relation aux collègues - suivi du travail - et FIV

[solulou]

Je te conseille de ne rien dire, simplement que tu as des soucis de santé. J'ai eu une collègue dans ton cas il y a quelques années, à force de se répartir ses élèves à chaque absence, on a fini un peu exaspérés.

Si on n'avait pas su pourquoi elle s'absentait, je pense qu'on aurait imaginé une maladie grave, et on aurait été plus compréhensifs.

Quelle empathie! C'est pas une maladie grave en effet, "juste" l'impossibilité d'être parents autrement.

Purée, j'aurais moyennement apprécié l'exaspération de mes collègues!

+1 ! ( ou +10 000 même!), le coup de la maladie grave je trouve ça... Limite!!!

Je trouve au contraire que c est hyper compréhensible ! Dans ma petite école de 2 classes, j ai souvent fini avec les deux classes entières quand ma collègue s absentait pour cette raison, ben je ne me serais pas vue râler qu elle en fasse encore une! Au contraire, on a fêté ça à l école quand ça a marché. Et puis, manque de chance, son petit est né avec une malformation cardiaque, elle est absente une journée par mois pour les soins. On a mis en place un congé de présence parental mais avant ça ben j ai continué à prendre nos deux classes, sans râler et en la soutenant comme je pouvais... Donc ouais j ai plus de 50 élèves certains jours! Ben je râle contre l EN mais pas contre ma collegue!

[Amelie375]

Je te conseille de ne rien dire, simplement que tu as des soucis de santé. J'ai eu une collègue dans ton cas il y a quelques années, à force de se répartir ses élèves à chaque absence, on a fini un peu exaspérés.

 

Si on n'avait pas su pourquoi elle s'absentait, je pense qu'on aurait imaginé une maladie grave, et on aurait été plus compréhensifs.

 

:ohmy:

[barbotinne]

Je trouve fou qu'on ne puisse être compatissant que si on sait pourquoi un collègue s'absente.

La personne a une aurorisation d'absence, point. Le reste ne regarde personne. On est une équipe, ça peut arriver à n'importe qui à un moment de sa vie d'avoir besoin de temps pour des rendez vous quels qu'ils soient, un jour peut être ça sera dans l'autre sens.

Celui à blamer ce n'est pas le collègue qui s'absente mais l'EN qui ne palie pas à l'absence.

[mamiebrossard]

Je suis bien contente d'avoir une équipe en or où l'on sait qu'on aura tout le soutien que l'on veut que l'on dise ou non pourquoi on s'absente

Même que lorsque j'ai agressé verbalement par une maman, c'est eux qui m'ont "obligée" à dispatcher mes élèves pour pouvoir récupérer

[Ola-ilou]

Waouh ! c cool d'avoir une équipe comme ça !

Mon équipe est sympa aussi...mais voilà, ça commence à raler .... et comme c'est ma 2ème Fiv, j'ai un peu peur de la réac des parents. Pour la première, j'ai été arrêtée 15jours et nous avons eu des difficulté à avoir une rempalçante ....

et pour celle-cii ( 2ème essai de FIV), je reviens de la gygy et elle m'avait annoncé une ponction pour après les vacances et finalement il y a aura une semaine de décalage....

Je serai en stimulation sur la semaine de rentrée et j'avais prévenue ma directrice que je serai absente car il y aurait la ponction...Une suppléante était prévue...

Vue la difficulté d'avoir une remplaçante, je me vois pas revenir en arrière pour modifier. Zut! Que faire maintenant ?????

[graindepice]

Ola ilou

préviens l'inspection et ta directrice qu'il ya changement de programme .

pense d'abord à toi et à ton envie de bébé.

 

L'EN nous met tout de même dans des situations délicates et difficiles à cause de ce manque de remplaçant . ils n'ont pas l'air très concernés .

Tu n'es pas responsable du manque de remplaçants .

[borneo]

Je m'attendais à cette levée de bouclier. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, je vous donne juste le sentiment de collègues qui ont dû se répartir toute une classe une fois par semaine pendant une grande partie de l'année. Quand on a des classe de 27 ou 28, ça finit par être très lourd.

 

On est bien d'accord, le fautif est l'EN.

 

Gardez à l'esprit que de nombreux collègues n'ont pas d'enfants, ou leurs enfants sont grands, et qu'ils voient tout ça de très loin.

 

Dans le même ordre d'idée, les absences pour garde d'enfant malade, à force, ça lasse aussi.

[barbotinne]

Je m'attendais à cette levée de bouclier. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, je vous donne juste le sentiment de collègues qui ont dû se répartir toute une classe une fois par semaine pendant une grande partie de l'année. Quand on a des classe de 27 ou 28, ça finit par être très lourd.

On est bien d'accord, le fautif est l'EN.

Gardez à l'esprit que de nombreux collègues n'ont pas d'enfants, ou leurs enfants sont grands, et qu'ils voient tout ça de très loin.

Dans le même ordre d'idée, les absences pour garde d'enfant malade, à force, ça lasse aussi.

Les absences pour arret maladie qui lassent les gens "jamais malades", ( ah oui mais non une maladie grave c'est plus excusable... mais une maladie grave d'un enfant alors c'est excusable ou pas ????? ), les absences pour convocation judiciaire qui lassent ceux sans aucun probleme, les absences pour deces qui lassent ceux qui n'ont plus de famille depuis longtemps, les absences parce qu'on a eu un accident de voiture qui lassent ceux qui ont une voiture toute neuve et "jamais eu aucun accident" etc... dans le même ordre d'idée y en n'a plein des possibilités

Quand nos collègues nous lassent c'est aussi sur soi même peut être qu'il faut se poser des questions...

[Aquitanaise33]

Tu n'es pas responsable du manque de remplaçants. Tes collègues n'ont pas forcément à être au courant. Tu peux dire que tu as un impératif médical et point.

Bon courage pour la suite

[Amelie375]

Si l'absence "ponctuelle" de droit pour garde d'enfant malade n'existait pas, même si c'est exceptionnel dans mon cas malgré deux marmots encore jeunes ....... on serait bien nombreux à être dans une sacrée merd* ..........

 

Maintenant, faut voir si la situation se répète trop souvent .... mais bon, ça ne risque pas puisque c'est plafonné ces jours-là .....

 

J'ai connu l'EN à une époque où on était remplacé au pied levé, quelle qu'en soit la raison.

 

Ce temps-là est révolu, l'EN avec sa gestion désastreuse des ressources humaines aura eu raison de ce genre de situation:

des collègues excédés car surchargés, qui finissent par en vouloir aux absents, qui eux-mêmes sont dans la mouise et culpabilisent à mort.

 

Et là on ne parle pas des tire au flanc, hein, y'en a on le sait bien

 

Et la surcharge, je sais de quoi je parle, je suis dans le 93 à 30 CM2 par classe depuis des années et vachement blindée quand des collègues sont "malades" (école de 17 classes).

[Lison]

Justement, pour ma part, j'avais choisi d'en parler parce que je venais d'arriver, j'avais peur de passer pour une tire-au flanc.

J'ai eu un premier rdv bilan de fausse-couche, puis un rdv en urgence pour début de grossesse risquée . Puis un arrêt pour grossesse risquée ++, prolongé pour fausse -couche. A mon retour, les collègues m'ont demandé si j'allais mieux... J'ai pleuré tout ce que j'ai pu et expliqué.

Par la suite, elles savaient en gros que c'étaient des rdv pma. Et n'ont jamais fait de commentaires.

En dehors de la période ponction-transfert, j'ai eu 0 arrêts pour mes 2 grossesses menées à terme. Parce que tout allait bien, j'ai eu de la chance.

A l'inverse, une collègue a été beaucoup arrêtée. Bah j'étais désolée pour elle, c'est que la grossesse ne se passait pas très bien. Il ne m'est pas venu à l'idée de lui en vouloir

[graindepice]

On est quand même tous dans le même bateau , non ? Ceux qui n'ont jamais été absents et qui jugent les personnes absentes ( pour garde enfant malade, maladie ou autre ) seront peut-être amenés aussi un jour à s'absenter . Et là, ils seront bien content qu'on ne les juge pas .

Je trouve vraiment dommage que le jugement soit souvent de mise dans les écoles .

Des instit' tire au flanc , je n en ai pas beaucoup rencontré . On est tous plutôt du genre à aller travailler même en étant malade ou à faire garder son enfant quand il n'est pas bien, justement pour éviter que les collègues ne soient embêtés .

A l'heure actuelle ; si c'était à refaire - et au regard de certaines situations vécues - je pense que j'aurais moins de scrupule à rester auprès de mes filles malades .