El Popo Posté(e) 25 juillet 2017 Posté(e) 25 juillet 2017 Mais... si ses difficultés sont telles que l'intégralité du programme de français-maths de CE2 ne lui est pas accessible, pourquoi dans ce cas ne pas avoir prévu un maintien ? Qu'il ait besoin de soutien en numération, ou de venir consolider la lecture-déchiffrage, pourquoi pas, mais TOUT le programme de français-maths, c'est qu'il y a quand même quelque chose de plus qu'une difficulté précise et passagère... non ? Et dans ce cas, si l'on s'en tient aux textes, ce type d'action ne peut pas s'inscrire dans un PPRE, celui-ci devant fixer des mobilisations pour chacun des acteurs, une échéance précise, et des critères d'évaluation de l'action menée : là, on parle carrément de faire l'essentiel de son temps et de ses apprentissages dans la classe du dessous... On sort clairement du champ du PPRE, je trouve. Après, je connais des IEN qui pourraient interpréter cela comme un maintien déguisé, surtout si cette procédure a été envisagée (et refusée). Malgré le décret de l'ours cité plus haut, je doute qu'un PE ou un directeur soit légitime à passer au-dessus d'un refus de la CDOE concernant une demande de maintien : c'est quand même chaud. Mais là, je ne fais que supposer, car je ne sais pas quel est le parcours de cet élève.
oOYaYaOo Posté(e) 25 juillet 2017 Posté(e) 25 juillet 2017 Et bien oui c'est un élève en très grande difficulté (pas tout à fait lecteur et en maths disons niveau CP). Un maintien ?? Et bien tout simplement parce que notre IEN refuse sauf dossier mdph (et encore ). Cet enfant est suivi en CMP et nous avons fait un dossier mdph cette année avec la famille. Nous devrions avoir une réponse à la rentrée normalement. D'après notre psy ça sera une orientation qui sera proposée (ulis a priori). En attendant il faut bien l'aider à avancer un peu. Les après-midi il sera dans sa classe pour faire le reste du programme avec les CE2 mais de façon adaptée. Et un PPRE c'est nécessaire à chaque fois que l'On pense qu'un enfant n'atteindra pas le palier du socle machin truc non ? Et tu parles de quel texte concernant le PPRE ?
El Popo Posté(e) 26 juillet 2017 Posté(e) 26 juillet 2017 Le cas semble assez sérieux, s'il est question d'une orientation ULIS... Indépendamment de la volonté de l'IEN, un dossier de maintien a-t-il été déposé quand même ? Et non, le PPRE ne s'applique pas à toutes les situations. Le texte le précise bien : Citation Le programme personnalisé de réussite éducative (PPRE) insiste dans sa dénomination même sur la dimension de programme : il est constitué d’une action spécifique d’aide et, le cas échéant, d’un ensemble d’autres aides coordonnées. Pour en garantir l’efficacité, cette action spécifique est intensive et de courte durée. La vocation du PPRE est tout autant de prévenir la difficulté que de la pallier. Sa mise en œuvre est assortie d’un système d’évaluation permettant de dresser un état précis des compétences acquises par l’élève au regard des objectifs à atteindre à la fin du cycle et de les situer au regard des exigences du socle commun. La référence du texte (voir également le guide pratique sur Eduscol, très bien fait) : http://www.education.gouv.fr/bo/2006/31/MENE0601969C.ht Bref, dans le cas de votre élève, le PPRE ne me semble pas invocable comme dispositif d'adaptation. Il y avait eu ce cas dans mon ancienne école : un élève en important retard d'apprentissages en fin GS, officiellement passé en CP mais dans les faits, faisant une 2e GS... (alors que demande de maintien posée et refusée). L'IEN n'a pas du tout aimé lorsque cela lui est revenu aux oreilles : courrier officiel de rappel à l'ordre concernant les procédures et décisions à respecter, assorti du petit coup de fil qui va bien.
oOYaYaOo Posté(e) 26 juillet 2017 Posté(e) 26 juillet 2017 Je comprends, en effet c'est un cas sérieux. Le PPRE a pour but (selon notre IEN ) de faire état de tout ce qui est mis en place pour aider un élève en difficulté. De faire un bilan des actions (en classe mais aussi à l'extérieur ) puisqu'on en a parlé avec la personne qui le suit au cmp et qui trouvait cela intéressant d'essayer ce dispositif. Le faire venir dans ma classe sera un "essai" sur la 1ere période. Donc une courte durée avec processus d'évaluation et équipé éducative prévue vers Toussaint pour faire le point. Ce n'est pas le sujet ici donc je ne vais oas m'étaler mais concernant le maintien nous avons le même avis que notre IEN. Nous ne sommes pas favorables à cela. D'autant que pour la relation avec la famille je pense que ça aurait compliqué les choses et notre priorité cette année était que les parents montent un dossier mdph. C'était pour nous le plus important. Donc nous n'avons pas fait de proposition de maintien.
GdM Posté(e) 26 juillet 2017 Posté(e) 26 juillet 2017 Il y a 6 heures, El Popo a dit : Indépendamment de la volonté de l'IEN, un dossier de maintien a-t-il été déposé quand même ? Euh plus possible, le dernier décret dit bien que c'est à l'IEN que revient le dernier mot : "Article 3 - L'article D. 321-6 du même code est remplacé par les dispositions suivantes : « À titre exceptionnel, le redoublement peut être décidé pour pallier une période importante de rupture des apprentissages scolaires. Il fait l'objet d'une phase de dialogue préalable avec les représentants légaux de l'élève. La décision de redoublement est prise après avis de l'inspecteur de l'éducation nationale chargé de la circonscription du premier degré. En cas de redoublement, un dispositif d'aide est mis en place, qui peut s'inscrire dans un programme personnalisé de réussite éducative. Aucun redoublement ne peut intervenir à l'école maternelle, sans préjudice des dispositions de l'article D. 351-7. »Décret n° 2014-1377 du 18-11-2014 - J.O. du 20-11-2014
Moustache Posté(e) 26 juillet 2017 Posté(e) 26 juillet 2017 il y a 29 minutes, GdM a dit : (...) La décision de redoublement est prise après avis de l'inspecteur de l'éducation nationale chargé de la circonscription du premier degré. (...) je n'en ai pas la même lecture : "après avis de l'IEN" ça ne veut pas dire que c'est lui qui décide... De même le directeur répartit les élèves après avis du conseil des maitres, il n'en reste pas moins que c'est le directeur qui décide. On retrouve la même formule, dans "le maire, après avis du conseil d'école, décide... etc... " au final, c'est lui qui décide aussi. Après, ok, il faut pouvoir assurer un choix contraire à celui de l'IEN
GdM Posté(e) 26 juillet 2017 Posté(e) 26 juillet 2017 En formation de directeur, on nous a bien dit que "avis" voulait dire que c'est lui qui décide. Mais après, certaine IEN font plus de zèle que d'autres...
El Popo Posté(e) 26 juillet 2017 Posté(e) 26 juillet 2017 @oOYaYaOo je comprends ton point de vue. A titre personnel, je ne suis pas non plus favorable aux maintiens, surtout s'ils représentent un pis-aller à une prise en charge spécialisée sur laquelle tout le monde s'accorde... Mais là, si ton IEN est ok, et qu'une ULIS est programmée à court terme pour cet élève, je dirais faites au mieux dans l'intervalle, dans l'intérêt de l'enfant, en mettant de côté l'aspect formel et administratif des choses...
oOYaYaOo Posté(e) 26 juillet 2017 Posté(e) 26 juillet 2017 C'est exactement cela. Du coup pour ce genre décloisonnement qui est assez important étant donné les horaires il passera plus de temps dans ma classe que dans la sienne vous pensez qu'il faut en parler à l'IeN ? Même si tout les membres sont d'accord pour le faire ? Cela ne peut-il pas engager seulement notre responsabilité ?
El Popo Posté(e) 21 août 2017 Posté(e) 21 août 2017 Ah, ça y est, j'ai retrouvé le document précisant les horaires ! => Extrait du BO n° 12 du 21 mars 1991 et spécial n° 9 du 3 octobre 1991, p. 32. NOTE SERVICE - 11 mars 1991 (horaires decloisonnement).pdf
juliette94 Posté(e) 7 août 2021 Posté(e) 7 août 2021 Bonjour, je remonte un vieux sujet qui m'intéresse aujourd'hui. J'arrive dans une école qui décloisonne l'histoire et la géographie pour deux classes de CM1-CM2. Cela fait à peu près 1h45 de décloisonnement et cela concerne deux PES et moi. Ma question: les PES ont-ils le droit de décloisonner? Deux collègues dont la directrice me confirment que c'est ok. Je m'interroge aussi sur le double niveau, mais bon. Merci pour votre réponse.
gihem Posté(e) 7 août 2021 Posté(e) 7 août 2021 Je ne vois pas ce qui empêcherait un PES de participer à un décloisonnement.
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