise absolument pas. Ni l'alcool, ni ses prétendues excuses par le biais de sa femme n'excusent son attitude.

Cela est passé au tribunal dès février (3 mois après les faits). J'ai eu un avocat par le biais de l'autonome, sur ses conseils et sur ceux du service de soutien aux victimes du tribunal, j'ai demandé un euro symbolique de dommages et intérêts (je ne voulais rien demander au départ, ne voulant pas retirer le pain de la bouche de ses enfants). Au final, le jugement lui a été plutôt sévère : remboursement de mes frais d'avocat, et amende de presque 500 €.

Ses enfants ont changé d'école, car ils ont déménagé à...30 m de chez moi quelques semaines après l'agression. J'ai vécu dans la terreur plusieurs mois...aujourd'hui, ça va beaucoup mieux, je l'ai recroisé mais je crois qu'il ne me reconnait même pas!

Pour résumer, je veux juste dire ce que je dis à mes amis collègues : portez plainte. Non pas pour "faire cracher", mais pour montrer que nous avons le droit d'exercer notre métier sans crainte, que le respect nous est dû et que si certains ont des différends, la communication apaisée, sereine mais ferme est le seul moyen d'espérer résoudre un conflit.

Nous n'exerçons pas notre profession pour nous faire insulter et menacer.

Bon courage.

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C'est bien que ce soit toi qui l'as vécu qui encourage à aller jusqu'au bout.

Peut-être peux-tu, pour rassurer les collègues dans ta situation, raconter la réalité des rencontres judiciaires (confrontation, audiences, ...), car c'est sans doute aussi cela qui fait peur.

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Pour résumer, je veux juste dire ce que je dis à mes amis collègues : portez plainte. Non pas pour "faire cracher", mais pour montrer que nous avons le droit d'exercer notre métier sans crainte, que le respect nous est dû et que si certains ont des différends, la communication apaisée, sereine mais ferme est le seul moyen d'espérer résoudre un conflit.

Nous n'exerçons pas notre profession pour nous faire insulter et menacer.

Bon courage.

Tu as eu bien raison. Nous ne sommes pas des serpillières. Et personne n'aura de respect pour nous si nous n'en avons pas pour nous-mêmes.

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Bonjour,

Je me permets d'intervenir car j'ai vécu presque la même chose.

Insultes et menaces d'un "père" d'élève alors qu'il venait chercher ses enfants complètement ivre et qu'il a voulu "faire un bisou" à un autre enfant (le fils d'un de ses amis de loisirs alcoolisés...).

Je me suis évidemment interposée.

J'ai essuyé de nombreuses insultes, menaces. Face à lui, ses enfants et aux autres enfants, je suis restée très calme, très posée (même si à l'intérieur, j'étais complètement effrayée, mes mains tremblaient dans les poches de mon manteau et mes genoux s’entrechoquaient).

J'ai porté plainte à la gendarmerie (on avait même appelé les gendarmes qui sont intervenus 1h30 après...). Mon Inspecteur ma totalement soutenue, j'ai fait un dossier à l'Autonome...

Au début, j'ai longtemps culpabilisé. Peur de détruire sa vie, d'en avoir "fait trop"... sauf, que suite à cela, j'ai fait une dépression.

Aujourd'hui, je ne culpabilise absolument pas. Ni l'alcool, ni ses prétendues excuses par le biais de sa femme n'excusent son attitude.

Cela est passé au tribunal dès février (3 mois après les faits). J'ai eu un avocat par le biais de l'autonome, sur ses conseils et sur ceux du service de soutien aux victimes du tribunal, j'ai demandé un euro symbolique de dommages et intérêts (je ne voulais rien demander au départ, ne voulant pas retirer le pain de la bouche de ses enfants). Au final, le jugement lui a été plutôt sévère : remboursement de mes frais d'avocat, et amende de presque 500 €.

Ses enfants ont changé d'école, car ils ont déménagé à...30 m de chez moi quelques semaines après l'agression. J'ai vécu dans la terreur plusieurs mois...aujourd'hui, ça va beaucoup mieux, je l'ai recroisé mais je crois qu'il ne me reconnait même pas!

Pour résumer, je veux juste dire ce que je dis à mes amis collègues : portez plainte. Non pas pour "faire cracher", mais pour montrer que nous avons le droit d'exercer notre métier sans crainte, que le respect nous est dû et que si certains ont des différends, la communication apaisée, sereine mais ferme est le seul moyen d'espérer résoudre un conflit.

Nous n'exerçons pas notre profession pour nous faire insulter et menacer.

Bon courage.

"Plutôt sévère"...Je te trouve bien gentille, car "insultes et menaces" c'est puni de 7500 euros en principe...

Ensuite, vu que c'était dans le cadre de ton travail as tu demandé la protection fonctionnelle de l'Etat et si oui comment "l'Etat" t'as aidé?

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Bonjour,

Je me permets d'intervenir car j'ai vécu presque la même chose.

Insultes et menaces d'un "père" d'élève alors qu'il venait chercher ses enfants complètement ivre et qu'il a voulu "faire un bisou" à un autre enfant (le fils d'un de ses amis de loisirs alcoolisés...).

Je me suis évidemment interposée.

J'ai essuyé de nombreuses insultes, menaces. Face à lui, ses enfants et aux autres enfants, je suis restée très calme, très posée (même si à l'intérieur, j'étais complètement effrayée, mes mains tremblaient dans les poches de mon manteau et mes genoux s’entrechoquaient).

J'ai porté plainte à la gendarmerie (on avait même appelé les gendarmes qui sont intervenus 1h30 après...). Mon Inspecteur ma totalement soutenue, j'ai fait un dossier à l'Autonome...

Au début, j'ai longtemps culpabilisé. Peur de détruire sa vie, d'en avoir "fait trop"... sauf, que suite à cela, j'ai fait une dépression.

Aujourd'hui, je ne culpabilise absolument pas. Ni l'alcool, ni ses prétendues excuses par le biais de sa femme n'excusent son attitude.

Cela est passé au tribunal dès février (3 mois après les faits). J'ai eu un avocat par le biais de l'autonome, sur ses conseils et sur ceux du service de soutien aux victimes du tribunal, j'ai demandé un euro symbolique de dommages et intérêts (je ne voulais rien demander au départ, ne voulant pas retirer le pain de la bouche de ses enfants). Au final, le jugement lui a été plutôt sévère : remboursement de mes frais d'avocat, et amende de presque 500 €.

Ses enfants ont changé d'école, car ils ont déménagé à...30 m de chez moi quelques semaines après l'agression. J'ai vécu dans la terreur plusieurs mois...aujourd'hui, ça va beaucoup mieux, je l'ai recroisé mais je crois qu'il ne me reconnait même pas!

Pour résumer, je veux juste dire ce que je dis à mes amis collègues : portez plainte. Non pas pour "faire cracher", mais pour montrer que nous avons le droit d'exercer notre métier sans crainte, que le respect nous est dû et que si certains ont des différends, la communication apaisée, sereine mais ferme est le seul moyen d'espérer résoudre un conflit.

Nous n'exerçons pas notre profession pour nous faire insulter et menacer.

Bon courage.

"Plutôt sévère"...Je te trouve bien gentille, car "insultes et menaces" c'est puni de 7500 euros en principe...

Ensuite, vu que c'était dans le cadre de ton travail as tu demandé la protection fonctionnelle de l'Etat et si oui comment "l'Etat" t'as aidé?

Eh bien, je n'ai pas eu la protection fonctionnelle, j'avoue que je me suis sentie un peu seule à ce niveau, et l'autonome que j'ai contacté dès le lendemain, n'a pas trop réussi à m'informer...si ça devait m'arriver à nouveau, je ne procéderais pas de la même façon...Mais les gendarmes ne pouvaient soi-disant pas enregistrer une plainte "de l'état"...en fait, il n'aurait pas fallu que ce soit moi qui porte plainte...je l'ai fait en mon nom, en tant "qu'agent dépositaire de l'autorité publique"...mais en mon nom, et il n'aurait pas fallu que cela se passe comme ça...en gros, je me suis débrouillée quand même un peu seule...mais ce que j'ai le plus mal vécu, c'est que certaines collègues qui ont fini par intervenir (à ma demande) et qui se sont faits aussi insulter et qui avaient dit qu'elles porteraient plainte aussi...ne l'ont pas fait, j'étais la seule "partie civile"...

Et oui, je suis une gentille, trop certainement...

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C'est bien que ce soit toi qui l'as vécu qui encourage à aller jusqu'au bout.

Peut-être peux-tu, pour rassurer les collègues dans ta situation, raconter la réalité des rencontres judiciaires (confrontation, audiences, ...), car c'est sans doute aussi cela qui fait peur.

Et bien, je n'ai pas eu de confrontation, il y avait pas mal de témoignages et ce "charmant" monsieur est coutumier des condamnations (8!!!), c'est un alcoolique agressif notoire (a déjà fait de la prison) mais qui rase les murs lorsqu'il est dans son état normal...

Pour l'audience, comme j'étais représentée par un avocat, je n'ai pas eu besoin d'y aller et de toute façon, je ne pouvais pas. Mon avocat m'a également déconseillé d'y aller (j'étais fragile psychologiquement et j'avoue que trois mois après, je voulais passer à autre chose). Cependant, j'ai rédigé un courrier au procureur pour lui expliquer les conséquences de cette agression.

Je pense avoir été pas mal soutenue par mon avocat et le service d'aide aux victimes...ne serait-ce que par téléphone.

Mais je trouve quand même qu'on n'est pas très bien informés sur les démarches et les possibilités d'aide...

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C'est bien que ce soit toi qui l'as vécu qui encourage à aller jusqu'au bout.

Peut-être peux-tu, pour rassurer les collègues dans ta situation, raconter la réalité des rencontres judiciaires (confrontation, audiences, ...), car c'est sans doute aussi cela qui fait peur.

Et bien, je n'ai pas eu de confrontation, il y avait pas mal de témoignages et ce "charmant" monsieur est coutumier des condamnations (8!!!), c'est un alcoolique agressif notoire (a déjà fait de la prison) mais qui rase les murs lorsqu'il est dans son état normal...

Pour l'audience, comme j'étais représentée par un avocat, je n'ai pas eu besoin d'y aller et de toute façon, je ne pouvais pas. Mon avocat m'a également déconseillé d'y aller (j'étais fragile psychologiquement et j'avoue que trois mois après, je voulais passer à autre chose). Cependant, j'ai rédigé un courrier au procureur pour lui expliquer les conséquences de cette agression.

Je pense avoir été pas mal soutenue par mon avocat et le service d'aide aux victimes...ne serait-ce que par téléphone.

Mais je trouve quand même qu'on n'est pas très bien informés sur les démarches et les possibilités d'aide...

Ce sont de précieux témoignages pour les personnes qui hésitent à se lancer !

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C'est bien que ce soit toi qui l'as vécu qui encourage à aller jusqu'au bout.

Peut-être peux-tu, pour rassurer les collègues dans ta situation, raconter la réalité des rencontres judiciaires (confrontation, audiences, ...), car c'est sans doute aussi cela qui fait peur.

Et bien, je n'ai pas eu de confrontation, il y avait pas mal de témoignages et ce "charmant" monsieur est coutumier des condamnations (8!!!), c'est un alcoolique agressif notoire (a déjà fait de la prison) mais qui rase les murs lorsqu'il est dans son état normal...

Pour l'audience, comme j'étais représentée par un avocat, je n'ai pas eu besoin d'y aller et de toute façon, je ne pouvais pas. Mon avocat m'a également déconseillé d'y aller (j'étais fragile psychologiquement et j'avoue que trois mois après, je voulais passer à autre chose). Cependant, j'ai rédigé un courrier au procureur pour lui expliquer les conséquences de cette agression.

Je pense avoir été pas mal soutenue par mon avocat et le service d'aide aux victimes...ne serait-ce que par téléphone.

Mais je trouve quand même qu'on n'est pas très bien informés sur les démarches et les possibilités d'aide...

Ce sont de précieux témoignages pour les personnes qui hésitent à se lancer !

Merci Goëllette.

Vraiment, je pense qu'il ne faut pas hésiter. Même si c'est effrayant. J'ai une amie prof qui s'est fait menacée et insultée il y a quelques années. On l'a dissuadée de porter plainte. Aujourd'hui, elle le regrette.

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