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CRPE : la crise du recrutement ne s'arrange pas


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Les premiers résultats des admissibles aux concours externe de professeur des écoles et au capes externe laissent présager que la crise du recrutement dont souffre l'Education nationale se prolonge. En ce qui concerne le premier degré, les premiers résultats sont sans appel. Les résultats des épreuves d'admissibilité disent dès maintenant que dans les académies de Créteil et Versailles on n'aura pas un nombre d'enseignants permettant de couvrir le nombre de postes offerts.  Le déficit final pourrait être de 700 postes. Dans le second degré, malgré la forte réduction du nombre de postes proposés cette année, les résultats de l'admissibilité annoncent près de 400 postes non couverts en lettres (modernes et surtout classiques), allemand et maths. Les résultats de l'anglais, une autre discipline en déficit l'année dernière, ne sont pas encore connus.

 

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Il y a 1 heure, André Jorge a dit :

Ces dernières années sur l'académie de Créteil, nous avions un nombre d'admis inférieur au nombre de postes proposés. On a atteint un autre stade de la crise du recrutement : maintenant c'est un nombre d'admissibles inférieur au nombre de postes offerts (1450 postes offerts pour environ 1250 admissibles). 

Il est grand temps que nos politiques prennent la mesure du problème, sinon on va droit dans le mur ... 

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Ils la prennent, ils la prennent la mesure du problème : ils embauchent des contractuels. C'est pratique et pas cher. Du CDD. C'est exactement ce qu'ils veulent, non ?

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Tout à fait. Une façon de venir à bout du statut, de façon bien plus discrète.

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L'autre problème, c'est la défection complète des ESPE lors de l'année de titularisation. Les démissions s'enchainent...réalité du terrain ? formation bidon ? hiérarchie déconnectée ? (ou les 3...)

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il y a 33 minutes, orime a dit :

L'autre problème, c'est la défection complète des ESPE lors de l'année de titularisation. Les démissions s'enchainent...réalité du terrain ? formation bidon ? hiérarchie déconnectée ? (ou les 3...)

LES 3

Posté(e)
il y a 40 minutes, orime a dit :

L'autre problème, c'est la défection complète des ESPE lors de l'année de titularisation. Les démissions s'enchainent...réalité du terrain ? formation bidon ? hiérarchie déconnectée ? (ou les 3...)

Et la pression et la difficulté de cette année où la bienveillance n'est pas toujours de mise. Les chefaillons...

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Il y a 2 heures, Maethina a dit :

Ces dernières années sur l'académie de Créteil, nous avions un nombre d'admis inférieur au nombre de postes proposés. On a atteint un autre stade de la crise du recrutement : maintenant c'est un nombre d'admissibles inférieur au nombre de postes offerts (1450 postes offerts pour environ 1250 admissibles). 

Il est grand temps que nos politiques prennent la mesure du problème, sinon on va droit dans le mur ... 

Et si c'était un choix délibéré?

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il y a 57 minutes, Pepettebond a dit :

Et si c'était un choix délibéré?

C'est un choix ABSOLUMENT délibéré  .Le rêve de l'oligarchie ? Que des contractuels en cdd recrutés sur cv et /ou entretiens comme au pays de sa gracieuse majesté ...

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Le but, c'est la fin du statut. Comme à la Sncf. Comme à La Poste. Ca fait des années que certains syndicats le disent, et tous les gouvernements qui se succèdent depuis 15 ans mettent en place un système qui y conduira.

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A noter que certains enseignants sont responsables, du moins dans le second degré.

Car, lorsqu'il y a un besoin, certains établissements l'absorbent via les heures supp'. Chaque enseignant à obligation d'accepter 1 heure supp', mais pas plus. Le reste est à son bon vouloir. Or, l'appât du gain fait que dans certains établissements, les profs se répartissent un temps plein à 4 ou 5 et hop, un poste de titulaire en moins.

Mais il est clair que les gouvernements sont fautifs, et les syndicats aussi, du moins ceux qui ne dénoncent pas cette précarisation du métier d'enseignant.

Enfin, il faut être réaliste, le travail demandé n'est clairement pas à la hauteur du salaire payé. Avec un BAC+5 dans le privé, on ne commence pas à 1500 € par mois.

Posté(e)
il y a 9 minutes, JoCool a dit :

A noter que certains enseignants sont responsables, du moins dans le second degré.

Car, lorsqu'il y a un besoin, certains établissements l'absorbent via les heures supp'. Chaque enseignant à obligation d'accepter 1 heure supp', mais pas plus. Le reste est à son bon vouloir. Or, l'appât du gain fait que dans certains établissements, les profs se répartissent un temps plein à 4 ou 5 et hop, un poste de titulaire en moins.

Mais il est clair que les gouvernements sont fautifs, et les syndicats aussi, du moins ceux qui ne dénoncent pas cette précarisation du métier d'enseignant.

Enfin, il faut être réaliste, le travail demandé n'est clairement pas à la hauteur du salaire payé. Avec un BAC+5 dans le privé, on ne commence pas à 1500 € par mois.

Je suis dans le second degré et en lettres, tout du moins, on ne court pas après les heures supplémentaires... :) 

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