gloubynours Posté(e) 27 juin 2017 Posté(e) 27 juin 2017 Bonjour Titulaire du master meef et professeur des écoles depuis 5 ans je souhaite progresser vers le doctorat recherche éducation ? Il y a-t-il un doctorat à la suite du master meef ? Si oui est-il dédié à la recherche ? J'aimerais une aide afin de m'orienter Merci
xavleroux Posté(e) 27 juin 2017 Posté(e) 27 juin 2017 Oui, en sciences de l'éducation, il y a de quoi faire, après à voir sur quel domaine tu pars, plutôt didactique en lien avec une discipline, ou plutôt pédagogie, ou autre chose... Après, il faut voir dans quel but, si c'est pour "le plaisir", aucun souci...si c'est pour avoir un poste d'universitaire à la fac ou à l'ESPE, bon courage...(jette un oeil à mes "signatures")...
gloubynours Posté(e) 27 juin 2017 Auteur Posté(e) 27 juin 2017 Merci pour cette réponse. Dans un premier temps pour le plaisir. Après avoir eu une classe de ps ms j'ai demandé un poste de brigade car je trouvais cela très formateur et bizarrement je ne me sens pas à ma place. Je pense sincèrement que certaines sciences actuelles sur le développement de l'enfant ne sont pas prises en compte. J'aimerais approfondir tout ceci de manière professionnelle et poussée. Je suis très pencher bienveillance, montrssori, respect du rythme de l'enfant, développement de l'enfant ... Depuis la naissance de ma fille ce sont des recherches qui me passionnent. Dans le futur pourquoi pas enseigner mais tout d'abord je souhaite me former. La ou je pêche c'est que malgré mes recherches je ne sais pas comment m'y prendre et qu'elles sont les domaines de recherche vers lesquelles je pourrais m'orienter.
gloubynours Posté(e) 27 juin 2017 Auteur Posté(e) 27 juin 2017 Pourquoi dis tu bon courage ? Car il n'y a pas de poste ? Après je serais curieuse de connaître les différents domaines possibles
atéloum Posté(e) 27 juin 2017 Posté(e) 27 juin 2017 Salut Ma compagne est en train de terminer son doctorat recherche en sciences de l'éducation. Il y a deux types de thèse: celle financée par la région (payée 3 ans) et celle ou tu es juste dirigé par HDR. Pour la première, le nombre de places est limité, il faut postuler et être sélectionné ou recandidater l'année d'après ; Pour la deuxième, il faut que l'HDR trouve ton sujet intéressant pour qu'il accepte de t'encadrer. Suffit juste de postuler après un M2 avec un dossier béton, mais avec la fusion des régions, le budget a été pas mal grignoté sur les thèses financées... D'un point de vue personnel, la thèse c'est super pour bosser un thème qui nous plait, mais il est rare de la réussir en seulement 3 ans (mes exemples montrent plutôt 4 à 6 ans) et elle isole du "monde extérieur". La deuxième difficulté, c'est l'employabilité avec une thèse: trop diplômé, trop spécialisé... Les postes d'ATER en université sont peu attirants, il faut postuler dans toute la France pour trouver un poste, et il faut une carrière entière pour atteindre le niveau HDR (habilité à diriger des recherches)... J'ai un pote prof de sport qui fait sa thèse non financée à côté de ça, c'est une option possible aussi si c'est un sujet qui te tient à cœur.
Argon Posté(e) 28 juin 2017 Posté(e) 28 juin 2017 Le 27/06/2017 à 22:13, gloubynours a dit : je souhaite progresser vers le doctorat recherche éducation ? Il y a-t-il un doctorat à la suite du master meef ? Il n'y a pas de doctorat spécifiquement MEEF, mais le master MEEF ouvre formellement la porte à un doctorat en sciences de l'éducation. Formellement seulement, parce que la soi-disant initiation à la recherche de ces masters est, de notoriété publique, une vaste fumisterie. Si tu souhaites t'engager là-dedans, tu aurais probablement intérêt à prévoir de refaire un M2, par exemple en sciences de l'éducation : ce ne serait pas du temps perdu, si tu sais suffisamment où tu vas pour te mettre d'accord avec ton futur directeur de thèse pour que ton mémoire de master soit directement lié à ton sujet de thèse, et tu bénéficierais d'un encadrement un peu plus solide pour accompagner tes premiers pas dans la recherche. Le 27/06/2017 à 23:06, gloubynours a dit : Je pense sincèrement que certaines sciences actuelles sur le développement de l'enfant ne sont pas prises en compte. J'aimerais approfondir tout ceci de manière professionnelle et poussée. Cette remarque justifie en partie mon précédent commentaire : la recherche, a fortiori une thèse, ne consistent en aucun cas à partir d'un préjugé, "sincère" ou non, et à noircir du papier pour l'imposer. Elle soulève plusieurs problèmes. Le premier est évidemment la "prise en compte", ou non, de ces "certaines sciences actuelles". Un premier pas, évidemment après avoir précisé ton sujet et sérieusement focalisé ce bien flou "certaines", sera forcément de faire un état des lieux de la "prise en compte" des résultats auxquels tu penses dans le champ que tu te seras donné. On parle d'établir une "bibliographie" — c'est-à-dire, concrètement, d'une exploration aussi systématique que possible de tous les supports de recherche pertinents (revues scientifiques, ouvrages, thèses antérieures, etc.) pour déterminer ce qui est effectivement connu et pris en compte ou non, et les arguments qui justifient éventuellement ces choix. C'est en soi déjà un gros boulot, typiquement l'équivalent d'un (vrai) mémoire de (vrai) master recherche. Ce n'est qu'alors, si tu as effectivement pu établir que des résultats importants ne sont pas pris en compte sans raison valable, que tu pourras commencer à explorer les conséquences de leur introduction en sciences de l'édu. D'autre part, partir d'une conviction personnelle n'est pas rédhibitoire en soi, mais ça introduit un biais méthodologique qui peut, lui, être sérieusement problématique et disqualifier la scientificité de ta recherche. Il est donc essentiel, avant de t'engager dans une véritable recherche, de prendre du recul par rapport à tes propres intuitions, de dégager une problématique qui, elle, devra impérativement être neutre, et de construire une méthodologie d'autant plus incontestable que tu prêteras le flanc à un soupçon de pétition de principe. Le 27/06/2017 à 22:13, gloubynours a dit : La ou je pêche c'est que malgré mes recherches je ne sais pas comment m'y prendre et qu'elles sont les domaines de recherche vers lesquelles je pourrais m'orienter. Tu ne nous en dis pas assez pour qu'on puisse tenter de t'orienter mais, d'une part, il y a des chances que, vu ton parcours, tu ne sois bienvenu que dans un département de sciences de l'éducation (ton expérience de PE n'impressionnera pas des spécialistes de philologie grecque ou de physique quantique...) ; et, d'autre part, le choix d'un directeur de thèse à la fois intéressant et un tant soit peu disponible est beaucoup plus important que l'étiquette qu'on collera sur ton sujet. Là encore, la biblio est la clef : c'est en creusant un peu pour savoir qui a publié des choses pertinentes sur les sujets qui t'intéressent que tu pourras identifier le patron ou l'équipe qui pourront efficacement t'accompagner dans ton projet.
gloubynours Posté(e) 29 juin 2017 Auteur Posté(e) 29 juin 2017 Merci pour ces réponses Effectivement mon but n'est pas de convaincre selon une idée préconçue mais au contraire d'aller au bout de cette idée avec pour objectif d avoir toutes les cartes en main afin de vérifier ces hypothèses. Il y a 22 heures, Argon a dit : Si tu souhaites t'engager là-dedans, tu aurais probablement intérêt à prévoir de refaire un M2, par exemple en sciences de l'éducation : ce ne serait pas du temps perdu, si tu sais suffisamment où tu vas pour te mettre d'accord avec ton futur directeur de thèse pour que ton mémoire de master soit directement lié à ton sujet de thèse, et tu bénéficierais d'un encadrement un peu plus solide pour accompagner tes premiers pas dans la recherche. Cette remarque justifie en partie mon précédent commentaire : la recherche, a fortiori une thèse, ne consistent en aucun cas à partir d'un préjugé, "sincère" ou non, et à noircir du papier pour l'imposer. Elle soulève plusieurs problèmes. Le premier est évidemment la "prise en compte", ou non, de ces "certaines sciences actuelles". Un premier pas, évidemment après avoir précisé ton sujet et sérieusement focalisé ce bien flou "certaines", sera forcément de faire un état des lieux de la "prise en compte" des résultats auxquels tu penses dans le champ que tu te seras donné. On parle d'établir une "bibliographie" — c'est-à-dire, concrètement, d'une exploration aussi systématique que possible de tous les supports de recherche pertinents (revues scientifiques, ouvrages, thèses antérieures, etc.) pour déterminer ce qui est effectivement connu et pris en compte ou non, et les arguments qui justifient éventuellement ces choix. C'est en soi déjà un gros boulot, typiquement l'équivalent d'un (vrai) mémoire de (vrai) master recherche. Ce n'est qu'alors, si tu as effectivement pu établir que des résultats importants ne sont pas pris en compte sans raison valable, que tu pourras commencer à explorer les conséquences de leur introduction en sciences de l'édu. Mon idée première serait d'apprendre à l'enfant à apprendre de manière autonome tout en respectant son rythme. Mes sources pour l'instant sont Maria Montessori, Céline Alvarez, Alexander Sutherland Neill. Je ne cherche pas à impressionner je souhaite uniquement me former d avantage je souhaite confirmer ou infirmer mes idées de manière professionnelle et encadrée. Ceci dit je n'ai pas milles ans devant moi. Mère de famille je peux me permettre de reprendre des études mais je dois malgré tout subvenir au besoin de ma famille. Je n'ai pas compris l'intérêt de refaire une année de master sciences de l'éducation. Il est vrai que l'époque de mon master mon mémoire n'a rien à voir avec mes envies actuelles. Si j'ai bien compris ce serait à partir de cette année supplémentaire que je trouverais un directeur de thèse. Est ce bien cela ? Pour le financement ou un congé formation , malgré mes recherches je suis un peu perdue car peu d'informations trouvées sur le net. Si qqun peut de fournir quelques pistes j en serait enchantée 😉. Merci
Argon Posté(e) 29 juin 2017 Posté(e) 29 juin 2017 Il y a 4 heures, gloubynours a dit : je souhaite uniquement me former d avantage (...) Ceci dit je n'ai pas milles ans devant moi. La norme officielle, pour une thèse bien menée à temps plein, est entre 3 et 4 ans après le M2, et avec un financement spécifique. Cela dit, en sciences humaines, on en rencontre beaucoup qui dérapent sur 6 ou 8 ans, voire ne sont jamais soutenues, faute d'encadrement décent de doctorants livrés à eux mêmes et qui finissent par se décourager. Il y a 4 heures, gloubynours a dit : Pour le financement ou un congé formation , malgré mes recherches je suis un peu perdue car peu d'informations trouvées sur le net. Si qqun peut de fournir quelques pistes j en serait enchantée 😉. Il y a deux types principaux de financement : d'une part, le contrat doctoral, de 3 ans renouvelable une année, et qui est attribué aux meilleurs étudiants des masters recherche sérieux (le nombre de contrats dont elle dispose est d'ailleurs une assez bonne mesure de la qualité d'une école doctorale...) ; le candidat est alors libre, dans certaines limites, de choisir son sujet et son équipe d'accueil. Et d'autre part, les financements sur projet, proposés par des chercheurs pour venir les aider sur une thématique de recherche particulière. Mais il ne faut pas rêver, les deux sont assez difficiles à obtenir en sciences de l'édu. En ce qui concerne les congés-formation pour préparer une thèse, le MEN ne les accorde pas très facilement, et privilégie fortement les demandes d'agrégés. Il y a 4 heures, gloubynours a dit : Je n'ai pas compris l'intérêt de refaire une année de master sciences de l'éducation. Il est vrai que l'époque de mon master mon mémoire n'a rien à voir avec mes envies actuelles. Si j'ai bien compris ce serait à partir de cette année supplémentaire que je trouverais un directeur de thèse. Est ce bien cela ? Au risque d'être un peu caricatural (et sans te connaître : mon avis ne vaut donc que ce qu'il vaut, c'est-à-dire pas grand chose !), tu semble enthousiaste et motivé, ce qui est évidemment un très bon point, mais sans aucune formation à la recherche, ni a fortiori aucune expérience en la matière. Sauf exception rarissime, le mémoire demandé pour un master MEEF ne constitue pas une référence sérieuse. Il y a donc fort peu de chances que ta candidature, en l'état, intéresse des chercheurs sérieux. Il ne te serait sans doute pas impossible de trouver un cheval de retour en mal de prime d'encadrement doctoral, qui ne fait plus de recherche lui-même depuis des années mais a les galons qu'il faut, pour accepter "d'encadrer" ta thèse — c'est-à-dire de te consacrer une demi-heure par an au moment de signer ta réinscription ; mais un "vrai" directeur de thèse, probablement pas. Tu ne saurais d'ailleurs pas forcément faire la différence, à ce stade... Suivre un M2 "recherche" te permettrait non seulement de rafraîchir tes connaissances, mais aussi de t'initier aux techniques de recherche, de rencontrer des universitaires et d'identifier ceux avec lesquels tu pourrais avoir envie de travailler. Du point de vue d'un possible directeur de thèse, ce serait une preuve concrète du sérieux de ta démarche et du fait que tu es bien conscient que la recherche est un métier, qui ne s'improvise pas. Ensuite, de deux choses l'une : soit ton M2 se passe bien, y compris du point de vue du projet de recherche, et tu auras une chance de postuler à un contrat doctoral et de poursuivre en thèse, éventuellement sur le même sujet ; soit il ne se passe pas bien, les profs qui commencent à te connaître estiment que tu n'es pas vraiment fait pour ça, et tu n'auras "perdu" qu'un an, plutôt que de t'en apercevoir trop tard, après cinq ou six ans d'investissement...
sophsoph Posté(e) 29 juin 2017 Posté(e) 29 juin 2017 Je confirme les propos d'Argon. La recherche, sur papier, cela peut faire très envie, mais c'est compliqué à mener avec une vie de famille.. même sans, on n'a l'impression de ne faire que ça et on se sent parfois bien seul face à la montagne de travail à accomplir. Et faire un M2 recherche est en effet vraiment la meilleure façon se lancer dans la recherche et ne pas tomber de haut par rapport à ce qu'on peut en imaginer. J'ai fait une démarche un peu inverse puisque j'ai passé un DEA en sciences de l'éducation, puis j'ai commencé une thèse (on m'avait promis un financement qui n'est jamais vraiment arrivé) et au bout de deux ans, j'ai compris que je ne pourrais pas passer encore 3 ou 4 ans de la sorte. Même si c'est passionnant. Lis-tu l'anglais? Pour la bibliographie, il vaut mieux s'orienter vers des ouvrages scientifiques ou des revues qui ne soient pas de la vulgarisation. De plus, la disponibilité est un élément important. Outre la masse de travail que l'écrit et la recherche représentent, il est bon pour avancer de se "vendre" un peu en participant à des articles, des colloques, etc...
Gutenberg92 Posté(e) 2 août 2018 Posté(e) 2 août 2018 Up, je recherche quelques renseignement également sur la répartition du temps de travail, faisabilité et caetera ... :)
Argon Posté(e) 2 août 2018 Posté(e) 2 août 2018 il y a une heure, Gutenberg92 a dit : je recherche quelques renseignement également sur la répartition du temps de travail, faisabilité et caetera ... Il n'y a que des cas particuliers.
Gutenberg92 Posté(e) 2 août 2018 Posté(e) 2 août 2018 il y a 4 minutes, Argon a dit : Il n'y a que des cas particuliers. Ben ça tombe bien, je cherche juste à savoir comment cela s'est passé pour certains ...
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