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"Teach for France", un danger pour l'école publique


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Posté(e)

J'en reviens pas !  :ohmy:

Posté(e)

C'est presque décourageant...

Posté(e)

En même temps la plupart des français râlent sur les impots , trouvent que les riches payent trop d'impots , approuvent des mesures telles que le CICE (ou ne se rendent pas compte de ce que ça implique ) et ils veulent des services publics de qualité (écoles , hôpitaux etc ...) donc ça peut pas marcher .

Au bout d'un moment c'est logique que le système privé et le charity business prennent  le dessus (ça coûte moins cher que les impôts à ceux qui le mettent en place et en plus ça leur fait de la pub )

Posté(e)
Le 14/08/2016 à 08:13, borneo a dit :

J'ai fait quelques recherches, l'association existe bien. Je parlais d'intox pour ce qui est de l'avis exprimé par l'article.

Si les PE voulaient bien aller dans les quartiers difficiles, il n'y aurait pas besoin d'associations pour y faire du soutien.

Or, dans les faits, les jeunes passent le concours dans les académies "faciles" (où on est facilement reçu, mais où le travail est difficile), puis les quittent sous n'importe quel prétexte (pacs, handicap, enfants...) Ils laissent la place à ce genre d'association.

Cet article vient du journal "L'Humanité". Il reflète donc leurs opinions, ce que je ne conteste pas, mais je pense qu'il est à prendre avec un peu de recul. Si une église recrutait des jeunes pour faire du soutien dans les quartiers difficiles, le journaliste serait tout aussi scandalisé. Si l'Arabie Saoudite envoyait de jeunes diplômés barbus faire du soutien dans nos écoles, je ne te raconte pas le tollé ! :ninja:

 

Ben je te trouve dur là :(

Le 14/08/2016 à 08:38, abel27 a dit :

Faut arrêter de culpabiliser les pe qui nd veulent pas ou plus se taper les quartiers. Ici, dans le quartier difficile,  les flics et les pompiers ne s'y deplacent plus. Les seuls qui y vont encore sont les pe et les assistantes sociales (que des femmes bien souvent...). Et les conditions de travail n'y sont pas beaucoup meilleures que dans les non rep.

J'admire les collègues qui y sont encore mais ça relève du sacerdoce à certains endroits. 

Et quand j'y vais en remplacement,  je me dis que je suis pas assez payée pour entendre un gamin de gs me dire ta gueule... et au bout de 10 ans, j'avoue que j'aspire à un peu de tranquillité.

Quand à l'article,  je me demande bien où ils vont s'arrêter. Et vu l'état de nos écoles,  ils ont le champ libre.

Mais je doute quand même qu'ils trouvent beaucoup de volontaires pour faire 2 ans dans les quartiers pour valoriser un cv.

+10000000000000000000000000000000000000000000000000000000   Aucun remplaçant ne veut y aller, certains  pe sont en dépression car ils ne peuvent pas en sortir.

Je ne suis pas en ZEP et je vois de plus en plus de dégradation dans notre métier. Il y a ZEP le niveau est très faible et beaucoup de misère sociale mais les enfants et les adultes ont envie de venir à l'école ( là pas de souci je veux bien y aller)    et ZEP violence ( et là pas envie d'y aller désolée) . J'admire aussi les collègues qui y sont mais ne dénigre pas les autres.

Posté(e)
Il y a 4 heures, jeanounette a dit :

 

Avec le cynisme en prime...

Citation

« Nous ne sommes pas du tout dans la promotion du groupe. Par exemple, Total ne fait pas d’éolien, mais on en parle quand même. Nos kits pédagogiques sur le solaire sont réalisés par des éditeurs. Si nous n’étions pas affranchis de la promotion, la confiance des profs serait rompue. »

 

Citation

Le fils de Julien, élève de CM2 à Pau (Pyrénées-Atlantiques), a reçu l’an dernier « Les Lettres de mon moulin », d’Alphonse Daudet. Avec le logo de Total en quatrième de couverture. Une opération de mécénat de la compagnie pétrolière menée pendant deux ans dans le cadre de la lutte contre l’illettrisme.

 

...dans une des nouvelles des "Lettres de mon moulin", le secret de maître Cornille, un vieux meunier s'obstine à laisser tourner son moulin à vent sans blé alors que ce type de moulins est supplanté par des installations à vapeur, plus rentables. A sa mort, le dernier moulin à vent cesse de tourner...

"Vous voyez bien, les enfants, que l'éolien, c'est vraiment une énergie sans avenir."     :closedeyes:

Posté(e)

Quand je recevais ces séries de livres Total à distribuer aux élèves, j'effaçais au marqueur leur logo avant de distribuer...

  • 3 semaines plus tard...
Posté(e)

Editions de merde, d'ailleurs : reliure collée au rabais, pages qui se détachent dès l'ouverture... Même pas la décence d'essayer de faire croire qu'ils finançaient ces bouquins pour qu'ils soient lu.

Posté(e)

"Les enseignant-e-s de toute la France ont reçu le lundi 19 septembre 2016 un courrier électronique de Florence Robine, Directrice générale de l’enseignement scolaire au Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche les invitant à s’inscrire aux stages proposés par le CERPEP : « Le Cerpep, Centre d’Etudes et de Recherches sur les Partenariats avec les Entreprises et les Professions, offre aux enseignants de toutes les disciplines et à tous les personnels de l’éducation nationale la possibilité de réaliser une visite ou un stage en entreprise de 1 à 5 jours ». C’est une nouvelle marque de la collusion de plus en plus grande du Ministère avec le MEDEF et sa soumission aux attentes des entreprises. " :

http://www.sudeducation.org/Assez-des-collusions-entre-l.html

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