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Les cinq raisons de l'échec du gouvernement sur l'éducation selon Jack Lang


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Posté(e)

Jack Lang, qui lui n'a rien raté et en tout cas pas sa nomination à 73 ans à l'Institut du Monde Arabe ans après une défaite aux législatives, s'amuse à critiquer la politique éducative du gouvernement :

http://www.20minutes.fr/societe/1913391-20160825-cinq-raisons-echec-gouvernement-education-selon-jack-lang

Citation

Les cinq raisons de l'échec du gouvernement sur l'éducation selon Jack Lang

Il épargne les locataires de la rue de Grenelle, mais pas leur action. Dans Pour une révolution scolaire* paru ce jeudi, Jack Lang fait l’inventaire de la politique éducative du gouvernement depuis 2012 et il n’y va pas de main morte pour exprimer sa déception. « Comment l’école et la jeunesse, priorités absolues de François Hollande lorsqu’il fut élu en mai 2012 et auxquelles il demeure profondément attaché, peuvent-elles êtres à ce point méprisées par l’administration de tutelle ? », s’interroge-t-il. Avant de faire ses propres propositions en vue du programme de la gauche pour 2017, celui qui a été deux fois ministre de l’Éducation analyse au scalpel les erreurs commises selon lui lors du quinquennat de François Hollande.20 minutes décortique ses cinq principales critiques.

1) Une réforme des rythmes scolaires devenue bourbier

Sur la nécessité de revoir l’emploi du temps des élèves, il y avait consensus, à droite comme à gauche. Pourtant,la réforme des rythmes scolaires est devenue selon Jack Lang « un imbroglio ». Selon lui, « il suffisait, dès juillet 2012, de rétablir la matinée [de classe] supprimée » et de raccourcir les vacances d’été. Mais surtout pas de créer des activités périscolaires financées par les municipalités, « qui allaient fatalement se révéler source d’inégalités puisque les villes n’ont pas toutes les mêmes ressources ». Face au tollé provoqué par la réforme, le gouvernement a finalement proposé un assouplissement, qualifié de « comble du ridicule » par l’ancien ministre.

Car autoriser par décret à déroger à l’application de la réforme en laissant la possibilité de concentrer les horaires des activités périscolaires sur une demi-journée « était très exactement l’inverse de l’objectif initialement poursuivi ».

2) Une mauvaise méthode avec les syndicats d’enseignants

Pour Jack Lang, François Hollande a commis l’erreur de promettre la création de 60.000 postes dans l’Éducation dès sa campagne. « Pourquoi lâcher tant de postes sans rien réclamer en contrepartie aux syndicats ? », s’interroge-t-il.

Cette promesse a conduit à une « surenchère » du côté des profs, selon l’ancien ministre. Et elle n’a pas permis au gouvernement d’être en position de force pour obtenir des avancées par exemple sur le temps de service des enseignants ou sur leurs conditions d’affectation.

3) La formation des enseignants décevante

Bien sûr, Jack Lang se félicite du rétablissement d’une formation initiale pour les enseignants sous le quinquennat de François Hollande. Mais pour lui, les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) ressemblent trop aux ex-IUFM, en dispensant une formation trop théorique et pas assez proche du terrain. Le fait qu’elles soient rattachées aux universités y est pour beaucoup.

« Quant à la formation continue, névralgique pour entraîner la profession, pour dire le sens des réformes, pour diffuser rapidement les nouveautés dans les classes et les établissements, elle est toujours aussi sinistrée qu’avant 2012 ».

4) La confusion entre l’excellence et l’élitisme

Jack Lang fustige l’abandon des classes bilangues voulu par la réforme du collège et le fait que les langues anciennes aient été noyées « au sein d’enseignements interdisciplinaires aux contours mal définis ». « La gauche veut lutter contre les phénomènes de ségrégation ? Que n’a-t-elle entrepris de réformer la carte scolaire, c’est-à-dire les règles d’affectation des élèves, au lieu de s’en prendre à des enseignements de qualité, qui agissent comme un phare pour tous les élèves ? », interroge-t-il.

5) Un défaut de pilotage et d’efficacité rue de Grenelle

Trois ministres de l’Education en cinq ans, c’est un peu trop selon Jack Lang. Cette instabilité ministérielle a eu pour conséquence une absence de ligne claire rue de Grenelle. « La gauche a posé des actes qui vont dans le bon sens. Mais de manière trop éparse, souvent trop tardive, laissant une sensation d’improvisation qui ne permet pas de dégager une ligne, une rigueur, un plan général. De bonnes mesures ne suffisent pas à faire une grande politique », affirme-t-il. L’ancien ministre fustige aussi la loi de refondation de l’école, qualifiée de « verbeuse ». « Si l’on tenait absolument à adopter une loi, au moins aurait-elle dû être concise et opérationnelle ». « Un décret, un arrêté, parfois même une simple décision suffisent dans la plupart des cas », poursuit-il. Il critique aussi la création du Conseil supérieur des programmes et le Conseil nationale d’évaluation du système scolaire, instances qu’il juge inutiles. Enfin, le gouvernement n’a pas eu le sens du timing, selon lui. La revalorisation salariale des enseignants est arrivée trop tard dans le quinquennat, donnant juste l’impression d’une mesure électoraliste

"L’ancien ministre fustige aussi la loi de refondation de l’école, qualifiée de « verbeuse »."

Parole d'expert ?

Posté(e)
Il y a 17 heures, prof désécol a dit :

1) Une réforme des rythmes scolaires devenue bourbier

Sur la nécessité de revoir l’emploi du temps des élèves, il y avait consensus, à droite comme à gauche. Pourtant,la réforme des rythmes scolaires est devenue selon Jack Lang « un imbroglio ». Selon lui, « il suffisait, dès juillet 2012, de rétablir la matinée [de classe] supprimée » et de raccourcir les vacances d’été. Mais surtout pas de créer des activités périscolaires financées par les municipalités, « qui allaient fatalement se révéler source d’inégalités puisque les villes n’ont pas toutes les mêmes ressources ». Face au tollé provoqué par la réforme, le gouvernement a finalement proposé un assouplissement, qualifié de « comble du ridicule » par l’ancien ministre.

Car autoriser par décret à déroger à l’application de la réforme en laissant la possibilité de concentrer les horaires des activités périscolaires sur une demi-journée « était très exactement l’inverse de l’objectif initialement poursuivi ».

2) Une mauvaise méthode avec les syndicats d’enseignants

Pour Jack Lang, François Hollande a commis l’erreur de promettre la création de 60.000 postes dans l’Éducation dès sa campagne. « Pourquoi lâcher tant de postes sans rien réclamer en contrepartie aux syndicats ? », s’interroge-t-il.

Cette promesse a conduit à une « surenchère » du côté des profs, selon l’ancien ministre. Et elle n’a pas permis au gouvernement d’être en position de force pour obtenir des avancées par exemple sur le temps de service des enseignants ou sur leurs conditions d’affectation.

 

Il est sympa lui ! Il suffisait de nous rajouter 3 heures et en plus de diminuer nos vacances !! La contrepartie ? La création de nouveaux postes. Ça donne envie de voter socialiste !!! Enfin, il va finir par nous faire aimer Peillon et NVB :dry:

Posté(e)

Et puis en plus, les nouveaux postes, pour ce qu'on en a vu ou qu'on va en voir... On est toujours à 32 en maternelle, normal, quoi... bienveillance...

Et pour les conditions d'affectation, ça suffit pas de se retrouver toujours trimballer à 2h AR de chez soi au bout de 10 ans, de subir un mouvement s'apparentant à une vaste loterie (merci les voeux de zone obligatoires...).

Posté(e)
Il y a 2 heures, Freepaille a dit :

 Enfin, il va finir par nous faire aimer Peillon et NVB :dry:

Il en faudrait encore beaucoup...  :noelhappy:

De toute manière, Jack Lang est surtout connu à son double passage à l’Éducation nationale pour enterrer les réformes plutôt que de risquer de faire descendre les gens dans la rue...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jack_Lang

Citation

En avril 1992, Pierre Bérégovoy lui confie le ministère de l'Éducation nationale en plus de celui de la Culture. Arrivé en pleine période de contestation étudiante et lycéenne, il commence pour « épurer l'atmosphère » par suspendre le projet de réforme universitaire de son prédécesseur, Lionel Jospin. Il assouplit le projet de réforme pédagogique des lycées et propose de faire appel à des appelés du contingent pour lutter contre la violence à l'école. [...]

En mars 2000, à la suite du large remaniement ministériel qui voit le retour des « éléphants » du PS au gouvernement, il succède à Claude Allègre comme ministre de l'Éducation nationale. Le Premier ministre Lionel Jospin le nomme pour son côté consensuel et sa popularité auprès des jeunes, en cette période préélectorale, afin de calmer les esprits [...]

Durant les deux années de son ministère, il fait en sorte de calmer le « mammouth », comme l'appelait son prédécesseur

 

Mais il faut lui rendre justice sur un point : le grand homme a laissé son empreinte en rénovant le ministère de l’Éducation nationale - enfin tout du moins, ses locaux :

http://www.politique.net/2008013103-ministere-de-l-education-les-depenses-de-jack-land.htm

Citation

[...] A deux reprises, en 1992 et en 2000, Jack Lang va donc s'installer à l'hôtel de Rochechouart. La première fois, il ne peut ignorer qu'il va rester à ce poste moins d'une année, puisque les sondages indiquent tous un essoufflement du pouvoir socialiste et annoncent une défaite certaine aux législatives de 1993. Pourtant, en moins d'un an, le ministre de l'Education de l'époque ne va pas hésiter à procéder à de grandes dépenses de décoration pour le ministère.

Un salon refait à neuf par un artiste réputé en 1992

Le ministère a beau avoir tout le faste du pouvoir, accueillant notamment des pièces rares du XVIIIe siècle, Jack Lang n'a pas hésité à moderniser les lieux en 1992. A peine est-il arrivé qu'il décida de confier à un artiste peintre qu'il affectionne, Pierre Alechinsky, le soin de redécorer un salon du ministère, baptisé depuis "Salon Alechinsky". Artiste peintre, Alechinsky avait déjà redécoré entièrement une salle d'attente du ministère de la Culture lorsque Jack Lang était ministre.
La commande est donc passée à l'artiste : "Six panneaux amovibles figurant des arabesques colorées, déclinées à partir du thème de l'ordre". Dans le salon, une toile d'Alechinsky a également été achetée afin de compléter la décoration, pour la modique somme de 80 000 euros. Le coût de la rénovation avoisine donc plusieurs dizaines de milliers d'euros.

Un mobilier renouvelé en 2000

Lorsque Jack Lang revient au ministère en 2000, il ressent le besoin de renouveler le mobilier comme le révèle Vincent Quivy. Ainsi, les meubles Louis XV vont être remplacés en partie par un mobilier beaucoup plus moderne. Fin connaisseur des arts décoratifs, Jack Lang va faire appel à l'une des plus célèbres designers de l'époque, Andrée Putman. Des meubles vont être réalisés sur mesure pour un coût de plusieurs dizaines de milliers d'euros.
Cette pratique est courante et c'est l'un des privilèges de la fonction de ministre : lorsqu'un homme politique prend ses fonctions dans un ministère, il a le droit de choisir son cadre de travail en choisissant des meubles et en effectuant quelques travaux d'aménagement.

Des travaux d'aménagement de l'hôtel de Breteuil en 2002

Lorsque Luc Ferry succède à Jack Lang au ministère de l'Intérieur, il est rapidement pris dans une petite tempête médiatique déclenchée par Le Canard Enchaîné. On reproche au nouveau ministre de l'Education nationale d'avoir effectué des travaux de réaménagement relativement coûteux. Parmi ces travaux, il y a la rénovation de la résidence de fonction du ministre de l'Education, l'hôtel de Breteuil, qui est situé juste à côté de l'hôtel Rochechouart, siège du ministère.


Sauf qu'après enquête, il s'avère que les travaux de réaménagement du pavillon de résidence ont été décidés... par Jack Lang lui-même, et ne seront terminés que sous Luc Ferry. Pour la troisième fois, le coût de la rénovation avoisine la dizaine de milliers d'euros.

 

Posté(e)

Jack Lang était le seul ministre à ne jamais avoir eu de gardes du corps..... Je l'ai croisé deux fois, par hasard, et effectivement, il déambulait seul.

Bon, après, chuis d'accord, les deniers publics ne l'ont jamais vraiment perturbé.....

 

Posté(e)
Le 27/08/2016 à 14:43, Freepaille a dit :

Il est sympa lui ! Il suffisait de nous rajouter 3 heures et en plus de diminuer nos vacances !! La contrepartie ? La création de nouveaux postes. Ça donne envie de voter socialiste !!! Enfin, il va finir par nous faire aimer Peillon et NVB :dry:

C'est ce qui est prévu depuis le début et qui va bien finir par arriver (sans doute lors du prochain quinquennat, l'actuel gouvernement n'ayant réussi qu'une partie avec la 5ième matinée). A savoir maintien du mercredi matin mais 1 h de classe de moins par jour (option la plus probable en favorisant une pause méridienne de 2 h pour ne pas trop changer l'amplitude de la journée et en finir avec le périscolaire TAP en revenant sur du périscolaire comme avant 2013). Du coup, cela fait une semaine à 23 h de classe, il manque donc 36 h à rattraper sur les vacances : 1 semaine de 23 h et une demi-semaine de 13 h. Cela donnerait des journées genre 9h-12h (ou 8h30-11h30) et 14h-16h (ou 13h30-15h30). Rien de bien différent avec actuellement (sauf les TAP) à part moins de vacances !

Et depuis le début je ne vois pas l'intérêt de ce projet....mais je suis un ovni qui aimerait tant revenir à la semaine d'avant 2008...

Et même en toute franchise, je ne vois pas ce qu'apporterait ce projet de mieux qu'actuellement : parce qu'entre une semaine de 4,5 jours de 24 h et une de 4,5 jours de 23 h, c'est sûr que ça va être une révolution au niveau des rythmes de l'enfant !!!

Et quand on voit le calendrier de cette année, notamment pour la zone C dont je fais partie, on en rigole de tous ces grands discours sur les rythmes :

- jusqu'aux vacances de Noël (celles d'automne inclues), c'est plutôt bien (oui perso, les vacances d'automne du jeudi au jeudi ne posent pas de problème (pour une fois que ce n'est pas le tourisme qui décide....)

- par contre, en zone C, 5 semaines moins un jour entre les vacances de fin d'année et celles Février !!! N'importe quoi !

- et ensuite 12 semaines en période 5 !!!!! Alors là c'est fort ! Top respect des rythmes...En second degré, pas grave, les cours s'arrêtent bien avant mais pour nos petits élèves et nous, quelle misère !!!!

 

Posté(e)

Un autre "ex" s'exprime :

http://www.leparisien.fr/societe/education-les-confessions-de-l-ancien-ministre-xavier-darcos-27-08-2016-6073709.php

Citation

Éducation : les confessions de l'ancien ministre Xavier Darcos

Académicien, professeur de lettres classiques, longtemps enseignant en classes préparatoires, Xavier Darcos fut ministre de l’enseignement scolaire sous Jacques Chirac puis ministre de l’Éducation nationale lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2009. Il publie en cette rentrée un vivant et très documenté « Dictionnaire amoureux de l’école », qui retrace l’histoire et les grands débats du monde scolaire, de A (abécédaire) à Z (Jean Zay).

C’est la première fois, avec ce «Dictionnaire amoureux de l’école», que vous sortez de votre réserve au sujet de l’Education, depuis votre passage rue de Grenelle. Pourquoi ce silence ?

Xavier Darcos : Quand j’étais moi-même en place, j’ai beaucoup souffert que des anciens ministres expliquent en permanence ce qu’il aurait fallu faire, et portent des jugements sur mes intentions. Alors j’ai pris la résolution d’échapper à cette fatalité. Les gens aux affaires, quels qu’ils soient, sont généralement guidés par la volonté de faire le bien des élèves. Le projet de Vincent Peillon sur les rythmes scolaires méritait qu’on lui laisse sa chance. De même pour la ministre actuelle.

Vous vous agacez dans votre livre du procès constant fait à l’école, d’être une sorte de fabrique du déclin. S’en désolera-t-on encore dans cent ans ?

Les critiques qu’on entend aujourd’hui ressemblent à celles de la fin du XIXe siècle, entre les deux guerres, ou après 1968... La plupart des commentateurs ne veulent pas comprendre qu’une évolution extrêmement rapide des modes de communication interroge l’école, et la force à s’adapter. C’est une souffrance permanente pour elle, mais pas une décadence. Par ailleurs, ne confondons pas les causes et les effets : les problèmes à l’école ne sont pas les problèmes de l’école. Les inégalités sociales, la violence, le communautarisme, sont des phénomènes de société. On demande à l’école de vider la cuvette, alors que personne ne sait fermer le robinet.

Votre chapitre sur le mot « réforme » est plein d’ironie. L’école est-elle irréformable ?

Généralement, tous les ministres commencent en voulant être prudents... et la machine reprend le dessus. On veut faire confiance au terrain, faire remonter les bonnes pratiques, ne pas tout bouleverser, et puis la machine s’emballe et on se retrouve en face d’énormes dispositifs qui entendent s’appliquer partout, impliquent de changer les programmes, mobiliser tous les personnels...

Vous-même avez mis, ou tenté de mettre en oeuvre des réformes : celle du lycée, avortée, la semaine de quatre jours à l’école, qui n’a plus court aujourd’hui, des suppressions de postes d’enseignants. On n’en trouve pas trace dans votre livre...

Mon dictionnaire amoureux est une traversée de l’histoire de l’école, et pas un livre de narcissisme d’un ancien ministre. Je me croyais mieux préparé que les autres pour éviter tous les écueils, ayant passé ma vie dans l’Éducation nationale, et j’en ai pris quelques uns pourtant, comme les autres. Le lycée modulaire, auquel je croyais beaucoup, n’a pas pu se mettre en place. Je ne comprends toujours pas pourquoi les lycéens se sont insurgés contre un dispositif qui leur offrait deux heures de soutien gratuit.

En revanche, vous évoquez le collège, qui sera réformé en cette rentrée. Que pensez-vous de ce projet?

L’idée est d’enseigner de manière interdisciplinaire, permettre aux établissements de choisir ce qui est obligatoire ou facultatif, lutter contre l’ennui... Le principe ne me dérange pas. Il n’est d’ailleurs pas nouveau et a déjà été tenté sous d’autres noms. Mais il y a dans cette réforme des effets collatéraux fâcheux : je regrette le recul de l’enseignement des langues anciennes, et la suppression de classes bilangues ou européennes qui risquent de faire du tort à l’allemand. [...]

 

 

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