Lexdra Posté(e) 2 décembre 2015 Posté(e) 2 décembre 2015 http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/12/02122015Article635846335987651960.aspx La classe bilangue de notre ville va fermer parce qu'il n'y a pas de crédit horaire afin qu'elle soit aménagée à partir du début du cycle 3 et on donnerait de l'argent pour le privé...
abel27 Posté(e) 2 décembre 2015 Posté(e) 2 décembre 2015 Tout le reste est à gerber... On va bientôt reconnaître les socialistes comme on reconnaît les cons, il osent tout.
nola Posté(e) 2 décembre 2015 Posté(e) 2 décembre 2015 "L'école n'a pas vocation à réparer les fractures que la société ne parvient pas à résorber", estime-t-il Pas faux. L'école toute seule ne peut pas réparer les fractures que la société ne parvient pas à résorber. La conclusion qu'il en tire est aussi très intéressante: on ne fait rien, tant pis, c'est la faute à la société ma bonne dame et c'est pas comme si, étant de gauche, on pensait qu'il puisse parfois y avoir des politiques publiques efficaces. Ce monsieur est au PS et préconise exactement la même politique que celle suivie par les républicains américains sous George Bush Junior: subventionner massivement le privé et taper sur les profs. C'est magnifique... Quelqu'un de gauche voit-il une raison de voter pour ce monsieur plutôt que pour un quelconque sarkozyste?
nonau Posté(e) 2 décembre 2015 Posté(e) 2 décembre 2015 Et il ne faut pas oublier les syndicats "progressistes" qui sont à leurs bottes!
sylvielise Posté(e) 2 décembre 2015 Posté(e) 2 décembre 2015 "L'école n'a pas vocation à réparer les fractures que la société ne parvient pas à résorber", estime-t-il Pas faux. L'école toute seule ne peut pas réparer les fractures que la société ne parvient pas à résorber. La conclusion qu'il en tire est aussi très intéressante: on ne fait rien, tant pis, c'est la faute à la société ma bonne dame et c'est pas comme si, étant de gauche, on pensait qu'il puisse parfois y avoir des politiques publiques efficaces. Ce monsieur est au PS et préconise exactement la même politique que celle suivie par les républicains américains sous George Bush Junior: subventionner massivement le privé et taper sur les profs. C'est magnifique... Quelqu'un de gauche voit-il une raison de voter pour ce monsieur plutôt que pour un quelconque sarkozyste? Tu as raison Nola, l'école ne pourra pas résorber à elle toute seule les fractures de la société.Encore faudrait-il qu'elle soit un peu aidée pour ce faire... L'école "bienveillante", bla, bla, bla, ça me fait vomir ! Tellement bienveillante cette école, que nous venons d'apprendre que nos CLIS sortants, qui doivent aller en IME (et devraient déjà y être) iront......tadaaa, roulez tambours, ...en 6e ordinaire ! et pas en Ulis (vu qu'ils ont une notif' IME, bla, bla,bla et pas Ulis, bla,bla,bla et qu'il n'y a de place nulle part pour eux en fait voilà, dégagez, vous êtes gentils.) Ils vont s'amuser les profs de collège ! A 30 par classe avec ces lapins qui sont déjà quasi ingérables dans une classe de 12 voire moins. Sans compter les "normaux" qu'on leur envoie et qui ne sont pas si "normaux" que ça.... Bref, il y aura deux écoles, il va falloir s'y faire : Une pour les enfants en situation de handicap avéré (et pauvres) et les pauvres. L'autre pour les classes sup' et les classes moyennes qui pourront raquer. ça aura un joli nom : l'école de la république (des pauvres). En langage EN : l' ERP J'ai cherché un smiley qui pleure ,qui se pend ou qui gerbe. Pas trouvé, ça manque sur ce forum, on pourrait les utiliser souvent.
nola Posté(e) 2 décembre 2015 Posté(e) 2 décembre 2015 Il y aura toujours une demande solvable pour une offre éducative. Oui, oui, on y arrive au grand marché de l'éducation et le PS ajoute sa (pas si modeste que ça) pierre à l'édifice. La droite finira le travail d'autant plus facilement.
sylvielise Posté(e) 2 décembre 2015 Posté(e) 2 décembre 2015 Droite, gauche ??? Déni de démocratie plutôt. Ils font exactement la même chose ou presque. On va se taper le FN à cause de leur connerie et là, on va pouvoir pleurer !
nonau Posté(e) 3 décembre 2015 Posté(e) 3 décembre 2015 http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/135-la-grande-et-la-petite-histoire Voilà quel genre de personnage représente le PS en ce moment..flippant! "Le ministère souhaite-t-il imposer aux enseignants d’être formé ou de travailler autrement ? Claude Lelièvre critique un recrutement encore trop disciplinaire[45] et réclame une nécessaire réforme des statuts des enseignants[46]. Citant Poincaré, il appelle de ses vœux une « autonomie des collèges et lycées »[47] qu’il confond, très curieusement, avec le travail en équipe[48]. Et lorsqu’il s’agit de raccourcir les vacances d’été des enseignants, le professeur retraité soutient le ministère contre les « infiniment petits » : « Une rentrée en août ? Bouh ! »[49] Le gouvernement envisageant de réformer l’évaluation des enseignants, comme a voulu le faire la majorité précédente en 2012, on pourra bientôt relire avec amusement les critiques sévères que formulait alors Claude Lelièvre[50]. Autre exemple : soutien sans faille de la réforme des rythmes scolaires en 2013 (réforme qu’il a lui-même conseillée pour lancer la refondation de l’école[51]), l’historien n’hésite pas, au moment d’une grande mobilisation des professeurs des écoles, à éreinter leur désolante perte de « vocation »[52]. Et quand, en 2015, les enseignants s’opposent massivement à la réforme du collège, il exhume courageusement un vieil article d’Edwy Plenel fustigeant en 1981 le « confort enseignant »[53]. Il est vrai que ce « confort » s'est tellement amélioré en trente ans que le métier est attractif comme jamais !"
sylvielise Posté(e) 3 décembre 2015 Posté(e) 3 décembre 2015 Où pourrai-lui poster ces quelques douces lignes ? "Le confort enseignant ? Viens juste une semaine dans nos classes b*tard ! Et la" vocation", tu sais où je me la mets après 30 ans de boîte ! Déjà ce mot m'exaspère et l'idéologie qu 'elle implique, encore plus ! Je ne suis pas une p*tain de bonne sœur c*nnard, je suis une travailleuse, br*nleur, je bosse pour gagner ma vie pas pour être une dame patronnesse ! Je fais un boulot de cadre A avec des horaires de cadre A et une paie de m*rde ! Je suis dévaluée D*con, t'entends ça ? Et j'en ai marre." Désolée, mais ça me défoule !
nola Posté(e) 5 décembre 2015 Posté(e) 5 décembre 2015 Droite, gauche ??? Déni de démocratie plutôt. Ils font exactement la même chose ou presque. On va se taper le FN à cause de leur connerie et là, on va pouvoir pleurer ! pleurer plus qu'aujourd'hui? Je n'entre plus dans le chantage au FN, surtout quand c'est Valls ou Sarkozy qui crient au loup. +1 mais seulement parce qu'on ne peut pas mettre plus. Souvenons qui a fait rentrer une quarantaine de braillards d'extrême droite (de l'intégriste catho à l'ancien de l'OAS en passant par le prof ultra-libéral complètement siphonné) à l'Assemblée Nationale en 1986, en espérant garder le pouvoir. Qui couinait "Front républicain" sur tous les tons tout en refusant d'examiner une pétition réclamant l'interdiction du FN? Tel qui dénonce le racisme allait, il n'y a pas si longtemps, insulter les Africains qui n'étaient pas "entrés dans l'histoire" selon lui, à Dakar. Donc: 1- examen de conscience 2-auto critique 3-désaveu des politiques "simili-Fn" 4-on peut rediscuter de voter pour n'importe qui pour "faire barrage au FN"
prof désécol Posté(e) 7 septembre 2016 Posté(e) 7 septembre 2016 Le célèbre économiste Thomas Piketty suggère non pas d'ouvrir des écoles privées dans les quartiers, mais d’imposer aux écoles privées existantes un pourcentage d’enfants socialement défavorisés : http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-decryptage-eco/education-le-pave-dans-la-mare-de-thomas-piketty_1808455.html Citation [...] L’étude de Piketty porte sur un point précis : celui de la mixité sociale. Et tout particulièrement à Paris, un cas absolument édifiant. Dans la capitale, où il y a 175 collèges, la quasi-totalité des enfants dit socialement "défavorisés" – c’est-à-dire dont les parents sont ouvriers, chômeurs, ou inactifs – sont dans les établissements publics. Ces enfants défavorisés représentent moins de 1% dans les établissements privés. C’est ce que Piketty nomme si les mots ont un sens "l’extrême ségrégation sociale". Le privé, dit Piketty, "pratique une exclusion sociale quasi-complète des classes sociales défavorisées". Et compte tenu, en plus, du poids du privé, qui accueille déjà 30% des collégiens à Paris, et de l’angoisse parentale qui contribue au succès du privé, autant dire que cette ségrégation est là pour durer si rien n’est fait. Et c’est justement ce que dénonce l'économiste qui s’en prend à la passivité du gouvernement. Une solution mécanique assez brutale Face à ce constat, Thomas Piketty propose une solution mécanique, assez brutale, parce que ça ne bougera pas simplement avec des bons sentiments. Il propose d’imposer au privé, une procédure commune d’affectation des élèves, avec un système qui fasse en sorte que tous les collèges, publics ou privés, comptent entre 10 et 20%, ou une version plus douce, entre 5 et 25% d’élèves défavorisés. Il suggère d’imposer ainsi au privé une quote part d’enfants socialement défavorisés, de prendre donc des élèves qu’ils n’ont pas choisis. Thomas Piketty sait très bien que ça serait toucher à la sacro-sainte liberté de recrutement des établissements privé. Il dit qu’il entend déjà "les cris horrifiés des parents et des enseignants du privé". Il est vrai qu’on a eu des guerres scolaires pour moins que ça. Ce que l'économiste pointe du doigt, c'est un problème crucial. Certains établissements sont devenus de véritables ghettos, avec parfois 60% d’enfants issus des milieux défavorisés. Certains vont juger sa proposition un peu brutale, un peu soviétique, vis-à-vis du privé. Mais y-en-a-t-il d’autres ? Jusqu’ici rien n’a vraiment marché. C’est donc une piste intéressante. Mais attention, cela ne règlerait pas tous les problèmes de l’école en France : il faudra aussi se demander vraiment pourquoi les parents qui le peuvent sont de plus en plus attirés par le privé pour scolariser leurs enfants : et là on touche à d’autres tabous sensibles, les absences des enseignants, pas toujours remplacés, les grèves parfois à répétition, les moyens mis à disposition. On le voit, c’est l’ensemble des problèmes de l’école qu’il faut traiter.
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