titi1982 Posté(e) 1 novembre 2017 Posté(e) 1 novembre 2017 Bonjour je suis à la recherche de poésies sous diverses formes : haîkus, sonnets, calligrammes et autres. L'objectif étant de faire découvrir différentes formes de poésies afin d'en choisir une pour écrire. Si vous avez des exemples je prends merci!
Torque Posté(e) 1 novembre 2017 Posté(e) 1 novembre 2017 Poésies pour le cycle 3 Au crépuscule Bonsoir doux amour Comme disait Shakespeare Bonsoir mon petit pote Comme disait Jules Bonsoir bonsoir mon père Comme disait l'enfant de choeur Bonsoir vieille noix Comme disait l'enfant de choeur Bonsoir mon chou Comme disait le jardinier Bonsoir les enfants Comme disent les enfants Ariane bonsoir ma soeur Comme aurait dit Racine Bonsoir mon trésor Comme disent les banquiers Bonsoir ma cocotte Comme dit la fermière Bonsoir mon loup Comme dit la bergère Bonsoir bonsoir bonsoir Comme disent les inconnus Mille bonsoirs de bonsoirs Comme disent les militaires Les nourrices et les chaisières Bonsoir tout le monde Comme tout le monde dit Philippe Soupault Activités de création à partir de Bonjour, Salut, Au revoir.... "Ta mère", le succès de librairie d'une insulte ritualisée "Ta mère" n'est qu'une compilation des vannes commençant par "Ta mère, elle est tellement [ pauvre ou vieille ou moche ] que ... " et se terminant par toutes les variantes possibles et imaginables. Le succès est tel qu'au mois d'octobre doit sortir un troisième tome. Des produits dérivés de "Ta mère" viennent d'être mis sur le marché ou sont en cours de conception : des chewings-gums, des casquettes, des T-shirts, des jeans, et même des petites poupées parlantes, prévues pour Noël, représentant des rappeurs, des blacks et des beurs, qui débiteront quatre minutes de "Ta mère". Aux Etats-Unis, le phénomène des insultes ritualisées dirigées contre un parent a été étudié dès 1939. Le phénomène a traversé l'Atlantique il y a quelques années. "Avant, c'était en anglais. Il y en a même eu en arabe. On s'amuse à en sortir pendant des heures", raconte Younes, vingt-trois ans, qui pratique les "Ta mère" depuis des années dans sa cité de Corbeil. Des cités, les "Ta mère" sont passées aux cours de récréation il y a environ un an, lorsque les Guignols les ont médiatisées ( Les fans ont retenu : "Ta mère, elle chausse du deux." ) Marie-Pierre Subtil Le Monde 02/09/95 Voici un travail de création par des CM2 à la manière de "Ta mère" : Moi, pourquoi pas ? Moi, je suis tellement gros Que je roule en tonneau, En écrasant les vélos. Moi, je suis tellement mince Qu'on m'habille avec des pinces. Moi, j'ai tant de peine Que je fais peur à la reine. Moi, j'ai tant de joie Qu'on me prend pour un roi. Moi, je suis si dangereux Que j'en suis malheureux. Moi, je suis si prudent Que je ne sors pas mes dents. Moi, je deviens si sage Que je fais peur aux images. Moi, je serai si téméraire Que j'affronterai les horaires. Vous, vous êtes si attentifs Que vous ne sentez plus vos tifs. Nous, nous cherchons la suite Mais les carottes sont cuites. Ce qui est comique Savez-vous ce qui est comique ? Une oie qui joue de la musique, Un pou qui parle du Mexique, Un bœuf retournant l'as de pique, Un clown qui n'est pas dans un cirque, Un âne chantant tout un cantique, Un loir champion olympique. Mais ce qui est le plus comique, C'est d'entendre un petit moustique Répéter son arithmétique. Maurice Carême Inventer à partir de : fantastique, triste, ... Chanson pour les enfants, l'hiver Dans la nuit de l'hiver, Galope un grand homme blanc. C'est un bonhomme de neige Avec une pipe en bois, Un grand bonhomme de neige Poursuivi par le froid. Il arrive au village. Voyant de la lumière, Le voilà rassuré. Dans une petite maison, Il entre sans frapper, Et pour se réchauffer, S'assoit sur le poêle rouge, Et d'un coup disparaît Ne laissant que sa pipe Au milieu d'une flaque d'eau, Ne laissant que sa pipe Et puis son vieux chapeau. Jacques PREVERT Poésie donnant d'excellents résultats dans le cadre des activités théâtrales. Tant de temps Le temps qui passe le temps qui ne passe pas le temps qu'on tue le temps de compter jusqu'à dix le temps qu'on n'a pas le temps qu'il fait le temps de s'ennuyer le temps de rêver le temps de l'agonie le temps qu'on perd le temps d'aimer le temps des cerises le mauvais temps et le bon et le beau et le froid et le temps chaud le temps de se retourner le temps des adieux le temps qu'il est bien temps le temps qui n'est même pas le temps de cligner de l'oeil le temps relatif le temps de boire un coup le temps d'attendre le temps du bon bout le temps de mourir le temps qui ne se mesure pas le temps de crier gare le temps mort et puis l'éternité Philippe SOUPAULT Poésie à dire à 2 (ou plus). Cortège Un vieillard en or avec une montre en deuil Une reine de peine avec un homme d'Angleterre Et des travailleurs de la paix avec des gardiens de la mer Un hussard de la farce avec un dindon de la mort Un serpent à café avec un moulin à lunettes Un chasseur de corde avec un danseur de têtes Un maréchal d'écume avec une pipe en retraite Un canard à Sainte-Hélène avec un Napoléon à l'orange Un conservateur de Samothrace avec une victoire de cimetièreUn remorqueur de famille nombreuse avec un père de haute mer Un contrôleur à la croix de bois avec un petit chanteur d'autobus Un chirurgien terrible avec un enfant dentiste Et le général des huîtres avec un ouvreur de Jésuites. Jacques PRÊVERT Paroles Gallimard éd. Voir en grammaire. Patins à roulettes Bernard Lorraine Conquérants de l'asphalteQue la vitesse exalte,Nos clefs en bandoulière,Bardés de genouillères, De pin's et d'amulettes, Sur patins à roulettes, Bruyants météorites Dont les passants s'irritent, Espiègles funambules Des trottoirs à bitume Chevaliers de la glisse Qui fait notre délice, Quelquefois il arrive — Malheur à nos gencives ! — Qu'on ramasse une pelle En trente-six chandelles, Qu'on se prenne une bûche Sans avoir vu l'embûche, Qu'on morde la poussière En casquette à visière. Ah! seconde fatale Où soudain l'on s'étale ! Le quotidien aussi peut être source de poésie... Chat endormi Marc Alyn, L'Arche enchantée, poèmes pour enfants, Éditions de l'Atelier, 1979. N'éveillez pas le chat qui dort Car dans son sommeil il voyage Beaucoup plus loin que les nuages, Plus profond que les mines d'or. N'éveillez pas le chat qui songe Car c'est sa fonction ici-bas D'éclairer le chemin des anges Entre l'ici et l'au-delà. N'éveillez pas le chat qui pêche Dans les océans du dedans. Il capture au sein des eaux fraîches Les grands poissons phosphorescents. N'éveillez pas le chat qui chasse En rêve les rats de la nuit Ils nous dévoreraient sans lui,. Le chat qui rit dans ses moustaches. Pas besoin de grandes explications pour cette poésie qui semble correspondre à l'imaginaire des enfants. Le galet Éli Viné L'écharpe d'Iris Hachette 1990 Je serai roulé par la mer son jouet jusqu'à l'infini et poli luisant de lumière j'étincellerai dans la nuit Un enfant jouant sur la plage m'emportera comme un joujou Presse-papiers d'écolier sage je serai pour lui « le caillou » Mais je reviendrai dans ses rêves le hanter de sonorités : chevaux d'écume sur les grèves des manades hallucinées Alors je le verrai sourire dans la lumière du matin comme sourit un avenir dans les songes fous d'un gamin Une poésie qui plaît aux enfants quand on a pris le temps de leur expliquer les expressions. Le corbeau et le renard Maître corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : «Hé ! bonjour, monsieur du corbeau, Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.» À ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : « Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.» Le corbeau, honteux et confus, Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus. Jean de LA FONTAINE, Fables. Le renard et le corbeau ou si l'on préfère la (fausse) poire et le (vrai) fromage Or donc, Maître Corbeau,Sur son arbre perché, se disait: « Quel dommageQu'un fromage aussi beau,Qu'un aussi beau fromageSoit plein de vers et sente si mauvais.Tiens ! voilà le renard : je vais,Lui qui me prend pour une poire,Lui jouer, le cher ange, un tour de ma façon.Ça lui servira de leçon ! »Passons sur les détails, vous connaissez l'histoireLe discours que le renard tient,Le corbeau qui ne répond rien(Tant il rigole !), Bref, le fromage dégringole...Depuis, le renard n'est pas bien ;Il est malade comme un chien. Jean-Luc MOREAU, Poèmes de la souris verte, Livre de poche Jeunesse, Hachette Livre. Écoutez la chanson bien douce Écoutez la chanson bien douce Qui ne pleure que pour vous plaire. Elle est discrète, elle est légère : Un frisson d'eau sur de la mousse ! La voix vous fut connue (et chère !) Mais à présent elle est voilée Comme une veuve désolée. Pourtant comme elle est encore fière ! Et dans les longs plis de son voile Qui palpite aux brises d'automne, Cache et montre au coeur qui s'étonne La vérité comme une étoile. Elle dit, la voix reconnue, Que la bonté c'est notre vie, Que de la haine et de l'envie Rien ne reste, la mort venue. Charles Baudelaire La musique La musique souvent me prend comme une mer Vers ma pâle étoile, Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther, Je mets à la voile ! Poitrine en avant et les poumons gonflés Comme de la toile, J'escalade le dos des flots amoncelés Que la nuit me voile ; Je sens vibrer en moi toutes les passions D'un vaisseau qui souffre ; Le bon vent, la tempête et ses convulsions Sur l'immense gouffre Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir De mon désespoir! Paul Verlaine Là-aussi,prendre le temps de laisser les élèves reformuler et s'imprégner du contexte. L'école L'école était au bord du , L'école était au bord du . Au-dedans, c'était plein de Au-dehors, plein de pigeons . On y racontait des Si merveilleuses qu' Dès que je commence à y Je ne sais plus bien où j'en . Des fleurs y grimpaient aux Comme on n'en trouve nulle Et, dans la cour gonflée de Il pleuvait de l'or en . Sur les tableaux d'un noir profond Voguaient de grandes Où, de l'aube au soir, nous Vers de nouvelles . L'école était au bord du , L'école était au bord du . Ah ! que ne suis-je encore Pour voir au-dehors, les ! Maurice CARÊME, La flûte au verger aujourd'hui, blancs, colombes, croire, dedans, fenêtres, glissions, hêtres, histoires, majuscules, miroirs, monde, monde, part, péninsules, profond, rondes, suis, temps, temps. La grenouille Une grenouille Qui fait surface, Ça crie, ça grouille Et ça agace. Ça se barbouille, Ça se prélasse, Ça tripatouille Dans la mélasse. Puis ça rêvasse Et ça coasse Comme une contrebasse Qui a la corde lasse. Mais pour un héron à échasses, Une grenouille grêle ou grasse Qui se brochette ou se picore, Ce n'est qu'un sandwich à ressorts. Pierre Coran, Jaffabules, Livre de poche Jeunesse, Hachette Livre La grenouille Une grenouille Qui fait __________, Ça crie, ça __________ Et ça __________. Ça se _________, Ça se _________, Ça ___________ Dans la _________. Puis ça __________ Et ça ___________ Comme une __________ Qui a la corde ___________. Mais pour un héron à ____________, Une grenouille grêle ou ____________ Qui se brochette ou se ____________, Ce n'est qu'un sandwich à ____________. Pierre Coran, Jaffabules, Livre de poche Jeunesse, Hachette Livre agace barbouille coasse contrebasse échasses grasse grouille lasse mélasse picore prélasse ressorts rêvasse surface tripatouille Mon pays Gilles Vigneault Le Grand Cerf Volant : Contes et chansons, Seuil 1986 Mon pays ce n'est pas un pays c'est l'hiver Mon chemin ce n'est pas un chemin c'est la neige Mon jardin ce n'est pas un jardin c'est la plaine Mon pays ce n'est pas mon pays c'est l'hiver Dans la blanche cérémonie Où la neige au vent se marie Dans ce pays de poudrerie Mon père a fait bâtir maison Et je m'en vais être fidèle À sa manière à son modèle La chambre d'amis sera telle Qu'on viendra des autres saisons Pour se bâtir à côté d'elle Mon pays ce n'est. pas mon pays c'est l'hiver Mon chemin ce n'est pas mon chemin c'est la neige Mon jardin ce n'est pas mon jardin c'est la plaine Mon pays ce n'est pas mon pays c'est l'hiver De ce grand pays solitaire Je crie avant que de me taire À tous les hommes de la terre Ma maison c'est votre maison Entre ces quatre murs de glace Je mets mon temps et mon espace À préparer le feu la place Pour les humains de l'horizon Et les humains sont de ma race Mon pays ce n'est pas un pays c'est l'hiver Mon chemin ce n'est pas mon chemin c'est rafale Ma maison ce n'est pas ma maison c'est froidure Mon pays ce n'est pas un pays c'est l'hiver Mon pays ce n'est pas un pays c'est l'envers D'un pays qui n'était ni pays ni patrie Ma chanson ce n'est pas ma chanson c'est ma vie C'est pour toi que je veux posséder mes hivers... Poésie à dire (clamer) après avoir écouté le chant de Gilles Vigneault. Ping-pong Balle dure La main sûre L'œil véloce Et plic et ploc du tac au tac tric et choc Grêle oblique en zig-zag Quel trafic ! Rac et traque Ric à rac Ploc plic plaque La main vive Les raquettes qui voltigent Pong et ping On réplique Ping-pong Jacques Gaucheron Luttes et luthsHachette 1992 Écrire à tout venant Pour toi J'écrirais un poème Sur le confetti Sur le timbre-poste Sur la carte à jouer Pour toi J'écrirais un poème N'importe où N'importe quand Tant qu'il est encore temps Pour toi J'écrirais un poème Sur l'affiche Sur la vitrine Sur le mur blanc Pour toi J'écrirais un poème N'importe où N'importe quand Tant qu'il est encore temps Pour toi J'écrirais un poème Sur le bord du pré Sur le lit du fleuve Sur le ciel à l'horizon Pour toi J'écrirais un poème N'importe où N'importe quand Il n'est peut-être plus temps ? Claude Haller Poèmes du petit matin Hachette 1994 Une source d'inspiration pour des poètes en herbe. Le ski Un garçon glissant sur disait : «Ah ! le ski, c'est Je me demande bien ce est plus commode que le .» Comme il filait à toute un rocher se dressa Ce fut la fin de Il s'écria, plein de «Vraiment, je ne suis pas je n'ai bu ni vin ni et cependant, je perds mes Non, le ski, ce n'est pas .» Lorsqu'une chose nous Notre avis Pierre Gamarra Le mandarin et la mandarine allure, aventure, change, conquis, dédain, dérange, exquis, exquis, qui, ski, skis, skis, soudain, whisky
FRELOTIN21 Posté(e) 2 novembre 2017 Posté(e) 2 novembre 2017 Le dormeur va mal C'est un bout de chaussure où manque la lumière, Dépassant doucement du bord du bottillon Usé ; où le sommeil, bordé de sa poussière, Git : c'est un pauvre bal sans aucune chanson. Un homme grisé, tête baissée, main tenue, Et le regard absent sur ses poches d’adieux, Prie ; il est attaché sur le sol, dans la rue, Obscur sur son carton où l’on donne qui veut. Les dents dans son écharpe, il mord. Rageant comme Ragerait un chien adopté, sale bonhomme : Désespoir, oublie-le prestement : il a froid. Ses odeurs ne font plus s’arrêter les bottines ; Il prie sans religion, les doigts vers la colline, Immobile. Il se rappelle d’autrefois. --------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour découvrir ce qu’est un sonnet Poème composé de 4 strophes : 2 quatrains + 2 tercés Poème dont les rimes sont généralement -----> abba / abba / ccd / ede Ça a sonné ? Douze coups de minuit, on attend le silence Le début de la nuit, les lucioles arrivent Douceur de la pénombre, la vision intuitive On est là immobile, caressé d’innocence Les songes se réveillent, dans la fraîcheur immense On compte les étoiles, une action impulsive Le sommeil nous taquine, sensation émotive Les mots n’existent plus, en troublante carence Impression de richesse, mémoire qui chavire Une pièce à la main, laissons les sous venir Pour abreuver nos hôtes, avec simplicité Le destin nous maquille, avançons sur la scène Spectacle partagé, perdu dans nos pensées Notre horloge prend vie, au pied de notre chêne ---------------------------------------------------------------------------------------------- Poème pour initier un projet d’écriture d’un conte « à l’envers » Conte à rebours Une histoire Une histoire pleine d’espoir ? Une princesse au clair de lune Et là-bas, un ogre sur la dune Pas besoin d’aller plus loin On connaît déjà la fin Le prince charmant, étincelant Arrivera au dernier moment Pour sauver la belle du méchant Ils vivront heureux très longtemps Entourés de nombreux enfants… …Et patati et patata Et blablabli et blablabla Y’en a un peu ras la casquette Des histoires toute faite Et si la princesse, plutôt pas belle Se faisait dévorer par l’ogre, charmant Avec juste un peu de poivre et de sel Beaucoup trop tard, le prince arrivant Une histoire pleine d’espoir ? Non,… plutôt pleine de déboires Cinq, quatre, trois, deux, un… partez Courez, sautez, mais surtout : imaginez
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