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Suppression des mi-temps sur autorisation en gironde


Emilianna

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Pour le nord, la circulaire vient de sortir, pas d'interdiction (en tout cas sur le papier) même si le temps partiel sur autorisation est soumis à nécessité d'organiser le service. Il est quand même interdit pour les remplaçants, les PMQC par exemple.

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Oui , je crois que petit à petit , les enseignants vont s'investir de moins en moins pour réussir à tenir le coup sur la durée .

perso , c'est ce qui m'arrive depuis l'année dernière .

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Je vais me faire l'avocat du diable: pendant un bon moment, le seul discours recevable était celui du surinvestissement avec droit au temps partiel pour tenir le coup, au point que dans certaines écoles, les collègues à temps partiel étaient plus nombreux que ceux à temps plein.

 

Ce qui restait exceptionnel il y a 30 ans (le temps partiel sur autorisation) semblait être devenu un droit. Il n'était tout simplement pas possible de défendre une amélioration des conditions de travail (on bosse pour les enfants etc..).

 

Est-ce qu'on ne serait pas en train de payer ça? N'avons-nous pas contribué ainsi à dévaloriser notre profession?

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Je vais me faire l'avocat du diable: pendant un bon moment, le seul discours recevable était celui du surinvestissement avec droit au temps partiel pour tenir le coup, au point que dans certaines écoles, les collègues à temps partiel étaient plus nombreux que ceux à temps plein.

 

Ce qui restait exceptionnel il y a 30 ans (le temps partiel sur autorisation) semblait être devenu un droit. Il n'était tout simplement pas possible de défendre une amélioration des conditions de travail (on bosse pour les enfants etc..).

 

Est-ce qu'on ne serait pas en train de payer ça? N'avons-nous pas contribué ainsi à dévaloriser notre profession?

Je ne comprends pas ce que tu veux dire

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Je vais me faire l'avocat du diable: pendant un bon moment, le seul discours recevable était celui du surinvestissement avec droit au temps partiel pour tenir le coup, au point que dans certaines écoles, les collègues à temps partiel étaient plus nombreux que ceux à temps plein.

 

Ce qui restait exceptionnel il y a 30 ans (le temps partiel sur autorisation) semblait être devenu un droit. Il n'était tout simplement pas possible de défendre une amélioration des conditions de travail (on bosse pour les enfants etc..).

 

Est-ce qu'on ne serait pas en train de payer ça? N'avons-nous pas contribué ainsi à dévaloriser notre profession?

Je ne comprends pas ce que tu veux dire

 

 

Je veux dire (mal, OK) que les temps partiels, qui étaient très rares il n'y a pas si longtemps, sont devenus de plus en plus nombreux et je me demande si c'est réellement une bonne chose.

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Je vais me faire l'avocat du diable: pendant un bon moment, le seul discours recevable était celui du surinvestissement avec droit au temps partiel pour tenir le coup, au point que dans certaines écoles, les collègues à temps partiel étaient plus nombreux que ceux à temps plein.

 

Ce qui restait exceptionnel il y a 30 ans (le temps partiel sur autorisation) semblait être devenu un droit. Il n'était tout simplement pas possible de défendre une amélioration des conditions de travail (on bosse pour les enfants etc..).

 

Est-ce qu'on ne serait pas en train de payer ça? N'avons-nous pas contribué ainsi à dévaloriser notre profession?

Je ne comprends pas ce que tu veux dire

 

 

Je veux dire (mal, OK) que les temps partiels, qui étaient très rares il n'y a pas si longtemps, sont devenus de plus en plus nombreux et je me demande si c'est réellement une bonne chose.

 

C'est peut être parce qu'on nous en demande de plus en plus, que c'est de plus en plus difficile et que les enseignants saturent et ont aussi envie de s'occuper de leur famille et de leur vie privée ...

Personnellement au bout de 11 ans de carrière j'ai l'impression de bosser plus qu'à mes débuts. Je demande un mi-temps l'année prochaine car maintenant que je suis maman, je ne me vois pas gérer ça en travaillant à temps plein.

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Je vais me faire l'avocat du diable: pendant un bon moment, le seul discours recevable était celui du surinvestissement avec droit au temps partiel pour tenir le coup, au point que dans certaines écoles, les collègues à temps partiel étaient plus nombreux que ceux à temps plein.

 

Ce qui restait exceptionnel il y a 30 ans (le temps partiel sur autorisation) semblait être devenu un droit. Il n'était tout simplement pas possible de défendre une amélioration des conditions de travail (on bosse pour les enfants etc..).

 

Est-ce qu'on ne serait pas en train de payer ça? N'avons-nous pas contribué ainsi à dévaloriser notre profession?

Je ne comprends pas ce que tu veux dire

 

 

Je veux dire (mal, OK) que les temps partiels, qui étaient très rares il n'y a pas si longtemps, sont devenus de plus en plus nombreux et je me demande si c'est réellement une bonne chose.

 

C'est peut être parce qu'on nous en demande de plus en plus, que c'est de plus en plus difficile et que les enseignants saturent et ont aussi envie de s'occuper de leur famille et de leur vie privée ...

Personnellement au bout de 11 ans de carrière j'ai l'impression de bosser plus qu'à mes débuts. Je demande un mi-temps l'année prochaine car maintenant que je suis maman, je ne me vois pas gérer ça en travaillant à temps plein.

 

 

Je comprends. Ma remarque était (faussement naïve). C'est bien d'abord et avant tout un problème de conditions de travail qui se dégradent et la multiplication des temps partiels sur autorisation ou des bonifs au mouvement dans beaucoup de départements permettent de masquer le problème.

 

Faute de luttes collectives, on se réfugie dans le système D et les solutions individuelles.

 

Pour combien de temps?

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Je vais me faire l'avocat du diable: pendant un bon moment, le seul discours recevable était celui du surinvestissement avec droit au temps partiel pour tenir le coup, au point que dans certaines écoles, les collègues à temps partiel étaient plus nombreux que ceux à temps plein.

 

Ce qui restait exceptionnel il y a 30 ans (le temps partiel sur autorisation) semblait être devenu un droit. Il n'était tout simplement pas possible de défendre une amélioration des conditions de travail (on bosse pour les enfants etc..).

 

Est-ce qu'on ne serait pas en train de payer ça? N'avons-nous pas contribué ainsi à dévaloriser notre profession?

En même temps, il faut "pouvoir" se payer le confort de travailler à temps partiel.... pas donné à toutes les bourses !

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Il faut savoir que dans beaucoup de pays le temps partiels est très rare. En Finlande, il est même interdit, sauf raisons médicales, aux enseignants du primaire. Il y a peu, la seule quotité autorisée (de droit ou sur autorisation) était le mi-temps. Au fur et à mesure que la droite dégradait nos conditions de travail et notre pouvoir d'achat, d'autres quotités sont apparues dans les années 2000.

 

J'ai peut-être mauvaise esprit mais je me demande si ces deux évolutions (dégradation et autorisation de multiples quotités) ne sont pas liées. En gros: vous allez en baver et on va vous sabrer la fiche de paye mais vous pourrez toujours vous consoler en étant à temps partiel... pour pouvoir préparer votre classe et remplir toutes les merveilleuses obligations administratives qu'on va vous rajouter!

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Faute de luttes collectives, on se réfugie dans le système D et les solutions individuelles.

 

Personnellement je dénonce la suppression des temps partiels et dans le même temps je suis syndiquée pour tendre vers des solutions collectives. Comme je disais plus haut je me suis inscrite prochainement à un stage du snuipp dans mon département concernant les conditions de travail des enseignants. Je ne pense pas qu'il y ait eu un abus de temps partiels: il s'agit d'un moyen pour ceux qui le veulent ( et le peuvent) de concilier vie pro et personnelle. Cela demande une gestion du personnel plus compliquée pour les institutions ( économiquement je ne suis pas sûre qu'ils y perdent ), mais le respect du droit privé est à ce prix. En supprimant les temps partiels, le service public perd un peu plus encore de son humanité, et c'est cela qui m'attriste le plus.

Quant à faire le minimum dans ce métier dans lequel on ne se retrouve plus, ce n'est pas une solution de long terme et la dépression assurée..

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Je vais me faire l'avocat du diable: pendant un bon moment, le seul discours recevable était celui du surinvestissement avec droit au temps partiel pour tenir le coup, au point que dans certaines écoles, les collègues à temps partiel étaient plus nombreux que ceux à temps plein.

 

Ce qui restait exceptionnel il y a 30 ans (le temps partiel sur autorisation) semblait être devenu un droit. Il n'était tout simplement pas possible de défendre une amélioration des conditions de travail (on bosse pour les enfants etc..).

 

Est-ce qu'on ne serait pas en train de payer ça? N'avons-nous pas contribué ainsi à dévaloriser notre profession?

Je ne comprends pas ce que tu veux dire

 

 

Je veux dire (mal, OK) que les temps partiels, qui étaient très rares il n'y a pas si longtemps, sont devenus de plus en plus nombreux et je me demande si c'est réellement une bonne chose.

 

Et crois tu que c'était une bonne chose, faite en bonne intelligence, après consultation des principaux concernés, dans un milieu à 90% féminin  de sucrer le mercredi matin?? perso si j'ai choisi le métier d'instit c'est en partie pour avoir du temps pour m'occuper de mes enfants...ce qui, quand on travaille à temps plein n'est plus possible.

 

Sans parler de la bureaucratisation évidente de ce métier comme bien d'autres qui fait qu'on en arrive à faire autant de paperasse que de préparations.

Je suis à mi temps depuis la fin de mon congé parental et en ce qui me concerne il est hors de question de retourner bosser à plein temps en tant que PE tant que le petit dernier n'aura pas atteint 6 ans. Je tiens à avoir une vie.

 

Pardon mais ton post m'a un peu beaucoup fait bondir. Les temps partiels ont explosé avec la dernière réforme des rythmes scolaires il ne faut pas se voiler la face.

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Ce qui restait exceptionnel il y a 30 ans (le temps partiel sur autorisation) semblait être devenu un droit. Il n'était tout simplement pas possible de défendre une amélioration des conditions de travail (on bosse pour les enfants etc..).

 

Est-ce qu'on ne serait pas en train de payer ça? N'avons-nous pas contribué ainsi à dévaloriser notre profession?

Je ne comprends pas ce que tu veux dire

 

Je veux dire (mal, OK) que les temps partiels, qui étaient très rares il n'y a pas si longtemps, sont devenus de plus en plus nombreux et je me demande si c'est réellement une bonne chose.

Et crois tu que c'était une bonne chose, faite en bonne intelligence, après consultation des principaux concernés, dans un milieu à 90% féminin  de sucrer le mercredi matin?? perso si j'ai choisi le métier d'instit c'est en partie pour avoir du temps pour m'occuper de mes enfants...ce qui, quand on travaille à temps plein n'est plus possible.

 

Sans parler de la bureaucratisation évidente de ce métier comme bien d'autres qui fait qu'on en arrive à faire autant de paperasse que de préparations.

Je suis à mi temps depuis la fin de mon congé parental et en ce qui me concerne il est hors de question de retourner bosser à plein temps en tant que PE tant que le petit dernier n'aura pas atteint 6 ans. Je tiens à avoir une vie.

 

Pardon mais ton post m'a un peu beaucoup fait bondir. Les temps partiels ont explosé avec la dernière réforme des rythmes scolaires il ne faut pas se voiler la face.

Je crois que c'est ce que nola disait:avec de meilleures conditions de travail, il y aurait moins de temps partiel. C'est quand même dingue que certains se mettent à temps partiel pour pouvoir tenir ou pour pouvoir arriver à faire tourner leur classe.

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