Tisa Posté(e) 26 novembre 2016 Posté(e) 26 novembre 2016 Ben voilà tout est ds la question. Comment expliquez vous cela ?
capucine Posté(e) 26 novembre 2016 Posté(e) 26 novembre 2016 Je pense que c'est le résultat des progrès de la recherche et la diffusion de l'information. Maintenant reste à savoir s'il y a plus d'élèves suivis grâce à cela ou si c'est à cause d'une augmentation des difficultés ( langage, lecture) chez les enfants. Je me souviens, par exemple, que la tétine, le biberon et le pouce étaient fortement incriminés dans le mauvais placement de langue et défaut de prononciation. Il nous faudrait un orthophoniste pour répondre à ta question avec justesse. ;-)
André Jorge Posté(e) 27 novembre 2016 Posté(e) 27 novembre 2016 Il y a 6 heures, Tisa a dit : Ben voilà tout est ds la question. Comment expliquez vous cela ? Merci d'être précis dans la rédaction de votre message et du titre du sujet. Dans le cas présent, il est incompréhensible ou pas très explicite.
Marglou Posté(e) 27 novembre 2016 Posté(e) 27 novembre 2016 Je pense aussi qu il s agit d un phénomène de mode.. Un probleme et hop, l orthophoniste .. Sauf que ce n est pas un médecin.. Que c est avant tout un travail de rééducation qui suppose au préalable un travail d éducation... peut être que nous nous déchargeons un peu trop... pour tout un tas de raisons et je n incrimine personne, bien'evidemment..
Tisa Posté(e) 27 novembre 2016 Auteur Posté(e) 27 novembre 2016 Voici donc quelques precisions sur mon interrogation . J ai remarqué que depuis le debut de ma carriere (soit 20 ans) , de plus en plus d élèves avaient des difficultés de lecture et d encodage (inversion de lettres, confusions de lettres ou de sons, omission ou substitution de lettres ou sons...). Du coup, cela m interpelle. Pourquoi une telle augmentation de ce phénomène ? Je ne crois pas que ce soit un phénomène de mode comme le dit Marglou. Il n y avait pas autant d enfants ayant des difficultes de lecture/orthographe avant ( ce n est que mon avis)! !! Juste une vraie constatation ! Et que faire si on se retrouve en classe avec un tiers de l effectif ayant ce genre de difficultés ? Je ne peux pas résoudre cela toute seule...
calia Posté(e) 27 novembre 2016 Posté(e) 27 novembre 2016 Avec mes collègues, nous sommes interpellés par le nombre de gamins qui sont suivis pour des problèmes de langage à l'entrée au CP. On constate qu'il y a de plus en plus d'élèves avec de gros problèmes de prononciation ou de syntaxe. Cette année, j'ai 3 élèves qui sont difficilement compréhensibles, sans parler de ceux qui ont un défaut de prononciation leger. Ce sont des enfants pour qui le français est la langue maternelle .
Lady Oscar Posté(e) 27 novembre 2016 Posté(e) 27 novembre 2016 Bonjour, Je ne sais pas si c'est en lien mais je constate que la plupart des élèves n'ont pas un pédiatre mais un médecin traitant. J'ai l'impression que les pédiatres alertent les familles sur les décalages et que les familles agissent en conséquence avant l'école (retrait de la tétine, ne plus comprendre le parlé "bébé" et demander des efforts à l'enfant,accentuer les jeux de langage, réduire la télé...). Mais j'ai aussi l'impression que les médecins traitants s'affolent moins vite et attendent les retours de l'école. On se retrouve alors plus facilement avec des familles qui n'ont pas réalisé avant et une difficulté déjà bien installée plus longue à résorber alors même que l'enfant doit se concentrer sur le GS-CP-Ce1... Et autre point: j'ai l'impression que la reconnaissance des "dys" est enfin en train de sérieusement se faire sans dépendre autant qu'avant qu'un enseignant s'en rende compte.
Tisa Posté(e) 27 novembre 2016 Auteur Posté(e) 27 novembre 2016 Je me sens moins seule 😉 Interessant remarque de Lady Oscar même si dans mon secteur, les élèves n ont généralement pas de pédiatre (et cela a tjs été comme cela). D autres explications ? Des pistes pour bosser en classe (CE1 )?
tiniouu Posté(e) 27 novembre 2016 Posté(e) 27 novembre 2016 En vrac - Les enfants ont peut-être plus de difficultés? - Peut-être qu'il y a plus d'enfants qui ont des problèmes autres que relevant purement de l'orthophonie qui sont pris en charge? (pareil chez pédopsy, etc...) - Les enfants n'ont peut-être plus le même sens de la rigueur, du travail, de la répétition. Qu'on ne leur apprend peut-être plus. - Les enseignants conseillent peut-être beaucoup plus facilement qu'il y a 20 ans d'aller faire un bilan. (Et peut-être un peu trop rapidement, parfois?) - Les enseignants sont peut-être moins bien formés à l'apprentissage de la lecture? De l'orthographe? - Peut-être qu'on ne laisse plus le temps aux enfants de s'entrainer réellement. (On peut penser que confondre les b et d, par ex, fait partie des embûches de l'apprentissage de la lecture....et que, entrainé régulièrement, ça disparait dans une bonne partie des cas, sans passer par la case orthophonie...) - Les parents vont peut-être plus facilement chez l'orthophoniste (et peut-être parfois trop rapidement?) -Peut-être que les parents sont beaucoup moins attentifs et se reposent plus sur l'école. - Les orthophonistes sont peut-être plus nombreux? - Les orthophonistes gardent peut-être plus facilement "longtemps" les enfants? Voilà les idées qui me viennent par la tête..... (plus d'un tiers de gamins suivis à l'extérieur dans ma classe......dont une grande partie en temps scolaire.....La réponse à la question m'intéresse aussi!)
Lena Posté(e) 27 novembre 2016 Posté(e) 27 novembre 2016 Des élèves un peu lents dans certains apprentissages: on faisait redoubler, maintenant, on se les passe (j'ai des CM1 qui n'ont pas fini le CP, bougrenouille ; alors oui, ils savent des choses du CE1 et du CE2, mais ont des trous massifs quoi...). Des enfants à qui la famille allume la télé dès le plus jeune âge, avant de les coller devant la tablette et autres supports, mais à qui personne à la maison ne parle guère, et n'écoute pas non plus. Une plus grande attention aux étrangetés des élèves ("mon dyslexique" de cette année, et celui de l'an dernier, il y a 20 ans, passaient totalement inaperçus; juste "pas bons en français"). Un taux de survie nettement amélioré chez les prématurés et autres bébés ayant vécu une grossesse ou une naissance compliquée, mais avec risque(*) de séquelles. Tout particulièrement pour ceux qui arrivent à l'école (les polyhandicapés, nous les PE standards ne les croisons guère) , on peut constater des troubles des apprentissages (dont dyslexie, dyspraxie, elle-même systématique pour les enfants invalides moteurs cérébraux même très légers), de l'hyperactivité, et parfois des "petits oiseaux" (ex bébés RCIU, à la croissance restant lente... tant physique qu'intellectuelle). Idées non limitatives! (*) risques, seulement! tous ces enfants au passé lourd ne sont pas concernés, bienheureusement!
Nadikaah Posté(e) 29 novembre 2016 Posté(e) 29 novembre 2016 Je me l'explique par plusieurs raisons (certaines peut-être fausses, je ne sais pas) : - les PE sont plus enclins à orienter vers des orthophonistes qu'il y a quelques années. - il y a plus d'enfants d'origine étrangère pour lesquels parfois, les parents ne parlent pas français à la maison. - les enfants "parlent" moins qu'avant, en situation de dialogue, car ils sont scotchés devant les écrans. - les redoublements sont interdits.
Tisa Posté(e) 30 novembre 2016 Auteur Posté(e) 30 novembre 2016 Intéressant comme post. Merci de vos remarques. Et maintenant la question qui va avec : QUE FAIRE EN CLASSE pour tous ces élèves ?
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