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Posté(e)

Dois-je (re)dire ce que j'en pense?

Posté(e)

On va se retrouver dans une configuration où ce sera une orientation réelle et la question ne se pose plus de savoir s'il faut le faire mais que faire.

Ainsi, le choix sera : avoir un directeur dans école ou une école sous la coupe du collège de secteur?

Posté(e)

Ce choix est-il si imminent? Ce n'est pas la première fois que cette question est posée sur la table mais pour le moment il n'y a jamais eu de suite ...

Posté(e)

Ce choix est-il si imminent? Ce n'est pas la première fois que cette question est posée sur la table mais pour le moment il n'y a jamais eu de suite ...

Cette fois-ci, le MEN insiste auprès des DSDEN pour mettre en place le référentiel métier, le MEN a rencontré plusieurs syndicats et le GDID récemment, le MEN a rencontré et trouvé un accord avec le SIEN Unsa, les DSDEN envoient d'office les clés OTP aux mairies pour procéder eux-même aux inscriptions...

De plus, le MEN sait que le pouvoir de mobilisation des syndicats est proche du néant et que le Snuipp (toujours rétrograde sur ce sujet avec son éternel CM décisionnaire :heat: ) n'a plus le vent en poupe.

Et, ceci coïncide avec la réforme territoriale et la réorgaisation des académies...

Posté(e)

Ce choix est-il si imminent? Ce n'est pas la première fois que cette question est posée sur la table mais pour le moment il n'y a jamais eu de suite ...

Cette fois-ci, le MEN insiste auprès des DSDEN pour mettre en place le référentiel métier, le MEN a rencontré plusieurs syndicats et le GDID récemment, le MEN a rencontré et trouvé un accord avec le SIEN Unsa, les DSDEN envoient d'office les clés OTP aux mairies pour procéder eux-même aux inscriptions...

De plus, le MEN sait que le pouvoir de mobilisation des syndicats est proche du néant et que le Snuipp (toujours rétrograde sur ce sujet avec son éternel CM décisionnaire :heat: ) n'a plus le vent en poupe.

Et, ceci coïncide avec la réforme territoriale et la réorgaisation des académies...

Une disparition des circonscriptions, peut être pas.... Mais leur réorganisation, ce serait plus logique, histoire que les nouvelles circos coïncident avec les énormes coms de coms qui se créent en ce moment.

Posté(e)

En même temps, tout est-il à jeter dans ce projet ?

Il faut bien reconnaître l'essoufflement du système actuel, quelque part... Non ?

Posté(e)

Ce n'est pas de la disparition des circonscriptions qu'il est tellement question, finalement. Il y a deux options: maintien et refonte ou suppression. Je cite (le rapport, pas son interprétation)

1) Dans l’hypothèse d’un maintien des circonscriptions du premier degré, deux lignes d’évolution doivent se combiner :
– l’amélioration du fonctionnement actuel des circonscriptions dans la perspective d’un pilotage renforcé ;
– la recherche d’une amélioration de la carte des circonscriptions, fondée sur des unités pertinentes au plan territorial et/ou au plan pédagogique de manière à conforter des politiques de territoire.
2) Dans l’hypothèse d’une évolution des missions de l’ensemble des corps d’inspection et d’une disparition des circonscriptions, deux scénarios peuvent ensuite être avancés :
– l’octroi d’un statut aux directeurs d’école et l’autonomie juridique et financière donnée aux écoles ou à des groupements d’écoles, transformés en établissements publics du premier degré (EPEP) ;
– la création d’établissements publics du socle commun autour du collège (EPSC).

Si je lis bien les propositions:

- dans tous les cas, il est considéré comme acquis que les IEN doivent être détachés de l'administratif pour aller vers du pédagogique. Ce qui pose question quant à l'avenir des directeurs, (qui récupèreraient de fait l'administratif) notamment le regard critique sur ce qu'on nous propose (ce que les IEN, de part leur statut, ne peuvent faire que hors de leurs circos)

- dans un cas, le supérieur hiérarchique devient le directeur, avec les responsabilités juridiques, financières... que cela implique. Les écoles deviennent un pôle plus ou moins gros, de l'ordre de 15 classes ("Cet établissement pourrait être de taille variable : une école urbaine d’une quinzaine de classes, le groupement d’une école maternelle et d’une école élémentaire proches, et une dizaine d’écoles de une à trois classes en milieu rural, par exemple." --> Je ne pense pas que la direction sur des sites éloignés soit une bonne chose, pour ma part) Le directeur déciderait du nombre d'enseignant dans chaque école à partir d'un nombre donné pour son établissement. L'accès au poste de directeur se ferait par concours ou par un statut d'emploi fonctionnel (donc, soumis à l'évaluation de la volonté à respecter toutes les orientations politiques prises) Le rapport mentionne une prise en charge de la compétence éducation par les intercommunalités. D'où une soumission aux politiques locales dont notre statut nous protégeait auparavant.

- dans l'autre cas, ce sont les principaux de collèges qui deviennent supérieur hiérarchique. les directeurs deviendraient "adjoint pour le secteur primaire" rattachés au collège et il y aurait un référent par école (non déchargé, of course). Ce qui promet un "pilotage" pédagogique et une connaissance des élèves sans faille, n'est-ce pas? :devil_2: C'est la solution préférée, si je lis entre les lignes. Le "prétexte" étant la création du nouveau cycle 3.

Si ça vous intéresse, c'est de la p:109 à 112 du pdf dont j'ai donné le lien plus haut qu'on trouve le résumé des préconisations.

Posté(e)

Tiens, pour mémoire, un post de 2012:

mayre, on 11 Oct 2012 - 7:38 PM, said:snapback.png

Voici ce que nous faisons passer dans le Maine-et-Loire:

"Les rythmes scolaires : le point de vue du SNUDI FO au 10 octobre 2012
[...]
Une fois institué le cadre des 4 jours et demi, chaque collectivité locale va organiser son propre rythme scolaire qui imbriquera nécessairement temps d’enseignement, temps d’aide personnalisée et/ou d’aide aux devoirs, et temps périscolaires… Ce qui d’ailleurs doit alerter sur l’horaire de 15h30 avancé ici ou là : 15h30 serait peut-être la fin de la classe, mais pas nécessairement la fin du « service » des enseignants qui devront sans doute poursuivre au-delà, avec l’aide personnalisée ou/et l’aide aux devoirs. Qu’en sera-t-il, par ailleurs, du temps dévolu aux animations pédagogiques du mercredi matin ? Serait-il transféré au mercredi après-midi ? Ou bien en fin d’après-midi les autres jours ?
Cette imbrication des différents temps dans un temps global de l’enfant baptisé « temps éducatif » aurait plusieurs conséquences redoutables :
- Le cadre national de l’école publique républicaine volerait en éclats avec autant de fonctionnements d’écoles qu’il y aura de collectivités territoriales maîtresses d’œuvre.
- Les collectivités territoriales, grandes villes et communautés de communes ou agglomérations, deviendraient, de fait, l’autorité de tutelle principale des écoles.
- Les enseignants des écoles pourraient alors se retrouver peu à peu en situation d’employés de la collectivité locale. Ainsi seraient réalisés les EPEP avec un président de conseil d’administration élu ! C’est le statut même de fonctionnaire d’Etat des enseignants des écoles qui serait menacé. Ainsi, nos obligations de service ne prévoient pas l’aide aux devoirs, ou l’aide aux collectivités locales… Notre statut nous protège des pressions, notamment des pressions locales, grâce, entre autres, à notre déroulement de carrière. C’est notre statut qui confère à l’école son caractère d’école publique laïque républicaine. Si nous devions nous retrouver au service des collectivités locales, ce serait un retour en arrière de plus d’un siècle.
- Dans une situation d’austérité budgétaire sans précédent, confirmée par l’adoption du TSCG et de la règle d’or, dans une situation où les budgets des collectivités locales vont être ponctionnés lourdement au cours des prochains mois, il ne fait guère de doute que cette réforme instituant le « temps éducatif global » devra dégager des “économies” dont le coût sera supporté, d’une manière ou d’une autre, par les personnels, par les familles et par les élèves.
Si nos craintes devaient se confirmer dans les prochaines semaines, le SNUDI FO serait conduit à s’opposer fermement à cette réforme.
Le SNUDI FO appelle donc les collègues à la plus grande vigilance, et à signer sa pétition sur les rythmes scolaires. Le SNUDI FO ne manquera pas d’alerter les collègues, au besoin, dans les semaines qui viennent."

Ce qui correspond tout à fait à ma pensée.

Toute ressemblance avec ce qui se passe en ce moment n'est pas fortuite. Mais à l'époque, je crois que l'on m'a répondu que je hurlais avec les loups.

Posté(e)

- dans l'autre cas, ce sont les principaux de collèges qui deviennent supérieur hiérarchique. les directeurs deviendraient "adjoint pour le secteur primaire" rattachés au collège et il y aurait un référent par école (non déchargé, of course). Ce qui promet un "pilotage" pédagogique et une connaissance des élèves sans faille, n'est-ce pas? :devil_2: C'est la solution préférée, si je lis entre les lignes. Le "prétexte" étant la création du nouveau cycle 3.

C'est le mode de fonctionnement de la plupart des gros lycées français à l'étranger qui regroupent maternelle, primaire et secondaire. Bien évidemment, le chef d'établissement (issu du secondaire) a un rôle "politique" donc sensible (tutelle des Affaires étrangères). Le directeur du primaire s'occupe de pédagogie et laisse les choses sérieuses aux grandes personnes.

On comprend pourquoi c'est la solution préférée...

Posté(e)

Pour moi avec l'apparition du cycle 3 allant jusqu'en 6eme ils ont déjà choisi.

Je n'aime pas l'une ou l'autre des solutions mais à choisir je préférerai qu'un collègue du premier degrés soit mon supérieur hiérarchique car nous sommes pour le moment sur le terrain et nous connaissons les difficultés de nos collègues. Oui il y a des petits chefs, oui ça ne sera pas parfait mais bon...

Et j'aimerai mais là je rêve que pour devenir super directeur il faille être allé sur le terrain un certain nombres d'années.

Posté(e)

Dans les lycées français, tout est sur le même site, non?

Va faire un "truc qui fonctionne" avec 10 écoles distantes d'une 10aine de kilomètres chacune du collège (et donc jusqu'à 20 km entre elles).

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