Zephy Posté(e) 7 février 2016 Posté(e) 7 février 2016 Et hop, les profs deviennent VRP de Microsoft, c'est pas mignon ?
LouisBarthas Posté(e) 7 février 2016 Posté(e) 7 février 2016 Alors en vrac : un petit tour dans les campagnes vendéennes, auprès des personnes de plus de 70 ans... permettra de faire un tour édifiant de ce qu'était là-bas l'Instruction Publique à l'époque. Les coups des enseignants sur les élèves y étaient courants. Mon grand père et ses cousins en parlaient souvent quand j'étais petite. Les bonnes sœurs de l'école dite libre ne valaient pas mieux apparemment. En Picardie, il y a moins longtemps, le village de mes beaux-parents a subi un maître puis sa femme. Mon beau-père a quand même eu une oreille décollée.... Il ne parvenait pas à retenir je ne sais quelle leçon. Plusieurs gamins étaient régulièrement battus avec une sorte de bâton. Petite, en Provence cette fois, un des enseignants de mon école terrorisait les gosses. Le fameux coup de pied au cul, célèbre car il permettait à n'importe quel enfant de s'élever de presque un mètre du sol, était une institution chez moi. Mes anciens copains d'école en parlent encore. A chaque fois ces coups (de trique ou autre vous l'aurez compris) étaient donnés pour des erreurs de comportement qui paraitraient infimes aujourd'hui. Ou même pour des difficultés purement scolaires que rencontraient certains élèves. C'est ce que j'en ai compris. Je suis quand même fière de bosser pour une institution qui ne maltraite plus. Ou presque plus. Donc pour en revenir au sujet initial : des élus âgés, qui n'ont pas suivi l'évolution de l'école, considèrent aujourd'hui que nos élèves sont des pourris gâtés. Des tablettes ? ça les fait bien rire. Merci pour ces témoignages intéressants qui sont, effectivement, très utiles pour connaître l'histoire de l'école (quoique "le fameux coup de pied au cul, célèbre car il permettait à n'importe quel enfant de s'élever de presque un mètre du sol", si je ne le conteste pas, remet en cause la loi de la gravitation, même si l'on n'était pas loin de Marseille). Rappelons, quand même, que dans le Règlement scolaire modèle pour les écoles primaires du 18 janvier 1887, l'article 19 stipule que : « Les seules punitions dont l'instituteur puisse faire usage sont : - Les mauvais points. - La réprimande. - La privation partielle de la récréation. - La retenue après la classe sous la surveillance de l'instituteur. L'exclusion temporaire. » Les châtiments corporels étaient donc interdits depuis l'origine de l'école républicaine. L'école était d'ailleurs en avance sur le modèle dominant d'éducation familiale, même si celui-ci s'y retrouvait évidemment. Mais la violence physique, même si elle existait, n'était pas érigée en système, et les manifestations de violence les plus graves relevaient davantage d'une pathologie de l'enseignant que d'une institutionnalisation. J'ai moi-même connu l'école d'il y a un demi-siècle et, si j'ai reçu quelques gifles du directeur pour indiscipline à la cantine, nos maîtres ne régnaient pas par la violence. Maintenant, il me semble que vous voulez justifier la généralisation des tablettes à l'école au motif que l'école du passé avait établi le règne de la trique. Je ne vois pas le rapport, à moins de considérer que, par principe, tout pas en avant dans le temps représente nécessairement un progrès. À ce compte, dans le même laps de temps à venir que celui où vous rejetez l'école du passé dans les ténèbres, l'on dira de vous, plus tard, que toutes vos idées et pratiques d'aujourd'hui recouvrent l'école d'un voile d'obscurantisme. Or il est un fait établi scientifiquement aujourd'hui que l'utilisation de la tablette freine un certain nombre d'apprentissages, dont le plus important à l'école : celui de la lecture et de l'écriture, qui conditionne tous les autres.
Florent Posté(e) 7 février 2016 Posté(e) 7 février 2016 Alors en vrac : un petit tour dans les campagnes vendéennes, auprès des personnes de plus de 70 ans... permettra de faire un tour édifiant de ce qu'était là-bas l'Instruction Publique à l'époque. Les coups des enseignants sur les élèves y étaient courants. Mon grand père et ses cousins en parlaient souvent quand j'étais petite. Les bonnes sœurs de l'école dite libre ne valaient pas mieux apparemment. En Picardie, il y a moins longtemps, le village de mes beaux-parents a subi un maître puis sa femme. Mon beau-père a quand même eu une oreille décollée.... Il ne parvenait pas à retenir je ne sais quelle leçon. Plusieurs gamins étaient régulièrement battus avec une sorte de bâton. Petite, en Provence cette fois, un des enseignants de mon école terrorisait les gosses. Le fameux coup de pied au cul, célèbre car il permettait à n'importe quel enfant de s'élever de presque un mètre du sol, était une institution chez moi. Mes anciens copains d'école en parlent encore. A chaque fois ces coups (de trique ou autre vous l'aurez compris) étaient donnés pour des erreurs de comportement qui paraitraient infimes aujourd'hui. Ou même pour des difficultés purement scolaires que rencontraient certains élèves. C'est ce que j'en ai compris. Je suis quand même fière de bosser pour une institution qui ne maltraite plus. Ou presque plus. Donc pour en revenir au sujet initial : des élus âgés, qui n'ont pas suivi l'évolution de l'école, considèrent aujourd'hui que nos élèves sont des pourris gâtés. Des tablettes ? ça les fait bien rire. Merci pour ces témoignages intéressants qui sont, effectivement, très utiles pour connaître l'histoire de l'école (quoique "le fameux coup de pied au cul, célèbre car il permettait à n'importe quel enfant de s'élever de presque un mètre du sol", si je ne le conteste pas, remet en cause la loi de la gravitation, même si l'on n'était pas loin de Marseille). Rappelons, quand même, que dans le Règlement scolaire modèle pour les écoles primaires du 18 janvier 1887, l'article 19 stipule que : « Les seules punitions dont l'instituteur puisse faire usage sont : - Les mauvais points. - La réprimande. - La privation partielle de la récréation. - La retenue après la classe sous la surveillance de l'instituteur. L'exclusion temporaire. » Les châtiments corporels étaient donc interdits depuis l'origine de l'école républicaine. L'école était d'ailleurs en avance sur le modèle dominant d'éducation familiale, même si celui-ci s'y retrouvait évidemment. Mais la violence physique, même si elle existait, n'était pas érigée en système, et les manifestations de violence les plus graves relevaient davantage d'une pathologie de l'enseignant que d'une institutionnalisation. J'ai moi-même connu l'école d'il y a un demi-siècle et, si j'ai reçu quelques gifles du directeur pour indiscipline à la cantine, nos maîtres ne régnaient pas par la violence. Maintenant, il me semble que vous voulez justifier la généralisation des tablettes à l'école au motif que l'école du passé avait établi le règne de la trique. Je ne vois pas le rapport, à moins de considérer que, par principe, tout pas en avant dans le temps représente nécessairement un progrès. À ce compte, dans le même laps de temps à venir que celui où vous rejetez l'école du passé dans les ténèbres, l'on dira de vous, plus tard, que toutes vos idées et pratiques d'aujourd'hui recouvrent l'école d'un voile d'obscurantisme. Or il est un fait établi scientifiquement aujourd'hui que l'utilisation de la tablette freine un certain nombre d'apprentissages, dont le plus important à l'école : celui de la lecture et de l'écriture, qui conditionne tous les autres. Bonjour, à mon tour de demander des références sur ce "fait établi scientifiquement". Que l'écriture sur tablette ne soit pas facile, je le conçois, mais je souhaite avoir des références sur le fait que l'utilisation de la tablette freine l'apprentissage de la lecture. Merci
Nao Posté(e) 8 février 2016 Posté(e) 8 février 2016 Alors en vrac : un petit tour dans les campagnes vendéennes, auprès des personnes de plus de 70 ans... permettra de faire un tour édifiant de ce qu'était là-bas l'Instruction Publique à l'époque. Les coups des enseignants sur les élèves y étaient courants. Mon grand père et ses cousins en parlaient souvent quand j'étais petite. Les bonnes sœurs de l'école dite libre ne valaient pas mieux apparemment. En Picardie, il y a moins longtemps, le village de mes beaux-parents a subi un maître puis sa femme. Mon beau-père a quand même eu une oreille décollée.... Il ne parvenait pas à retenir je ne sais quelle leçon. Plusieurs gamins étaient régulièrement battus avec une sorte de bâton. Petite, en Provence cette fois, un des enseignants de mon école terrorisait les gosses. Le fameux coup de pied au cul, célèbre car il permettait à n'importe quel enfant de s'élever de presque un mètre du sol, était une institution chez moi. Mes anciens copains d'école en parlent encore. A chaque fois ces coups (de trique ou autre vous l'aurez compris) étaient donnés pour des erreurs de comportement qui paraitraient infimes aujourd'hui. Ou même pour des difficultés purement scolaires que rencontraient certains élèves. C'est ce que j'en ai compris. Je suis quand même fière de bosser pour une institution qui ne maltraite plus. Ou presque plus. Donc pour en revenir au sujet initial : des élus âgés, qui n'ont pas suivi l'évolution de l'école, considèrent aujourd'hui que nos élèves sont des pourris gâtés. Des tablettes ? ça les fait bien rire. Merci pour ces témoignages intéressants qui sont, effectivement, très utiles pour connaître l'histoire de l'école (quoique "le fameux coup de pied au cul, célèbre car il permettait à n'importe quel enfant de s'élever de presque un mètre du sol", si je ne le conteste pas, remet en cause la loi de la gravitation, même si l'on n'était pas loin de Marseille). Rappelons, quand même, que dans le Règlement scolaire modèle pour les écoles primaires du 18 janvier 1887, l'article 19 stipule que : « Les seules punitions dont l'instituteur puisse faire usage sont : - Les mauvais points. - La réprimande. - La privation partielle de la récréation. - La retenue après la classe sous la surveillance de l'instituteur. L'exclusion temporaire. » Les châtiments corporels étaient donc interdits depuis l'origine de l'école républicaine. L'école était d'ailleurs en avance sur le modèle dominant d'éducation familiale, même si celui-ci s'y retrouvait évidemment. Mais la violence physique, même si elle existait, n'était pas érigée en système, et les manifestations de violence les plus graves relevaient davantage d'une pathologie de l'enseignant que d'une institutionnalisation. J'ai moi-même connu l'école d'il y a un demi-siècle et, si j'ai reçu quelques gifles du directeur pour indiscipline à la cantine, nos maîtres ne régnaient pas par la violence. Maintenant, il me semble que vous voulez justifier la généralisation des tablettes à l'école au motif que l'école du passé avait établi le règne de la trique. Pas du tout. Je dis juste que réclamer un financement aux mairies de chez moi pour ce genre d'équipement, c'est partir pour une longue croisade qui aboutit bien souvent sur.... un refus entre deux éclats de rire de la part de ces messieurs. Ils n'en voient pas l'utilité, ils ont connu tellement pire que ce qu'ont les gamins aujourd'hui. Je ne vois pas le rapport, à moins de considérer que, par principe, tout pas en avant dans le temps représente nécessairement un progrès. À ce compte, dans le même laps de temps à venir que celui où vous rejetez l'école du passé dans les ténèbres, l'on dira de vous, plus tard, que toutes vos idées et pratiques d'aujourd'hui recouvrent l'école d'un voile d'obscurantisme. Dans une moindre mesure c'est un phénomène assez courant dans notre profession, non ? Observez donc les courants de pensées sur l'apprentissage de la lecture. Syllabique ? Hypothético-machin ? D'une décennie à l'autre, aux yeux des IEN, un enseignant de CP passe du statu de star incontestée à celui de looser rétrograde. Or il est un fait établi scientifiquement aujourd'hui que l'utilisation de la tablette freine un certain nombre d'apprentissages, dont le plus important à l'école : celui de la lecture et de l'écriture, qui conditionne tous les autres. Je ne défends absolument pas la nécessité de l'usage des tablettes dans les apprentissages scolaires. Au contraire. Je défends la nécessité de disposer de manuels, récents, en assez grand nombre, d'accès à des lieux culturels comme des bibliothèques. Tout ces trucs que je n'ai pas et qui font sérieusement défaut à mes élèves.
LouisBarthas Posté(e) 8 février 2016 Posté(e) 8 février 2016 Maintenant, il me semble que vous voulez justifier la généralisation des tablettes à l'école au motif que l'école du passé avait établi le règne de la trique. Pas du tout. Je dis juste que réclamer un financement aux mairies de chez moi pour ce genre d'équipement, c'est partir pour une longue croisade qui aboutit bien souvent sur.... un refus entre deux éclats de rire de la part de ces messieurs. Ils n'en voient pas l'utilité, ils ont connu tellement pire que ce qu'ont les gamins aujourd'hui. Je ne vois pas le rapport, à moins de considérer que, par principe, tout pas en avant dans le temps représente nécessairement un progrès. À ce compte, dans le même laps de temps à venir que celui où vous rejetez l'école du passé dans les ténèbres, l'on dira de vous, plus tard, que toutes vos idées et pratiques d'aujourd'hui recouvrent l'école d'un voile d'obscurantisme. Dans une moindre mesure c'est un phénomène assez courant dans notre profession, non ? Observez donc les courants de pensées sur l'apprentissage de la lecture. Syllabique ? Hypothético-machin ? D'une décennie à l'autre, aux yeux des IEN, un enseignant de CP passe du statu de star incontestée à celui de looser rétrograde. Or il est un fait établi scientifiquement aujourd'hui que l'utilisation de la tablette freine un certain nombre d'apprentissages, dont le plus important à l'école : celui de la lecture et de l'écriture, qui conditionne tous les autres. Je ne défends absolument pas la nécessité de l'usage des tablettes dans les apprentissages scolaires. Au contraire. Je défends la nécessité de disposer de manuels, récents, en assez grand nombre, d'accès à des lieux culturels comme des bibliothèques. Tout ces trucs que je n'ai pas et qui font sérieusement défaut à mes élèves. Je suis d'accord avec vous.
LouisBarthas Posté(e) 8 février 2016 Posté(e) 8 février 2016 Que l'écriture sur tablette ne soit pas facile, je le conçois, mais je souhaite avoir des références sur le fait que l'utilisation de la tablette freine l'apprentissage de la lecture. Les meilleurs lecteurs sont ceux qui perçoivent le plus rapidement les très petites variations de forme entre les signes graphiques. Mais pour bien reconnaître une lettre, il ne suffit pas d'en reconnaître la forme, il faut aussi percevoir l'orientation dans l'espace des éléments qui la constituent. De nombreuses lettres sont symétriques les unes des autres, et leur situation est mal identifiée chez les enfants qui présentent des difficultés en ce domaine (b/d/p/q ; n/u, donc au/an/on/ou, etc.). L'enfant prélecteur ne comprend pas nécessairement que les lettres en miroir sont distinctes : son système visuel les traite comme des objets identiques, mais vus sous des angles différents. Le pire est que leur prononciation n'est pas très différente non plus, et qu'un lecteur débutant ne l'entend pas forcément bien. Il faut donc lui enseigner explicitement à « briser cette symétrie », en lui expliquant que ces lettres en miroir sont distinctes, qu'elles s'écrivent avec des gestes différents et se prononcent différemment. Combiner la prononciation et le tracé de la lettre s'avère une excellente méthode. Pour améliorer ces capacités, trois types de stimulation doivent être mises en oeuvre : - Utiliser le toucher ; - Manipuler les lettres mobiles ; - Utiliser le geste, surtout s'il est utilisé dans le plan vertical. Il faut associer systématiquement l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. L'enfant apprend d'autant mieux à lire qu'il forme les lettres à la main ; l'usage du clavier retarde l'apprentissage et maintient les confusions. Pour plus de détails et des références : Stanislas Dehaene, Apprendre à lire - Des sciences cognitives à la salle de classe http://www.odilejaco...82738126801.php Dr Ghislaine Wettstein-Badour, J'aide mon enfant à bien parler, bien lire,bien écrire http://www.eyrolles....e-9782212558555 Un bon article, accompagné de références d'études : "Pourquoi faut-il continuer à leur apprendre à écrire à la main?" http://www.reeducation-ecriture.com/reeducation_en_ecriture/Infos/Entrees/2013/10/11_Pourquoi_faut-il_continuer_a_leur_apprendre_a_ecrire_a_la_main.html
Invité Posté(e) 8 février 2016 Posté(e) 8 février 2016 Une étude a été faite en effet sur l'apprentissage de la lecture avec tablettes ou sans. Le groupe utilisant les tablettes obtenait de moins bons résultats. Il me semble avoir suivi un lien suite à une discussion sur' les usages du numérique à l'école sur la liste Cafipemf cartables ...j'essaie de remettre la main sur ce lien et je reviens vers vous !
Florent Posté(e) 9 février 2016 Posté(e) 9 février 2016 Que l'écriture sur tablette ne soit pas facile, je le conçois, mais je souhaite avoir des références sur le fait que l'utilisation de la tablette freine l'apprentissage de la lecture. Les meilleurs lecteurs sont ceux qui perçoivent le plus rapidement les très petites variations de forme entre les signes graphiques. Mais pour bien reconnaître une lettre, il ne suffit pas d'en reconnaître la forme, il faut aussi percevoir l'orientation dans l'espace des éléments qui la constituent. De nombreuses lettres sont symétriques les unes des autres, et leur situation est mal identifiée chez les enfants qui présentent des difficultés en ce domaine (b/d/p/q ; n/u, donc au/an/on/ou, etc.). L'enfant prélecteur ne comprend pas nécessairement que les lettres en miroir sont distinctes : son système visuel les traite comme des objets identiques, mais vus sous des angles différents. Le pire est que leur prononciation n'est pas très différente non plus, et qu'un lecteur débutant ne l'entend pas forcément bien. Il faut donc lui enseigner explicitement à « briser cette symétrie », en lui expliquant que ces lettres en miroir sont distinctes, qu'elles s'écrivent avec des gestes différents et se prononcent différemment. Combiner la prononciation et le tracé de la lettre s'avère une excellente méthode. Pour améliorer ces capacités, trois types de stimulation doivent être mises en oeuvre : - Utiliser le toucher ; - Manipuler les lettres mobiles ; - Utiliser le geste, surtout s'il est utilisé dans le plan vertical. Il faut associer systématiquement l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. L'enfant apprend d'autant mieux à lire qu'il forme les lettres à la main ; l'usage du clavier retarde l'apprentissage et maintient les confusions. Pour plus de détails et des références : Stanislas Dehaene, Apprendre à lire - Des sciences cognitives à la salle de classe http://www.odilejaco...82738126801.php Dr Ghislaine Wettstein-Badour, J'aide mon enfant à bien parler, bien lire,bien écrire http://www.eyrolles....e-9782212558555 Un bon article, accompagné de références d'études : "Pourquoi faut-il continuer à leur apprendre à écrire à la main?" http://www.reeducation-ecriture.com/reeducation_en_ecriture/Infos/Entrees/2013/10/11_Pourquoi_faut-il_continuer_a_leur_apprendre_a_ecrire_a_la_main.html Merci, Tout d'abord pour tes références, je vais lire les deux premiers ouvrages cités qui disent s'appuyer sur les découvertes récentes. Pour ton troisième lien, il fait référence à l'écriture. Sur ce point, je suis d'accord, ce n'est pas un souci. Par contre, au sujet des références à l'intérieur de l'article, il parle d'une étude canadienne de 2013 sans donner plus de référence. Un lien vers cette étude aurait pu être fait. Pour le reste, ton développement, je ne pense pas que le "numérique" s'oppose à cet apprentissage. Pour moi, il n'y a pas le "tout numérique" d'un côté et les méthodes traditionnelles de l'autre. On a le droit d'avoir un usage réfléchi de certains outils. Pour une meilleure reconnaissance des lettres, il existe par exemple une police d'écriture intéressante (OpenDyslexic). Ta phrase sur "l'usage du clavier" me semble assez gratuite, dans la mesure où moi, ce n'est pas l'un OU l'autre (le numérique ou les manipulations). Pour leena, curieux aussi que tu retrouves cette référence. Si tu passes le cafipemf et que tu t'intéresses au numérique, je te conseille cette conférence d'André Tricot qui s'amuse à casser certains mythes, ou du moins à les nuancer, comme "le numérique réduit les compétences de lecture"
jeanounette Posté(e) 21 mars 2016 Posté(e) 21 mars 2016 Amazon maintenant : https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/canope-et-amazon-s-engagent-autour-de-contenus-educatifs-autopublies/63876
prof désécol Posté(e) 21 avril 2016 Posté(e) 21 avril 2016 http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/04/21/najat-vallaud-belkacem-le-plan-numerique-a-l-ecole-renforce-encore-le-role-des-enseignants_4905747_4401467.html Citation Najat Vallaud-Belkacem : « Le plan numérique à l’école renforce encore le rôle des enseignants » Extraits Citation François Hollande avait promis au lancement du plan, en juin, un effort de formation « exceptionnel » des professeurs, qu’en est-il ? D’ici début juillet, tous les enseignants des collèges auront bénéficié de trois jours de formation obligatoire. Une formation en ligne, m@gistère, leur permet d’aller plus loin s’ils le souhaitent. Les enseignants sont également nombreux à échanger leurs bonnes pratiques numériques sur leur « réseau social », ViaEduc, qui compte déjà 90 000 utilisateurs. Nous voilà rassurés ! Citation Que pensez-vous de l’apprentissage du code informatique à l’école ? Les experts sont partagés sur l’opportunité d’y consacrer du temps, au détriment d’autres disciplines… A l’école primaire, des ateliers de codage sont proposés dans le cadre des activités périscolaires. [...] ...activités sur lesquelles l'Education nationale n'a, rappelons le, aucun pouvoir. Citation Je ne partage pas l’idée, largement répandue, selon laquelle les « digital natives » n’ont pas besoin d’être acculturés au numérique
nonau Posté(e) 21 avril 2016 Posté(e) 21 avril 2016 Tiens donc je croyais que les activités périscolaire étaient strictement ludiques pour déconnecter... Petit à petit on sent bien le glissement vers les territoires...Et si le PEDT piloté par le maire imposait la présence des enseignants dans le cadre des APC... 1
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