la classe exceptionnelle réservée au privé!!!!

[jeanounette]

Il y a 2 heures, bab33 a dit :

Le ppcr, la semaines des 4 jours et demi, ...

je ne parle pas des vrais syndicats qui défendent le peuple, mais ceux béni oui oui qui disent amen á tout

Avec ça ils ont défendu leurs intérêts ? J'ai du mal à comprendre .

Qu'on soit déçus de la position de certains ok mais de là à dire qu'ils en tirent un intérêt ...

Encore une fois , les syndicats ça n'existe pas , il n'y a que des syndiqués . Et quand il y en a trop peu ,et en plus parmi eux pas assez de militants sur le terrain , il ne faut pas s'étonner si on n'obtient rien, si on perd des acquis ou si certains dirigeants ronronnent au chaud dans leurs places .

Si les collègues ne sont pas satisfaits des majoritaires il faut qu'ils investissent les autres syndicats . Mais en fait la vérité c'est que pour les problèmes "individuels" (mutation , affectation , ...) les majoritaires font bien le job et c'est la seule chose qui intéresse les collègues qui souvent se syndiquent la première année puis laisse tomber car il se fiche du collectif jusqu'au jour où ils se rendent compte que ça peut aussi avoir des conséquences sur eux .

Je ne comprends pas que les collègues ne réalisent pas qu'en se regroupant on est plus forts et qu'en s'isolant on s'affaiblit . Une cotisation syndicale est déductible à 66% des impôts , on ne prend pas un grand risque en se syndiquant , on risque juste de rencontrer des collègues, de discuter , d'échanger et de lutter pour défendre nos conditions de travail 

[gribouille93]

Il y a 2 heures, jeanounette a dit :

Une cotisation syndicale est déductible à 66% des impôts

Vrai et faux "en même temps".

 - 66 % si tu déclares tes impôts en déduisant de tes revenus les forfaits "frais professionnels" 

- proche de 0 % si tu déduits tes "frais réels" car tu dois inclure le montant de cette cotisation à ces frais.

et quand on roule 80 kms et plus pour aller au boulot, on déclare les "frais réels".

 

[ronin]

Moi je veux bien que l'on critique les syndicats, c'est indispensable de se remettre en cause. Mais les syndicats c'est nous. Donc, vous faites quoi ? le Snuipp vous a trahit ? le Se-Unsa est trop mou ? et bien investissez des syndicats plus petits ou plus combattifs, ce n'est pas ce qui manque : la CGT, FO, Sud, le Snalc. Ou créez un nouveau mouvement. Parce que tous les syndicats manquent de militants prêts à se faire suer à défendre des dossiers techniques, à aller au rectorat ou au tribunal administratif.

Quand on fait appel à la grève, ça suit pas. Si on lance une pétition, on nous répond que ça sert à rien. On fait une manif un samedi, on nous dit que c'est nul. On lance un boycott des examens ? personne ne suit. Et quand il s'agit d'aller en quatrième vitesse au ministère pour regarder un dossier pendant les vacances, on a pas des masses de volontaires.

Par ailleurs, le ministère connaît très bien les taux de vote aux élections syndicales, le taux de syndicalisation et sait qu'en réalité, dans son ensemble la profession roupille gentiment. Donc, gauche ou droite c'est la même chose, c'est Bercy qui commande et il peuvent passer en force, ils sont tranquilles. Sans compter que nous sommes détestés par une partie importante de la population qui se réjouit des coups que nous prenons.

La profession est extrêmement divisé et il n'y a pas de mots d'ordre commun. On parle, maintenant, des salaires mais pendant des décennies la profession se foutait de l'argent et réclamait des postes, d'abord des postes, toujours des postes. Dans les années 90 quand il y avait encore des marges budgétaires les majoritaires ont toujours choisi les postes plutôt que les salaires. Ici même, pendant les élections, la priorité était donnée aux postes. Et bien l'accent est mis sur les postes et pas sur les salaires. Durant les années 90 les autres catégories A ont été revalorisées. Pas les enseignants. Parce que c'était le choix de la majorité. Il ne nous reste qu'à changer ça. Ou alors se taire.

[Piscadori]

Ronin, je parlerai seulement sur ce point car les boybotts, pétitions, je fais : Quand on fait appel à la grève, ça suit pas.

 

Les grèves sont seulement sur un jour, c'est inutile.

Ce que je préconise : des grèves jusqu'à obtention de ce qui est demandé, mais il ne faut pas demander tout en même temps, car ensuite les revendications deviennent illisibles. 1er mouvement de grève, 2 revendications. 2ème mouvement, deux autres. 3ème mouvement, etc etc

Et il faut bloquer réellement la vie collective, pas un rectorat, on ne gène personne.

 

Quand le gouvernement comprendra le fonctionnement, il n'y aura même plus besoin de faire grève, car il saura qu'il perdra.

 

Et au passage, dès la première grève, il faut négocier pour les jours de paie perdu, car si le gouvernement utilise ce levier, il suffit de se déclarer non gréviste. De ne pas faire remonter les tableaux... En espérant qu'il n'y ait pas de collabos.

[ronin]

Moi je veux bien mais même sur des grosses réformes, même avec des appels communs à plusieurs syndicats, on a moins de 15 % des enseignants qui bougent, quand c'est pas 10 ou 5%. Et, même en interne on nous reproche de faire grève. On nous dit que ça sert à rien, que ça coûte cher pour rien.

 

Franchement, je vais être franc et brutal mais je crois que, globalement, la profession n'est pas si malheureuse et n'est pas prête à bouger. Le ministère le sait et même s'ils ne sont pas assez bêtes pour nous le dire franchement, ils se marrent tranquillement. Nous ne sommes pas soutenus, du tout, par le pays. Si les syndicats sont faibles c'est parce que seulement 3 à 5 % de la profession se sent concernée et est prête à bouger. Et ça, ça fait trente ans que le ministère le sait. Donc, gauche ou droite ils nous font ce qu'ils veulent. Prenons une réforme récente qui suscite une grosse opposition : la réforme du collège. Les deux plus gros syndicats du secondaire sont contre : le Snes et le Snalc. Mais également CGT, FO et Sud. Les 5 ont manifesté, fait des pétitions, etc. Résultat ? rien. Najat ne les a même pas reçus ! on a fait une manif les samedi à Paris pour ne pas perdre d'argent et pour que les parents nous rejoignent. Résultat : 15 000 personnes dans la rue en comptant quelques familles. Une misère. Le Snalc a appelé au boycott de la surveillance et de la correction du brevet, presque personne n'a suivi et on les a traités d’extrémistes.

 

Donc le ministère est peinard. Ils peuvent geler les salaires, nous taper sur la tronche tant qu'ils veulent, nous fliquer de plus en plus, broyer les stagiaires, diffamer un collègue pour trois dessins, peu de gens bougent.

 

Franchement, j'ai parfois envie de baisser les bras. Puisque les syndicats sont nuls et ne comprennent rien, j'ai bien envie de laisser ma place.

[ronin]

Tant que la profession aura une logique de bonne sœur et pas de salariés, on se fera écraser.

[fararden]

il y a 21 minutes, isabelle478 a dit :

Un tiers des collègues ont voté à DROITE avec Macron et la plupart d'entre eux s'en plaignent désormais.

Il y a eu des générations qui se sont levées. Faisons de même.

Parce que cela aurait été différent si ce tiers aurait voté qui d'après toi ? Le pen ? Mélenchon ? Hamon? Fillon ?

[fararden]

Parlons en de la politique de peillon, hamon, belkacem... niveau conditions de travail des pe, on peut les remercier et tout particulièrement peillon ( les pe ne bossent pas pour l'argent..,)

[fararden]

Ce n'est pas le sujet du post , on en a longuement débattu pendant les élections. Je pense faire partie de ces citoyens viscéralement de gauche qui ont été plus que déçus par la politique sociale, éducative de hollande. Voter macron au deuxième tour, oui je l'ai fait , parce que je suis républicaine avant d'être fonctionnaire avant tout.  Je regrette et j'ai très peur des intentions de notre ministre. Voilà. Je ne cherche pas à faire des polémiques ni à avoir le dernier mot  mais je trouve gonflé de s'en prendre aux 1/3 des  pe ( où sortent ces chiffres. ) qui ont voté  Macron. pour ce qui est de la classe exceptionnelle, vous trouvez que c'était une bonne idée de gauche ????

[nonau]

Il y a 15 heures, fararden a dit :

Parce que cela aurait été différent si ce tiers aurait voté qui d'après toi ? Le pen ? Mélenchon ? Hamon? Fillon ?

Je pense que s'ils avaient voté FI ou Hamon oui ça aurait changé....La politique de Macron est celle du Medef et de la Commission Européenne donc des grands lobbys bancaires et industriels.

Le Pen: no comment ça ratisse à tous les étages: des groupuscules homophobes et nazi aux petits ouvriers...On connait la tactique.

Fillon: un homme qui représente aussi les lobbys, hors sol, anti-fonctionnaire (comme Macron), destructeur de toutes les avancées sociales obtenues par nos aïeux.

 

 

[Samuel24]

C'est surtout la faute à ceux qui disaient "mais non, c'est pas de la gauche ça". Bah maintenant, on voit la différence, moi je préférais avant, mais il y a eu peu de soutien. Mais c'est un peu tard...

[nonau]

Il y a 15 heures, Samuel24 a dit :

C'est surtout la faute à ceux qui disaient "mais non, c'est pas de la gauche ça". Bah maintenant, on voit la différence, moi je préférais avant, mais il y a eu peu de soutien. Mais c'est un peu tard...

Avant? Peillon NVB....Ceux qui ont mis en place l'inclusion scolaire sans moyen pour détruire les classes spécialisées? Ceux qui ont modifié nos ORS pour baliser le chemin de Macron et de ses futures "réformes"? Ceux qui ont mis en place le PPCR passé en force pour détruire le statut et nous envoyer quelques miettes pour qu'en 2020 on soit autant payé qu'en 2010...?

Ceux qui ont interdit le redoublement, passé des accords avec microsoft, les lobbys du sucre..., qui n'ont pas été capables de remettre une formation digne de ce nom...

Alors pour moi avant c'était pareil...C'est le juste prolongement des choses, il n'y a qu'à lire les directives européennes...