LouisBarthas Posté(e) 24 août 2018 Partager Posté(e) 24 août 2018 Le 12/07/2018 à 16:31, damien a dit : Bonjour, Je m'adresse aux spécialistes de cette discipline passionnante qu'est l'histoire. Il m'est venue une idée étrange mais qui, je pense, mérite d'être discutée. Je me pose la question de savoir si ce ne serait pas plus bénéfique de commencer l'étude de l'histoire en abordant d'abord les périodes les plus proches de nous. On fait ça en géo quand on part de l'espace proche. je n'oublie pas l'importance du caractère chronologique mais je doute que ce soit contre productif à ce niveau si une frise est utilisée et expliquée pour chaque événement consigné sur cette frise. Qu'en pensez-vous? Je pense qu'on ne peut former au raisonnement historique - ce qui est notre tâche d'enseignant - qu'en montrant l'irréversibilité du temps, c'est-à-dire en faisant prendre conscience aux élèves de l'enchaînement irrémédiable des causalités, et donc du temps lointain au temps proche. Le temps proche n'est pas l'espace proche parce que les différentes échelles de perception de l'espace cohabitent, l'espace proche et l'espace lointain existant en même temps. On peut changer d'espace, mais on ne peut pas changer de temps. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
damien Posté(e) 24 août 2018 Auteur Partager Posté(e) 24 août 2018 Je crains toujours ce qui semble trop simple. Désolé je ne suis pas convaincu. Celui qui étudie la généalogie procède de manière inverse. L'historien remonte également le "temps" ... la question du "pourquoi " n'enlève rien au caractère irrémédiable du temps (il est en fait impossible de savoir si le temps possède réellement cette caractéristique ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
joanna13 Posté(e) 26 août 2018 Partager Posté(e) 26 août 2018 Bonjour, Cette question était aussi la mienne, non pas pour proposer une programmation non chronologique mais parce qu’en cette fin du centenaire de la grande guerre cette année, je m’interroge beaucoup sur le fait de commencer dès fin septembre début octobre par la première guerre mondiale. Puis revenir à une programmation plus classique en période 2. Simplement pour que ce 11 novembre soit vraiment concret, que ça leur parle, qu’ils soient présents ou touchés, ou pourquoi pas, aller le 10 novembre sur le monument au mort déposer quelque chose qu’ils auraient fait...bref.... mais, au bout de 9 ans de cycle 2, étant pour la première fois en cm2...je suis très peu sûre de moi. Qu’en pensez vous? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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