Aller au contenu

T1 en détresse


tpauline

Messages recommandés

il y a 2 minutes, PommeD'Api a dit :

Ah oui, tiens. J'avais voulu voir mon IEN pour expliquer ce qu'il se passait, demander la réaffectation. Elle n'a jamais voulu me voir. Il aurait fallu que je retourne dans cet enfer pour qu'elle accepte :dry: Je sais, doit y avoir un aspect légal au fait de ne pas me recevoir alors que j'étais en arrêt, mais ça devenait juste complètement ubuesque !

En effet... on marche sur la tête :/ à croire que ça plaît de faire souffrir  pour certains.. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 25 minutes, JaneFramboise a dit :

N'hésite pas à parcourir et même intervenir sur ce sujet, des témoignages similaires, ça permet d'avancer, de prendre du recul. Repose-toi, et s'il le faut, retourne voir ton médecin.

Merci JaneFramboise 

Mais le lien ne fonctionne pas.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 59 minutes, tpauline a dit :

 

Comment faut il faire pour prendre rdv avec la médecine de prévention, est ce qu'il faut passer par la hiérarchie ?

 

Non, pas besoin de passer par ta hiérarchie (sauf si tu dois demander une journée de congé pour y aller, ce qui n'est pas ton cas si tu es en arrêt).

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ne culpabilise pas. Notre hiérarchie a le chic pour nous envoyer sur des postes intenables et ensuite dire que c'est la faute de la personne qui est fragile et pas la conséquence de conditions de travail difficiles.

Je doute que beaucoup d'entre nous aient réussi à surmonter ce que tu as vécu.

Contacte vite le médecin de prévention.  Normalement,  son numéro ou mail apparaît sur le site de l'ia.

Bon courage. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cette année je fais 14 semaines en segpa pour remplacer une personne qui passe le capa-sh (elle doit être forcément sur un poste segpa et s'absente 14 semaines pour la formation). Je n'ai évidemment aucune formation. C'est rude, j'en bave certains jours mais je supporte car c'est par période de 4 à 6 semaines. Je relativise car pour moi, débutante, c'est dur dans cette segpa (j'ai oublié de dire que c'est l'une des segpa les plus difficiles du département) mais c'est aussi dur pour mes collègues y compris le collègue ayant 20 années de segpa derrière lui. Mes collègues sont régulièrement en arrêt maladie d'ailleurs (la principale du collège a fait la remarque suivante : les profs les plus absents sont les profs de segpa). Pour ma part je résiste car je sais faire un "off" quand je sors chaque jour de cet enfer (chez moi j'ai mes enfants pour m'aérer l'esprit, je fais diverses activités pour m'aérer l'esprit), car je sais que c'est pour une année et je ne prends pas les insultes (j'en ai pas reçu des masses hein mais quand même) des élèves pour moi (ils ne s'attaquent pas à ma personne mais à l'institution, à l'éducation nationale). J'arrive à garder une certaines distance.

 

Ensuite j'en tire des enseignements concernant ma pratique : avec ce genre d'élèves ayant de grosses difficultés scolaires mais aussi comportementales on en voit des choses que je ne soupçonnais même pas et je sais que cette expérience me servira ultérieurement.

 

Si je comprends bien tu es en segpa un jour par semaine. Et tu as un contexte difficile (je fais référence à ta maman). N'hésite pas à te préserver : la santé avant tout. Ne va pas vers le burn out.

Après on est au mois d'avril et je ne sais pas si tu parviendras à changer cette affectation avant la fin de l'année.

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Enfin bon, on a beau se dire que ces élèves insultent l'institution,  entendre s.. ou p... pendant la journée,  ce n'est pas spécialement facile surtout quand on n'a pas été formé pour réagir à ça. 

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme je te comprends ...

Lorsque je suis arrivée dans le Gard en T3 j'ai été surnuméraire pendant ... 4 mois (enfin bon je remplaçais une collègue dans mon école qui était partie en dépression). Je n'avais aucun intitulé sur Iprof.

En décembre l'IA s'est souvenue que j'existais et m'a donné un poste, a refusé que je garde le remplacement sur l'école malgré l'appel de l'IEN de notre circo et de la directrice.

On m'a envoyé dans le collège le plus violent de France (oui oui) sur un poste que l'on ne peut normalement avoir que sur entretien avec l'IA lors du mouvement. Le tout à 1h00 de chez moi. Je leur ai gentiment fait remarquer que je carburais aux classes de TPS-PS-MS depuis trois ans mais je n'ai eu aucune formation. Pour "alléger" le tout j'avais un autre poste (car j'étais à temps partiel en SEGPA) dans une classe avec un élève atteint du syndrome de la Tourette (+ un phobique scolaire qui se faisait caca dessus en classe + des dys... "classiques"). 

Un jour j'ai demandé de l'aide à la directrice de la SEGPA qui a simplement répondu "Vous ne savez pas les prendre" ... On m'a demandé de les emmener faire piscine et je devais faire 1km avec eux à pied à travers la cité pour aller à la piscine (sans en perdre aucun ahahah) + assurer le cours de piscine (l'autre moitié de la piscine était occupée par des personne ayant eu un incident cardiaque ... ahah j'en rigole maintenant mais à l'époque pas du tout). Je me suis fait traiter de "sale pute", j'ai essayé de séparer des bagarres de gars plus grands que moi (je fais 1m75 !), les élèves jetaient leur sac par la fenêtre du 2ème étage ...

Dans ma classe de CE2 à mi-temps l'élève faisais crise sur crise, et j'étais dans un algéco au fond de la cour donc impossible de demander de l'aide. Le titulaire de la classe avait (selon ses dires) aucun problème donc je n'avais pas le "droit" d'exposer les miens (l'enfant avait été abandonné par sa mère et avait une relation difficile avec la gente féminine). Bien entendu je n'étais pas invitée aux équipes éducatives alors que j'intervenais à mi temps sur la classe. 

Je t'avoue que ça a été un horreur : je pleurais sur le parking du collège, c'était pathétique ! Le vendredi soir je faisais des crises d'angoisse à penser au lundi :-( J'ai longuement songé à démissionner et j'ai eu un problème de santé (une tumeur) qui n'avait jamais bougé et qui prenait 1cm par mois durant ces 6 mois. J'ai fini par être opérée à l'automne suivant. 

Un jour je suis allée chez le médecin, pour un rhume qui ne finissait pas. Elle m'a demandé ce qui justifiais ma tension, mon eczéma et divers signes de stress, si quelque chose avait changé récemment. J'ai éclaté en sanglots devant elle, lui racontant tout. J'ai eu comme toi des anxiolytiques et un arrêt (je n'ai pas eu à prendre les anxiolytiques pendant longtemps ...).  J'ai serré les dents et ai terminé l'année tant bien que mal.

Cette expérience m'a appris quelque chose : l'IA (en tout cas celle-ci) ne nous faisait pas de cadeau, alors s'ils voulaient jouer aux cons on pouvait voir qui l'était le plus (lorsque j'ai demandé ma dispo pour suivre mon conjoint j'ai ô par surprise eu une affectation en ULIS à 1h30 de chez moi, en septembre !). Notre travail n'est QUE notre travail, et il ne doit pas gâcher notre santé ou nos relations sociales ou familiales. En exagérant un peu ils ont "cassé" ma motivation de jeunette et j'en suis arrivée à ne faire que le minimum syndical (au moins j'ai découvert ça en T3 !). 

Bref pour te dire que tu n'es pas la seule. A l'époque je n'ai pas eu le réflexe d'en parler à l'IA ou de contacter au médecin de prévention. Tu devrais essayer car cela n'est pas normal de subir ça dans son travail, ou alors ils offrent une formation digne de ce nom aux personnes affectées sur ce poste ! Prends-soin de toi, prends les arrêts dont tu as besoin ... 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 10 heures, électron-enchaîné a dit :

Cette année je fais 14 semaines en segpa pour remplacer une personne qui passe le capa-sh (elle doit être forcément sur un poste segpa et s'absente 14 semaines pour la formation). Je n'ai évidemment aucune formation. C'est rude, j'en bave certains jours mais je supporte car c'est par période de 4 à 6 semaines. Je relativise car pour moi, débutante, c'est dur dans cette segpa (j'ai oublié de dire que c'est l'une des segpa les plus difficiles du département) mais c'est aussi dur pour mes collègues y compris le collègue ayant 20 années de segpa derrière lui. Mes collègues sont régulièrement en arrêt maladie d'ailleurs (la principale du collège a fait la remarque suivante : les profs les plus absents sont les profs de segpa). Pour ma part je résiste car je sais faire un "off" quand je sors chaque jour de cet enfer (chez moi j'ai mes enfants pour m'aérer l'esprit, je fais diverses activités pour m'aérer l'esprit), car je sais que c'est pour une année et je ne prends pas les insultes (j'en ai pas reçu des masses hein mais quand même) des élèves pour moi (ils ne s'attaquent pas à ma personne mais à l'institution, à l'éducation nationale). J'arrive à garder une certaines distance.

 

Ensuite j'en tire des enseignements concernant ma pratique : avec ce genre d'élèves ayant de grosses difficultés scolaires mais aussi comportementales on en voit des choses que je ne soupçonnais même pas et je sais que cette expérience me servira ultérieurement.

 

Si je comprends bien tu es en segpa un jour par semaine. Et tu as un contexte difficile (je fais référence à ta maman). N'hésite pas à te préserver : la santé avant tout. Ne va pas vers le burn out.

Après on est au mois d'avril et je ne sais pas si tu parviendras à changer cette affectation avant la fin de l'année.

Bonjour, Merci de ta réponse. C'est sur il faut toujours en retirer du positif et un enseignement... mais pour l'instant pour moi le tableau est complètement noir. J'admire beaucoup ceux qui y arrive mais moi je ne peux plus...peut être que si cette affectation etait arrivée en début d'année j'aurai abordé ça différemment (ou pas...) mais je n'ai plus la force.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 8 heures, Maoria a dit :

Comme je te comprends ...

Lorsque je suis arrivée dans le Gard en T3 j'ai été surnuméraire pendant ... 4 mois (enfin bon je remplaçais une collègue dans mon école qui était partie en dépression). Je n'avais aucun intitulé sur Iprof.

En décembre l'IA s'est souvenue que j'existais et m'a donné un poste, a refusé que je garde le remplacement sur l'école malgré l'appel de l'IEN de notre circo et de la directrice.

On m'a envoyé dans le collège le plus violent de France (oui oui) sur un poste que l'on ne peut normalement avoir que sur entretien avec l'IA lors du mouvement. Le tout à 1h00 de chez moi. Je leur ai gentiment fait remarquer que je carburais aux classes de TPS-PS-MS depuis trois ans mais je n'ai eu aucune formation. Pour "alléger" le tout j'avais un autre poste (car j'étais à temps partiel en SEGPA) dans une classe avec un élève atteint du syndrome de la Tourette (+ un phobique scolaire qui se faisait caca dessus en classe + des dys... "classiques"). 

Un jour j'ai demandé de l'aide à la directrice de la SEGPA qui a simplement répondu "Vous ne savez pas les prendre" ... On m'a demandé de les emmener faire piscine et je devais faire 1km avec eux à pied à travers la cité pour aller à la piscine (sans en perdre aucun ahahah) + assurer le cours de piscine (l'autre moitié de la piscine était occupée par des personne ayant eu un incident cardiaque ... ahah j'en rigole maintenant mais à l'époque pas du tout). Je me suis fait traiter de "sale pute", j'ai essayé de séparer des bagarres de gars plus grands que moi (je fais 1m75 !), les élèves jetaient leur sac par la fenêtre du 2ème étage ...

Dans ma classe de CE2 à mi-temps l'élève faisais crise sur crise, et j'étais dans un algéco au fond de la cour donc impossible de demander de l'aide. Le titulaire de la classe avait (selon ses dires) aucun problème donc je n'avais pas le "droit" d'exposer les miens (l'enfant avait été abandonné par sa mère et avait une relation difficile avec la gente féminine). Bien entendu je n'étais pas invitée aux équipes éducatives alors que j'intervenais à mi temps sur la classe. 

Je t'avoue que ça a été un horreur : je pleurais sur le parking du collège, c'était pathétique ! Le vendredi soir je faisais des crises d'angoisse à penser au lundi :-( J'ai longuement songé à démissionner et j'ai eu un problème de santé (une tumeur) qui n'avait jamais bougé et qui prenait 1cm par mois durant ces 6 mois. J'ai fini par être opérée à l'automne suivant. 

Un jour je suis allée chez le médecin, pour un rhume qui ne finissait pas. Elle m'a demandé ce qui justifiais ma tension, mon eczéma et divers signes de stress, si quelque chose avait changé récemment. J'ai éclaté en sanglots devant elle, lui racontant tout. J'ai eu comme toi des anxiolytiques et un arrêt (je n'ai pas eu à prendre les anxiolytiques pendant longtemps ...).  J'ai serré les dents et ai terminé l'année tant bien que mal.

Cette expérience m'a appris quelque chose : l'IA (en tout cas celle-ci) ne nous faisait pas de cadeau, alors s'ils voulaient jouer aux cons on pouvait voir qui l'était le plus (lorsque j'ai demandé ma dispo pour suivre mon conjoint j'ai ô par surprise eu une affectation en ULIS à 1h30 de chez moi, en septembre !). Notre travail n'est QUE notre travail, et il ne doit pas gâcher notre santé ou nos relations sociales ou familiales. En exagérant un peu ils ont "cassé" ma motivation de jeunette et j'en suis arrivée à ne faire que le minimum syndical (au moins j'ai découvert ça en T3 !). 

Bref pour te dire que tu n'es pas la seule. A l'époque je n'ai pas eu le réflexe d'en parler à l'IA ou de contacter au médecin de prévention. Tu devrais essayer car cela n'est pas normal de subir ça dans son travail, ou alors ils offrent une formation digne de ce nom aux personnes affectées sur ce poste ! Prends-soin de toi, prends les arrêts dont tu as besoin ... 

.... je ne sais pas quoi dire. Quelle situation difficile tu as du vivre... tu as été vraiment hyper forte pour ne pas craquer....

J'espère que par la suite tu as eu plus de chance par la suite. 

Comment est ce que l'on peut nous laisser vivre des choses pareilles... je ne pense pas pouvoir reprendre avant la fin de l'année si on me laisse en segpa le vendredi... et je désespère qu'on me trouve une solution, quand on voit ce qu'ils t'ont laissé endurer.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et bien, tu vois avec ton médecin pour rester en arrêt jusqu'à fin juin si vraiment il t'est impossible de rester sur ce poste. Il y a ceux qui aiment ces postes (et heureusement !), il y a ceux qui tiennent en serrant les dents (un peu comme Electron ou Maoria) et il y a ceux qui ne peuvent pas (comme moi). L'essentiel, c'est de penser à toi et ta santé.

Là-haut, ils s'en fichent : ils ont besoin de placer quelqu'un sur un poste, ils placent. Les conséquences ne semblent pas leur problème.

Mais tu as le droit, comme tout le monde, de travailler dans des conditions décentes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'inspection m'a proposé de rencontrer l'inspecteur donc discuter des difficultés que je rencontre... je n'ai pas encore eu de dates. 

Cela m'angoisse fortement mais j'ai accepter de le rencontrer en espérant pouvoir quitter la segpa et revenir dans l'ordinaire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...