Aller au contenu

La fermeture des collèges, des écoles, enjeu politique pétition besoin de soutiens


Messages recommandés

Posté(e)

  

  Dans mon département mais aussi les départements voisins se ferment les uns après les autres des collèges de 81 à 400 élèves. On fait des regroupements. Si je puis comprendre que l'on ferme des structure n'offrant plus de réelle dynamique, je reste circonspecte devant la fermeture et le regroupement de collèges à tailles humaine ce qui a une incidence terrible sur les villes et villages avoisinants (Champlitte...)

Si l'on se place du point de vue pédagogique, le collège que nous défendons à l'heure actuelle est situé au centre ville, il compte 336 élèves, un effectif qui permet une dynamique éducative réelle mais également pour toute personne y travaillant la possibilité de porter un regard individualisé sur chaque élève. Le conseil départemental souhaite regrouper avec un autre collège de la ville de 400 élèves,situé au bas de la ville et brassant les villages situés au Nord, nous aurons au final un établissement où les élèves seront trop nombreux, où certains membres du personnels auront du mal à s'intégrer au travail d'équipe et à connaître les enfants puisqu'ils réaliseront un complément de service (ce qui n'est pas le cas dans le collège dont je parle qui de plus a une équipe stable. Une étude de l'OCDE démontre que les jeunes sortant de structures petites et moyennes font de plus longues études et ont des salaires plus élevés. Une autre de la DEPP va également en ce sens, précisant que la réussite dans les grands établissement ne concerne que les enfants de milieux favorisés et que l'on perd énormément socialement à réaliser des regroupements.
 
Il semble évident que :

   -  les équipes resserrées permettent des projets plus solides et tournés vers les élèves : moins d'interlocuteurs, organisation moins chronophage puisque tous les acteurs de la communauté pédagogique se connaissent de manière plus fine ainsi que les ressources de chacun. Nous sommes témoins de la diversité des projets proposés qui tiennent non seulement à la qualité de chaque membre mais aussi au fait qu'il est plus facile d'élaborer des projets ensemble lorsqu'on a plus de classes en communs et que les interlocuteurs de chaque discipline sont peu ou prou les mêmes. L'information passe mieux, et plus rapidement

   - le risque d'avoir des élèves décrocheurs ou en souffrance est moins élevé. Le principal et la CPE connaissent tous les enfants et sont plus réactifs. Les élèves de collège sont à un âge fragile qui demande une vigilance particulière et l'impact d'un principal est connu de part la position qu'il occupe. Un élève décrocheur ou rebelle, qui a une entrevue avec le principal, y prêtera plus d'attention qu'avec un adjoint. D'ailleurs les études citées précédemment insistent sur le fait que les enseignants ont moins de discipline à effectuer et que la durée des cours passe de 20 ou 30 minutes à 50 ou 55 dans les collèges de petite ou moyenne taille.

- Un collège de petite taille génère forcément moins de bruit, entre autres lors des allées et venues des élèves, des temps de vie scolaire, à la cantine. Or, on sait maintenant que le bruit a un impact négatif sur la santé, qu'il est générateur de stress. L 'Etat s'est d’ailleurs saisi de ces faits et a promulgué une loi en 2003 ayant pour objet de limiter les impacts en question, mais l'idéal est de conserver des effectifs raisonnables.

D'un point de vue économique ainsi que le soulignent les études d'urbanisme, le coût direct (transports engendrés) et indirect (impact sur la communauté du bassin, les commerces) peuvent s'avérer désastreux.

Je vous fait grâce des autres arguments dont nous faisons part aux décideurs et politiques mais en tous cas les fermetures des collèges en milieu rural sont de véritables drames et nous comptons alerter les politiques sur cette problématique en prenant notre collège comme emblème.

La fermeture du Collège  Gérôme à Vesoul nous motive plus que jamais.

Le collège de Langres, également un batiment Jésuite, a accueilli Diderot durant sa scolarité. Je ne vous cache pas qu'en plus d'être désastreux pour notre centre ville, les citoyens devraient seuls entretenir ce lieu, le collège appartenant à la ville.

A quel moment pense-t-on au gens, ceux qui respirent, vivent travaillent à un endroit? Notre luxe à nous dans nos petites villes de campagnes, c'est de pouvoir avoir une bonne qualité de vie. L'objectif étant de rénover des casernes excentrées à l'entrée de la ville ayant accueilli avant les collégiens des métaux lourds...J'ai quand même des doutes.

Ainsi si vous voulez nous soutenir, je vous mets l'adresse du collectif

https://www.facebook.com/Collectif-pour-le-maintien-du-collège-Diderot-au-centre-ville-de-Langres-236698150104375/?fref=ts

et de notre pétition:

https://www.change.org/p/conseil-départemental-de-la-haute-marne-oui-au-maintien-du-collège-diderot-au-centre-ville-de-langres/u/19035068

Enfin toutes les sources, tous les exemples de collèges menacés de fermetures mais aussi d'arguments en faveur de la conservation de collèges à taille humaine sont les bienvenus.

Merci de m'avoir lue jusqu'au bout.

 

 

 

 

Posté(e)

Signé 

  • J'adhère 1
Posté(e)

Merci !

Posté(e)

Dans mon département, c'est l'idée fixe de l'unsa qui veut fusionner les collèges ruraux et il paraît qu'il faut "prendre ses responsabilités". 

  • J'adhère 1
Posté(e)

L'UNSA a raison, " il faut prendre ses responsabilités"  et voter pour des représentants qui défendent les profs.

  • J'adhère 1
Posté(e)

Pourriez-vous me dire s'il y a des interlocuteurs (mp) Ronin?

Faut qu'on s'unisse. Ce collège marche super bien, actions avec la bibliothèque, compagnie théâtre, CADA, commerçants pour l'orientation, tout ça c'est au centre ville!

Ma fille a subit du harcèlement scolaire (loud et démarrage costaud avec ostracisme), ça a été géré en DEUX SEMAINES!!! Ma cousine juge enfant a été scotchée de la façon dont ça a été traité, avec gestion des élèves fauteurs de troubles humainement et pédagogique, débat lancé auprès de toutes les classes, interventions ciblées. Et j'avais rien demandé, ils SONT comme ça, c'est une équipe ADMIRABLE.

Les élèves de l'ULIS sont réellement inclus, les primo arrivants aussi, nan franchement c'est dégueulasse.

Et pourtant je suis une ennuyeuse sacrément critique mais là nan, franchement tout le personnel assure.

A Vesoul pareil, La Bresse, Champlitte...

Ce collège où Diderot fût élève porte haut ses couleurs humanistes

Posté(e)

Merci!

Posté(e)
Il y a 7 heures, ronin a dit :

Dans mon département, c'est l'idée fixe de l'unsa qui veut fusionner les collèges ruraux et il paraît qu'il faut "prendre ses responsabilités". 

L'Unsa nous prend vraiment pour des cons...

Posté(e)

Honnêtement je suis désoeuvrée.

Notre collège permet une mixité sociale, il fonctionne vraiment très bien, la proximité avec la bibliothèque, le syndicat d'initiative, le musée des Lumières, le musée, les services divers des bâtiments de France...

La ville a subit des saignées, fermeture de l'école de dessin, fermeture de la maternité et de la pédiatrie, service d'analyse qui va fermer aussi, délocalisation de l'Ehpah, de l'école de musique, fermeture de l'école de dessin, on vide tous les quartiers, le centre ville, les faubourgs pour tout mettre dans les casernes (la fermeture de la BSMAT avait déjà été terrible pour les langrois).

Les commerçants craignent pour leur avenir et c'est injuste, les vanniers, artisans, commerçants font des projets avec les profs, ont toujours accueilli les stagiaires, ont pris des apprentis sans distinction de genre, d'origine sociale ou ethnique, on s'en moque des confessions des gens ici, les gens vivent en bonne intelligence et on les divise, c'est profondément injuste.

Posté(e)

Apparemment ce n'est pas un collège mais deux qui seraient menacés de fermeture, tout cela pour les mettre sur un site où on été stockés des métaux lourds et ou des manipulation avec du mercure et de l'aluminium ont été faits.

Notre maire a fait un nouveau plan de circulation, elle veut du tout piétonnier, je pense qu'elle se croit à Bruxelles

Personne n'arrive à parler avec elle, on est à deux doigts d'une démission du conseil.

Nous avons besoin de soutiens, nos pétitions papier marchent pas mal sauf qu'on est obligés de les récupérer tous les jours car on nous en pique.

Les syndicats font les morts, aucune réponse aux mails.

Ca ferme à tour de bras dans nos coins ça devient inquiétant (collèges hopitaux...)

On a vraiment l'impression que tout ce qui est rural ne compte pas.

  • 2 mois plus tard...

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...