dameoiselle Posté(e) 22 octobre 2018 Posté(e) 22 octobre 2018 il y a 9 minutes, Silvestri a dit : Quels retours sur ce mouvement parisien? Dur dur... Rythmes scolaires : face à une forte mobilisation, mépris affiché de l’Académie.Continuons à amplifier l’action unitaire ! publié le 19 octobre 2018 Forte mobilisation des enseignant-es parisien-nes Les syndicats parisiens SNUipp-FSU, Snudi FO, Sud Education, CNT-STE et CGT Educ’Action appellaient les enseignant-es à se mettre en grève jeudi 18 octobre. La date du 18 octobre n’a pas été choisie au hasard. Ce jour, un CDEN rassemblant l’Académie, la Ville, les représentant-es des parents d’élèves et les représentant-es des enseignant-es se tenait au rectorat. Les enseignant-es ont démontré leur détermination puisqu’au moins 60 écoles étaient fermées, plus de 45% des enseignant-es étaient en grève. Le SNUipp-FSU a communiqué auprès de la presse pour que la parole des enseignant-es soit relayée dans l’opinion publique. Cette journée a donc rencontré un écho sur France Inter, Le Monde, France Info, Le parisien, France Culture, Radio Classique… En CDEN, mépris affiché de l’Académie et absence de réponse de la Ville Dans une déclaration liminaire unitaire consultable en PDF bas de page, les syndicats SNUipp-FSU, Snudi-FO et Sud Education, à laquelle se sont associés les syndicats CNT-STE et CGT Educ’Action, ont porté les résultats de la grande enquête intersyndicale sur les rythmes scolaires. Leurs représentant-es ont revendiqué l’abandon du système actuel, que la parole des enseignant-es soient entendue et l’avis majoritaire respecté. Ils-elles ont dénoncé l’inaction coupable de l’Académie et le dogmatisme de la Ville. Suite à cette déclaration, le Recteur de Paris a tenu un discours inhabituel pour l’Académie. En effet, s’appuyant sur des chiffres de grève grotesques, il a tenu à minorer l’opposition des enseignant-es parisien-nes aux rythmes scolaires actuels. Selon lui, cette opposition serait loin d’être majoritaire… Il a ensuite précisé que « l’Académie travaillait en harmonie avec la ville de Paris » et que l’Académie agissait puisqu’elle travaillait sur l’articulation entre le scolaire et le péri-scolaire… Les représentant-es du personnel ont tenu à dénoncer ce nouveau discours académique qui fait fi des nombreuses remontées du terrain, des résultats de l’enquête intersyndicale et de la mobilisation importante des collègues ce jour. Manifestement, la parole des enseignant-es ne traverse pas les murs de la Sorbonne… C’est un tournant dans le positionnement académique qui se contentait habituellement de se retrancher derrière la réglementation pour ne pas rouvrir le débat. On peut en tout cas se questionner sur l’origine de ce revirement : est-ce une consigne ministérielle de venir au secours de la mairie de Paris ? Le Recteur ayant quitté la séance après son intervention sans attendre les réponses des représentant-es du personnel, les syndicats SNUipp-FSU, Snudi-FO, Sud Education, CNT-STE et CGT Educ’Action lui ont adressé un courrier dénonçant ce mépris pour la parole des enseignant-es et rappelant les résultats de l’enquête intersyndicale de juin dernier. Quant à la ville de Paris, aucune réponse n’a été apportée. Il semble apparemment normal pour la Maire de Paris de ne pas répondre à un courrier de l’ensemble des syndicats enseignant-es demandant une rencontre… Si le mépris n’a pas été affiché, il est donc tout aussi réel du côté de la Ville. Dans l’unité, continuons à amplifier l’action ! La réussite de la grève du 18 octobre a montré que les enseignant-es ne se résignent pas. Une assemblée générale a eu lieu l’après-midi. Un consensus s’est dégagé autour de l’élargissement de notre lutte aux parents d’élèves et aux agent-es de la Ville. Il va donc être nécessaire de reprendre le débat au sein des écoles et continuer à se mobiliser en construisant de nouvelles actions. Afin de construire les prochaines étapes de mobilisation, les syndicats SNUipp-FSU, Snudi-FO, Sud Education, CNT-STE et CGT Education se retrouveront en intersyndicale dès la première semaine de rentrée afin d’organiser des réunions intersyndicales locales.
Goëllette Posté(e) 22 octobre 2018 Posté(e) 22 octobre 2018 il y a 30 minutes, dameoiselle a dit : Le SNUipp-FSU a communiqué auprès de la presse pour que la parole des enseignant-es soit relayée dans l’opinion publique. Cette journée a donc rencontré un écho sur France Inter, Le Monde, France Info, Le parisien, France Culture, Radio Classique… Mais en dehors de Paris, personne n'a entendu parler de ce mouvement ... il y a 31 minutes, dameoiselle a dit : Quant à la ville de Paris, aucune réponse n’a été apportée. Il semble apparemment normal pour la Maire de Paris de ne pas répondre à un courrier de l’ensemble des syndicats enseignant-es demandant une rencontre… Si le mépris n’a pas été affiché, il est donc tout aussi réel du côté de la Ville. C'est cela qu'il faut aussi médiatiser. Et puis effectuer des actions visibles pour les parents : annulation de toutes les sorties, voyages, participation aux manifestations municipales pour qu'ils cessent de penser que finalement, malgré le mercredi travaillé, ce n'est pas si mal que ça pour leurs enfants... Bon courage ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas abordé des vacances de Toussaint aussi sereinement ! (depuis avant le passage à 4 jours et demi en fait)
nonau Posté(e) 22 octobre 2018 Posté(e) 22 octobre 2018 Il y a 1 heure, Goëllette a dit : Mais en dehors de Paris, personne n'a entendu parler de ce mouvement ... C'est cela qu'il faut aussi médiatiser. Et puis effectuer des actions visibles pour les parents : annulation de toutes les sorties, voyages, participation aux manifestations municipales pour qu'ils cessent de penser que finalement, malgré le mercredi travaillé, ce n'est pas si mal que ça pour leurs enfants... Bon courage ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas abordé des vacances de Toussaint aussi sereinement ! (depuis avant le passage à 4 jours et demi en fait) Moi aussi et j'enverrai aux élections pro, mon vote vers un des syndicats qui luttent depuis le début contre cette tartufferie.
montagny Posté(e) 22 octobre 2018 Posté(e) 22 octobre 2018 il y a 18 minutes, nonau a dit : Moi aussi et j'enverrai aux élections pro, mon vote vers un des syndicats qui luttent depuis le début contre cette tartufferie. si personne n'avait remarqué, Nonau est en campagne pour FO ; il fait des efforts il n'insulte pas les autres syndicats....😉
Adan Posté(e) 22 octobre 2018 Posté(e) 22 octobre 2018 Il y a 3 heures, Goëllette a dit : Le SNUipp-FSU a communiqué auprès de la presse pour que la parole des enseignant-es soit relayée dans l’opinion publique. Cette journée a donc rencontré un écho sur France Inter, Le Monde, France Info, Le parisien, France Culture, Radio Classique… On ne peut voter pour la réforme et demander son retrait ...franchement, c'est un peu schizophrène ....
dameoiselle Posté(e) 22 octobre 2018 Posté(e) 22 octobre 2018 Il y a 3 heures, Adan a dit : On ne peut voter pour la réforme et demander son retrait ...franchement, c'est un peu schizophrène .... C'est toute la difficulté à laquelle est confronté le Snuipp Paris. Ils se sont retrouvés très vite en opposition avec le national. Je crois que leurs adhérents parisiens sont tellement montés au créneau contre les 4,5 jours qu'ils n'ont pas eu le choix que de se positionner sur le retour à 4 jours à Paris.
prof désécol Posté(e) 22 octobre 2018 Posté(e) 22 octobre 2018 (modifié) Non, le SNUI-pp 75 ne s'est pas positionné explicitement pour le retour à 4 jours ; relis leur denier communiqué plus haut. Modifié 25 octobre 2018 par prof désécol
Frédo45 Posté(e) 22 octobre 2018 Posté(e) 22 octobre 2018 Il y a 5 heures, Adan a dit : On ne peut voter pour la réforme et demander son retrait ...franchement, c'est un peu schizophrène .... Parce que le SNUipp a voté pour ? Euh... Non, en fait. Lors du CSE du 8 janvier 2013, la FSU a voté contre le projet de décret... Et voilà ce que disait le SNUipp en octobre 2012... https://www.snuipp.fr/Rythmes-Et-maintenant-des
Goëllette Posté(e) 22 octobre 2018 Posté(e) 22 octobre 2018 Il y a 6 heures, Adan a dit : On ne peut voter pour la réforme et demander son retrait ...franchement, c'est un peu schizophrène .... Je n'ai pas écrit ce que tu me fais dire ...
nonau Posté(e) 23 octobre 2018 Posté(e) 23 octobre 2018 Il y a 16 heures, Frédo45 a dit : Parce que le SNUipp a voté pour ? Euh... Non, en fait. Lors du CSE du 8 janvier 2013, la FSU a voté contre le projet de décret... Et voilà ce que disait le SNUipp en octobre 2012... https://www.snuipp.fr/Rythmes-Et-maintenant-des Le Snuipp FSU s'est abstenu en 2013 au CSE sur la loi Refondation qui contenait la réforme des rythmes. POUR : SNALC, UNSA, CFDT (SGEN), FCPE CONTRE : FO SUD CGT ABSTENTION : FSU Comité Technique Ministériel du 11 janvier 2013 ; Le projet de décret sur les rythmes scolaires. REFUS DE VOTE : UNSA (déjà refus de vote lors du Décret Darcos pour la semaine à 4 jours). ABSTENTION : CFDT CONTRE : FO, FSU, CGT, SUD CSE et CTM du 5 mai 2014 Projet de Décret Hamon sur les rythmes scolaires. CONTRE : FO, CGT, SUD, SNUIPP ABSTENTION : UNSA, CFDT Le vent à vite tourné au sein de la FSU, qui n'appelait pas à la grande grève contre les rythmes en novembre 2012. Heureusement que le "terrain" a poussé.
Goëllette Posté(e) 23 octobre 2018 Posté(e) 23 octobre 2018 Tu es sûr que le SNALC avait voté "pour" ? C'est étonnant, car pour le primaire, le SNE s'est opposé dès le départ à la réforme. (Je précise que je ne suis adhérente ni du SNALC ni du SNE.)
nonau Posté(e) 23 octobre 2018 Posté(e) 23 octobre 2018 il y a 13 minutes, Goëllette a dit : Tu es sûr que le SNALC avait voté "pour" ? C'est étonnant, car pour le primaire, le SNE s'est opposé dès le départ à la réforme. (Je précise que je ne suis adhérente ni du SNALC ni du SNE.) Oui ce sont les votes.
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