del20170202 Posté(e) 11 décembre 2016 Posté(e) 11 décembre 2016 Il y a 6 heures, vasso a dit : La directrice a fait un courrier à l'IEN (...) L'IEN m'a lu quelques extraits comme celui où la directrice demande l'aide de l'IEN parce qu'aucune de ses démarches auprès de moi n'avait abouti. (...) l'IEN(...) lui a dit qu'elle n'avait pas à me transmettre la lettre, parce que c'était un document administratif fait à sa demande. Mystère... Et elle n'a même pas voulu me laisser lire ce courrier. Inquiétant ? En tout cas si tout se trouve dans le dossier de la circonscription, rien de tout cela ne peut être utilisé. A la rentrée, je demanderai de consulter mon dossier administratif. Pour faire simple et court, ta directrice a écrit à l'IEN un courrier à charge contre toi. Franchement, c'est plutôt ça qui devrait te préoccuper, pas ou plus ta mère d'élève...
Pepettebond Posté(e) 11 décembre 2016 Posté(e) 11 décembre 2016 Le courrier de ta directrice n'est pas forcément à charge Devant la difficulté pour trouver un terrain de négociation acceptable par les deux personnes, la directrice a demandé à un tiers extérieur de mettre du recul. Cela n'est pas forcément à charge, Vasso est une bonne enseignante qui n'a pas de souci avec sa carrière, elle a seulement eu un clash violent et il faut pouvoir sortir la tête haute, La directrice n'a pas envie d'y laisser des plumes non plus cette famille ne doit pas être si facile que cela à gérer. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gagnant-gagnant
vasso Posté(e) 11 décembre 2016 Auteur Posté(e) 11 décembre 2016 Il y a 2 heures, nenuphar a dit : Pour faire simple et court, ta directrice a écrit à l'IEN un courrier à charge contre toi. Franchement, c'est plutôt ça qui devrait te préoccuper, pas ou plus ta mère d'élève... C'est vrai que j'ai eu un noeud à l'estomac quand elle a refusé. J'étais mal. Mais la veille elle m'avait dit qu'il n'y avait rien de spécial dans la lettre. J'espère que c'est juste qu'elle obéit à l'IEN. Comme je vous l'ai écrit l'IEN m'a dit qu'elle n'avait jamais parlé d'obligations de service et qu'elle ne m'a jamais menacée de sanctions. Quand elle me disait cela elle ne semblait pas en colère contre la directrice qui aurait pris des initiatives. Plusieurs fois elle a monté le ton quand je parlais de reproche ou de faute en ce qui me concerne. Elle n'acceptait pas que j'étais là dans un but de décider ou pas d'une sanction et elle s'énervait que j'étais toujours dans la même perspective. Le lendemain la directrice m'a dit que l'IEN a dû se renseigner. Après réflexion je me dis qu'on lui a dit qu'elle ne pouvait pas me sanctionner ou évoquer des obligations de service du moment où j'étais agressée et que je le prenais très mal. Au début de l'entretien elle m'a demandée comment j'avais vécu cette situation et je lui ai dit que j'étais étonnée d'être là, que cette histoire était derrière moi et que je me sentais humiliée d'être devant elle. Il y a eu un petit silence de malaise. Tout a tourné sur "vous ne pouvez pas dire ça aux parents etc" elle me disait qu'elle ne voulait plus voir des mots moralisateurs mais à aucun moment elle ne m'a reproché de ne pas avoir accepté de voir la maman qui m'a offensée. Elle a essayé de me faire son portrait psychologique : pas de longues études, une mauvaise expérience scolaire, une inquiétude pour sa fille. La maman comme elle l'appelait avait toutes les excuses. Je pense qu'elle a changé son discours. D'autres faits aussi ont été imputés à la directrice qui n'étaient pas des accusations, mais que je savais impossibles. L'IEN avait adopté apparemment une position difficile à défendre. Elle comptait me reprocher mon refus de REE mais je lui ai expliqué que c'était sans objet. Elle m'a même dit qu'elle serait venue si la REE avait eu lieu. Mais vous voyez qu'elle ne me l'a pas imposée. D'ailleurs j'avais demandé à la directrice une consigne orale ou écrite de la part de l'IEN. La logique que je suivais voulait que l'agression changeait tout. Et après mes recherches et de quelqu'un parmi vous on a bien vu dans la circulaire de 2006 que le refus de rencontrer un parent doit être motivé. Donc on peut refuser. Je me méfierai à partir de maintenant de la directrice, mais je ne pense pas qu'elle a parlé d'autre chose que de mon entêtement. Qu'aurait elle pu dire à ma charge ? Et si c'était le cas j'aurais déjà été convoquée chez l'IA et la lettre ne serait pas tout simplement dans le dossier illégal et inexistant aux yeux de la loi, à la circonscription. Elle ne peut pas utiliser les pièces que j'ai vues ou les lettres qu'elle m'a lues. Je serais en droit de porter plainte. C'est pour cela que je veux vérifier ce qu'il y a vraiment dans mon dossier administratif.
vasso Posté(e) 11 décembre 2016 Auteur Posté(e) 11 décembre 2016 il y a 36 minutes, bidulbuk a dit : Le correctif où tu reviens sur le fait qu'effectivement plusieurs ont pris de tes nouvelles contrairement à ce que tu croyais au départ. Aucun souci Ouf !
del20170202 Posté(e) 11 décembre 2016 Posté(e) 11 décembre 2016 il y a 28 minutes, vasso a dit : l'IEN (...) ne semblait pas en colère contre la directrice qui aurait pris des initiatives. Mais bien sûr Vasso, c'est évident. Quelle est ton ancienneté si ce n'est pas indiscret ?
del20170202 Posté(e) 11 décembre 2016 Posté(e) 11 décembre 2016 à l’instant, vasso a dit : Je ne suis pas toute jeune. Je suis entrée à l'école normale en 1987. Pourquoi tu me poses cette question ? C'est par rapport à mon expérience ? Par rapport à mes réactions ? J'avais l'impression que tu connaissais mal les "codes" de notre belle institution, les relations directeurs-IEN et les IEN eux-mêmes. Ton IEN gère ton affaire de manière très classique, presque prévisible je dirais. Les textes te donnent certes raison, les agressions des usagers envers les fonctionnaires d'Etat sont bien heureusement répréhensibles mais ce qui ne va pas dans ton cas, c'est la gestion de l'agression. La prochaine fois (s'il y en a une, ce que je te ne souhaite pas), ne reste pas seule et fais de suite remonter.
del20170202 Posté(e) 11 décembre 2016 Posté(e) 11 décembre 2016 il y a 46 minutes, vasso a dit : Je n'étais pas assez près pour entendre et je ne vois pas ce que j'aurais écrit. Voilà. Tu as bien fait ressortir le noeud du problème dans ton affaire. Tu n'as pas été agressée de manière directe. Donc même en admettant que tu étais à 100% certaine de la bonne foi des "rapporteurs de l'agression verbale", tu n'avais tout de même qu'une suspicion d'agression ce qui, à tous points de vue (légal et relationnel) n'est pas du tout la même chose et ne rend pas tout à fait légitime pour une démarche de plainte. Ce que tu aurais pu écrire à ta hiérarchie ? Peut-être simplement faire part de ton anxiété face à une mère d'élève qui t'aurait été, selon témoins, verbalement hostile, tout en précisant qu'il n'y avait pas eu agression directe. La vérité en somme...
natoo Posté(e) 11 décembre 2016 Posté(e) 11 décembre 2016 Ben je suis assez d'accord avec le fait que les IEN n'aiment pas recevoir des courriers des enseignants, néanmoins, ils ont aussi un rôle de protection des personnels qui sont placés sous leur autorité. C'est dans leurs missions de ressources humaines. Pour le reste, les relations avec la dirlette, ben faudra faire avec, mais je pense qu'à la place de Vasso, la confiance serait rompue. Qu'elle se protège et fasse remonter une situation compliquée à sa hiérarchie, ça ne me pas semble déconnant, en revanche elle aurait pu en informer Vasso. Bon bref, Vasso bonne route à toi.
del20170202 Posté(e) 11 décembre 2016 Posté(e) 11 décembre 2016 il y a une heure, vasso a dit : Et que pensez-vous de ce que m'a dit l'IEN ? (...) Elle m'a dit que c'était du mauvais humour et que compte tenu des diplômes que j'avais je devrais savoir que pour partager l'humour il faut avoir la même culture et les mêmes références ! Bordeau Chesnel !
Freepaille Posté(e) 11 décembre 2016 Posté(e) 11 décembre 2016 Il y a 2 heures, vasso a dit : Et qu'en pensez-vous de ce que m'a dit l'IEN quand vers la fin de l'entretien je lui ai donné le mot où la mère disait que "sa fille n'est pas une clocharde" et où elle parlait de "mendicité de ma part", (vous vous rappelez ? ) pour lui montrer qu'elle n'arrête pas, en lui disant en plaisantant que je lui donnais ce document pour qu'elle ait encore un peu plus à me reprocher. Elle s'est fâché tout rouge parce qu'elle pensait que je l'accusais encore de me reprocher des choses. Quand j'ai compris, je lui ai dit que c'était pour plaisanter et que je voulais lui montrer par là que je n'avais pas peur de lui montrer ce mot accusateur. Elle m'a dit que c'était du mauvais humour et que compte tenu des diplômes que j'avais je devrais savoir que pour partager l'humour il faut avoir la même culture et les mêmes références ! J'en pense qu'elle ne veut surtout pas "copiner" et qu'elle marque bien sa position de supériorité par rapport à toi. Bref, on ne mélange pas les torchons avec les serviettes !! Elle a l'air charmante... 1
petitoursbrun78 Posté(e) 11 décembre 2016 Posté(e) 11 décembre 2016 Il y a 3 heures, nenuphar a dit : Bordeau Chesnel !
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