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Posté(e)

Suis en train de faire une formation magistère...

En gros, ca explique pendant 2h ce que c'est PPRE, PAP et PPS....

Si je résume ce que je comprends, c'est que le PAP peut être pour les dys.....et en même temps ils disent qu'on est "hors champs du handicap".

Est ce que j'en conclue que les dys....ne relèvent pas de la MDPH ?

Posté(e)

C'est ce qu'ils veulent de plus en plus en effet.... moi je dis que ça dépend de la gravité de la DYS parce que pour certains c'est relativement léger et quelques aménagements suffisent (un PAP) mais quand c'est plus prononcé c'est une autre histoire!!!

Posté(e)

Donc j'imagine que le "trouble" doit être diagnostiqué par un spécialiste mais qu'on appelle juste ça pas "handicap" pour ne pas passer par la MDPH ?

Posté(e)

Selon la gravité des troubles on va passer dans le champ du handicap surtout en terme d'accessibilité et de compensation ( aide humaine par exemple)

Pour certains élèves le PAP suffit

Posté(e)

Donc pour passer du PPRE au PAP....il faut quand même l'avis d'un spécialiste qui qualifie le "trouble", non ?

Posté(e)

C'est idiot toutes ces abréviations....après, on se fait "gronder" pcq on emploie pas le bon terme alors que les aides y sont.

Posté(e)

Ce que j'ai retenu de bien sur la formation de 2h c'est les 4 vidéos de deux minutes chacune qui expliquait différents types de dys....et proposaient quelques pistes concrètes....c'était même expliqué avec un exemple concret d'enfant.

Pour le reste, c'était la différence entre PPRE, PAP et PPS.....sous différentes formes, lien pour le texte, tableau, (et là si t'as lu le lien vers le texte officiel, ben tu relis la même chose), organigramme et vidéos d'un IEN...et notons que même avec tout ça, je suis venue vous poser une question...bref déçue.

Posté(e)

Dans mon école nous avons un groupe de TSL (Troubles Sévères du Langage) au sein de l'Ulis. Ces élèves sont tous des DYS avec une reconnaissance MDPH.

D'un autre côté nous avons des DYS avec un PAP car la MDPH a notifié que ces élèves n'avaient pas un hancicap suffisant pour justifier une reconnaissance par la MDPH.

Un PAP doit être validé par le medecin scolaire au regard des bilans et attestations médicales fournies par la famille.

Des élèves ont eu un PAP puis voyant que le PAP ne suffisait pas, un nouveau dossier MDPH a été constitué ; un peut se voir finalement reconnu par la MDPH et un autre non...

Ce sont les bilans et les conslusions des médecins qui influent plus ou moins sur les dcisions de la MDPH.

A titre perso, sur tous les dossiers acceptés par la MDPH que je vois passer  ce sont surtout les dyspraxie et/ou dysphasies.

Posté(e)

Heureusement qu'il y a EDP pour préciser ce que j'ai vu dans magistère...

  • 3 semaines plus tard...
Posté(e)

En gros, les MDPH ne veulent plus gérer les dys légers... J'ai un enfant dys avec AVS et il aura fallu se battre pour obtenir l'AVS pourtant conseillé sur bilan neuro-psy. Je ne sais pas si celle -ci sera conservée après le collège car on nous a parlé de ne pas assister l'élève mais c'est justement parce qu'il a des troubles qu'il est aidé...

Les MDPH ne veulent plus prendre en compte les dys et payer l'AEEH donc avec le PAP on fait des aménagements et les parents n'ont pas d'aide (donc tout bénef pour la collectivité et les parents financent comme ils peuvent). Les MDPH leur disent même "vous n'avez qu'à aller au CMP" mais celui-ci est surchargé et ne peut pas prendre tout le monde. Bref, les MDPH découragent les parents des dys et seuls les cas "lourds" ou avec besoin AVS passent désormais par les MDPH.

Le danger du PAP c'est que dans certaines académies, les aménagements au brevet ont été refusés l'an dernier alors que le PAP était lui accepté. Avec un PPS, meilleurs aménagements aux examens.

Pour le primaire le PAP ne pose aucun problème mais pour le secondaire c'est plus complexe. Les PAP ne sont pas toujours respectés et plus les PPS.

  • J'aime 1
Posté(e)

Les troubles DYS diagnostiquée "sévères" ou "multi-dys" relèvent d'un dossier MDPH... et heureusement vu les frais que cela suppose (suivis divers, matériel informatique...) et la nécessité des adaptations que tous les enseignants ne connaissent et ne comprennent pas forcément.

  • 5 années plus tard...
Posté(e)

Je fais remonter ce vieux sujet, car c'est exactement ce que je recherchais.

J'ai un élève dyscalculique (pardon, avec un trouble spécifique des apprentissages en mathématiques) très sévère. Nous avons fait une équipe éducative, et j'ai insisté pour qu'on fasse quand même une demande auprès de la MDPH, car je suis convaincue qu'une aide humaine est plus que nécessaire en classe. Maintenant, on attend (réponse dans... des mois et des mois...), et on espère. Je ne vois vraiment pas en quoi un PAP pourrait suffire à compenser ses difficultés.

En attendant, les bilans se poursuivent, et d'après les derniers éléments, il aurait peut-être aussi une dysphasie et une dysorthographie. Et pour ma part (mais ce n'est qu'un avis perso, ça ne vient pas d'un spécialiste), je ne serais pas étonnée qu'il y ait aussi une dysgraphie. 

 

Je me questionne sur la suite de sa scolarité : quel avenir scolaire pour les enfants multi-dys ? Ils continuent en milieu ordinaire avec des aménagements ? avec un PPS quand ils arrivent à en obtenir un ? Ou ils sont orientés ? Mais vers quelle structure, puisqu'ils n'ont pas de déficience ? SEGPA ? (Il me semble qu'il n'y a pas d'AESH en SEGPA, alors est-ce qu'ils peuvent être suffisamment bien accompagnés ?)

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