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Refus de recevoir un parent


vasso

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Non, je ne peux pas vous laisser croire que cela s'est mal passé pour moi. En revanche, la conclusion pour nous tous, n'est pas très encourageante.

En espérant que cela peut vous être utile pour vous positionner vis à vis des parents d'élèves dans l'intention bien sûr de plaire à votre IEN, je vous propose un petit compte-rendu :

En fait, le jour où je devais aller à l'entretien, j'ai mis au courant tous les collègues qui m'ont assurée de leur soutien sans aucune difficulté.

L'IEN m'a affirmé plusieurs fois quand je voulais argumenter pour défendre ma position, qu'il n'était pas question de sanction dans cet entretien. Elle a démenti le fait qu'elle m'a menacée de sanctions par l'intermédiaire de la directrice et elle a affirmé qu'elle n'a jamais parlé d'obligation de service. Elle m'a dit qu'il s'agissait d'un entretien où elle verrait avec moi la manière de répondre aux parents pour la prochaine fois.  En fait, je pense qu'il y avait pas eu faute et c'est pour cela qu'elle ne pouvait pas parler de sanction. Cela ne l'a pas empêché de me dire ce qu'elle attendait de moi.

L'IEN m'a lu une lettre de la mère, mais elle a estimé que la lettre étant adressée à elle, elle n'avait pas à me la communiquer et qu'elle se trouvait seulement dans le dossier de la circonscription.

La mère qui n'avait pas apprécié l'exclusion symbolique de sa fille de la classe, proposait à la place des lignes et des punitions pendant la récré. L'IEN n'était pas d'accord avec la mère. Les punitions sont interdites. La mère disait qu'elle était d'accord avec ma méthode de punition qui consistait à copier la règle non respectée avec demande de signature des parents. L'IEN a appelé cela faire des lignes et m'a dit que d'après sa lettre, la mère ressentait cette copie comme une punition, même si elle était d'accord.

La nouveauté dans la lettre de la mère c'était qu'elle disait que ce que je disais dans ma lettre ne lui plaisait pas et qu' elle ne tenait plus à me rencontrer. La mère assurait par ailleurs qu'elle ne mettait pas en cause ma qualité d'enseignante.

L'IEN m'a exprimé son souhait de me rapprocher de cette mère parce qu'elle pensait que son refus de me voir était juste une réaction parce qu'elle était vexée. Je lui ai dit que je n'étais plus dans le même état d'esprit qu'au début de l'année et que je l'avais déjà croisée et saluée. Elle était satisfaite et a dit qu'elle a attendu longtemps pour me recevoir pour que ma colère s'apaise. Elle m'a dit que je pouvais parler à la psychologue scolaire en ce qui concerne le comportement de l'enfant qui devient un instrument dans le conflit des parents. Elle regrettait et était surprise que je n'avais pas accepté la reunion éducative malgré sa demande, parce qu'il s'agissait de la réussite de l'enfant. J'ai expliqué que je n'avais plus de problème avec le comportement de l'enfant depuis le mois d'octobre et qu'il s'agissait d'un enfant intelligent qui travaillait bien. La réunion qui m'était proposée était un moyen d'obtenir des excuses et j'estimais que ces réunions n'étaient pas prévues pour régler les conflits entre adultes.

L'IEN m' a mise au courant d'un signalement de la directrice que j'ai en ma possession maintenant, sur les faits racontés par la gardienne. En revanche elle a insisté sur le fait qu'il n'est pas prévu dans  les textes que le service public demande des excuses. Elle m'a dit qu'elle a proposé à la directrice que je porte plainte et que comme je n'avais pas choisi cette option cela voulait dire que je ne jugeais pas cela très grave. Elle m'a dit aussi qu'on ne pouvait pas avoir un discours moralisateur envers les parents et que la prochaine fois que je serai en difficulté je pourrais demander une aide de la circonscription pour la rédaction d'une réponse. Elle a dit aussi qu'il vaut mieux parler oralement aux parents plutôt que de laisser des traces. Elle m'a dit qu'on ne peut pas demander à un parent de sermonner son enfant parce que c'est comme si on accusait les parents de ne pas faire leur travail. J'avais écrit à la mère que j'avais trouvé son mot un peu agressif. Selon l'IEN on ne peut pas accuser un parent d'agressivité. C'est un jugement. Elle m'a dit que je ne pouvais pas dire à la mère qu'elle avait tenté de me nuire en contactant ma hiérarchie parce que de cette manière je présentais la hiérarchie comme une menace.

Il n'y a eu aucune conséquence à cette leçon de morale. Mais aucun conseil dans le cas où on rencontre un comportement rebelle de la part d'un enfant ou tout simplement un manque de respect des règles. Ce qu'on peut faire en cas d'incivilités de la part d'un parent ? Selon mon IEN rien à part porter plainte. 

Et après ?

Après un nouveau mot méprisant de la part de la mère, où elle affirme qu'elle ne fera plus faire "mes devoirs" à sa fille, puisque je ne l'interroge pas, je lui ai proposé qu'on se rencontre pour régler les malentendus. Elle n'a pas voulu signer le mot et a dit à sa fille qu'après toutes mes insultes elle ne voulait plus me voir. Ce qu'elle appelle insultes est la lettre où je lui explique les usages sociétaux de présenter des excuses pour rétablir le contact.

Bonne continuation à tous. 

 

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Bref, en résumé, les parents peuvent dire ce qu'ils veulent et nous, on ferme notre gu***** !!

En tout cas, le principal pour toi est qu'il n'y ait pas de suite à cette histoire. Par contre, personnellement, je serais toi, je squeezerais complètement cette famille. La mère ne veut plus faire les devoirs ? Tu mets "vu" sur le mot et tu t'en fiches ! Tu fais pareil pour toutes ses récriminations, tu mets "vu" et rien d'autre, tu ne pipes mot à la gamine, c'est le plus efficace. On ne peut rien te reprocher et tu frustreras beaucoup cette maman qui ne se nourrit que de ce genre d'histoires. Sois complètement indifférente !

Bon courage pour supporter cette teigne encore deux trimestres. :wub:

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il y a 58 minutes, Freepaille a dit :

Bref, en résumé, les parents peuvent dire ce qu'ils veulent et nous, on ferme notre gu***** !!

En tout cas, le principal pour toi est qu'il n'y ait pas de suite à cette histoire. Par contre, personnellement, je serais toi, je squeezerais complètement cette famille. La mère ne veut plus faire les devoirs ? Tu mets "vu" sur le mot et tu t'en fiches ! Tu fais pareil pour toutes ses récriminations, tu mets "vu" et rien d'autre, tu ne pipes mot à la gamine, c'est le plus efficace. On ne peut rien te reprocher et tu frustreras beaucoup cette maman qui ne se nourrit que de ce genre d'histoires. Sois complètement indifférente !

Bon courage pour supporter cette teigne encore deux trimestres. :wub:

Merci, mais ce n'est pas tellement la mère qui m'inquiète, mais les affirmations de l'IEN. Nous sommes effectivement bien seuls.

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Bonsoir Vasso, ton expérience est source d'apprentissage pour nous tous. Toi et moi nous n'étions pas toujours d'accord sur la gestion de cette histoire, et finalement peu importe. Ce qui compte en tout 1er lieu, c'est que cette petite fille et toi vous aillez une relation sereine et apaisée, qu'il lui permette de progresser dans ses compétences. Les relations avec la maman seront mauvaises, ma foi, tant pis, elle n'est pas essentielle à ce qui se passe dans la classe. Par ailleurs le fait que tu proposes une rencontre montre ( c'est mon point de vue ) ta posture professionnelle. La mère refuse, c'est son problème. 

Pour autant et aussi parce que j'ai suivi le sujet de manière régulière, je "campe" un peu sur mes positions : j'aurais provoqué un entretien pour clarifier la situation mais aussi pour réaffirmer ce qui peut se faire et se dire au portail d'une école, et les conséquences qui pourraient découler d'une attitude inappropriée de la part des familles

Pour conclure, on n'est pas toujours d'accord, mais chaque expérience est source d'apprentissage. 

Je vous souhaite à toi et cette demoiselle de pouvoir travailler ensemble de la manière la plus sereine possible.

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Il y a 2 heures, vasso a dit :

Après un nouveau mot méprisant de la part de la mère, où elle affirme qu'elle ne fera plus faire "mes devoirs" à sa fille, puisque je ne l'interroge pas, je lui ai proposé qu'on se rencontre pour régler les malentendus. Elle n'a pas voulu signer le mot et a dit à sa fille qu'après toutes mes insultes elle ne voulait plus me voir. Ce qu'elle appelle insultes est la lettre où je lui explique les usages sociétaux de présenter des excuses pour rétablir le contact.

Bonne continuation à tous. 

 

Pas étonnant qu'elle ne veuille plus te rencontrer...surtout si ton mot avait un ton méprisant. Cette lettre est arrivée jusqu'au bureau de l'ien ?

 

Ton ien a raison : pas de traces écrites, cela peut se retourner contre toi.

Tu réagis très brutalement. Suffit de lire les derniers messages et ta réaction face au mot "gueguerre" de Borneo et à l'émoticône de bidulbuk...Je ne vois rien de méchant dans la phrase de Bornéo, un malentendu encore. Idem pour le message de Bidulbuk pour lequel "la moue" ne te concernait pas mais concernait le système éducation nationale.

On sent bien que cette affaire te prend aux tripes, te blesse au point qu'il y a des malentendus, de mauvaises interprétations. 

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il y a 55 minutes, bidulbuk a dit :

Vasso ce n'est pas une moue mais un clin d'oeil : ;)

(La moue c'est ça : :dry:

Tu as raison, mais comme je lis sur mon portable, je n'ai pas bien vu. Alors j'ai bien fait de demander. Cela m'a permis de savoir que je me suis trompée. Mais de quel correctif tu parles ? Bien que ce n'est pas très important. 

Et en réponse à électron enchainé, ce n'est pas parce que je pose des questions que je suis agressive. On ne va pas revenir dessus. Je réponds ici parce que je me suis trompée. J'ai cité par erreur Bornéo dans ma réponse à bifulbuk et je ne sais pas comment supprimer la citation.

Enfin, tout cela pour dire "qu'il faut vraiment arrêter la guéguerre" et  lâche l'affaire" présuppose que j'insiste. D'où ma réaction, sans compter ses messages précédents.

Il y a 2 heures, borneo a dit :

Je pense qu'il faut vraiment arrêter la guéguerre avec cette maman. Lâche l'affaire

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