nonau Posté(e) 23 juillet 2017 Posté(e) 23 juillet 2017 Tout comme un jour ils s'attaqueront aux 5 semaines de congés payés...
André Jorge Posté(e) 23 juillet 2017 Posté(e) 23 juillet 2017 Et maintenant les vacances... Citation Jean-Michel Blanquer : "On doit se poser la question de la durée des vacances scolaires" [...] Le ministre de l'Éducation nationale estime que la durée des vacances scolaires est "un sujet plus important que celui du rythme hebdomadaire". http://www.europe1.fr/societe/jean-michel-blanquer-on-doit-se-poser-la-question-de-la-duree-des-vacances-3395480#xtor=CS1-16
abel27 Posté(e) 23 juillet 2017 Posté(e) 23 juillet 2017 Par contre se poser la question de la rémunération, ça ne leur effleure pas l'esprit. Ils me font vraiment vomir.
HappyPomme Posté(e) 23 juillet 2017 Posté(e) 23 juillet 2017 il y a 7 minutes, abel27 a dit : Par contre se poser la question de la rémunération, ça ne leur effleure pas l'esprit. Ils me font vraiment vomir. Ah si si, mais à la baisse
Yuuko Posté(e) 23 juillet 2017 Posté(e) 23 juillet 2017 Toucher aux vacances tout de suite je n'y crois pas, rentrée 2017, nouveau test du passage à 4 jours, généralisation à la rentrée 2018 (à quelques exceptions près) et rentrée 2019, après des études implacables sur le niveau scolaire des petits français et leurs journées trop chargés, une seule solution pour sauver le naufrage : raccourcir les vacances scolaires. Et voilà comment on colle à "son" calendrier.
Argon Posté(e) 24 juillet 2017 Posté(e) 24 juillet 2017 Le 23/07/2017 à 09:33, prof désécol a dit : Que penser de cette affirmation "le vrai ennemi du service public, c’est l’égalitarisme" ? En matière d'instruction publique, ça me semble une évidence. Pour moi, il y a deux façons d'aborder la chose : — du point de vue sociétal, où son objectif de service public consiste à former la prochaine génération de citoyens et de professionnels, et dans une moindre mesure à fournir des indicateurs raisonnables du niveau de formation de chacun. Or l'effet général de l'approche égalitariste, on le constate tous les jours, est le nivellement par le bas et la perte de sens des diplômes. Ca vaut évidemment d'abord pour le bac, mais même un bac +5 n'est plus ni une garantie d'emploi, ni même celle que le diplômé maîtrise la grammaire, l'orthographe et les mathématiques élémentaires... De plus en plus, le principal "service public" assuré par l'enseignement supérieur est de soulager les statistiques de Pôle Emploi en offrant aux jeunes un statut provisoire plus prestigieux. — du point de vue individuel, l'objectif est de permettre à chacun de progresser et de se former autant qu'il le peut. Or nous savons tous que l'approche égalitariste, qui "intègre" dans la plupart des classes des gamins qui n'en ont pas le niveau, pour tout un tas de raisons, induit le plus souvent une limitation de l'ambition globale et un renoncement à pousser les meilleurs dans leurs retranchements pour les forcer à progresser (et je ne parle pas des cas exceptionnels, mais du premier quart ou du premier tiers de chaque classe...). 1
nonau Posté(e) 24 juillet 2017 Posté(e) 24 juillet 2017 il y a une heure, Argon a dit : En matière d'instruction publique, ça me semble une évidence. Pour moi, il y a deux façons d'aborder la chose : — du point de vue sociétal, où son objectif de service public consiste à former la prochaine génération de citoyens et de professionnels, et dans une moindre mesure à fournir des indicateurs raisonnables du niveau de formation de chacun. Or l'effet général de l'approche égalitariste, on le constate tous les jours, est le nivellement par le bas et la perte de sens des diplômes. Ca vaut évidemment d'abord pour le bac, mais même un bac +5 n'est plus ni une garantie de d'emploi, ni même celle que le diplômé maîtrise la grammaire, l'orthographe et les mathématiques élémentaires... De plus en plus, le principal "service public" assuré par l'enseignement supérieur est de soulager les statistiques de Pôle Emploi en offrant aux jeunes un statut provisoire plus prestigieux. — du point de vue individuel, l'objectif est de permettre à chacun de progresser et de se former autant qu'il le peut. Or nous savons tous que l'approche égalitariste, qui "intègre" dans la plupart des classes des gamins qui n'en ont pas le niveau, pour tout un tas de raisons, induit le plus souvent une limitation de l'ambition globale et un renoncement à pousser les meilleurs dans leurs retranchements pour les forcer à progresser (et je ne parle pas des cas exceptionnels, mais du premier quart ou du premier tiers de chaque classe...). On "intègre" plus, on "inclue"... On inverse la logique. Non pas dans un soucis "égalitariste"; mais financier plutôt...
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