enviedespoir Posté(e) 3 mars 2016 Posté(e) 3 mars 2016 Ce dont nous parle Sev95 c'est bien du prénom comme entrée dans l'écriture. Il ne s'agit pas de radoter. Si la question est posée alors qu'elle a été beaucoup évoquée, c'est bien que l'auteur et les participants attendent une réponse. Ce dont nous parle Sev95 c'est bien du prénom comme entrée dans l'écriture. Le prénom y est considéré de façon isolée. L'objectif est la reconnaissance du prénom en vue de son écriture. a ) Montrer l'écriture du prénom avec la photo conforte dans l'esprit de l'enfant que l'écrit représente l'objet. b ) Ce n'est pas ainsi que fonctionne notre langage écrit : il est à relation graphophonologique. c ) Dire que l'écriture du prénom permet à l'enfant de signer son travail, comme on l'entend de façon récurrente, c'est méconnaître que l'écriture et la signature n'ont en commun que le fait qu'il s'agit d'une trace laissée sur un support : l'une est codée, l'autre pas, l'une a pour objectif de s'insérer dans un contexte pour donner du sens ( et là je suis d'accord, je ne vois pas où est le problème ni la contradiction à ce niveau là) l'autre d'identifier un document. d) Quand le petit enfant commence à ''écrire'', il tend sa feuille à l'adulte en lui posant une question : ''qu'est-ce que j'ai écrit ?''. Il ne semblerait donc pas que '' ce que pense un Petit quand il "écrit" 'a sûrement du sens pour lui même''. Nous parlons bien ici de la tentative de faire entrer l'enfant dans l'écrit/l'écriture par l'écriture du prénom. Donc, si on veut que les réponses soient utiles aux jeunes qui nous lisent il me semblerait pertinent d'éviter les détournements de propos. Rien n'empêche d'apporter des arguments... J'arrête ma phrase là car en voulant relire ton texte, Moustache, pour ne pas dénaturer ton propos, je me rends compte que tu viens d'y ajouter une connotation qui semble être ta raison de vivre. (je repère ton ajout en bleu ci-dessous) Il n'y a aucun mépris à considérer que quiconque a des réactions affectives. Je n'irai pas sur ce terrain. Ce n'est pas le mien. L'affectivité est le propre de l'être humain. J'ai trouvé très sympathique celle qui s'exprime dans la réaction de La maitresse des petits. La récurrence de la hargne qui s'exprime dans la tienne est devenue banale. Mais non, la maîtresse des petits, l'initiale ça n'a aucun sens ; le prénom non plus d'ailleurs. Le prénom est un nom propre. Un nom propre renvoie à un objet singulier. La langue ne fonctionne pas à base de noms propres. Ce qui a du sens c'est ce qui traduit ce que l'enfant pense en écrivant. Ceci dit, je comprends ta réaction mais comprends aussi qu'elle est d'ordre affectif. Tu te répètes... moi aussi : écrire son prénom peut avoir du sens pour signer son travail afin de permettre à l'atsem de ranger les dessins, pourquoi pas pour s'inscrire à un atelier, marquer son nom sur un objet lui appartenant (livre, doudou...) etc... Et pour enfoncer le clou, si tu écris : "le chien ronge un os" ou "Milou ronge un os", il y a bien un nom propre qui traduit une pensée... la présence du nom propre change le sens de la phrase. Pour le reste, quel mépris de traiter un enseignant d'agir de manière affective, sous prétexte qu'il ne partage pas ton point de vue. procès d'intention qui dénie, à priori, son professionnalisme.
Moustache Posté(e) 3 mars 2016 Posté(e) 3 mars 2016 (...) Rien n'empêche d'apporter des arguments... J'arrête ma phrase là car en voulant relire ton texte, Moustache, pour ne pas dénaturer ton propos, je me rends compte que tu viens d'y ajouter une connotation qui semble être ta raison de vivre. (je repère ton ajout en bleu ci-dessous) Il me semblait l'avoir fait... Mon ajout ? l'ensemble du message a été écrit quasiment d'un trait, que je l'aie relu, modifié, précisé quelques idées, corrigé quelques fautes, etc... dans la foulée de sa parution en ligne, oui c'est tout à fait possible, c'est même quasiment certain. De là à considérer que relever, quoique tu prétendes, ta condescendance quasi systématique, soit ma raison de vivre, est t'accorder une importance que tu n'as pas à mes yeux. Désolé d'être aussi brutal. La contradiction t'est-elle aussi insupportable que cela ? Si j'ai bien compris, nos jeunes (ou moins jeunes) collègues ne doivent-ils entendre qu'un seul avis, le tien ? Il n'y a aucun mépris à considérer que quiconque a des réactions affectives. Je n'irai pas sur ce terrain. Ce n'est pas le mien. Ce n'est pas moi qui ai(e) employé(e) le mot, chacun pourra en apprécier le sens. PS : attention, ce message est susceptible de modifications de dernière minute. Mais promis, si cela peut ménager quelques susceptibilités, je m'efforcerai de mettre un edit, Edit : j'ai corrigé quelques fautes de français... 1
enviedespoir Posté(e) 3 mars 2016 Posté(e) 3 mars 2016 Mais non, la maîtresse des petits, l'initiale ça n'a aucun sens ; le prénom non plus d'ailleurs. Le prénom est un nom propre. Un nom propre renvoie à un objet singulier. La langue ne fonctionne pas à base de noms propres. Ce qui a du sens c'est ce qui traduit ce que l'enfant pense en écrivant. Ceci dit, je comprends ta réaction mais comprends aussi qu'elle est d'ordre affectif. (...) Pour le reste, quel mépris de traiter un enseignant d'agir de manière affective, sous prétexte qu'il ne partage pas ton point de vue. procès d'intention qui dénie, à priori, son professionnalisme. (...) Il n'y a aucun mépris à considérer que quiconque a des réactions affectives. Je n'irai pas sur ce terrain. Ce n'est pas le mien. Ce n'est pas moi qui aie employée le mot, chacun pourra en apprécier le sens. Ah bon ?? !!! Pour la raison de vivre je ne parle pas de toi par rapport à moi mais bien de toi, tout seul (toute seule ???)
philpelpet Posté(e) 3 mars 2016 Posté(e) 3 mars 2016 Lu dans les docs d'accompagnement : Le prénom reste le support privilégié pour mettre en évidence la permanence des lettres et de leur alignement de gauche à droite. L’appel des présents avec la comparaison de prénoms, parfois comportant des graphèmes complexes, ne rebute pas les élèves. Ils peuvent même découvrir que certains sons ne sont pas produits par les mêmes lettres : « Audrey ça commence pareil qu’Olivier, mais on ne voit pas de O». Des activités de catégorisation comme le classement des prénoms par initiale, par une lettre commune, en fonction d’éléments formels identiques... concourent également à cet apprentissage. 1
Moustache Posté(e) 3 mars 2016 Posté(e) 3 mars 2016 On me pardonnera cette petite déviation de post petit hors-sujet... Cette discussion commence à faire long feu, mais pour la terminer, en ce qui me concerne, sur une note positive, je voudrais sincèrement te remercier pour ton sens de l'humour, qui j'avoue, m'avait un peu échappé jusque-là. Pour la raison de vivre je ne parle pas de toi par rapport à moi mais bien de toi, tout seul (toute seule ???)
calinours Posté(e) 3 mars 2016 Posté(e) 3 mars 2016 Lu dans les docs d'accompagnement : Le prénom reste le support privilégié pour mettre en évidence la permanence des lettres et de leur alignement de gauche à droite. L’appel des présents avec la comparaison de prénoms, parfois comportant des graphèmes complexes, ne rebute pas les élèves. Ils peuvent même découvrir que certains sons ne sont pas produits par les mêmes lettres : « Audrey ça commence pareil qu’Olivier, mais on ne voit pas de O». Des activités de catégorisation comme le classement des prénoms par initiale, par une lettre commune, en fonction d’éléments formels identiques... concourent également à cet apprentissage. Ben voilà ! Et l'alignement est bien (entre autres) essentiel à la GSEG (lire : gestion statique de l'espace graphique). Mais je reviens sur le sens qu'un Petit peut accorder à ce qu'il gribouille, sans pleurer hein, juste pour un humble avis qui ne demande pas des années de formation doctorale : il gribouille, plus exactement il dessine les lettres (ça gêne mais c'est comme ça) puisqu'il n'a pas encore appris le geste (la tenue d'un outil, une posture et plusieurs mouvements...) et surtout parce qu'il est dans l'imitation (ça, les Petits savent faire...). Je pense qu'un Petit donne du sens pour lui même à cet acte (comme Sylvain cf. là dessous), et j'en ai côtoyé beaucoup des Petits qui ne demandent pas à maman ou au maître : " Qu'est-ce qui est écrit ? ", persuadés qu'ils sont d'avoir " écrit " quelque chose... C'est illisible pour nos yeux mais tellement compréhensible pour un cœur de Petit... Son parcours scolaire lui apprendra que c'est plus compliqué que ça... 1
Anna59 Posté(e) 3 mars 2016 Posté(e) 3 mars 2016 Ben voilà ! Et l'alignement est bien (entre autres) essentiel à la GSEG (lire : gestion statique de l'espace graphique). Mais je reviens sur le sens qu'un Petit peut accorder à ce qu'il gribouille, sans pleurer hein, juste pour un humble avis qui ne demande pas des années de formation doctorale : il gribouille, plus exactement il dessine les lettres (ça gêne mais c'est comme ça) puisqu'il n'a pas encore appris le geste (la tenue d'un outil, une posture et plusieurs mouvements...) et surtout parce qu'il est dans l'imitation (ça, les Petits savent faire...). Je pense qu'il donne du sens pour lui même à cet acte (comme Sylvain cf. là dessous), et j'en ai côtoyé beaucoup qui ne demande pas à maman ou au maître "Qu'est-ce qui est écrit ?", persuadés qu'ils sont d'avoir "écrit" quelques chose... C'est illisible pour nos yeux mais tellement compréhensible pour un cœur de Petit... Son parcours scolaire lui apprendra que c'est plus compliqué que ça... J'ai eu des TPS/PS pendant 10 ans et c'est ce que j'ai toujours constaté tous les ans : ils imitaient la maitresse, et me montraient tout fiers ce qu'ils avaient "écrit". Par contre, maintenant, ce sont mes GS qui s'amusent parfois à m'écrire du charabia juste pour rire quand ils viennent me voir pour que je déchiffre, très coquins, d'avoir réussi à faire dire n'importe quoi à la maitresse !
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