nola Posté(e) 18 mai 2016 Posté(e) 18 mai 2016 Bah. C'est malheureusement classique de se servir des postes de TR comme postes de réadaptation. Pour la dépression, je ne vois pas comment, sans être médecin, on peut déterminer si elle est liée, ou pas, aux conditions de travail. 1
barbotinne Posté(e) 18 mai 2016 Posté(e) 18 mai 2016 Il y a 1 heure, lemaître a dit : Comment se fait-il que ces collègues ne soient pas aptes à prendre une classe à l'année, mais aptes à être remplaçants ? Et que chaque année, ces mêmes collègues ont un poste fixe qu'elle finissent par lâcher pour être remplaçants ? Parce que essayer d'y retourner ca fait aussi partie du processus pour se soigner
Lena Posté(e) 18 mai 2016 Posté(e) 18 mai 2016 Je comprends que tu sois frustré ++++++++++++++++++++++++++ . Mais garde le courrier pour toi. Le rédiger t'a sans doute un peu soulagé, en tout cas je le te souhaite. Le forum me paraît l'endroit approprié pour exprimer ce qui te reste d'amertume. Les situations que tu évoques sont pour l'essentiel normalement gérées, quoique "blocantes" pour les autres PE du coin. Dis-toi que peut-être tu récupéreras un poste à l'année en étant le "titre pro" remplaçant numériquement ; encore une année à titre pro... (et non, la dépression ne "se "voit" pas forcément, et ma fille apparemment pleine de vie avait une vie de chat jusqu'à une opération lourde: entre les moments d’exubérance, beaucoup de sommeil)
Amelie375 Posté(e) 19 mai 2016 Posté(e) 19 mai 2016 Il y a 17 heures, lemaître a dit : Effectivement ça ne changera pas grand chose voir rien, j'en suis bienconscient. Il faut quand même savoir que l'IEN couvre ses pratiques en acceptant que des collègues lâchent leur poste tous les ans pour devenir ZIL. C'est pas honteux ça ? Peut être qu'une lettre fera réfléchir, pas forcément changer c'est sûr. Mettez vous aussi à la place des collègues qui ont une collègue comme ça, qui fait 2 mois, met le bronx et disparaît tous les ans.... Une dépression, deux dépressions, trois dépressions, chaque année une dépression... à un moment, ça va ! Très bonne idée pour l'objet de la lettre :demander une prise en compte des critères pour le mouvement. Ca ne sert à rien, mais ça fait plus positif. Je peux comprendre aisément ta colère. Mais, s'il te plaît, fais attention à tes propos concernant la dépression. C'est une maladie mentale; l'imagerie médicale et les analyses diverses mettent en évidence des anomalies cérébrales structurelles. Les conséquences sont nombreuses, dont une immense fatigue, mais ce symptôme n'est qu'un symptôme parmi beaucoup d'autres. La maladie n'a rien à voir avec de la faiblesse ou un manque de volonté, pour ce qui est de la dépression analysée et diagnostiquée. Merci.
ablette Posté(e) 20 mai 2016 Posté(e) 20 mai 2016 Dans notre école (10 classes), au moins 4 enseignantes ne sont pas en retraite à cause des nouvelles lois. Beaucoup vont aller à 62 ans malgré l'épuisement pour avoir une retraite à taux plein.... Elles ont travaillé à temps partiel ou pris des congés parentaux ou ont des enfants qui poursuivent des études (ou n'ont pas de travail). Le poste de maître E a été supprimé lorsque la collègue est partie en retraite. Les effectifs explosent: 27 par classe minimum sur deux niveaux et pas de création en vue. 6 postes partis pour l'instant en fumée ... Si c'est comme ça partout, on comprend que les plus jeunes n'obtiennent rien au mouvement. Quand à vouloir bouger, on se fait systématiquement doubler par les 100 points donnés pour les fermetures de classe. Autrefois, une fermeture donnait droit à 3 points. Alors, je ne suis pas sûre que les personnes en longue maladie soient responsables du problème que tu soulèves. Encore heureux qu'il reste un peu d'humanité envers les malades. Mais, on sait si bien "monter les gens les uns contre les autres" qu'à mon avis ça ne va pas durer. Mais, je n'ai peut-être pas compris ce que tu voulais dire.
Timis Posté(e) 20 mai 2016 Posté(e) 20 mai 2016 Je ne suis pas d'accord avec lemaitre mais pour le défendre un peu je crois comprendre que ce seraient des cas "bidons". On n'est pas médecins d'accord, la dépression est une vraie maladie qui justifie totalement pour moi d'avoir le droit à une priorité l'année suivante etc... Tout ce que vous avez dit je suis 100% d'accord. Mais il me semble comprendre que ces personnes feraient des arrêts de complaisance pour pas travailler "correctement". Dans l'absolu je suis d'accord qu'on n'est pas médecins, ni l'IEN d'ailleurs. Mais on ne peut pas nier que ça existe quand même. J'ai connu par exemple une collègue qui se vantait avoir eu 50 points de bonification pour des "problèmes de dos" complètement bidons. Ca fout les **** d'entendre ça dans la "vraie" vie. Après ça n'empêche pas que je ne vois pas ce qu'on peut faire. L'IEN ne peut rien faire vu que pas médecin, il ne peut juger de la recevabilité de l'arrêt, et comme les contrôles à mon avis sont inexistants dans l'EN.... Donc je pense qu'une lettre ne changera rien, sinon que tu vas passer pour un *****
pseudoval Posté(e) 20 mai 2016 Posté(e) 20 mai 2016 Allez,juste pour apporter ma pierre à l'édifice ..Pas taper,hein? J'entends la souffrance de certains,je ne suis pas médecin,donc pas apte à juger de l'état de santé d'un(e) collègue.. Mais quelque soit la compassion que l'on peut ressentir ,il faudrait peut-être ne pas perdre de vue l'intérêt aussi des élèves .. Je vois des classes où la valse des remplaçants (quand il y en a) est exponentielle .. Je vois des écoles où les collègues assurent les services de la collègue "1000 points",des élèves qui ne font pas sport au stade parce que la maîtresse ne peut pas rester dehors... Nous avons une fonction à assurer.. Un chirurgien atteint de la maladie de Parkinson n'opérera plus (enfin ,j'espère) même si c'est terrible pour lui ... Il faut peut-être se poser parfois la question de l'aptitude à son métier .. Je ne dis pas que les priorités médicales sont injustifiées,ni qu'elles ne devraient pas exister .. mais qu'elles ne doivent pas être au détriment des élèves.. Et ne me tapez pas trop fort,la dépression et la maladie je connais aussi de près .. 1
mayre Posté(e) 20 mai 2016 Posté(e) 20 mai 2016 Ouais, c'est ça, pas au détriment des élèves! On devrait interdire le travail de prof des écoles aux gens qui ont le cancer... Et puis aux handicapés moteur, font chier avec leur fauteuil! A ceux qui ont une sclérose en plaques, ils peuvent pas faire leur service. A ceux qui font une PMA, parce qu'ils sont trop souvent absents. A ceux qui ont plus de deux enfants, les mioches, c'est toujours malade. A ceux qui sont homosexuels, ça pourrait choquer les enfants si ils les croisent avec leur compagnon dans la rue. A ceux qui sont en dépression, parce qu'ils sont malades mentalement. A ceux qui fument, ils donnent le mauvais exemple. A celles qui mettent des talons aiguilles, ça donne un mauvais exemple aux jeunes filles qui vont bousiller leur dos. A ceux qui sont obligés de s'absenter pour aider un proche malade et qui ne sont pas remplacés. CE SERAIT AU DETRIMENT DES ELEVES!!! Et oui, où est la limite? Si l'institution faisait son boulot (surtout en terme de moyen de remplacement et en octroi d'AVS pour les enseignants, en qualité de visite médicale d'entrée dans le métier où on nous a jugé apte, en suivi par la médecine de prévention (ce qui éviterait les abus), en offre de postes adaptés, en temps d'allègement de service...), on n'aurait pas ce genre de remarques. Sur ce, l'handicapée motrice qui fait chier ses collègues pour avoir une classe au rez-de-chaussée, qui a quitté une école à étages avec une bonification au titre du handicap, qui a une fille handicapée, qui parfois a bien du mal à rester debout mais qui heureusement à une chaise à roulettes en classe, qui perd 15% de son salaire pour tenir toute la semaine devant ses élèves, vous salue bien bas. Et espère vraiment que ni vous ni vos proches n'aurez jamais de problèmes de santé, d'accidents de la route, d'accidents de la vie. 3
pseudoval Posté(e) 20 mai 2016 Posté(e) 20 mai 2016 il y a 44 minutes, mayre a dit : Ouais, c'est ça, pas au détriment des élèves! On devrait interdire le travail de prof des écoles aux gens qui ont le cancer... Et puis aux handicapés moteur, font chier avec leur fauteuil! A ceux qui ont une sclérose en plaques, ils peuvent pas faire leur service. A ceux qui font une PMA, parce qu'ils sont trop souvent absents. A ceux qui ont plus de deux enfants, les mioches, c'est toujours malade. A ceux qui sont homosexuels, ça pourrait choquer les enfants si ils les croisent avec leur compagnon dans la rue. A ceux qui sont en dépression, parce qu'ils sont malades mentalement. A ceux qui fument, ils donnent le mauvais exemple. A celles qui mettent des talons aiguilles, ça donne un mauvais exemple aux jeunes filles qui vont bousiller leur dos. A ceux qui sont obligés de s'absenter pour aider un proche malade et qui ne sont pas remplacés. CE SERAIT AU DETRIMENT DES ELEVES!!! Et oui, où est la limite? Si l'institution faisait son boulot (surtout en terme de moyen de remplacement et en octroi d'AVS pour les enseignants, en qualité de visite médicale d'entrée dans le métier où on nous a jugé apte, en suivi par la médecine de prévention (ce qui éviterait les abus), en offre de postes adaptés, en temps d'allègement de service...), on n'aurait pas ce genre de remarques. Sur ce, l'handicapée motrice qui fait chier ses collègues pour avoir une classe au rez-de-chaussée, qui a quitté une école à étages avec une bonification au titre du handicap, qui a une fille handicapée, qui parfois a bien du mal à rester debout mais qui heureusement à une chaise à roulettes en classe, qui perd 15% de son salaire pour tenir toute la semaine devant ses élèves, vous salue bien bas. Et espère vraiment que ni vous ni vos proches n'aurez jamais de problèmes de santé, d'accidents de la route, d'accidents de la vie. Mon propos n'était absolument pas aussi catégorique ,ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit.. Je m'interrogeais sur les limites du systéme .. Tu caricatures mes propos,c'est dommage.
lemaître Posté(e) 20 mai 2016 Auteur Posté(e) 20 mai 2016 Ma lettre, que je ne ferai donc pas puisque vos conseils m'ont été utiles, voulait dénoncer les abus. Les abus, pas les collègues handicapées ou en dépression qui font leur boulot correctement. 1
mamiebrossard Posté(e) 20 mai 2016 Posté(e) 20 mai 2016 Il y a 4 heures, mayre a dit : Ouais, c'est ça, pas au détriment des élèves! On devrait interdire le travail de prof des écoles aux gens qui ont le cancer... Et puis aux handicapés moteur, font chier avec leur fauteuil! A ceux qui ont une sclérose en plaques, ils peuvent pas faire leur service. A ceux qui font une PMA, parce qu'ils sont trop souvent absents. A ceux qui ont plus de deux enfants, les mioches, c'est toujours malade. A ceux qui sont homosexuels, ça pourrait choquer les enfants si ils les croisent avec leur compagnon dans la rue. A ceux qui sont en dépression, parce qu'ils sont malades mentalement. A ceux qui fument, ils donnent le mauvais exemple. A celles qui mettent des talons aiguilles, ça donne un mauvais exemple aux jeunes filles qui vont bousiller leur dos. A ceux qui sont obligés de s'absenter pour aider un proche malade et qui ne sont pas remplacés. CE SERAIT AU DETRIMENT DES ELEVES!!! Et oui, où est la limite? Si l'institution faisait son boulot (surtout en terme de moyen de remplacement et en octroi d'AVS pour les enseignants, en qualité de visite médicale d'entrée dans le métier où on nous a jugé apte, en suivi par la médecine de prévention (ce qui éviterait les abus), en offre de postes adaptés, en temps d'allègement de service...), on n'aurait pas ce genre de remarques. Sur ce, l'handicapée motrice qui fait chier ses collègues pour avoir une classe au rez-de-chaussée, qui a quitté une école à étages avec une bonification au titre du handicap, qui a une fille handicapée, qui parfois a bien du mal à rester debout mais qui heureusement à une chaise à roulettes en classe, qui perd 15% de son salaire pour tenir toute la semaine devant ses élèves, vous salue bien bas. Et espère vraiment que ni vous ni vos proches n'aurez jamais de problèmes de santé, d'accidents de la route, d'accidents de la vie. Entièrement d'accord avec toi Pour les abus, c'est comme pour tout : pour l'allocation chômage par exemple, il y a certainement quelques abus mais doit on arrêter sous ce prétexte ????
laurence93 Posté(e) 20 mai 2016 Posté(e) 20 mai 2016 Il y a 3 heures, mamiebrossard a dit : Entièrement d'accord avec toi Pour les abus, c'est comme pour tout : pour l'allocation chômage par exemple, il y a certainement quelques abus mais doit on arrêter sous ce prétexte ???? Et même les abus... mis à part les quelques inconscients qui se vantent ouvertement d'être malhonnêtes, comment juger que telle ou telle situation relèverait d'un abus ? A quel titre, nous autres travailleurs lambdas, pouvons-nous juger qu'un collègue ne mérite pas ses points supplémentaires, ou l'arrêt que son médecin lui a octroyé ? Je suis en forme, jamais malade, jamais absente, mon mari a toujours pris tous les arrêts enfants malades concernant mes filles, et je m'en félicite lorsque j'entends les jugements de certains collègues vis-à-vis de nos collègues souvent absents... tout en appréhendant le jour, inéluctable, où je ne pourrai plus compter sur ma si belle santé... 50 ans l'année prochaine : combien d'années encore de bonne santé avant que certains de mes futurs collègues ne commencent à se dire que je m'arrête un peu trop à leur goût ?
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