borneo Posté(e) 29 janvier 2017 Posté(e) 29 janvier 2017 Il y a 11 heures, isaroma a dit : J'ai aussi eu l'impression de m'ennuyer toute ma scolarité, jusqu'à l'entrée en prepa. Pourtant je n'ai pas fait de ce2, les enseignants ayant peur... Que je m'ennuie! Moi aussi, je me suis beaucoup ennuyée à l'école et au collège, mais pas du tout en maternelle. On faisait des choses géniales en maternelle.
fred301 Posté(e) 29 janvier 2017 Posté(e) 29 janvier 2017 il y a 19 minutes, nenuphar a dit : Une classe sautée, classe prépa et école d'ingénieur les doigts dans le nez... et tu es "que" instit... (désolé si je choque). Qu'est-ce que tu veux dire ??!! Je pose la question car j'ai un peu le même profil à part l'école d'ingénieurs, hypokhâgne et khâgne, puis licence je te dis pas la différence de rythme !!!
Freepaille Posté(e) 29 janvier 2017 Posté(e) 29 janvier 2017 Il y a 1 heure, nenuphar a dit : Une classe sautée, classe prépa et école d'ingénieur les doigts dans le nez... et tu es "que" instit... (désolé si je choque). J'avoue avoir eu la même pensée Disons que par les temps actuels, vus les salaires, conditions de travail et respect de notre profession et les études d'Isamora, je trouve ce choix d'être PE curieux. Après, je veux bien que ce métier soit une vocation (quelque part, c'est mon cas, sauf que si j'avais ce cursus, je me reconvertirais vite fait !!)
kaatou Posté(e) 29 janvier 2017 Auteur Posté(e) 29 janvier 2017 Le 25/01/2017 à 20:50, borneo a dit : Une petite fille de maternelle qui dit ça, c'est qu'on le lui a fortement suggéré. ahah oui j'y pense aussi...
kaatou Posté(e) 29 janvier 2017 Auteur Posté(e) 29 janvier 2017 En lisant vos messages, je me rends compte que même si actuellement je n'ai pas encore d'enfants, il faut que j'arrête de donner la priorité au travail. J'attends beaucoup de mon travail, et c'est trop... Merci pour la prise de conscience
fred301 Posté(e) 29 janvier 2017 Posté(e) 29 janvier 2017 Je refuse de dire que je ne suis qu'instit'. Je trouve que c'est tout à fait scier la branche sur laquelle on est assis. J'ai fait de "brillantes" études, j'en suis fière, et je suis fière aussi de mon boulot, de notre boulot, ça me convient parfaitement, je n'envie pas du tout la vie de mes copains ingénieurs ou autre, Bidulbuk a très bien explicité. Je pense que j'ai toujours voulu faire ce boulot, et j'ai eu la chance de l'exercer presque dès le début dans de bonnes conditions, enfin si on excepte les 3 1e années, seule dans mon école de RPI aux fins fonds du Maine-et-Loire !
kaatou Posté(e) 29 janvier 2017 Auteur Posté(e) 29 janvier 2017 il y a 7 minutes, fred301 a dit : Je refuse de dire que je ne suis qu'instit'. Je trouve que c'est tout à fait scier la branche sur laquelle on est assis. J'ai fait de "brillantes" études, j'en suis fière, et je suis fière aussi de mon boulot, de notre boulot, ça me convient parfaitement, je n'envie pas du tout la vie de mes copains ingénieurs ou autre, Bidulbuk a très bien explicité. Je pense que j'ai toujours voulu faire ce boulot, et j'ai eu la chance de l'exercer presque dès le début dans de bonnes conditions, enfin si on excepte les 3 1e années, seule dans mon école de RPI aux fins fonds du Maine-et-Loire ! Moi aussi j'ai fait prépa et j'ai toujours considéré comme des abrutis les profs de prépa qui disaient que "prof des écoles c'est bas"
borneo Posté(e) 29 janvier 2017 Posté(e) 29 janvier 2017 Il y a 1 heure, bidulbuk a dit : (Ne pas citer merci.) +1
yabamawi Posté(e) 29 janvier 2017 Posté(e) 29 janvier 2017 Le 25/01/2017 à 22:03, cpette a dit : Souvent, je constate que, pour une remarque qu'on a du mal à digérer, pour des relations tendues avec des parents, sur le long terme, ça a un effet boomerang positif.... Ma phrase ne veut rien dire... Bref, ....On en entend des vertes et de pas mures, et puis, quelques semaines, mois, années plus tard, on entend "oh, chez Mme cpette, ils sont bien préparés pour aller au cp." " Oh, quand Mme cpette les avait l'année passée, mes élèves savaient faire ça et ça en arrivant (vécu cette année, de la part d'une collègue avec qui les relations étaient bien difficiles, qui critiquait beaucoup....), on se rend compte que c'était dur, mais qu'au final, notre boulot quotidien, les 5 mn qu'on prend tous les jours à la porte pour dire quand ça ne va pas, pour dire quand ça va, les petits projets sympas que les élèves retiennent, la minute qu'on prend en s'habillant pour dire à un gamin que oui, lui, il pourra faire des divisions à deux chiffres, le bouquin qu'on prend à la bibliothèque municipale parce qu'on en a parlé et qu'ils se jettent tous dessus quand on arrive....bref, tous ces petits retours sont tellement importants et montrent que les mauvais moments se transforment en petits bonheur..... Bref, pour un coup de "elle trouve ça nul", tu vas mettre un petit coup de brosse à reluire, la solliciter un peu plus, lui demander d'expliquer ce qu'elle a fait, lui expliquer pourquoi elle a appris tout ça, qu'elle va s'en servir et que ça va la faire grandir et dans huit jours, tu seras la meilleure maitresse du moooooooooonde, celle qui a su prendre en compte la râlerie de gamin d'une de tes élèves... Bref.....tu vas rebondir tranquillement là dessus, jusqu'à la prochaine fois! Les médias véhiculent cette idée que nous ne faisons pas grand chose, pendant les primaires Sarko a dit que nous ne travaillons que 6 mois par an... Gageons qu'en plus d'être mal renseigné, il ne se rende pas compte des absurdités qu'il débite : car nous faisons au moins notre travail en toute honnêteté et que ce n'est ni pour la paie que ça rapporte ni pour les avantages, que l'on veut le job, nous!
fred301 Posté(e) 29 janvier 2017 Posté(e) 29 janvier 2017 il y a 34 minutes, bidulbuk a dit : Oui, ce que tu dis est juste. Je suis sûre qu'on est ici tous d'accord pour dire qu'une société qui ne valorise pas ses profs est une société qui marche à l'envers. Plus grave : en relayant ces poncifs, les profs (et élèves) de prepa que nous sommes nombreux à avoir croisé ne font qu'entretenir et encourager cette dévalorisation. C'est d'autant plus grave que ces profs forment les "élites" qui nous gouverneront demain et distillent insidieusement ces échelles de valeur à de jeunes cerveaux en formation, perméables à merci. Notre société place hélas plus haut les banques et le cac40 que l'éducation ou la santé. HS (encore désolée kaatou) : On sait qu'hormis l'accès à des enseignements de qualité, une classe prépa ne "sert" à rien si ce n'est à préparer des concours sélectifs. Une fois en grande école, les enseignements se spécialisent et n'ont plus grand chose à voir, la charge de travail non plus (rien ne surpasse la prepa à mon avis pour ce qui est de la quantité de travail). Sans compter que comme partout, on est d'accord que c'est le terrain qui forme, bien plus que des études. Bref, cette apparente continuité entre prépa et métier prestigieux est à mon avis très artificielle. N'importe quel bac+2 ou +3 motivé aurait pu faire mon job "haut placé", pour peu qu'il ait accumulé une bonne connaissance du terrain et des enjeux. Après cela dépend certainement des domaines. Prof des écoles n'est pas pour moi moins exigeant intellectuellement (et en terme de responsabilité) que ces "hauts métiers". Bien au contraire. Mais cela, ce n'est pas demain la veille que les élites en prendront conscience. +1 !
isaroma Posté(e) 29 janvier 2017 Posté(e) 29 janvier 2017 Il y a 12 heures, nenuphar a dit : Une classe sautée, classe prépa et école d'ingénieur les doigts dans le nez... et tu es "que" instit... (désolé si je choque). Oui apres 10 ans d'un métier où j'avais l'impression de ne brasser que du vent, j'ai fait ce qui correspondait à ce que j'avais envie de faire depuis toujours. Et je ne le regrette pas, j'ai l'impression d'être bien plus utile là où je suis que lorsque je gagnais 3 fois plus.
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