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Posté(e)

http://eduscol.education.fr/data/fiches/microsoft.htm contrat signé en 2003, 2 ans renouvelables.

Ils nous prennent vraiment pour des nouilles.

"Il y a deux erreurs à propos des complots, la première c'est d'en voir partout, et la deuxième, c'est d'en voir nulle part" (Onffray dans un moment de lucidité devenu trop rare chez lui)

Posté(e)

Sauf, que vu l'âge du parc informatique, les dernières versions de la suite office ne tournent pas ou treeeees lentement.

Pareil pour windows, alors qu'avec u e bonne installation d'Ubuntu, on peut avoir de vielles machines qui tournent avec de bonnes performances.

Mais ça, personne ne le dit ou ne veut s'y mettre...

Posté(e)

L'important n'est pas de savoir ce que cela rapporte dans les classes.

L'important c'est de bien vendre l'EN !

Posté(e)

Je découvre... :fear:

Posté(e)

L'important n'est pas de savoir ce que cela rapporte dans les classes.

L'important c'est de bien vendre l'EN !

Qu'est-ce qui te fait dire que l'EN a été vendue ? Il ne s'agit que d'un contrat octroyant à l'EN, entre autres choses, l'accès à des solutions informatiques que le monde du libre ne peut pas apporter.

L'important c'est bien de savoir en quoi les solutions informatiques choisies seront utiles aux enseignants et aux élèves, ainsi qu'à la société. On comprendra alors en partie les choix qui ont été faits.

Posté(e)

Qu'est-ce que ne peut pas apporter le monde du libre?

Posté(e)

Et pourquoi l'Etat ne developpe pas ses propres programmes ? Quand mon homme, qui est spécialisé en gestion de données et optimisation, voit le fonctionnement du mouvement il est atterré. Et que dire de Magistère. .. Il existe des solutions informatiques pour tout un tas de besoins que nous avons. Il suffirait que l'état ait un service de développeurs digne de ce nom. Passer par Microsoft c'est quand même problématique pour moi.

Posté(e)

Et pourquoi l'Etat ne developpe pas ses propres programmes ? Quand mon homme, qui est spécialisé en gestion de données et optimisation, voit le fonctionnement du mouvement il est atterré. Et que dire de Magistère. .. Il existe des solutions informatiques pour tout un tas de besoins que nous avons. Il suffirait que l'état ait un service de développeurs digne de ce nom. Passer par Microsoft c'est quand même problématique pour moi.

L'externalisation est un des concepts de l'économie de marché.

  • 1 mois plus tard...
Posté(e)

http://www.ouest-france.fr/societe/microsoft-education-nationale-la-ministre-menacee-dune-plainte-4010524

 

Microsoft - Education Nationale. La ministre menacée d’une plainte

 

Signé fin novembre, le partenariat qui ouvre au géant américain les portes des établissements scolaires suscite un tollé. Un collectif dénonce une opération illégale.

 

Dès sa signature, le 30 novembre dernier, par Najat Vallaud-Belkacem et Alain Crozier, l’accord de partenariat avait provoqué une vague de protestations. La ministre de l’Éducation nationale et le président de Microsoft France se sont entendus pour que la filiale du géant américain de l’informatique fournisse gratuitement logiciels et service pour prendre part au « Plan numérique » censé « renforcer l’Éducation nationale et l’égalité des chances »

 

Dans un communiqué, Microsoft se félicitait alors que « 13 millions d’euros seront ainsi investis par Microsoft pour le développement du numérique éducatif : l’accompagnement des enseignants et des cadres de l’éducation, la mise à disposition de plateformes collaboratives, ainsi que l’apprentissage du code informatique ».

 

"Renforcer la position dominante"

 

Une vingtaine d’organisations - syndicats d’enseignants, associations, entreprises de l’informatique - ont, le 3 décembre, co-signé un texte dénonçant « un partenariat indigne des valeurs affichées par l’Éducation nationale ». Ils reprochent à la ministre d’avoir signé un accord qui « tend à renforcer la position dominante de l’entreprise américaine, au détriment des logiciels libres et des formats ouverts, qui pourtant respectent les principes élementaires de neutralité et d’interopérabilité ».

 

En outre, ils soulignent que cette opération va à l’encontre du projet de loi sur la "République numérique", défendu par la secrétaire d’Etat Axelle Lemaire qui veut promouvoir, dans les établissements publics, l’utilisation des logiciels libres.

 

Favoritisme

 

Les opposants n’en sont pas restés là. Rassemblés au sein du collectif Edunathon, le Conseil national du logiciel libre (CNLL), qui regroupe plus de 400 entreprises, l’association La Mouette, qui défend l’économie sociale et solidaire, et Ploss-RA, rassemblement d’entreprises d’Auvergne-Rhône-Alpes, ont lancé un ultimatum à Najat Vallaud-Belcacem.

 

Missionnés par ce collectif, deux avocats parisiens, Jean-Baptiste Soufron et Bertrand Warusfel, ont, le 29 janvier, adressé à la ministre de l’Éducation nationale un « recours gracieux » lui demandant d’annuler le partenariat avec Microsoft. Ils affirment qu’il aurait dû, en réalité, « être qualifié de marché public » et obéir à la procédure de mise en concurrence qui s’y applique.

 

En outre, les avocats soulignent que « le fait de s’abstenir de respecter la procédure de marchés publics pourrait être susceptible de constituer un délit de favoritisme », autrement dit, une infraction passible des juridictions pénales. Selon le collectif, le ministère a maintenant deux mois pour répondre. À défaut, c’est la justice qui tranchera.

 

Entreprises en danger

 

Pour le CNLL, c’est la survie de dizaines d’entreprises qui est en jeu. « Microsoft est prêt à vendre à perte - voire à fournir ses services gratuitement - pour expulser de nombreuses entreprises françaises et européennes du secteur et acquérir une position monopolistique sur le marché français de l’éducation ». Le conseil national du logiciel libre observe que, déjà, « de nombreuses directions d’achat du ministère de l’Éducation revoient leurs catalogues pour privilégier désormais les produits Microsoft ».

 

La gratuité, qui semble avoir séduit la ministre, « n’est qu’une illusion », ajoute le CNLL, puisque « de nombreux budgets de l’éducation dépendent des collectivités territoriales ». « C’est un transfert de charges, confirme Marie-Jo Kopp, présidente de La Mouette. Les écoles devront acheter tablettes, ordinateurs, logiciels, et ce sont les collectivités qui paieront. »

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