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Crévindiou, quand je lis tout ça et que je revois mentalement les élus de mon secteur (zone hyper rurale et très très à droite, tendance "de mon temps il y avait 60 gamins par classe et on ne se plaignait pas")..... Je vois deux univers qui évoluent parallèlement et qui risquent de ne jamais se croiser.

 

Entre un idéal de progrès tout à fait louable et la réalité des collectivités territoriales, il y a un monde. Et aussi des enseignants qui doivent essayer de faire prendre la mayonnaise.

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en 1985, on avait ça à l'école ^^

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Crévindiou, quand je lis tout ça et que je revois mentalement les élus de mon secteur (zone hyper rurale et très très à droite, tendance "de mon temps il y avait 60 gamins par classe et on ne se plaignait pas")..... Je vois deux univers qui évoluent parallèlement et qui risquent de ne jamais se croiser.

 

Entre un idéal de progrès tout à fait louable et la réalité des collectivités territoriales, il y a un monde. Et aussi des enseignants qui doivent essayer de faire prendre la mayonnaise.

Ce à quoi je réponds en général : " et du temps de mon arrière-grand-père, ils poussaient des wagonnets au fond des mines, on fait quoi alors, on les y renvoie ou on essaie de faire mieux ?".

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Crévindiou, quand je lis tout ça et que je revois mentalement les élus de mon secteur (zone hyper rurale et très très à droite, tendance "de mon temps il y avait 60 gamins par classe et on ne se plaignait pas")..... Je vois deux univers qui évoluent parallèlement et qui risquent de ne jamais se croiser.

 

Entre un idéal de progrès tout à fait louable et la réalité des collectivités territoriales, il y a un monde. Et aussi des enseignants qui doivent essayer de faire prendre la mayonnaise.

Ce à quoi je réponds en général : " et du temps de mon arrière-grand-père, ils poussaient des wagonnets au fond des mines, on fait quoi alors, on les y renvoie ou on essaie de faire mieux ?".

 

 

Moi je réponds toujours qu'à l'époque on tenait les gamins à coups de trique, et je demande s'ils apprécieraient que les enseignants fassent de même aujourd'hui à leurs petits-enfants. La réponse étant toujours non, CQFD.

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Et hop, les profs deviennent VRP de Microsoft, c'est pas mignon ?

 

Posté(e)

Si Microsoft me file une super prime pour le faire, à la limite je veux bien !  :D

Posté(e)

 

 

Moi je réponds toujours qu'à l'époque on tenait les gamins à coups de trique, et je demande s'ils apprécieraient que les enseignants fassent de même aujourd'hui à leurs petits-enfants. La réponse étant toujours non, CQFD.

 

Vous pouvez citer la nature de vos sources : écrits et paroles, datations et localisations ? Celles-ci sont d'un grand intérêt historique.

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Moi je réponds toujours qu'à l'époque on tenait les gamins à coups de trique, et je demande s'ils apprécieraient que les enseignants fassent de même aujourd'hui à leurs petits-enfants. La réponse étant toujours non, CQFD.

 

Vous pouvez citer la nature de vos sources : écrits et paroles, datations et localisations ? Celles-ci sont d'un grand intérêt historique.

 

 

Oui je pourrais.

 

Mais j'en tirerais quoi ?

Posté(e)

Vous rien puisque vous le savez déjà. Mais la connaissance du passé s'en trouvera enrichie, et les historiens en ont besoin pour élaborer une histoire de l'école. Pas seulement les historiens d'ailleurs, tout le monde - et les enseignants en particulier - en a besoin. La connaissance du passé est essentielle pour la construction de notre avenir.

Posté(e)

Vous rien puisque vous le savez déjà. Mais la connaissance du passé s'en trouvera enrichie, et les historiens en ont besoin pour élaborer une histoire de l'école. Pas seulement les historiens d'ailleurs, tout le monde - et les enseignants en particulier - en a besoin. La connaissance du passé est essentielle pour la construction de notre avenir.

 

 

Sarcasme ou pas ? Difficile à dire, je ne vous lis pas souvent par ici.

 

 

Alors en vrac : un petit tour dans les campagnes vendéennes, auprès des personnes de plus de 70 ans... permettra de faire un tour édifiant de ce qu'était là-bas l'Instruction Publique à l'époque. Les coups des enseignants sur les élèves y étaient courants. Mon grand père et ses cousins en parlaient souvent quand j'étais petite. Les bonnes sœurs de l'école dite libre ne valaient pas mieux apparemment.

 

En Picardie, il y a moins longtemps, le village de mes beaux-parents a subi un maître puis sa femme. Mon beau-père a quand même eu une oreille décollée.... Il ne parvenait pas à retenir je ne sais quelle leçon. Plusieurs gamins étaient régulièrement battus avec une sorte de bâton.

 

Petite, en Provence cette fois, un des enseignants de mon école terrorisait les gosses. Le fameux coup de pied au cul, célèbre car il permettait à n'importe quel enfant de s'élever de presque un mètre du sol, était une institution chez moi. Mes anciens copains d'école en parlent encore.

 

A chaque fois ces coups (de trique ou autre vous l'aurez compris) étaient donnés pour des erreurs de comportement qui paraitraient infimes aujourd'hui. Ou même pour des difficultés purement scolaires que rencontraient certains élèves. C'est ce que j'en ai compris. Je suis quand même fière de bosser pour une institution qui ne maltraite plus. Ou presque plus.

 

Donc pour en revenir au sujet initial : des élus âgés, qui n'ont pas suivi l'évolution de l'école, considèrent aujourd'hui que nos élèves sont des pourris gâtés. Des tablettes ? ça les fait bien rire.

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