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Posté(e)

Bonjour !

Je suis directrice depuis 5 ans dans une école qui a actuellement 5 classes. Notre école est une école à 100 points... je veux dire par là qu'au mouvement, il n'y a pratiquement que les enseignants ayant ce bonus qui peuvent obtenir un poste (ou alors faire comme moi et prendre la direction...). 

C'est ainsi qu'un enseignant a été nommé en même temps que moi (soit il y a 5 ans). C'est une personne proche de la retraite, des problèmes d'ordre psychologique (dépression), sous médicament. Il est très gentil, aime son métier et a beaucoup de culture. Cependant, il cumule beaucoup d'autres problèmes : il est épuisé physiquement et moralement et est très très juste pédagogiquement... Il l'évoque même en Conseil d'Ecole ce qui met l'école dans une situation délicate... les parents sont très inquiets ! (je vous passe le nombre de parents qui me font du "chantage" à chaque répartition, sur ce point, c'est bon, j'ai appris à gérer ces indélicatesses). 

J'ai cette année deux problèmes majeurs à résoudre le concernant :

Il souhaite faire une randonnée pédestre avec ses élèves (une dizaine de kilomètres) et il n'en est absolument pas capable physiquement (ni du point de vue autorité)... J'ai alerté l'IEN pour lui demander conseil et il m'a juste répondu "Je comprends votre inquiétude, vous n'êtes pas gâtée, vous n'êtes pas gâtée...". Comment pourrais-je interdire cette sortie et surtout, sous quel motif ? Je ne suis pas médecin, de quel droit pourrais-je invoquer sa santé ?

Deuxième point... il n'est vraiment pas au point niveau pédagogie, ne se remet plus en question et a beaucoup de problèmes d'autorité. Je ne compte plus les erreurs commises depuis 5 ans, erreurs qui isolées seraient acceptables mais là, c'est presque en flot continue.... Cette année, il a un CM1-CM2 avec un CM1 très faible... comme il ne s'en sortait pas, il a décidé (vers novembre) de ne faire qu'un seul niveau en découverte du monde et en lecture. Soit, ça se discute mais ça reste dans les clous si c'est bien différencié autrement. Toutefois, j'ai été amené à entrer dans sa classe pour y déposer des documents lors d'une récréation. 4 CM1 y étaient encore, en train de travailler (ça m'énerve, mais ça m'éneeeeeerve de voir ces pratiques !). Et je me suis rendue compte qu'ils devaient faire des exercices de math de niveau CM2 (calculs compliqués avec des fractions et on n'était qu'en février). J'ai innocemment interrogé les élèves qui m'ont dit qu'ils faisaient tout comme les CM2...  Quelle doit être ma position vis à vis de ça ? Dois-je en parler d'abord aux autres collègues ? J'ai peur pour ce groupe CM1 qui était déjà dans une grosse galère... Sur ce point, idem, l'IEN ne m'a pas beaucoup aidée... à part me dire qu'il le connaît depuis le début de sa carrière et qu'il a toujours été comme ça... 

Le truc, c'est que ça fait 5 ans que je prends les parents de front, que je justifie, que je couvre... je suis à bout d'arguments et j'en suis au point de ne plus souhaiter le protéger (ce que je ne ferai pas, rassurez vous !)... 

J'ai surtout besoin de discuter en fait... Est-ce que quelqu'un d'autre doit aussi gérer ce genre d'enseignant ? Comment faire pour à la fois rester humain et en même temps protéger les élèves ?

Posté(e)

Je ne sais pas quoi te dire... Courage...

Posté(e)

Du point de vue pédagogique, tu ne peux rien faire, tu n'es pas son supérieur hiérarchique et donc pas à même de pouvoir dire quoi que ce soit  (et tant mieux) ! Par contre, l'IEN n'a pas l'air de vouloir se mouiller :(

Pour ce qui concerne la sortie : tu peux arguer que si pas de parents pour accompagner, tu ne peux autoriser la sortie ;)

Bon courage :wub:

Posté(e)

Si la demande d'autorisation de sortie comporte les éléments obligatoires et nécessaires à la sortie, je vois mal sur quels critères tu peux la refuser.

Concernant les parents, au bout d'un moment, il faut que l'IEN prenne aussi ses responsabilités. Il y a des choses qui ne sont pas de ton ressort. J'ai déjà vécu ce genre de situation, il y a quelques années, l'IEN nous demandant gentiment de comprendre le collègue qui avait des problèmes d'alcool, on peut couvrir certaines choses mais pas au détriment non plus de l'intérêt, pour ne pas dire plus, des enfants.

Pourquoi ne pas envoyer la demande de sortie pour signature ou avis de l'IEN ? certes, la démarche est bâtarde, elle ne me plait pas vraiment, mais en cas de pépin, ce n'est pas nécessairement l'IEN qui te défendra. Même s'il ne répond pas, tu pourras toujours arguer du fait que tu l'avais informé et que, faute de réaction de sa part, s'il n'y en a pas, il l'avait entériné...  mais que ces histoires là sont compliquées !!! bon courage !

Posté(e)

Comme dit Moustache que c'est compliqué... On est entre le marteau et l'enclume dans ce genre de situation. L'idée de Moustache de soumettre l'idée d'autorisation de sortie à l'IEn est bonne et permet de le mettre face à ses responsabilités de supérieur hiérarchique.

Elle a l'inconvénient cependant  que c'est une manière aussi de se défausser. Autant ça peut être  délicat sur la question de ce qui se passe en classe au niveau des enseignements,  autant il me semble que sur ce qui est la sécurité des élèves il ne faut pas trop réfléchir.

Si tu considères que ton collègue ne présente pas les conditions physiques pour faire la sortie, tu peux à mon avis t'y opposer indépendamment des conditions d'encadrement et de manque d'autorité, à l'enseignant de saisir éventuellement l'IEN par la suite s'il le souhaite .  

Je peux  évoquer ce que j'ai vécu dans une autre école, peut être que ça te sera utile . Une collègue en fin de carrière et frappée d'obésité très incapacitante  voulait faire une randonnée avec sa classe de CM2 sur une petite montagne du Pays Basque très touristique. ( une heure et demi environ de rando au minimum pour les plus rapides) Sauf qu'elle comptait prendre le petit train qui y monte et attendre ses élèves au sommet. Le directeur a refusé la sortie y compris même lorsque la maîtresse s'est proposée de la monter à pied. J'étais au bureau lorsque la discussion est intervenue et ça a été très chaud mais le directeur a tenu bon et je pense qu'il a bien agi. La collègue n'a pas saisi IEN malgré ses menaces, IEN qui devrait me semble-t-il suivre en pareil circonstances l'avis du directeur/trice. Bon mais c vrai que la situation était plus tranchée que la tienne peut-être.

Pourquoi ne pas proposer qu'un autre collègue fasse la sortie des CM2? C'est peut être le mieux et personne ne se sentira lésé. 

Pour ce qui se passe en classe alors là.....  Ne rien faire et les élèves trinquent,  Agir (et comment?) et  tu te verras reprocher de l'ingérence et une fin de non recevoir car s'il y a bien un domaine où on est tous très fiérots c'est celui de la liberté et de la compétence pédagogiques. parles lui en en toute franchise c'est peut être le mieux. Propose lui de l'aide et un accompagnement. Mieux, envoie une autre collègue.... (je plaisante!!)

 

 

  • J'adhère 1
Posté(e) (modifié)

Merci à tous pour vos réponses et vos encouragements ! ça fait du bien même si ça ne résout pas tout (ce serait trop facile, hein ? ahahhaha !) mais ça donne des pistes tout de même. 

Pour la sortie scolaire, je pense que je vais d'abord en rediscuter avec l'enseignant. Lors du CM (durant lequel il avait annoncé cette rando) j'avais clairement émis des doutes quant  à ses capacités. Il avait bien sûr insisté en disant qu'il allait mieux et "que de toute façon, les élèves ne marchent pas vite" ce  à quoi j'avais répondu qu'au contraire, ils galopent pas mal ! Si ça ne fonctionne pas (s'il insiste), je vais lui dire de remplir une demande d'autorisation à l'IEN, passant par moi (j'accompagnerai cette autorisation d'un mot ou d'un appel). 

Ton idée Pedro (de demander à quelqu'un d'autre de prendre sa classe) est excellente, sauf que ça ne marche plus... En effet, les années passées, c'est moi qui emmenait sa classe en rando avec la mienne, le jour de ma décharge (comme ça, nous étions deux enseignantes et c'était sympa de passer une journée ensemble avec la classe, c'était validé par l'IEN). Mais cette année, il NE VEUT PAS, il veut la faire lui même... Par contre, peut être que l'IEN pourrait obliger cet enseignant à accepter cette proposition... (mais sur quel critère... pffff... même si son état de santé fragile/inadapté est flagrant...). 

Et pour ce qui se passe en classe... c'est galère, vraiment. Il admet lui même qu'il n'y arrive pas et que les élèves "sont nuls et paresseux"... Heureusement, j'ai toute confiance dans le maître qui s'occupera de ce groupe l'an prochain, d'ailleurs, il en est un peu malade aussi... Peut être pourrais je lui suggérer de faire un conseil de cycle avec cet autre enseignant pour faire un point sur les acquis/problèmes rencontrés, ça permettrait de faire le tri... L'an dernier, on avait un peu le même problème (comme tous les ans en fait ! ahahhaha !) et il avait accepté de faire venir un CP... sauf qu'il a complètement "pété les plombs", il a voulu tout changer du tout au tout, partait dans des délires pédagogiques et c'est un collègue et moi même qui lui avons fait prendre conscience qu'il était en pleine euphorie maladive et qu'il devait s'arrêter (congé patho)... ce qu'il a fini par accepter (6 semaines tout de même). Du coup, j'ai un peu peur que ça recommence cette année si on lui pointe les aspects qui ne collent pas... pas le fait qu'il soit en congé, mais qu'il rechute dans sa maladie. En plus, le CP avait été marqué, il était très inquiet aussi et je ne pense pas qu'il voudra revenir le voir (pour ne pas re-provoquer ce problème). 

Quelle situation ! :(

 

Bien sûr, je vous tiendrai au courant ! Pour l'instant, je profite de mes vacances (bien méritées) ! :heat:

Modifié par RififiHype
oubli d'une phrase
Posté(e)

Bon ben tu sais quoi, au regard de ce que tu écris, n'autorise pas la sortie s'il refuse la présence ou la participation d'un autre enseignant.

Je crois qu'il faut arrêter de mégoter. Avec l'incident passé et son état actuel qu'il reconnaît lui même fragile, éléments qui sont à ta connaissance,  si jamais il survient quelque chose à un élève, tu te sentiras coupable et on pourra te le reprocher professionnellement voire civilement ou pénalement.

Pour ce qui est en classe , discuter des problèmes d'enseignement, cela peut se faire aussi dans un cadre plus neutre qu'est celui d'un CM cycle, pour peu que ça se transforme pas en procès stalinien. 

Posté(e)

Juste une petite question (sans aucun jugement hein ;) ) : pourquoi ne le crois-tu pas quand il te dit qu'il va mieux ?

Posté(e)

Tu peux tout à fait refuser la sortie, en expliquant pourquoi. Et si ça se gâte, à l'IEN d'intervenir, c'est son taf.

Les enseignants en détresse, l'institution s'assoit allègrement dessus en y ayant mis son petit mouchoir avant. Même en étant supérieur hiérarchique (ce qui est mon cas depuis septembre, je suis provi-adjointe), on a très peu de marge de manœuvre. J'échange beaucoup avec les profs en difficulté, ils savent qu'ils peuvent venir me voir. J'ai renvoyé une prof au bord de la crise de nerfs chez elle parce qu'elle n'était pas du tout en mesure d'assurer ses cours et du coup, j'ai demandé à ses collègues de prendre le relai. Car un des problèmes majeurs de la profession d'enseignant, c'est le fait de ne pas parler de ses difficultés, pour un tas de raisons. L'autre problème étant la cécité de fait de bon nombre de collègues.... J'ai alerté les uns et les autres sur des situations compliquées, j'essaie de mettre les inspecteurs devant leurs responsabilités. Il y a des personnels qui n'en peuvent plus, mais qui sont toujours là, parce qu'il n'y a pas de médecine du travail, aucune bienveillance institutionnelle: c'est marche ou crève.... Et cette merveilleuse institution ne réagit que lorsqu'il y a un fait divers.... Quant à l'absence de médecine du travail, c'est un scandale de plus.

L'année dernière, encore directrice d'école, j'ai eu à traiter le cas d'une collègue au bout du rouleau, pour qui je me faisais vraiment du souci, qui avait un discours à côté de la plaque avec ses piou-pious de CP ("celle-là-6 ans- elle est en pleine puberté"). Je devais gérer les parents inquiets, je passais mon temps à faire de la médiation, jusqu'au jour où cette enseignante a agressé une collègue tout en violentant une élève et faisant un scandale dans les couloirs de l'école, devant des enfants donc. A la fin de la journée, j'ai eu une longue discussion avec la collègue, à la fin, je lui ai proposé une médiation avec l'enseignante qu'elle avait agressée, dès le lendemain.

Elle n'est pas revenue, et devant la gravité des faits, j'ai demandé l'avis de mes collègues, et j'ai fini par appeler l'IA, les syndicats, et j'ai fait un rapport d'incident, en précisant que la collègue était en souffrance et que ce qui était inquiétant, c'était son manque manifeste de discernement. Je l'ai informée bien sûr, elle m'en a voulu, bien entendu. J'ai réfléchi une semaine avant de faire cet écrit, parce que je n'étais pas du tout en bon termes avec mon IEN qui n'avait visiblement pas compris qu'une partie de son travail consistait aussi à soutenir les personnels en difficultés (il paraitrait qu'elle a évolué depuis, comme quoi....). Résultat, la collègue a eu des entretiens avec le médecin de l'IA, l'assistante sociale des personnels, l'IEN bien sûr et il a finalement été décidé de la déplacer et de la nommer maître supplémentaire dans un RPI du secteur. Il est à préciser qu'elle prendra sa retraite en juin.

Elle était juste au bout du rouleau, et toutes les démarches que j'ai entreprises auront finalement sans doute évité d'autres incidents. Mais que d'énergie.....

Il y a donc des moyens d'agir, malgré tout. Mais c'est vrai que c'est épuisant.... Cette année, outre des enseignants en souffrance, nous avons un CPE alcoolique, qui se nourrit exclusivement de café et de tabac. Il a de graves problèmes cardiaques mais, ô joie, le médecin de l'IA l'a déclaré apte.... Depuis, il multiplie les erreurs, les oublis, son bureau est un bordel sans nom, il ne traite aucun incident, il oublie tout. Des rapports à son sujet ont été faits, des entretiens ont été menés. Mais tant qu'il n'y aura pas d'incident grave, l'institution ne bougera pas.

Le monde merveilleux de Oui-Oui.

L-histoire-de-Oui-Oui_original_backup.jp

En attendant, bon courage.

 

  • J'adhère 1
Posté(e)
il y a 29 minutes, pedro9940 a dit :

Bon ben tu sais quoi, au regard de ce que tu écris, n'autorise pas la sortie s'il refuse la présence ou la participation d'un autre enseignant.

Je crois qu'il faut arrêter de mégoter. Avec l'incident passé et son état actuel qu'il reconnaît lui même fragile, éléments qui sont à ta connaissance,  si jamais il survient quelque chose à un élève, tu te sentiras coupable et on pourra te le reprocher professionnellement voire civilement ou pénalement.

Pour ce qui est en classe , discuter des problèmes d'enseignement, cela peut se faire aussi dans un cadre plus neutre qu'est celui d'un CM cycle, pour peu que ça se transforme pas en procès stalinien. 

Je disais Conseil de Cycle pour justement un peu fermer le cercle. Dans le sens, rendre la réunion plus intime, entre deux enseignant et peut être moi même éventuellement (en plus, je suis dans le cycle, ça se justifie). Et aborder le sujet avec tact et diplomatie, sans jugement... mais bon, on est bientôt en mai, je ne sais pas si ça vaut le coup... ou alors pour ceux qu'il aura l'an prochain... (Sachez d'ailleurs que je me sacrifie pour lui l'an prochain... j'ai fini par céder mon niveau (et en prendre un autre, variation d'effectifs oblige) parce qu'il ne se sent pas capable de changer lui même... et pour éviter les crises, j'ai accepté... malgré tout le boulot à faire de mon côté... Alors vous comprenez aussi pourquoi je me lasse petit  à petit...). 

Posté(e)
il y a 24 minutes, mamiebrossard a dit :

Juste une petite question (sans aucun jugement hein ;) ) : pourquoi ne le crois-tu pas quand il te dit qu'il va mieux ?

C'est une personne qui souffre également de surpoids. Rien qu'en le voyant traverser la cour, on voit qu'il peine. Ce n'est pas lui qui accompagne ses élèves au sport, il décloisonne avec un collègue. Et puis, il s'endort aux réunions type CM et même au dernier Conseil d'Ecole... (ça lui est arrivé plusieurs fois les années passées aussi). Enfin, je le connais, et je ne vois pas d'améliorations physiques suffisamment flagrantes pour permettre une rando de 10 km minimum, en pleine chaleur avec un peu de chance...

Posté(e)
Citation

Cette année, outre des enseignants en souffrance, nous avons un CPE alcoolique, qui se nourrit exclusivement de café et de tabac. Il a de graves problèmes cardiaques mais, ô joie, le médecin de l'IA l'a déclaré apte.... Depuis, il multiplie les erreurs, les oublis, son bureau est un bordel sans nom, il ne traite aucun incident, il oublie tout. Des rapports à son sujet ont été faits, des entretiens ont été menés. Mais tant qu'il n'y aura pas d'incident grave, l'institution ne bougera pa

Tu te positionnes comment par rapport à ça? Tu comptes faire quelque chose? Ça m'intéresse car je suis confronté à une situation similaire.

Une collègue suivie médicalement a avant les vacances, "décompressé": arrivée à l'école dans un état second, elle tenait des propos délirants, avait des attitudes incongrues. Je l'ai empêché de faire classe  et ai prévenu les secours qui l'ont évacué en centre de soins psy.

Se pose la question de son retour de congé maladie car ses parents m'on informé dernièrement qu'elle préparait son retour.

On considère tous que celui-ci n'est pas possible, malgré les liens affectifs qui nous lient à elle. Ses propos et son attitude ont choqué les parents et les enfants, présents à l'ouverture des portes. Il se trouve en plus que son comportement en classe dans les deux jours précédents  a été "bizarre" et a marqué certains élèves. Certains parents ont menacé de retirer leurs enfants, d'autres sont plus compréhensifs mais sont inquiets.

Après CME, j'ai pris la décision d'en parler à l'IEN qui vient pour inspection de PES dans l'école à la rentrée, sans entrer dans les détails bien sûr. Je pense que l'IEN doit se prononcer en connaissance de cause et serait en droit de me reprocher de ne pas lui avoir communiqué ces éléments. la collègue n'a a aucun moment été une menace pour les enfants mais est-ce pour autant que ces derniers sont en sécurité, je ne le crois pas. Je pense que quelque part c'est aussi rendre service à ma collègue que  d'agir ainsi.

J'aimerais lui en parler avant mais elle n'est pas pour l'instant en état d'être contactée. 

Après si jamais elle revient,  j'ai informé mes collègues  qu'il faudra "jouer serré". Très très compliquées ces situations.

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