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Posté(e)

bonsoir

Le fils d'une de mes amies est dans une situation compliquée. il est actuellement déscolarisé -en CP-; sa maman est désemparé.

Cet enfant ne relève absolument pas de l'ulis. il présente depuis tout petit des troubles émotionnels forts (anxiété, manque de confiance...). Il est de plus actuellement en rémission d'une tumeur au cerveau...

sa scolarisation en début d'année s'est très mal passée ; il est tombé sur une maîtresse proche de la retraite, très autoritaire et psychorigide. Il ne veut absolument plus retourner à l'école et développe des signes physiques de phobie scolaire (vomissements....

Que faire?

Merci pour votre aide.

Posté(e)

C'est un enfant qui a certainement été éloigné de l'école pendant un certain temps, donc a fortiori s'il y retourne pour son CP, il doit avoir du mal à accepter un cadre.

Il est difficile à distance de déterminer si cette enseignante est réellement autoritaire ou bien si c'est lui (et sa maman) qui n'accepte pas les contraintes nécessaires de la classe de CP, après beaucoup de temps passé seul. Mais il est évident que cet enfant souffre et cette maman aussi, donc qu'il convient de trouver une solution.

Soit il termine son année à la maison, mais cela me semble dommage car il a certainement, du fait de sa maladie, besoin de se retrouver en collectivité, soit il retourne en classe (dans cette école ou une autre, avec le risque que la même situation se reproduise ailleurs), après avoir bien réfléchi à la situation, discuté avec lui pour que tout se passe bien. Le pédiatre ainsi que l'équipe hospitalière qui le suit peut aider à cette rescolarisation.

Cette maman a-t-elle discuté avec l'enseignante pour trouver un terrain d'entente ? Que reproche-t-elle à son fils pour que sa réaction à son égard soit jugée comme psychorigide ? Nous ne sommes qu'en janvier. Les choses peuvent évoluer positivement.

 

Posté(e)

La " maîtresse proche de la retraite, très autoritaire et psychorigide" était au courant de ses soucis de santé ?

Elle a probablement choisi de le traiter de la même manière que les autres, et ça a pu mal passer parce qu'il avait été très entouré pendant sa maladie.

Posté(e)

merci pour vos réponses. 

La maîtresse était bien sur au courant de ses problèmes de santé mais ne souhaitait pas adapter à cet enfant. Je ne suis pas dans le jugement, mais il s'agit vraiment de ça.

La maman a beaucoup discuté avec elle mais cela n'a rien changé.

Elle est désemparé. la scolarisation à domicile , qu'elle fait elle même, se passe bien mais cet enfant est complètement coupé de tout lien social avec des enfants de son âge...

Posté(e)

Bonjour, je pense également que ce qu'il a vécu influence la situation qui était déjà délicate avant sa maladie.

Pour le lien social: l'inscrire à des activités où il peut rencontrer des enfants, continuer à inviter les camarades à la maison.

Pour l'école: changer d'école et lui faire rencontrer l'enseignante avant? attendre le ce1 pour y retourner? le scolariser partiellement pour commencer?

Posté(e)

Quelles adaptations étaient demandées par la famille ? C'était appuyé par un bilan médical ?

Posté(e)

merci pour vos réponses.

C'est un enfant qui demandait du temps. les parents n'étaient pas du tout dans la recherche de la performance (savoir lire très vite...)mais souhaitaient une expérience réussie à l'école. 

Il était accompagné par une avs (sans expérience malheureusement comme souvent; ce système est tellement mal fichu..)

L'enseignante souhaitait , et c'est bien légitime, que son groupe classe avance . Difficile pour ce petit garçon de trouver sa place..

Posté(e)

Il y a dans toutes les classes de CP (et encore plus de CE1) des élèves de niveaux très différents. Dans la mienne, j'ai des élèves de CE1 qui lisent aussi bien que des adultes, et des élèves qui ne lisent pas du tout, même des mots comme "tomate". Psychorigide ou pas, il faut bien s'adapter. Une enseignante qui ne s'occupe que de ceux qui lisent, je ne crois pas que ça existe.

Le fait qu'il ait eu une AVS montre que son handicap a été pris en compte par l'institution. Je crains qu'en changeant d'école, le dossier soit à reprendre du début. C'est déjà assez difficile d'obtenir une AVS, je ne sais pas ce qu'elle devient quand l'enfant est déscolarisé.

 

Posté(e)

Dans quel milieu vit cet enfant ? ville ? campagne ?

 

Dans mon milieu (campagne) je ferais le tour des petites écoles de villages autour de moi,  et rencontrerais les maitres/ses de CP ... jusqu'à trouver quelqu'un qui accepte de prendre mon enfant par dérogation, dans sa classe. Et avec qui il serait possible de construire, à l’avance, un projet de scolarisation. Un cours multiple ou au moins double GS/CP serait un avantage.

L’objectif pour cette année, n'étant pas forcément le passage en CE1, mais une re-socialisation, une re-scolarisation et une baisse des troubles émotionnels.

Dans une petite structure, avec un enseignant compréhensif (je n'ai pas dit "molasson !") , les troubles émotionnels devraient être minorés par rapport à une grosse structure.

C'est un enfant pour lequel il faut adapter, et il faut que la PE soit volontaire (ne me dites pas que vous n'avez jamais croisé de collègues qui n'adaptent rien, pour qui les mots PAI, PPRE sont des gros mots, qui ne veulent surtout pas d'une AVS dans leur classe ...  et qui ne veulent que des enfants parfaits  -par chez moi, j'en connais quelques spécimens :dry:- et quand on a des élèves d'un niveau inférieur, c'est dur de faire les classes en fin d'année ... )

Ce peut etre du public comme du privé. Et si peu de kilomètres, il doit être possible de faire suivre l'avs.

 

HS : un tumeur au cerveau peut toucher la zone des émotions  ... cela a-t-il été évoqué par les médecins dans son cas ?

 

Posté(e)

On adapte tous. J'ai plusieurs élèves à profil particulier dans ma classe, en attente de classes spécialisées. Mais clairement, un de plus, et avec une AVS, et pas du secteur, je ne serais pas partante.

Je ne vois pas pourquoi il n'irait pas dans son école de secteur. A moins qu'il n'y ait que des maîtresses proches de la retraite, très autoritaires et psychorigides....

L'an prochain, il n'aura plus la même enseignante.

  • J'adhère 1
Posté(e)

C'est difficile d 'être en rémission d'une tumeur au cerveau...pour un adulte!

alors un enfant de 6 ans...

On est loin d'une simple adaptation à de la difficulté scolaire dans ce cas ou même d' un handicap!

Si la maitresse est mal ressentie par l'enfant il est plutôt difficile de le laisser dans un cadre qui l'insécurise...

Surtout si l'avs également ne suffit pas à l'aider à aller de l'avant.

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